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Des rayons de soleils s'échappaient des rideaux, illuminant la pièce en ce si bon matin de printemps. En cette saison, il aurait été difficile de rêver d'une meilleure température, celle-ci convenant probablement à tout organisme vivant. Agréable et non-agressive, ce fut la première chose qui vint effleurer sa peau à son réveil. Ouvrant doucement les yeux, profitant encore de quelques minutes pour flâner au lit, cela annonçait une bonne journée. Une très bonne journée, même. Beaucoup oublient souvent à quel point de simples plaisirs comme ceux-ci peuvent être aussi précieux et agréables, ce qui est une bien triste chose. Lui voulait en profiter, un maximum tant qu'ils étaient à porter, n'en ayant que trop rater, et c'est ce qu'il faisait actuellement. Malgré tout, passer sa journée au lit était un plan pas très attractif malgré le matelas moelleux que cela impliquait ; il préféra alors se lever avant de se rendormir malencontreusement. Le réveil indiquait que les dix heures avaient sonnées depuis un petit moment maintenant, mais qu'il avait un temps non négligeable avant les onze sonnent, il était bien temps qu'il se réveille. Il ne portait sur lui qu'un débardeur noir et un boxer blanc, son habituelle tenue pour dormir, étant sans concession la plus agréable à son goût, c'était le juste milieu. Il s'étira un moment avant d'ouvrir les fenêtres, l'aération étant très importante pour lui, et se dit qu'il était tant d'aller réveiller son invité.

Enfin, invité, le mot était quelque peu mal choisi. Ce dernier était en manque de logement et Ah Puch, en grand sauveur, s'était proposé pour l'héberger, en échange de quoi le jeune homme allait lui rendre quelques services dans différents domaines. Pas la cuisine, ça il l'avait déjà prévenu à l'avance, mais juste de simples tâches tel que... À vrai dire, principalement une chose auquelle il n'avait pas vraiment pensé auparavant. Pour la quasi-totalité de ses amis, Ah Puch est tout ce qu'il y a de plus hétérosexuel, aimant les courbes généreuses des femmes mais n'enchaînant pas forcément les conquêtes. C'est ce qu'il essaye de croire, lui aussi, se voilant généreusement la face à chaque fois que ce sujet est abordé. Du coup, on peut facilement dire qu'il fut presque gêné de voir que Sachka, lui, n'avait aucune retenue quant à sa sexualité. De fil en aiguille, cela les amena à en discuter, et... disons que leur collocation avait prit un autre tournant. Pour l'instant, il se dit juste qu'il arrêtera probablement assez vite, que cela l'amusait et que ça ne faisait pas de mal. Il espérait que les légères "blagues" qu'il lui faisait était uniquement infantile, mais encore une fois, il se voilait peut-être un peu trop la face. Pourtant, sûr des affirmations qu'il fit dans sa tête, il atteignis la pièce principale de la maison, là où se trouvait une fenêtre semblable à celle d'une véranda, une télévision juste en face du canapé qui avait servi de lit, faute d'une chambre d'invité, ainsi qu'un rapide accès vers la cuisine, celle-ci n'ayant quasiment aucun mur pour la séparer du salon. Une douce lumière baignait la pièce où se trouvait le colocataire probablement encore endormi, lui aussi profitant de la journée pour un repos bien mérité. C'est sans sommation qu'il se dirigea vers la fenêtre encore fermé afin d'enlever le tissu séparant la lumière et la pièce, améliorant ainsi très notablement la luminosité. « C'est l'heure de se lever ! »
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Sharon à genoux et moi derrière elle en train de … Sharon sur le dos, et moi entre ses cuisses en train de ….Sharon…avec des cheveux noirs, un nez plus gros et une voix grave qui vient de me crier de me lever. « Сука ! » jurai-je dans ma langue natale en repliant la couverture sur ma tête pour ne plus entendre Ah Puch me crier de me lever. Dire que le meurtre est passible d’emprisonnement à vie dans ce foutu pays, quel dommage. Ouvrant faiblement les yeux, déjà menaçants, en direction de mon colocataire détesté plus que tout autre individu sur cette planète en cet instant, je grimace sensiblement devant toute cette lumière agressant mes pupilles encore rétractées, avant d’aviser la tenue vestimentaire de mon cher – plus si détesté- Ah Puch. C’est mon cadeau d’anniversaire, c’est ça ? Mes traits se détendent, et je rejette brusquement ma couverture afin de me mettre debout, sans cesser au passage de jeter des coups d’œil pervers au jeune homme. « Tu m’avais jamais dit que t’étais suicidaire. » grognai-je en tirant ma paresse, les deux bras en l’air. Torse nu,  vêtu d’un simple boxer de couleur noire, seuls mes cicatrices et autres nombreux tatouages qui les recouvraient parfois partiellement me servaient de pyjama pour la nuit. Une fois debout, je gratte une marque invisible sur mon poitrail imberbe, avisant mon ami du regard, et d’un sourire empli de sous-entendus. « Sauf si t’avais une raison PRECISE pour que je me lève à une heure aussi matinale. » Notons que je me couche généralement à cette heure, en raison de mes insomnies, alors oui pour moi, il était encore l’heure de roupiller pendant encore au moins six heures. Lentement, tel un félin qui jauge sa proie avant de lui sauter dessus, je fais le tour du canapé histoire de le réarranger un peu, puis contourne tranquillement la pièce jusqu’à être à quelques centimètres, derrière Ah Puch. « Joli ce p’tit boxer. Ca moule bien c’qu’il faut là où il faut. » murmurai-je à son oreille, en laissant mon regard glisser le long de sa colonne, jusqu'à son postérieur musclé. Et les allusions ne font que commencer coco…

© belzébuth


@Ah Puch Castel

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Le réveil du russe avait visiblement été tout sauf rose. Son sommeil -voir son non-sommeil, même.- avait dû être agité, il aurait certainement mérité deux trois heures en plus vu les mots, incompréhensibles pour Ah Puch, mais qui possédaient une certaine force dans la voix. Ce n'était donc certainement pas un remerciement de l'avoir réveillé si tôt un jour où il n'avait probablement rien d'autre à faire. Le menaçant d'abord, compréhensiblement, de mort, il lui demanda ensuite justification auprès de son action. « Ce serait dommage de rater une si belle mâtiné, non ? On va pas passer la journée au lit. » Enfin, lui n'allait pas passer la journée au lit. Son pauvre ami avait une mine qui laissait paraître le peu d'heures qu'il avait passer dans le canapé. Il savait bien que c'était un jour libre, mais se coucher si tard... Il faudrait qu'il lui en parle, d'ailleurs, il a peut-être des problèmes d'insomnies. Enfin, c'était pas vraiment le plus important maintenant. Ayant d'abord un peu de mal, il s'habitua vite au soleil qui baignait la pièce, découvrant la ville au paroxysme de sa beauté. La végétation verdoyante donnait à cette vue une couleur magnifique, à vrai dire. Le printemps dans toute sa beauté. La seule chose à laquelle il ne s'habitua pas, ce fut ce regard qui était posé sur lui. En effet, malgré le mauvais réveil, son colocataire n'avait décidément pas oublié sa petite obsession et commençait la journée en le complimentant sur son boxer. Il rougit sur le coup, bêtement.

Ce n'est pas comme si on ne lui avait jamais fait, au contraire, mais l'entendre comme ça, sans vrai contexte -et surtout d'un mec- ça ne manquait pas de le surprendre. Il ne savait pas vraiment comment répondre à ça, à vrai dire : qu'est-ce que font les mecs hétéros, dans ces cas-là ? Généralement, ils en rient. Est-ce que c'était l'action à faire ici ? Pas vraiment, s'il entrait dans son jeu, il allait prendre ça comme s'il l'allumait et ce n'était pas vraiment l'objectif recherché. Il devait faire quoi, alors ? L'ignorer ? Il ne reviendra que de plus belle. Dans un élan de spontanéité, il lui lâcha un « Euh.. » Non, pas de euh ! La pire réponse possible. « Merci. » Voilà, ça devrait aller. Enfin, c'est qu'il se dit : sa réponse ne fut ni trop froide ni trop aguicheuse, mais bien trop hésitante. Une légère gêne se sentait dans sa voix et il se dit qu'il devrait travailler ça pour un peu plus convainquant. Enfin, en attendant, s'il parlait, cela lui laissait moins de temps pour faire des réflexions salaces, non ? Cela semblait logique. C'est donc tout naturellement qu'il commença à lui annoncer « Bon, pour me faire pardonner de te faire lever visiblement avant ton horloge biologique, je te prépare le petit déjeuner ! Tu v- » La raison de cet arrêt soudain fut la proximité qu'il y avait entre eux deux. Il ne l'avait pas du tout entendu se lever et, maintenant, il était bien trop proche. Il sentait son regard qui le déshabillait sans vergogne depuis qu'il s'était levé du canapé et ne savait vraiment pas quoi en penser. Il ne voulait pas vraiment en penser quoi que ce soit, d'ailleurs. C'est pourquoi il bifurqua vite vers la cuisine, l'air de rien, alors que cela s'était vu sur son visage qu'il avait gêné de sa présence. Arrivant très vite dans la cuisine, il en profita pour demander -toujours de dos- son menu à son interlocuteur. « Du coup, y a un truc en particulier que tu voudrais manger ? » Il comptait faire quelque chose de simple mais sait-on jamais, il ne connaît pas vraiment l'alimentation russe après tout.


@Sachka A. Gretchko

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« Pourquoi pas ? »grognai-je en baillant avec force et fracas. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je manquais de sommeil, et qu’en plus, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure alors pourquoi cet idiot m’avait réveillé plus tôt ? Si c’était pour aller faire un tour dans le parc ou les magasins, je vous jure que je l’étrangle ! Tiens, je viens de me rendre compte du double sens que l’on peut prêter à son commentaire, profitons-en. Je sais combien Ah Puch a du mal avec sa bisexualité latente – voire homosexualité tout court si vous voulez mon avis – alors je ne me priverais pas du plaisir de lui faire du rentre-dedans si ça pouvait l’aider à comprendre lui-même ce dont il avait le plus besoin et envie – d’un MEC – et si ça pouvait m’amuser un peu. « Y’a tellement de trucs intéressants que peuvent faire deux mecs dans un lit en plus… » commençai-je avec un sourire empli de sous-entendus dans sa direction. « Tu vois d’quoi je parle ou pas ? » lançai-je avec malice en me levant pour dévoiler mon corps à demi-nu, passant négligemment une main sur mon épaule, mon torse pour descendre peu à peu juste au dessus du genou, mais pas haut au point qu’il puisse me traiter de pervers. Ca pouvait presque passer pour un geste mécanique naturel en fait. Comme le type qui tire sa paresse et se gratte le menton barbu le matin avant d’aller se doucher.

Sérieux ? Merci ? Pour un peu, j’aurais éclaté de rire. Mais, ne voulant pas risquer de rendre mon petit élève innocent plus farouche encore, je me contenterai d’un sourire, et d’un « de rien » lâché avec désinvolture. Et on continue, mon petit. Petit qui, par ailleurs, s’était empressé de détaler vers la cuisine – lâche ! – sous mon regard plus qu’amusé. Sincèrement, si j’avais été encore célibataire, je l’aurais déjà attrapé par le col, tiré vers sa chambre et jeté sur le lit pour lui faire subir toutes les tortures possibles et imaginables à ce jeune premier encore fragile. Surtout que je suis un très bon professeur en la matière. Hélas, en tant que jeune homme marié dorénavant, je m’étais fait la promesse de respecter au moins le serment de fidélité et devais me contenter de regarder le menu sans passer commande. Un vrai supplice. Du coup, y a un truc en particulier que tu voudrais manger ? » Allez, c’est trop tentant. « Ohh ouiii. Y’a vraiment un « truc » en particulier que je voudrais manger. » énonçai-je d’une voix rauque et charmeuse en avançant lentement vers la cuisine, dans sa direction. Encore un peu ? Mon regard se fixe sur son postérieur et remonte le long de sa colonne, s’arrêtant à sa nuque découverte. « Mais je veux voir c’que tu sais faire en cuisine alors j’dirais rien. » le taquinai-je maintenant, au creux de l’oreille. Désormais, mon torse flirtait avec son dos, mes deux bras s’étaient calés de chaque côté du comptoir pour lui barrer la route au cas où il voudrait me fuir, une fois encore. Et mes hanches, ma virilité, se frottaient doucement contre son postérieur. Si doucement en fait, qu’on aurait su dire si le mouvement était volontaire, ou si c’était la position dans laquelle j’étais qui rendait le contact aussi ambigüe. « Alors, qu’est-ce que tu comptes faire ? » lui demandai-je en effleurant sa joue gauche de mes lèvres. Je faisais évidemment référence au petit déjeuner, mais allez savoir ce que le jeune homme avait pu comprendre au vu de mon attitude…


© belzébuth


@Ah Puch Castel
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Sa nouvelle trouvaille visant à le faire sombrer le fit presque couler. « Euh... dormir ? » Il semblait énormément gêné, cherchant ses mots et mentant sur sa prétendue vertu. Il s'attendait vraiment à tout sauf à ça, à vrai dire. Le jeune homme était obstiné et n'allait certainement pas abandonner son objectif avant de l'avoir réussi, ce qui ne manquait pas d'effrayer quelque peu Ah Puch. C'était soudain, déstabilisant, mais... est-ce que ce n'était pas justement ce qu'il lui fallait ? Cela faisait un bon moment qu'il était dans le placard et lui voilà une sacré porte de sortie. Cependant, la sortie, c'est aussi la lumière, l'éblouissement. Un monde inconnu qui lui fait peur, son confort habituel semblant plus sûr. Lui, il arrive et veut le pousser. Le pousser vers la lumière, afin qu'il puisse vivre plus sainement ? Il n'allait pas se mentir à lui-même toute sa vie : son esprit réagit peut-être d'une certaine façon plutôt négative aux dires du russe, mais son corps ne ment pas. S'il ne lui a pas encore dit de partir, c'est bien qu'inconsciemment, ça ne le dérange pas tant que ça, mais il n'ose pas l'avouer. Et pourquoi donc n'oserais t-il donc pas ? Il a vingt-deux ans et tous ses cauchemars sont derrière lui. Il serait maintenant venu le temps de s'assumer enfin, mais il n'est pas prêt. Il ne sait pas ce qu'il attend, mais intérieurement, il espère que cela arrive vite.

Et cela va peut-être arriver plus vite que prévu, même. Arrivant avec soulagement dans la cuisine, comme échappant à un loup dont il est la proie. Cependant, il n'a pas besoin d'être prêt de lui pour continuer. Il fit presque un bug cérébral quand il répondit à sa question. Il venait vraiment de faire une allusion à... ? Sa voix n'aidant vraiment pas, il compris cette phrase uniquement dans ce sens et tourna la tête en essayant de l'oublier. Comme instinctivement, il sorti des oeufs afin de s'occuper et de ne plus penser à ce qu'il se passait autour. Il ne se souvenait plus vraiment de la recette, mais ce n'était pas vraiment le centre de ses pensées sur le moment. Ce qui était omniprésent jusqu'à lui faire oublier la température qu'il fallait, c'était la présence qui se faisait de plus en plus proche dans son dos. Ce coup-ci, il ne pourra pas juste s'échapper. Les bras de son colocataire l'encerclaient, l'amenant à être un peu méfiant de prime abord. Il se demandait encore quel plan maquiavelique avait-il dans la tête et, à vrai dire, il ne s'y attendait pas vraiment. Frottant presque discrètement la bosse de son caleçon sur le postérieur de sa pauvre victime, le russe le soumit à une grande épreuve. C'était dans ces moments-là qu'il se disait qu'il ne pouvait tout simplement pas continuer à se mentir toute sa vie. Essayant de résister, de l'ignorer, c'était tout simplement impossible et sa concentration fût mise à rude épreuve. Son organe avait considérablement gonflé, cachant presque honteusement cette preuve accablante d'un fait qu'il ne réalisait pas. Sachka était décidément un maître en la matière et il ne lui laissait aucun repos. Quand ses lèvres ont effleuré sa peau, il crut qu'il n'aurait pas pu retenir son gémissement mais, par un effort surhumain, il réussi. Il se dépassait que ce soit d'un niveau physique ou mental, doutant de pouvoir résister encore très longtemps au joug du russe mais espérant tenir toute de même assez longtemps pour qu'il s'ennuie. Essayant au maximum de retrouver son calme et de reprendre discrètement de l'air, il tenta de répondre le plus simplement du monde, encore une fois. « Euh, c'est... commença t-il, se remettant de sa voix tremblotante. un petit-déjeuner typique. Rien de fantaisiste. » Enfin, il y avait des oeufs en train de cuire dans tous les cas. Il ne savait par contre pas s'il allait pouvoir le finir étant donné ses possibilités de déplacement assez... réduite.


@Sachka A. Gretchko
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Sérieusement ? Dormir ? Je ne sais même pas si je dois en rire ou pleurer. Ah Puch était-il si naïf que ça ou il faisait semblant parce que je le mettais mal à l’aise. Un peu des deux sûrement. Parce que si le beau brun ne savait pas comment aborder sa bisexualité, sûrement qu’il ne savait pas non plus les bases en matière de relation amoureuse avec un autre type, et encore moins en matière de sexe. Ce qui me donnait du fil à retordre pour faire son éducation sexuelle, presque qu’autant que pour le dérider rien que pour avoir une conversation sur le sujet. Et vu que j’suis un prof qui préfère la pratique à la théorie, pas très pédagogue en fait mais très ouvert d’esprit, je lui apprendrais à ma manière : en l’allumant jusqu’à ce qu’il brûle. D’ailleurs, maintenant que je l’avais rejoint dans la cuisine, je pouvais le voir reprendre sa respiration avec peine, ses joues se colorer, sa température monter. Tout son corps semblait être la proie d’une lutte intérieure entre le bien et le mal. Le savoir et l’ignorance. L’envie et la peur. Mais il craquerait. Comme tout ces androgynes que j’avais si bien apprivoisés au cours de ma chienne de vie, dressés à lever la queue dès que je leur caressais le museau, Ah Puch serait mien. Pas au sens littéral évidemment parce que j’étais un homme marié et très satisfait sur le plan sexuel avec Sharon, mais je le débarrasserais mine de rien une fois pour toutes du balai qu’il avait entre les fesses. Le flirt n’a jamais tué personne et pour moi, ce n’est pas non plus tromper quelqu’un. Espérons que ma compagne ait le même point de vue que moi si jamais elle l’apprenait un jour. « C'a l'air délicieux en tous cas… » susurrai-je à nouveau contre son oreille. Bien calé contre ses fesses, je me décide pourtant enfin à bouger, histoire qu’il ne me fasse pas une apoplexie. Ma main effleure légèrement la courbure de son dos, avant de se poser délicatement sur son postérieur que je claque avant de m’éloigner. « J’vais prendre une p’tite douche en attendant. Si jamais t’as besoin de la salle de bain, ou d’moi, hésite-moi à entrer surtout ! » rajoutai-je avec un grand sourire satisfait. Sur le coup, si Ah Puch s’était retourné à ce moment-là – peut-être l’avait-il fait d’ailleurs – il aurait pu voir une paire de fesses se balader nu après que son propriétaire ait retiré son boxer dans le salon pour se diriger tout droit vers la salle d’eau. La pudeur n’a jamais été l’une de mes principales qualités.


© belzébuth


@Ah Puch Castel
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Il l'avait presque fait. Il l'avait quasiment fait craquer. Un bruit, un seul, c'est ce qui aurait réduit à néant tous ses efforts de se voiler la face, chose à laquelle il apportait un soin particulier. Tant que personne d'autre ne s'en était rendu compte, il ne s'en rendra pas compte. Sachka le savait, mais il ne lui avait pas encore fait avouer, accomplissement qui lui remettrait sûrement les idées en place. Il aurait certainement eu trop peur de le dire, mais il en avait grandement besoin. Il ne pouvait tout simplement pas le faire tout seul, c'est un fait. Ce qui se présentait devant lui, c'était une porte de sortie, une corde à laquelle s'accrocher. Il ne s'en rendait bien entendu pas encore compte, mais heureusement pour lui, cette porte semblait vouloir le faire entrer. Il sera très certainement récalcitrant, mais son ennemi semble plus fort que lui au niveau de l'entêtement. Enfin, heureusement, il se détacha de lui au bout d'un petit moment qui lui paru une éternité. Son souffle était à peu près revenu à la normale, il perdait un peu de couleurs, juste de quoi revenir à un état normal, et était de ce fait bien pus calme d'un coup. Malgré tout encore un peu sous l'effet du moment où les lèvres de son colocataire ont effleuré sa peau, il pouvait penser un peu plus clairement. Il mit du bacon à cuire, se disant qu'il devait au moins tenir son petit-déjeuner crédible. Au diable les légumes, il n'avait pas vraiment l'intention de faire quoi que ce soit de mirobolant. Il comptait faire les choses bien vu qu'il avait été quelque peu désagréable envers le russe en le réveillant si tôt, mais maintenant, il était tellement perturbé par son approche bien plus agressive que d'habitude qu'il préférait ne pas rester vulnérable plus longtemps.

Visiblement, ça ne le rebutait pas du regard, il avait au moins réussi ça. Ce n'était pas en cancre en cuisine, loin de là, mais cuisinant rarement pour des gens, ça fait toujours plaisir. À moins qu'il ne parlait d'autre chose ? Vu la tape qu'il lui donna sur ses fesses, c'était possible. On ne sait jamais avec des gens comme ça, à vrai dire. Il mit des toast à griller afin de se débarrasser vite-fait de ce qu'il devait faire, n'ayant vraiment aucune envie de continuer ceci une seconde de plus. Vérifiant un coup les oeufs et le bacon dans la poêle, ses yeux passèrent furtivement vers le côté et... il ne pu dans un premier temps les décrocher. Il ne le savait pas si désinvolte, à vrai dire... ni aussi bien fait. Sa colonne précédait magnifiquement bien son fessier qui ne le laissait tout simplement pas de marbre. D'habitude, il arrivait à se retenir, mais là...non non, reprend-toi, tourne vite la tête ! Il se remit vite sur ses ustensiles, en essayant d'adopter un sourire pour ne pas paraître gêné ou quoi que ce soit, juste de quoi avoir l'air serein. C'était difficile avec un sous-vêtement qui paraissait bien trop petit sur l'instant, trahissant encore une fois ce qu'il n'osait pas avouer. Il aurait bien eu envie de suivre son conseil et d'entrer, afin d'en voir un peu plus. Enfin, c'est ce qu'il se dit avant de chasser totalement cette idée de son cerveau le plus vite possible. Il le rendait fou, il était bien trop fort pour lui.

Le petit-déjeuner était quasiment prêt, il déposa le tout dans une assiette pour que cela ait l'air un peu mieux et souffla un peu quand il se dit que c'était fini. Quelle rude matinée, tout de même. Tout ça parce qu'il l'a réveillé en avance... à ce train-là, il ne supportera pas tout cela une semaine, très certainement. Voir même une journée, à vrai dire. Ne pouvant se résoudre à le jeter dehors, ses principes et sa gentillesse l'en empêchant, c'était soit il résistait soit il se faisait consumer. Le deuxième choix semblait tellement plus facile... abandonner la lutte, laisser faire la critique et enfin profiter de la vie et de ce qu'il est vraiment. C'était si simple, ce qu'il voulait était devant lui, mais ses bras ne voulaient pas l'attraper. C'était une torture qu'il s'infligeait, maudissant et se demandant comment si peu d'années de sa vie ont pu être autant décisives sur son comportement actuel. Il se détestait et se plaignait en même temps, remettant tout ce qu'il a fait en question. Il expira une nouvelle fois. Il allait flancher. Son prochain coup, si trop puissant, sera peut-être le dernier. Le dernier avant qu'il abandonne et envie revive. Comme une mort mais empaquetée et avec une résurrection garantie. Un renouveau qui paraissait si doux. Le chemin le plus facile est peut-être parfois le plus sain.

Il avait très vite fini son plat et le temps passait bien trop lentement. Il entendait encore l'eau couler, le russe profita probablement de sa douche. Dommage qu'il n'avait aucune cigarette près de lui car il en aurait probablement eu besoin, en ce moment. Rester seul avec ces idées en tête lui foutait le cafard alors, quitte à se tendre le bâton pour se battre, ou juste comme pour indirectement accélérer le processus de la libération, il se dirigea vers la salle de bain. Arrivant vite à la porte de la dite pièce, il s'adossa contre le mur voisin à la porte. Il éleva assez sa voix pour passer outre le bruit de la douche mais pas assez pour être désagréable. « Tout se passe bien ? Oublie pas que si t'as un problème ou quelque chose qui manque, je suis là. »



@Sachka A. Gretchko
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Fier de mon petit effet, c’est déjà nu comme un ver que j’entrais dans la salle de bain, laissant une petite ouverture au niveau de la porte afin que Ah Puch puisse me rejoindre au besoin. Ou à la volonté, au choix. En attendant, protégeant mes cheveux d’une simple lanière de cuir élastique, je me dépêchai d’ouvrir l’eau de robinet, me glissant sous la douche en tremblotant quelques minutes le temps que la chaleur du liquide prenne le pas sur le froid de la nuit, avant de ronronner une fois la vapeur commençant à envahir petit à petit les murs de la salle de bain. Le savon en main, un gant de l’autre, je passais et repassais le long de mes bras, sur mon torse presque imberbe, descendant le long de mes jambes pour remonter vers mes hanches, loin de me douter qu’à la porte, un intrus s’y était presque adossé. Ohhh si c’est pas mignon. Un sourire goguenard étira mes lèvres tandis que j’observais celle-ci. Il n’ose pas entrer, mais il en meure d’envie. Il faut peut-être que je lui donne un coup de main, histoire d’accélérer les choses et qu’il ne se sente pas obligé de faire le premier pas alors qu’à l’heure actuelle, ça lui paraissait être un pas de géant. Refermant l’eau du robinet, je descends de la douche pour aller ouvrir la porte, hissant juste la tête, sur laquelle des cheveux trempés dégoulinaient sur mon visage. « En fait oui, tu peux m’aider. J’ai un peu mal au bras c’matin et j’ai du mal à me savonner le dos, ça te dérange de… ? » Il a compris. Enfin, je l’espère pour lui parce que plus clair que ça, tu meurs. Cette fois, la porte s’ouvre en grand pour le laisser passer. Attendant qu’il entre pour lui tendre le savon, je rejoins de nouveau la douche, posant mes mains en évidence sur le mur carrelé devant moi, comme un amant qui attendrait lascivement la punition de son maître, les fesses en arrière. Dans mon dos, je sens quelques bulles savonneuses rouler le long de ma colonne, traversant les remparts de mes tatouages qui eux, recouvrent presque en totalité mes dorsales, et surtout, les cicatrices de mon enfance. J’espère qu’elles ne l’effrayeront pas, maintenant que j’y pense…


© belzébuth


@Ah Puch Castel
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Il ne respirait pas d'une manière exagérée, mais l'air lui semblait étrangement gratifiant. Il faut dire que quand on sort de l'état où il était, une chose aussi simple que ceci fait du bien, vraiment du bien. L'air sur sa peau ne le brûlait désormais plus, il arrivait à aligner deux mots et à penser normalement. En bref, il arriva à se calmer totalement, sans pourtant chasser toutes ces idées de sa tête. Elles ne le quitteront certainement pas avant un petit moment d'ailleurs, surtout si son colocataire gardait son rythme. Il ne pensait même plus à essayer de résister, juste au fait qu'il continuera. D'ailleurs, pour une fois, il lui répondit sans pour autant insinuer quelque chose d'obscène. Un bon début, non ? Enfin, il ne savait jamais ce qu'il complotait, mais cela semblait sincère au moins, même si la demande était quelque peu bizarre. Il ne pouvait cependant lui refuser, s'il avait vraiment mal au bras, il devait rester un hôte modèle, après tout. "Pas de problème." C'est donc dans rechigner qu'il entra dans la salle d'eau où il a été invité, afin de donner un coup de main au pauvre homme. Il essaya de ne jeter aucun regard suspect mais il doit avouer que c'était plus fort que lui, il était vraiment bien foutu quand il y pensait. Pour qu'Ah Puch puisse répondre à sa demande, il se mit de dos mais adopta une pose bien plus suggestive qu'il ne devait avoir. Une fois de plus, il arriva à infiltrer son esprit avec des pensées qu'il aurait en temps normal préféré ne pas avoir, mais là... il ne les chassa pas. Au contraire, il eu un sourire en coin. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, pas vrai ?

Il se mit donc à la tâche et commença à frotter l'endroit inaccessible du jeune homme, assez fort pour que ce soit efficace mais pas trop pour ne pas lui faire mal. En effet, il semblait avoir de nombreuses cicatrices qu'il avait déjà remarqué mais a qui il n'avait jamais porté une si grande attention qu'en ce moment. C'était étrange à vrai dire, elles éveillaient sa curiosité comme jamais. Comment a t-il pu se les faire ? Est-ce que ce serait indiscret de lui demander ? Il ne voulait pas juste paraître désagréable envers lui, mais s'il ne les cachait pas forcément, peut-être que cela ne le dérangeait pas d'en parler. Il y réfléchi quelque temps et se lança, décidé à ne pas laisser ce moment en un plein silence gênant. « T'as beaucoup de cicatrices. dit-il, en dirigeant sa main vers son flan, pour en avoir une meilleure vue. Tu te les ait faites comment ? Si ça te dérange pas d'en parler... » Il insista quelque peu sur cette dernière phrase, ne voulant, encore une fois, pas juste paraître lourd ou invasif. Il continua de frotter dans tous les cas, atteignant malencontreusement ses fesses d'un geste un peu trop large, se recalibrant ni vu ni connu. Déjà qu'il avait de quoi faire tout seul, si en plus il fait des bourdes comme ça...


@Sachka A. Gretchko
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En vérité, mon bras se portait comme un charme. Ce n’était qu’une astuce pour encourager Ah Puch à venir faire de moi son doudou personnel. Avec un savon. Enfin bref, vous avez compris, je voulais qu’il se lâche en ma compagnie. Qu’il ne soit pas celui qui se cache derrière de fausses excuses. Peut-être que ça fonctionnait avec ceux qui ne le côtoyait par chaque matin et chaque soir, après les cours, mais au fil du temps, depuis que nous vivions tous les deux ensembles, j’avais fini par percevoir certains signes chez Ah Puch témoignant au moins de sa bisexualité, si ce n’est pas carrément de son homosexualité. J’aurais pu lui en parler, être franco comme à mon habitude, mais je ne l’avais pas fait. Oh, croyez pas que c’est parce que je voulais éviter de heurter la sensibilité et l’innocence du bleuet, quoique… Mais je trouvais ça plus amusant de le lui faire prendre conscience par des allusions et des mises en scène. Et puis, en psycho on vous apprend qu’un problème n’est jamais mieux résolu que s’il est découvert par son propriétaire lui-même. Une façon donc parfaite pour mettre Ah Puch sur la piste sans tout dévoiler.

Légèrement cambré, j’appréciais donc le contact de la brosse sur mes dorsales, poussant volontairement de petits soupirs brefs et rauques à l’occasion pour que les images défilent dans l’esprit de mon colocataire. Non parce que s’il n’avait aucune image qui lui venait à l’esprit à ce moment-là, c’était même pas qu’il était hétéro mais de l’amorphisme. Ceci dit, je n’avais pas songé à mes cicatrices lorsque je lui avais suggéré de m’aider. Elles faisaient partie de moi depuis si longtemps que je les avais complètement oubliées. Pas la cause, mais les conséquences qu’elles pouvaient engendrer sur une personne qui ne les avait toujours qu’entre aperçu et d’un naturel curieux. Ce pourquoi, lorsqu’Ah Puch m’interrogea sur celles-ci, mon sourire disparut instantanément et mes yeux s’ouvrirent à la volée, plus durs et froids qu’ils ne le devraient. Les mâchoires contractées, ne sachant si le jeune homme l’avait ou non remarqué, je m’étais aussitôt redressé, à la fois songeur et mal luné. « Si, justement. Ca m’dérange. » grognai-je en me retournant soudainement pour lui faire face. Je n’avais pas eu envie de le bousculer. Pas du tout. Mais c’était plus fort que moi. Dès qu’il était question de mes cicatrices, les souvenirs remontaient violemment à la surface. Au fond, ce n’était pas ce que j’avais enduré qui m’effrayait, mais le regard des gens autour s’ils l’apprenaient. « Qu’est-ce que ça peut t’foutre ? Pourquoi tu m’poses cette question ? » repris-je en m’avançant dangereusement dans sa direction, après lui avoir arraché la brosse des mains.



© belzébuth


@Ah Puch Castel
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