Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWe all have two lives. The second one starts when we realize that we only have one pv sloan ♥
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We all have two lives. The second one starts when we realize that we only have one pv sloan ♥

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We all have two lives. The second one starts when we realize that we only have one ★★★
Mon regard vadrouillait de gauche à droite, s'arrêtant sur les passants. Tous bien différents les uns des autres. J'affichais un légé sourire face à tant de légèreté alors que mes mains, elles, semblaient crispées. Mon corps tout entier redoutait cette sortie. Je tenais mon sac, prête pour un voyage de quelques jours avec l'homme qui encombrait la plupart de mes pensées. Sloan. Je ne l'avais pas revu depuis cette fameuse soirée de donation. Une soirée haute en couleur qui m'était encore difficile d'oublier. Sage n'avait d'ailleurs pas manqué de se faire remarquer. Cette garce avait réussi à susciter toute mon attention et ma curiosité. Mes sourcils se froncèrent légèrement à ce simple souvenir. Je bougeais légèrement la tête comme pour chasser cette soirée de ma tête mais je n'y arrivais pas. Quelque chose s'était passé entre Sloan et elle. C'était évident mais quoi . Je n'en savais trop rien. Leur relation m'intriguait... elle avait même reussi à me faire fuir avant de finalement succomber une nouvelle fois à l'esprit tourmenté de l'Éliot. Sloan arrivait là ou bien des hommes avaient échoué auparavant. Mon regard se baissa quelques instants avant de sortir mon téléphone de la poche. Je me surprenais en pleine hésitation. N'était-il pas préférable de quitter ce trottoir ? Avais-je réellement besoin d'explication ? Je ne savais pas vraiment et mon regard se durcissait lentement. Mon instinct me poussa à envoyer un message à Sharon. « ma puce... je pars pour new yo. » mes doigts restèrent suspendus sur mon clavier avant de finalement relever la tête pour apercevoir la voiture de Sloan. Il se garera juste en face de moi avant de descendre de la voiture. Je pris le temps de finir mon message et m'approchais du jeune étudiant. Un sourire gêné presque timide. Quelque chose qui ne me ressemblait pas et que l'étudiant n'allait pas tarder à comprendre. J'approchais mon visage de celui de Sloan pour y déposer un chaste baisé sur la joue. « salut Bushnell. » mon regard le scrutait tandis qu'il fronçait légèrement des sourcils. Rien de tout cela ne nous ressemblait. Il s'approcha de ma valise et je finis par lui dire : « Noooon, c'est bon laisse. Je vais le faire. » Toutes ces questions me rendaient sceptique, tendue et froide. Il était silencieux, différent lui aussi de d'habitude. Il était encore temps pour moi de partir mais mon corps ne semblait pas de cet avis. Encore trop attirer par un Bushnell sous tension. Il ouvrit le coffre en silence et je déposais mon sac. Nous nous installions dans la voiture. J'attachais ma ceinture et finis par poser mon regard sur l'étudiant. « Tu vas bien ? » question merdique qui aura au moins le mérite de combler ce vide qui s'installait doucement dans la voiture. Il se mit à démarrer empêchant la fuite. Il fallait qu'on parle et la fuite était inenvisageable cette fois-ci.
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La dernière fois que Sloan a vu Charline, c'était à la soirée de donation. Une soirée catastrophique d'ailleurs. Il aurait mieux fait de s'abstenir d'y aller, sur ce coup là, le beau brun avait perdu beaucoup. Il s'était quelque peu prit la tête avec le VP des Eliots, il avait reçu un verre de champagne en pleine gueule et n'avait pas vraiment pu parler à sa brunette. Non, c'était clairement une soirée de merde qu'il ne voulait qu'oublier. Sloan a essayé de prendre un peu de recul face à tout ça. Voilà plus d'une semaine qu'il n'avait pas eu de nouvelles de Charline, il n'en avait pas donné. La raison de cet éloignement ? Aucune idée. Il avait besoin de faire le point sur sa vie, sur le tournant qu'elle était en train de prendre. La santé de sa mère ne s'améliorait pas et Sloan avait de plus en plus de mal à assumer la situation. Il était plus bipolaire que jamais et ses allés-retours à l'hôpital n'arrangeaient rien. Le jeune homme avait proposé à Charline de l'accompagner à New York dans la maison de son beau-père. Il avait des choses à récupérer, juste au cas où sa mère succomberait de son coma. La simple idée qu'elle puisse l'abandonner le mettait hors de lui. Sloan n'arrivait pas à digérer la situation et gardait, au fond de lui, l'espoir qu'elle se réveille un jour. Il n'était pas dupe, l'hôpital ne pourrait pas la garder indéfiniment. Si elle ne se réveillait pas, il faudrait prendre une décision et vite. Le beau brun se sentait plus seul que jamais. D'autant plus avec le départ de Lou-Eva, sa deuxième meilleure amie. Elle l'avait abandonné pour faire le tour du monde. Il ne lui en voulait pas, bien sur que non, elle réalisait simplement son rêve. Disons qu'il regrette un peu de ne pas avoir accepté de l'accompagner. En attendant, il restait coincé à Cambridge et devait faire avec. Sloan attrapa rapidement sa veste, les clés de la villa de New York ainsi que les clés de sa voiture et quitta sa chambre d'hôtel. Il marcha plutôt rapidement dans le couloir et emprunta les escaliers pour descendre les six étages. Pas d'ascenseur aujourd'hui, un peu d'exercice ne pouvait décidément pas lui faire de mal. Une fois arrivé au parking, le jeune homme se dirigea vers sa voiture de luxe. Il jeta sa veste sur la banquette arrière et inspecta rapidement sa voiture. Elle était clean. Quand même, autant qu'elle soit propre pour faire le trajet avec Charline. Sloan se pencha vers l'avant et attrapa une bouteille vide de Vodka. Il fronça les sourcils avant de finalement afficher un petit sourire. Tant de souvenirs en cette bouteille. Il sortir de sa voiture pour la jeter dans une poubelle qui traînait là. Rapidement, il revint à sa voiture et démarra en trombe pour sortir du parking de l'hôtel. Il ne mit pas longtemps avant de rejoindre l'appart de Charline où il se gara sur le côté. Calmement, le jeune homme sortit de la voiture et s'avança vers la brunette qui dû se forcer pour sourire. Ok, ça annonçait la couleur. Sloan déglutit en s'approchant d'elle. La brunette lui lança un salut Bushnell. Il fronça les sourcils et se contenta de répondre un « Granger. » Sloan ne savait pas trop quoi penser de cette salutation. Elle se montrait plutôt froide mais lui fit quand même un baiser sur sa joue. Le beau brun regrettait presque de lui avoir proposé cette petite virée à New York. Mais bon, il se sentait désespérément seul et trouvait que la compagnie de Charline avait un petit côté rassurant. Sans un mot, il s'avança pour lui prendre son sac mais la brunette le devança en lui disant qu'elle n'avait pas besoin d'aide. « Ok. » dit-il faiblement. Sloan se doutait bien que la soirée de donation avait laissé un froid entre les deux. Une discussion s'imposait entre les deux étudiants. Le jeune homme ne voulait pas rester sur des non-dits. Cette petite virée en voiture allait être un bon moyen pour mettre les choses à plat. Le jeune homme resta silencieux et ouvrit le coffre pour que Madame puisse y déposer son sac. Ils entrèrent simultanément dans la voiture et Sloan ne mit pas longtemps avant de démarrer et de prendre la route. En présence de Charline, il ne roulait pas vite, il adaptait sa vitesse car était potentiellement responsable de sa sécurité. Qu'il se plante tout seul au volant en conduisant comme un dingue, c'était son problème mais hors de question pour lui de mettre la vie de Charline en danger. Sloan se pinça les lèvres lorsqu'elle lui demanda si allait. Il fronça de nouveau les sourcils. Evidemment que ça n'allait pas. Sa mère n'allait pas bien du tout, sa bipolarité était omniprésente mais surtout, la situation était tendue entre eux. Charline était froide et distante, cela avait le don de l'agacer encore plus. La Charline douce et intrigante qu'il connaissait ne se serait jamais permise de poser cette question comme ça. Peu importe ce que le jeune homme pourra répondre, elle se foutait de la réponse. « Ca va. » répondit-il sur un ton froid et sec. Sloan regardait sa route et ne porter pas attention à Charline. Le beau brun inspira profondément avant de soupirer silencieusement. Il emprunta rapidement l'autoroute direction New York. Les minutes défilaient dans un silence de plomb. Personne ne parlait, c'était assez pesant comme ambiance. Au bout d'un moment, Sloan commença à perdre patiente. Sa bipolarité le poussa un peu à rompre ce silence. « Vas-y Charline ça m'énerve. » commença-t-il sur un ton très froid et agacé. Il allait avoir du mal à garder son calme. « C'est quoi le soucis ? C'est à cause de la soirée de donation ? » continua-t-il. Sloan n'est pas dupe, il savait très bien de quoi il s'agissait. De son côté, il avait également un petit compte à régler avec elle. « De toute façon, on est bloqué dans cette voiture pour encore deux heures. Autant en profiter pour mettre les choses au clair... J'ai couché avec Sage. C'est ça que tu voulais entendre n'est-ce-pas ? » Il s'humidifia les lèvres et tourna sa tête vers Charline. « Je suis honnête. Au moins tu ne l'apprends pas par quelqu'un d'autre. » lança-t-il sèchement avant de reporter son attention sur la route. Sans vraiment s'en rendre compte, Sloan avait augmenté sa vitesse et roulait à présent, plutôt vite. Accroche toi Charline.
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La musique de la radio berçait cette ambiance éclectique dans laquelle nous nous trouvions. Mon regard se contentait de fixer le paysage. Ces quelques minutes semblaient interminables. Mes jambes se croisèrent comme pour les empêcher de trembler. Ma respiration était un peu plus rapide que d'habitude. « ça va. » bien sûr que non. Il n'allait pas bien et je le savais. Tout ceci n'était que malsain et Sloan l'avait parfaitement compris. Ce silence lourd embrumait le véhicule. La musique était lourde et pesante. Je ne comptais pas parler même si mes lèvres me démangeaient. Un furtif coup d'oeil sur la gauche. Sa mâchoire était crispée et ces mains serrées. La discussion n'était plus très loin. Je le sentais. Je détaillais ce qui avait autour de moi sans prendre un grand intérêt à le faire. « Vas-y Charline ça m'énerve. » toi aussi ! Mon regard se tourna pour s'attarder un peu plus sur l'étudiant. « C'est quoi le souci ? C'est à cause de la soirée de donation ? » mes sourcils se froncèrent instantanément vexer de le voir poser cette stupide question. Cette soirée de donation avait été un véritable fiasco. Il le savait ! Une sage en furie, des abrutis et compagnie. Rien n'avait filé droit pas même la relation qui nous unissait moi et Sloan. Il enchaîna ensuite sans me donner le temps de répondre. « De toute façon, on est bloqué dans cette voiture pour encore deux heures. Autant en profiter pour mettre les choses au clair... j'ai couché avec Sage. C'est ça que tu voulais entendre n'est-ce pas ? » Mon regard venait de s'attarder sur l'étudiant détaillant le moindre de ces faits et geste. Il avait couché avec elle. Sage. Cette fille aussi détestable que ces pieds. « Je suis honnête. Au moins, tu ne l'apprends pas par quelqu'un d'autre. » Genialeeeeeee Bushnell. Mon regard se tourna repoussant encore un peu le moment. Ma patience semblait se limiter pourtant aucune parole n'était sortie de ma bouche. En réalité, je ne savais même pas par où commencer. Le rouge me montait doucement aux joues. « Géniale Bushnell... j'adore ton honnête. Tu pourrais me dire où est-ce que vous l'avez fait ? J'ai besoin de détail. Allez Sloan... dit moi ou tu as fait l'amour avec Sage ? » en réalité, les détails, je n'en avais pas besoin. Sloan ne me devait aucune explication et pourtant j'avais envie de les lui demander. Ma respiration s'était accélérée avant de finalement relâcher la pression dans un nouveau souffle de parole. « Putain fait chier !» en réalité, ça me faisait bien plus mal que je le pensais. Sloan ne m'avait rien promis et pourtant j'en restais pas moins déçu. La fuite était inévitable, j'étais coincée avec lui et mes pensées cinglantes. D'un mouvement rapidement, je me tournais vers lui et le regardais. Son visage restait fixé sur la route. Mes yeux se froncèrent et je lui fis : « Tu sais quoi ! Parfaiiiiiiiiiit soyons honnêtes Bushnell. J'ai couché avec Walter ! Il semblerait qu'on ait pris du bon temps tous les deux ! C'est génial aussi abruti l'un que l'autre. » L’honnête n'avait rien de satisfaisant là-dedans. Non elle était utilisée pour blesser l'autre. J'étais blessée de savoir qu'il avait couché avec Sage et Sloan allait certainement être blessé de savoir que j'avais couché avec Walter. Je me mordais l'intérieur des lèvres et d'un mouvement précipité et rapide. J'enlevais ma ceinture. « fait chié, fait chier, fait chier Sloan... ». J'avais besoin d'espace et le peu d'espaces que je pouvais prendre là maintenant c'était les sièges de derrière. Je me retournais et sans savoir comment. Je me faufilais entre mon siège et celui de Sloan avec un peu de difficulté. Alors que je tentais de gagner un terrain plus clément. Je ne pu m'empêcher d'ajouter « et tu as couché quand avec elle ? avant ou après avoir coucher avec moi ? » tout avait son importance mais finalement je n'étais pas mieux que lui. Légèrement coincer mon bassin ne passait pas entre les deux sièges. « Putain de bagnole ! » coincé, je tentais de me faufiler. Je ne pu retenir un rire sarcastique. « Le pire dans tout sa... c'est que je sais même pas ce qu'on est ! On n'est pas ami, on n'est pas en couple, on n'est pas amant ! On est quoi Sloan hein ? Je me pose vraiment la question » ma tête se tourna légèrement pour le regarder avant de relâcher mes efforts. Je me mis à soupirer longuement. « Et pourquoi je ne passe pas ! » d'un mouvement résigné, je repris ma position de départ sur le siège passager. Mon regard se pointa une nouvelle fois contre ma vitre. « tu fricotais avec elle quand on a commencé à se rapprocher ? » toutes ces questions et aucune réponse ! J'avais besoin de savoir. Jugé s'il m'avait pris pour la pire des connes ou s'il avait simplement agi comme moi.
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Le silence était devenu beaucoup trop pesant pour Sloan, il ne supportait pas le calme. Il aurait aimé que la petite virée à New York se passe autrement. Il aurait aimé arrivé à son appartement et la voir courir dans ses bras. Il aurait voulu de longs baisers de retrouvailles, un regard complice et un échange réciproque. Au lieu de ça, il avait trouvé une Charline plutôt froide et distante avec lui. Le beau brun n'avait pas besoin de ça, surtout pas en ce moment. Bien sûr, il ne pouvait pas mettre sa relation avec la brunette sur le dos de l'état de santé de sa mère mais ça n'arrangeait rien. Une main sur le volant, Sloan serrait le cuir avec une certaine appréhension. Il ne voulait pas s'énerver et surtout pas à bord d'un tel véhicule. C'est une voiture de luxe avec trop de puissance pour supporter une querelle d'étudiants. Sloan savait qu'il ne pouvait pas maîtriser toutes ses émotions et craignait d'avoir un geste dangereux, une pulsions incontrôlée. Le jeune homme mit rapidement fin à ce silence insoutenable. Il fallait qu'il parle, qu'il brise ce calme. Peu importe les conséquences, il devait évoquer le sujet Sage puisque apparemment, elle était la raison de ce malaise. Sloan avait bien vu le regard de Charline à la soirée de donation. Vous savez ce genre de regard méfiant qui ne trompe personne. Elle avait le droit à des explications. Elle voulait savoir ce qu'il y avait réellement entre eux, il allait lui dire. Pas de mensonge, Sloan n'est pas un menteur. Il allait lui dire tout ce qu'elle voudrait entendre. Il venait de lancer la bombe, il venait de lui avouer qu'il avait couché avec Sage. Le jeune homme ne pu s'empêcher de rajouter qu'il lui avait dit, Charline ne l'avait donc pas appris par quelqu'un d'autre. La bombe allait être beaucoup plus facile à digérer pour elle que pour Sloan. Ce dernier avait appris par Maxwell qu'elle avait couché avec Walter, un ami du beau brun. Il eut du mal à se faire à cette idée et c'est un peu pour cette raison qu'il s'est laissé allé avec Sage. S'il y a bien quelque chose qu'il déteste, c'est l'infidélité. L'Eliot a été plusieurs fois trompé par sa copine et il ne supporte pas cette trahison. Alors certes, Charline et lui ne sont pas en couple mais leur rapprochement n'était pas chose anodine. Concentré sur la route, Sloan ne lâchait pas l'horizon des yeux. Il avait largement accéléré sa vitesse et slalomait entre les voitures. Pour cet adepte d'adrénaline, il ne pouvait pas vraiment se rendre compte que sa vitesse était trop élevée lorsqu'on a un passager. Le jeune homme sentait la colère monter en lui et ne voyait qu'une seule chose, arriver à New York pour prendre l'air et respirer un bon coup. Il serra la mâchoire lorsque Charline prit la parole. Evidemment, elle s'énerva et lui demanda où Sage et lui avaient fait l'amour. Il haussa un sourcil et déglutis. Il ne lâchait pas la route des yeux. Il la laissait s'énerver toute seule. De toute façon, peu importe ce qu'il dira, elle ne le croira pas. La brunette voulait jouer la carte de l’honnêteté également. Elle avoua avoir couché avec Walter. C'était trop facile. « Je suis déjà au courant Charline. » dit-il sur un ton anormalement neutre. Le beau brun s'humidifia à nouveau les lèvres en l'entendant jurer. Il accélérait toujours un peu plus, faisant de la vitesse son seul échappatoire. Et alors que le silence s'installa de nouveau dans la voiture, Charline, prise d'une pulsion, essaya de passer derrière. Sloan se décala sur le côté et fronça les sourcils. « Et tu es partie où comme ça? » demanda-t-il sèchement. Il ne comprenait pas ce qu'elle faisait. Charline voulait un peu d'intimité, peut être ? Elle lui demanda au passage quand il avait couché avec Sage. « Tu vois l'avion que tu as pris avec Walter ... et bah elle a prit le même avion, un jour après et j'ai couché avec elle à son retour du Chili. » dit-il sur un ton toujours aussi neutre. Charline voulait des réponses, elle allait les avoir. Après tout, elle lui posait des questions, il ne faisait que lui répondre. Charline rigola ironiquement, elle semblait être coincée. Sloan tourna finalement la tête vers elle et vit son petit cul bouger pour essayer d'atteindre la banquette arrière. Il afficha un large sourire amusé par la situation. Après tout, elle ne pouvait pas le voir donc il pouvait en profiter un peu. Il aurait voulu lui tapoter les fesses pour l'aider à passer mais vu l'ambiance tendue, il allait s'en passer. Sloan ravala son sourire lorsqu'elle lui demanda ce qu'ils étaient au final. Elle avait raison, leur relation était très étrange et ils étaient presque un couple. Il resta silencieux et concentré sur sa route. Finalement Charline lui demanda pourquoi elle n'arrivait pas à passer. Sloan leva les yeux au ciel. « Parce que c'est une voiture de luxe et elle n'est pas faite pour supporter les caprices des gosses qui veulent changer de place. » lança-t-il sur un ton un peu plus doux que tout à l'heure. Peut-être un peu vexée, elle reprit sa place initiale. C'est bon, elle avait fini ses gamineries ? Il savait Charline un peu impulsive lorsqu'elle est énervée. Ca tombe bien, ils étaient deux. Elle ne semblait pas supporter la bombe qu'il avait lancé. Elle prenait mal le fait qu'il ait couché avec Sage. Il tourna la tête vers Charline en l'entendant poser toutes ses questions. « Attache toi. » dit-il calmement. Il attendit quelques secondes avant de reporter son attention sur la route. Faire un accident et blesser Charline, il ne pourrait pas le supporter. Alors elle pouvait pester contre lui, il ne lui en tiendra pas rigueur. « Non, bien sur que non. On a 'fricoté' ensemble au milieu du Spring Break. Et on a couché ensemble à son retour. » commença-t-il sur un ton assez froid. Il serra sa mâchoire avant de reprendre ses explications. « Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Que j'ai couché avec elle pour essayer de te sortir de mon esprit ? Je ne te ferais pas ce plaisir Granger. J'ai su rapidement que tu avais couché avec Walter, un pote à moi. J'ai jugé bon de n'en faire également qu'à ma tête. » continua-t-il. Il se racla la gorge. « Et si tu veux vraiment des détails, on a fait ça dans une chambre d'hôtel. On a su se tenir jusqu'à un endroit convenable... » dit-il avant de passer sa main dans ses cheveux. C'est bon, maintenant il allait commencer à s'énerver. L'aiguille de la vitesse ne cessait de se décaler dangereusement vers la droite. Calme Sloan, calme.
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Coincé entre ces deux fauteuils, je m'arrêtais quelques secondes de gesticuler quand Sloan avoua qu'il était déjà informé pour Walter. Mes sourcils se froncèrent. Comment pouvait-il l'être ? Ma gorge se noua faisant face à une situation que je n'avais même pas envisagée. Comment avait-il pu rester aussi silencieux et impartial face à ça. Mon regard se redressa pour fixer la vitre arrière. Il ne tarda pas à répondre au reste de mes questions. « Tu vois l'avion que tu as pris avec Walter... et bah elle a pris le même avion, un jour après et j'ai couché avec elle à son retour du Chili. » Il savait tout et je n'allais pas non plus tarder à tout savoir. Les détailles de sa nuit passée avec Sage ne faisaient qu'alimenter une curiosité malsaine chez moi. Je ne voulais rien savoir et pourtant je ne pouvais pas m'empêcher de demander. La situation me dépassait complètement. Sage, Walter, Sloan beaucoup trop de gens se combinait avec l'équation. Étouffer entre un rire ironique et nerveux, j'approchais mes mains de mon visage comme pour m'aider à oublier tout ça. Mes yeux se fermèrent tentant de reprendre le souffle qui m'avait été voler. « Parce que c'est une voiture de luxe et elle n'est pas faite pour supporter les caprices des gosses qui veulent changer de place. » voiture de merde, la voiture de mes parents avaient au moins le mérite d'être pratique. Ici, rien ne l'était. Tout n'était que confort. La fuite n'était même pas envisageable. Je repris lourdement ma position consciente que je ne pouvais pas fuir même à l'arrière de la voiture. J'étais bloquée avec lui dans cet espace restreint et c'était bien ce qui avait de plus dur à gérer. « Attache toi. » mon regard se tourna vers l'étudiant avant de regarder le cadrant de vitesse. Bien au-dessus de la limitation, Sloan semblait utiliser la vitesse pour se calmer. Ma gorge se noua un peu plus et sans grande surprise. Je ne l'écoutais pas. « Ralenti alors ! » il voulait que je mette ma ceinture ? très bien l'effort allait devoir être partagé. Je ne pouvais pas m'isoler et Sloan allait être coupé de sa seule porte de sortie. « Non, bien sûr que non. On a "fricoté" ensemble au milieu du Spring break. Et on a couché ensemble à son retour. » Mon regard se faisait fuyant et subtilement mon coude s'appuya sur le rebord de la vitre. Ma tête se tourna vers ma droite avant de me pincer la lèvre. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que j'ai couché avec elle pour essayer de te sortir de mon esprit . Je ne te ferais pas ce plaisir Granger. J'ai su rapidement que tu avais couché avec Walter, un pote à moi. J'ai jugé bon de n'en faire également qu'à ma tête. » Mon regard se tourna rapidement vers l'Éliot. Chut Sloan... chut... « Et si tu veux vraiment des détails, on a fait ça dans une chambre d'hôtel. On a su se tenir jusqu'à un endroit convenable... » et là s'en était trop. Mon regard se fronça et méchamment je lui fis : « Ferme là ! » Ma respiration semblait de nouveau s'accélérer. Je ne voulais pas entendre tout sa et rapidement mes mains se portèrent à mes oreilles. « Ce que je veux que tu me dises... je veux juste que tu t'arrêtes de parler Sloan ! » en réalité toute cette honnêté me faisait mal et pointait du doigt quelque chose que je fuyais depuis déjà très longtemps. J'étais attaché à Sloan, beaucoup plus que je ne le pensais. « tais-toi » et là sans prévenir. Je me tournais vers Sloan, le regardant droit dans les yeux. Lui fixait la route « contrairement à toi, Walter n'a jamais été un flirte. J'ai couché avec lui parce que... » mes mains se portèrent à ma tête. Et mon regard se perdit sur l'étudiant. Sloan n'avait pas à entendre la suite. Je m'installais de nouveau dans mon siège et finis par lui dire : « arrête cette voiture ! Arrête là tout de suite ! »
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Sloan est allé trop loin dans ses paroles, il s'en était rendu compte à la seconde même où les mots sortirent de sa bouche. Il regrettait d'avoir dis une telle phrase, faisant passer Charline pour une fille facile et surtout une chaudasse. Il n'en pensait pas un traite un mot et avait beaucoup de respect pour la brunette. Il aurait voulu s'excuser instantanément mais sa bipolarité l'en empêchait. Il avait une certaine fierté et là, il ne pouvait pas faire demi-tour, pas maintenant en tout cas. Ils devaient avoir cette conversation, ils devaient s’énerver contre l'autre pour évacuer mais aussi pour avancer. Charline avait touché un point sensible. La nature de leur relation. Elle était tout simplement indéfinissable. Ils n'étaient pas en couple, Sloan savait à quel point cela faisait fuir la brunette. Ils étaient des amants sans vraiment l'être. Le sexe les réunissait, ça c'était indéniable mais il y avait autre chose derrière tout ça. Des sentiments ? Peut-être bien. C'était encore trop flou pour mettre des mots sur leur relation. En tout cas, une chose est sure, l'Eliot n'avait jamais ressenti ça pour une fille. C'était tellement fort, tellement intense mais en même temps, tellement fragile et instable. Il savait pertinemment qu'il pouvait la perdre du jour au lendemain, sans aucune raison valable. Et là dans cette voiture, il sentait bien que la situation lui échappait, il avait l'impression de la perdre. Perdre cette relation si unique, il ne pouvait pas se le permettre. Sloan avait déjà perdu trop de monde autour de lui. Il essayait de se raccrocher à ce qui lui restait. C'est donc avec un énorme pincement au coeur qu'il l'entendit pester contre lui. Charline voulait qu'il se taise, il en avait trop dit. Le jeune homme déglutis en entendant un simple tais toi. Il s'attendait à ce que Charline réplique contre lui et Sage mais au lieu de ça, elle lui demanda de se taire. Il en avait trop fait, il regrettait tellement. Ses paroles avaient dépassés ses pensées. Quelques secondes plus tard, il s'arrêta de respirer en écoutant Charline. Elle a couché avec Walter parce que ? La brunette ne termina pas sa phrase, elle se contenta de lui demander d'arrêter la bagnole. Tous les espoirs de Sloan volaient en éclat, il ne pouvait pas arrêter la voiture et la perdre à tout jamais. Le jeune homme avait un don pour tout gâcher mais pas là. Non, il s'accrochait à une dernière pulsion. A l’intérieur de lui, Sloan commençait à bouillir. La bipolarité prenait le dessus sur le beau brun qui allait rapidement devenir incontrôlable. Il inspira profondément, en essayant de se calmer mais la colère de Charline était telle, qu'elle était contagieuse. Elle voulait le quitter là, tout de suite. Les traits de son visage venaient de se durcir, ses sourcils étaient froncés, il serrait le volant entre ses mains. Inconsciemment, Sloan appuya sur la pédale d'accélérateur et passa la sixième vitesse que contenait sa voiture de luxe. « Et tu vas aller où ? Hein ? On est au milieu de nul part. » lança-t-il sur un ton des plus agressifs. Il sentait la panique le gagner mais ne montrait rien. Il ne voulait pas lui faire ce plaisir là. La mâchoire serrée, il doublait les voitures à toute allure. Certaines bagnoles klaxonnaient sur son passage. Il roulait comme un fou, le Sloan était à présent incontrôlable. Il tourna sa tête vers Charline. « J'ai pas l'intention de m'arrêter Charline. » dit-il avant de reporter son attention sur la route. Le moteur grognait, il allait beaucoup trop vite pour pouvoir faire face au moindre obstacle. L'adrénaline commençait à monter en lui, elle l'enivrait et le calmait un tant soit peu. « Tu as couché avec Walter parce que ? » commença-t-il sur ce ton si agressif et froid. Il était provocateur, un peu malgré lui d'ailleurs. Drôle de façon d'essayer de recoller les pots casser. « Allez Charline, on est dans la confidence, lâche toi, c'est ton fort les mots. Je suis prêt à tout entendre. » continua-t-il sur le même ton. Le pied toujours planté sur l'accélérateur, l'aiguille dépassait dangereusement les 200 kilomètres par heure. Dingue, Sloan aurait facilement passer pour un dingue, un bipolaire en pleine crise. « J'suis pas assez bien pour toi c'est ça ? » dit-il. Sloan ne lui laissait pas le temps de parler. Le volume de sa voix avait un peu augmenté mais il ne criait pas non plus. Le bruit du moteur couvrait sa respiration et ses pensées. Charline semblait s'agripper à ce qu'elle pouvait. A cette vitesse là, le moindre virage prenait des allures de course de formule un. A son tour de péter un câble. La brunette pourrait lui hurler d'arrêter la voiture, cela n'aura aucune incidence. Il ne l’endenterait pas. « Ou c'est quoi ? Tu t'es déjà lassé de moi ? T'as fait le tour du bonhomme. Je n'ai plus rien à t'apporter ? » Sloan savait pertinemment que ce n'était pas les raisons qu'elle avaient sous entendu mais il voulait les entendre de la bouche de Charline. Il voulait qu'elle se livre à elle. Que pour une fois, elle accepte ses émotions et qu'elle lui en parle. Il tourna sa tête dans sa direction et voyant que la brunette était plus paniqué qu'autre chose, il décida de changer de tactique. Il n'enleva pas son pied de l'accélérateur, bien au contraire, il effectua de nouveau une légère pression. Comme pour se donner du courage pour ce qu'il allait faire. L'adrénaline semblait lui donner des ailes, elle le motiver à parler et à trouver, j'ose espérer, les bons mots. « Moi je vais te dire pourquoi j'ai couché avec Sage... » commença-t-il sur le même ton froid et sec de tout à l'heure. Sa voix avait baissé d'intensité alors que l'aiguille, quant à elle ne cessait d'augmenter. Elle atteignait bientôt les 220. Sloan avait entre les mains un engin de mort et il espérait de tout son coeur que Charline ait attaché sa ceinture entre deux. Il ne voulait pas l'impressionner de toute façon il l'avait presque déjà perdue. « Parce que j'ai été profondément blessé d'apprendre que tu avais couché avec Walter dans les toilettes de l'avion. » Sloan tourna sa tête quelques secondes pour regarder le paysage défiler à une vitesse horrifiante. Une voiture dépassant une autre l'obligea à freiner un peu. Il manqua de justesse de le percuter, attisant toujours un peu plus l'adrénaline dans ses veines. Le jeune homme le colla de très près et le força à se rabattre après qu'il ait doublé. Continuant sur la même pulsion, Sloan accéléra de nouveau pour atteindre les 220. Cette vitesse lui plaisait plutôt bien. Le beau brun reprit sur le même ton. « Parce que ce qu'on vit toi et moi, j'ai jamais connu ça avant et que ça me fait peur. J'ai cru pouvoir réussir à t'oublier dans les bras d'une autre. » Sloan ne quittait pas le route des yeux. Une telle vitesse relevait de la folie et demandait tellement de concentration. Il jouait sa vie et celle de Charline là. « C'est ce que tu as fait Charline? Dis moi que tu as réussi ! » On pouvait sentir la rancoeur dans ses mots. Sloan a souvent été trompé par ses ex et détestait ça. Il se sentait minable et abandonné. Il appuya de rage sur l'accélérateur, faisant monter la voiture à 230. Le moteur hurlait littéralement. « Moi j'en suis incapable... » murmura-t-il avant de couper la chique à la voiture de droite et de prendre précipitamment la sorite. Sa vitesse avait considérablement chuté. Il fit 300 mètres histoire de ralentir avant de s'arrêter sur le bas côté de la route. Ils n'étaient pas très loin d'une petite ville. Sloan se mit au point mort et enclencha le frein à main. Il desserra la pression qu'il avait effectué sur le volant et d'un geste mécanique, il fit craquer son coup. Il fronça de nouveau les sourcils. « Maintenant si tu veux descendre, je ne te retiens pas. Je t’appellerais un taxi pour qu'il te ramène chez toi. » dit-il sur un ton beaucoup plus calme mais toujours aussi froid. Sloan jouait le tout pour le tout, soit ça passe, soit ça casse. Le beau brun avait abattu ses dernières cartes, le jeu était maintenant entre les mains de Charline.
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Mes doigts se crispèrent et mon regard devenait fuyant. Je ne contrôlais plus rien pas même mes émotions. J'étais complètement bouleversée épris entre une multitude de sentiments. Je me pinçais les lèvres retenant le flot de larmes qui ne demandait qu'à couler. J'étais énervée, énervée contre lui mais aussi contre moi. J'avais alimenté cette relation et aujourd'hui il était presque impossible de s'en débarrasser. Sloan comptait pour moi, c'était devenue une évidence presque impossible à nier. Et sans prévenir, l'étudiant appuya un peu plus sur l'accélérateur. Ma tête se plaqua contre mon siège. Impossible de rivaliser face à une telle force. Mon regard se tourna vers Sloan. « Et tu vas aller où ? Hein ? On est au milieu de nul part. » son ton était agressif. Nous étions tous deux en ébullition et ils étaient clairs qu'aucun de nous n'était vraiment en état de se calmer. « Qu'est-ce que t'en a foutre ! » dis-je méchamment. Tout n'était que pique et vice dans cette discussion. Et rien de bon n'allait en sortir si nous continuions dans cette direction. Il était pourtant impossible pour moi de me calmer. Sloan avait allumé un feu que je ne maîtrisais pas. Mon regard vagabondait entre le visage de l'étudiant et les voitures qui défilaient à une vitesse folle. Sa tête se tourna vers moi et nos regards se croisèrent. « Je n'ai pas l'intention de m'arrêter Charline. » Mes sourcils se froncèrent un peu plus. Je ne voulais pas rester une seconde de plus avec lui, j'avais besoin de cet espace. J'en avais véritablement besoin et Sloan ne semblait pas vouloir me l'accorder. La vitesse n'arrangeait rien, je sentais l'aiguille monter doucement mais surement. Il était presque impossible pour moi de tenir une position convenable. Ma main se porta rapidement à ma ceinture de sécurité que je mis autour de moi. Un clic m'indiqua que j'étais bien attachée. Les battements de mon cœur se soulevèrent face à l'adrénaline que me provoquait cette course folle. Je me surprenais à détester tout cela. Moi ? La fille pourtant chouté aux sensations fortes. Aujourd'hui, je ne le supportais pas. « Tu as couché avec Walter parce que ? » non, non. Je ne te le dirais pas. Il en était hors de question et la vitesse ne me ferait pas changer d'avis. Savoir mes plus profonds désire ne le rendrait que plus fort et que plus important dans ma vie. « Allez Charline, on est dans la confidence, lâche-toi, c'est ton fort les mots. Je suis prêt à tout entendre. » Sloan était détaché, froid et agressif. Les belles paroles semblaient bien loin. Ma main se porta à mon front. « Arrête cette putain de voiture ! » Sloan ne m'entendait pas. Ma main agrippait l'accoudoir en cuir qui nous séparait. Je n'étais pas du tout à l'aise presque apeuré par le déroulement de la situation. « J'suis pas assez bien pour toi c'est ça ? » une grimace d'incompréhension s'afficha sur mon visage. Pas assez bien pour moi ? Avait-il perdu la tête. J'avais envie de lui répondre, de l'envoyer boulet mais il ne me laissa pas le temps de répondre. Appuyant un peu plus sur l'accélérateur, mes yeux se fermaient. « Ou c'est quoi ? Tu t'es déjà lassé de moi ? T'as fait le tour du bonhomme. Je n'ai plus rien à t'apporter ? » Ses paroles résonnaient dans ma tête. Et chacune résonnaient lourdement en moi. Si j'étais lassée de lui ? Bien au contraire, mon corps et mon esprit ne ressentaient rien de tout ça. L'étudiant développait à chaque instant un intérêt qui me plaisait à satisfaire. Il avait toujours réussi à le faire. Je me pinçais les lèvres rouvrant délicatement les yeux. Le paysage défilait a une vitesse folle. Je n'arrivais même pas à lui répondre. L'aiguille continuait à monter et là j'étais complètement déstabilisée. S'il ne se calmait pas, on allait finir tous les deux sur un lit d'hôpital. Ma gorge était serrée, mes muscles étaient tendus. « Moi je vais te dire pourquoi j'ai couché avec Sage... » monsieur avait finalement envie d'en parler ! Achève-moi Sloan... tu es bien partie pour. « Parce que j'ai été profondément blessé d'apprendre que tu avais couché avec Walter dans les toilettes de l'avion. » Mon regard se tourna vers Sloan. Il avait été blessé, autant blessé que moi en apprenant la vérité sur lui et Sage. Partager entre le soulagement et la peine. Je m'apprêtais à lui répondre avant d'être rattrapé par cette course folle. Mes yeux se fermèrent en voyant les mètres disparaitre entre la voiture qui venait de doubler. Mes jambes se levèrent comme pour contrer un choc. Mon corps parti en avant lorsque Sloan freina. BORDEL. Ma tête se plaqua une nouvelle fois sur mon siège. Mes yeux se rouvrirent constatant que nous l'avions échappé belle.« Parce que ce que ce qu'on vit toi et moi, je n'ai jamais connu ça avant et que ça me fait peur. J'ai cru pouvoir réussir à t'oublier dans les bras d'une autre. » Mes mains resserrèrent leurs étreintes sur les accoudoirs. Ces paroles, je les buvais. J'avais besoin de les entendre et pourtant ma colère était toujours là. Présente et prête à bondir dès que l'occasion se manifesterait. La vitesse m'empêchait de parler. Elle semblait délier la langue de Sloan mais moi j'étais complètement tétanisé. Je ne pouvais qu'écouter ce qu'il avait à me dire. « C'est ce que tu as fait Charline ? Dis-moi que tu as réussi ! » non je n'avais pas réussi et pourtant comme lui j'avais essayé. Cette première fois dans ce lac chilien avait été la fois de trop, à souvenir que je n'arrivais pas à faire taire. En chuchotant, je finis par dire : « arrête cette voiture, arrête cette voiture. » lui continuait à livrer. « Moi j'en suis incapable... » tant mieux mais arrête cette putain de bagnole. J'étouffais. J'avais besoin de parler, besoin d'évacuer ma peur, ma frustration, ma colère, ma peine. Il tourna précipitamment le volant prenant la sortie de justesse. Il freina ensuite et s'immobilisa enfin sur bas côté. Les battements de mon coeur battaient tellement fort que j'en avais la nausée. Il dressera ses mains du volant et fit : « maintenant si tu veux descendre, je ne te retiens pas. Je t'appellerais un taxi pour qu'il te ramène chez toi. » Mon regard restait bloqué sur la route qui se trouvait en face de moi. J'étais tétanisée. Charline Granger tétanisée par une course folle. Je ne l'aurais jamais cru. Mais ici les circonstances étaient bien particulières. Ma respiration reprenait doucement son rythme. Je ne le regardais pas. Non. Subitement, ma main s'agrippa à la poignée de la porte et dans un élan assez rapide je descendis de la voiture. Je me sentais pas bien du tout. Ces paroles... cette course... ces émotions me donnaient envie de vomir. J'avais besoin de prendre l'air. Mon corps se pencha en avant alors que mes mains se portèrent sur mes cuisses. Le vent frappait mon visage. Ma respiration tentait de reprendre une certaine normalité. Mon visage se releva subitement pour me diriger vers la porte du conducteur. J'ouvris la porte où se trouvait Sloan. Son regard croisa le mien. « descends ! » Il me détailla tandis que mon regard lui était fuyant. Il semblait plus calme. Moi ? J'étais complètement retournée. Il détacha sa ceinture et sortit calmement de la voiture. Ses pieds touchèrent le sol et avant même qu'il n'est eut le temps de fermer sa portière. Mes mains se portèrent sur son torse et le poussèrent violemment contre la voiture. « T'es qu'un putain d'abruti ! T'aurait pu nous tuer... » dis-je en continuant de le pousser contre la voiture. Mes sourcils étaient froncés et je finis par lui dire : « C'est à toi d'écouter maintenant ! » Il avait assez parler. Et j'avais ce besoin presque vital de tout lui déballer. « J'ai couché avec Walter parce que bordel de merde, j'arrive pas à te sortir de ma tête. J'ai couché avec lui parce que j'avais besoin de savoir que je n'étais pas dépendante de toi. Aloooooors non, je n'aurais pas le prétexte de dire que tu n'es pas assez bien pour moi. Eh non, je ne t'ai pas utilisé comme tu peux le prétendre. » dis-je en m'éloignant un peu de lui. J'étais trop près de lui et même si le pousser me faisait du bien. J'avais besoin d'un peu d'espace. Mes mains se portèrent à mon front et à la lisière de mes cheveux. Mes yeux s'embrumaient de larmes. Je ne voulais pas pleurer et pourtant là ça devenait plus fort que moi. J'avais besoin d'évacuer. Je me retenais. Mon regard se porta une nouvelle fois vers Sloan qui se rapprocha avant que je ne le repousse encore une fois contre la voiture « J'ai couché avec lui parce que je suis attachée à toi ! Je suis attachée à ta putain de personne, à tes putains de saute d'humeur, à ta fragile. J'adore ça. Alooooors non, j'arrive pas à t'enlever de ma tête ! Et sa me rend malade parce que je sais pas ou je vais. Je sais pas si je vais me brûler les ailes et moi aussi j'ai peur ! Peur que tu me piétines comme personne ne l'a fait encore. » Mes sourcils étaient froncés. J'étais sincère et déblatérer tout sa relevait du miracle. Les larmes commençaient à couler doucement et je lui fis un peu plus doucement « je n'ai pas besoin de savoir le pied que tu as pris avec cette garce de Sage. Je n'ai pas besoin de savoir où tu as fait l'amour avec elle. Je n'ai pas besoin de savoir tout sa alors garde ta putain d'honnêté la concernant ! »
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La voiture venait de se stabiliser, Sloan avait enclencher le frein à main. La vitesse n'était plus qu'un lointain souvenir et l'adrénaline commençait à se dissiper de ses veines. Il ôta ses pieds des pédales et enleva ses mains du volant. Le beau brun reprenait son calme tout naturellement. Il venait de faire une crise de bipolarité, il reprenait petit à petit ses esprits. Le retour à la réalité fut plus difficile que prévu. Charline ne mit pas longtemps avant de sortir de la voiture. Il détacha son regard d'elle et se contenta de regarder dans le vide. Les regrets venaient s'ajouter à l'incompréhension la plus totale. Comment la situation avait pu dégénérer à ce point là ? Leur relation était telle qu'ils n'arrivaient pas à dialoguer calmement. Ils n'admettaient pas ce qu'ils ressentaient et de ce fait, ne pouvaient pas se comprendre mutuellement. Ils avaient fautés tous les deux. Le regard sombre et perdus, Sloan inspira profondément en sentant l'air frais s'engouffrer dans la voiture. Il avait dépassé les bornes et en était parfaitement conscient. Il n'avait aucun droit de la traiter subtilement de fille facile et de la mettre en danger comme il venait de le faire. Rouler à 230 kilomètres par heure était complètement stupide de sa part et irresponsable. Il aurait pu faire un accident et les tuer tous les deux. L'idée de finir ses jours dans cette bagnole avec Charline, il y avait quand même plus désagréable. Mais il ne pouvait pas se le permettre. Il tenait beaucoup trop à elle pour risquer de la perdre. Il préférait largement s'éloigner d'elle à tout jamais plutôt que de lui faire du mal. Il s'en voulait énormément mais le mal était fait. Sloan n'était qu'un petit délinquant qui ne pouvait vivre qu'à travers des conneries. Il était comme ça. Penser autre chose de lui serait pure folie. Il aimait se mettre dans des situations pas possible et entraîner son entourage. Charline ne devrait même pas être étonnée de ce qui venait de se passer. Certes pour le reste de la population il passe pour l'intello de base, le bon fils à papa qui idolâtre sa confrérie et qui consacre beaucoup plus de temps à son avenir professionnel que personnel. La réalité est tout autre. Sloan a toujours souffert d'un manque d'attention et c'est pour cette raison qu'il a été vraiment blessé de savoir que Charline avait couché avec Walter. Il l'a su presque le jour même et n'en a jamais parlé depuis. Étonnant, surtout le connaissant. Il avait gardé ça dans un coin de sa tête et attendait le moment propice pour le ressortir. En parler en voiture n'était certainement pas la meilleure des choses à faire mais bon. Sloan n'a jamais su trouver le bon moment pour exprimer les choses. Il est comme ça. Pour la petite anecdote, il n'a jamais dit je t'aime à une femme. Même avec sa plus grande relation, il n'a jamais franchis le cap. Ces trois petits mots signifiaient beaucoup pour lui et il attendait simplement la bonne. Peut-être ne le dira-t-il simplement jamais. Quoiqu'il en soit, il déglutis en voyant Charline se pencher vers l'avant pour essayer de reprendre sa respiration. La brunette fit le tour de la voiture et ouvrit sa portière. Elle lui ordonna littéralement de descendre. Sloan inspira profondément avant d'enlever sa ceinture et de descendre de la voiture. Il enleva les clés de la voiture qu'il fourra dans sa poche de jean. Il était prévoyant sur ce coup-là. Hors de question qu'il se fasse voler. La situation lui avait assez échappé. Il se mit debout et avança de quelques pas dans la direction de Charline. L'adrénaline ne s'était pas totalement dissipée et le peu qui restait dans ses veines rendait ses jambes flasques. Il ne savait pas trop à quelle sauce il allait être manger. Sloan savait que Charline allait se défendre, il n'en attendait pas moins d'elle mais par contre, il ignorait comment elle allait s'y prendre. Le pauvre, il n'allait pas être déçu. Alors qu'il s’apprêtait à fermer la portière, la brunette le poussa violemment contre la voiture. L'Eliot se laissa faire, après tout, elle était dans ses droits. Sa réaction était amplement justifiée. C'est la peur qui parlait pour elle. Elle le traita d'abruti et lui ordonna de l'écouter. Sloan resta silencieux, il se contenta de l'écouter parler, crier. Charline se livrait à lui, elle explosait littéralement. Il l'écouter parler, exactement comme elle lui avait demandé. Il ne voulait pas vraiment aggraver son cas. Il essaya de rester le plus neutre possible pourtant, ses paroles, ses mots le touchait en plein coeur. Sloan se prenait en pleine face ce qu'il voulait entendre. Certes il avait du passer pour un gros connard pour y arriver mais il y était. Charline se livrait, enfin à lui. Elle lui avoua qu'elle avait couchée avec Walter juste pour le sortir de son esprit, qu'elle ne y était pas arrivée. Qu'effectivement, elle avait peur de leur relation, c'était plus fort qu'elle. Sloan avait enfin les réponses à ses questions. Il fronça les sourcils lorsqu'il remarqua qu'une larme coulait sur la joue de la brunette. Il détacha son regard d'elle et se redressa légèrement, il se sentait honteux. Il avait crée chez Charline, un trop plein d'émotions et elle craquait, elle pleurait à cause de lui. Il soupira en l'entendant parler de nouveau de Sage. Il s'humidifia les lèvres et reporta son regard sur elle. Un silence s'installa rapidement entre les deux étudiants. Sloan la laissait reprendre son calme et retrouver ses esprits. Il n'osa pas s'approcher, il lui laissait tout l'espace dont elle avait besoin. La voir pleurer lui faisait mal. Il aurait voulu la prendre dans ses bras mais s'approcher un peu trop près d'elle serait un véritable suicide. « J'suis désolé Charline. » dit-il calmement. Sloan était parfaitement calme, sa bipolarité semblait loin maintenant, refoulée par les remords et les regrets. Le beau brun baissa la tête pour ne pas affronter son regard insistant. Avant de finalement la relever. Il devait de prendre ses responsabilités et assumer la situation. Tout ceci était de sa faute mais c'était un mal pour un bien. « Tu as toutes les raisons du monde de m'en vouloir pour ce que je viens de faire. J'ai dépassé les limites, je nous ai mis en danger, je t'ai mise en danger. Ce n'était pas mon but ... je crois que j'ai eu peur de te perdre. J'ai senti la situation m'échapper et j'ai paniqué ... Excuse moi. » dit-il sincèrement. Plus d'agressivité dans sa voix, il se voulait rassurant. On aurait dit un gamin, s'excusant d'avoir fait une connerie. Il déglutis entre deux phrases. C'est bon Sloan, tu as fait assez de connerie pour la journée, c'est le moment où jamais de te rattraper. Il passa sa main dans ses cheveux, signe de stress. Il tourna la tête à droite avant de reporter son regard sur Charline, il cherchait désespérément ses mots. « Je suis désolé de t'avoir mis dans cet état là. C'était complètement stupide de ma part et même si ça me touche ce que tu viens de me dire, je n'avais pas à te mettre en danger pour te soutirer ces informations. J'ai agi comme le dernier des abrutis sur ce coup-là. » continua-t-il sur le même ton. Il déglutis une nouvelle fois. Se livrer ainsi était une grande première pour un mec comme lui. « Finalement, on est pareil toi et moi. Je suis incapable de te dire à quel point tu comptes pour moi, j'ai agis sans réfléchir et j'ai été beaucoup trop loin Charline. » Les mots étaient soigneusement choisis. Puisque parler sans réfléchir ne lui réussissait visiblement pas, il devait se rattraper. « C'est pas comme cela que ça aurait dû se passer... » Sloan ne lui laissait pas vraiment le temps de parler, il comblait le blanc et essayait désespérément de se rattraper. Il voulait que Charline lui pardonne pour ce qu'il avait fait mais il allait devoir être plus convainquant que ça. Il aurait voulu la prendre dans ses bras mais il sentait bien que ce n'était pas le bon moment. Oh et puis merde Sloan, soit un homme pour une fois. Elle ne va pas te bouffer. « Ecoute ... je suis inexcusable mais je tiens quand même à te dire ceci. Tu en fais ce que tu veux mais laisse moi être sincère avec toi, au moins une fois. » commença-t-il. Charline le regardait, il avait toute son attention. Il avait cette horrible impression de se noyer tout seul. Que peu importe ce qu'il pourra bien dire, elle lui en voudra. « Je ... Je ne sais pas ce qui m'arrive. Depuis des semaines je n'arrive plus à me gérer, j'ai l'impression de perdre tous ceux qui m'entourent. Je n'en peux plus d'être qui je suis mais quand je suis avec toi, c'est différent. Tu arrives à ... Je ne sais pas comment l'expliquer mais quand je suis avec toi je suis bien. Il semblerait que tu fasses ressortir ce qu'il y a de bon chez moi. Tout me semble plus facile quand tu es là. » Sans vraiment s'en rendre compte il avait détourné le regard. « Tu t'es ouverte à moi au moment où j'en avais le plus besoin. Cette nuit au lac était juste magique et quand j'ai su pour Walter, j'ai cru devenir fou. J'ai cru te perdre, sincèrement ça m'a fait du mal. Coucher avec une autre n'était pas la solution mais j'avais besoin de ... de compter pour quelqu'un. C'est stupide je sais. » Il reporta son attention sur elle. « Je me suis perdu en chemin Charline. J'ai cru t'avoir perdu, j'ai été incapable d'exprimer ce que je ressentais. Le soir où tu es venue me voir dans ma chambre d'hôtel, j'ai encore une fois agis comme un crétin alors que javais juste besoin d'un peu d'aide. Quand t'es là je perds tous mes moyens. L'enjeu est bien plus grand que je veux bien me l'admettre. C'est plus fort que moi, je n'y peut rien. » Il avança d'un pas en sa direction. « Je suis incapable de te dire toute ses choses parce que j'ai peur de ta réaction. Alors j'essaie de te le prouver mais je fais pire que mieux. Si tu ne veux plus me voir je le comprendrais, c'est tout ce que je mérite. Mais accorde moi juste cette faveur ... sèche moi tes larmes. Une princesse ne pleure pas, surtout pas pour un homme. » conclu-t-il avant de faire un petit sourire maladroit. « Allez viens, je te ramène sur Cambridge. » dit-il en lui tendant la main. Le stress semblait s'être évaporé, peu importe sa réaction, il avait réussit à lui dire ce qu'il voulait lui dire réellement. Tu vois Sloan, ce n'est pas si difficile que ça.
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Mon regard s'attardait sur celui de l'étudiant. En réalité, je n'arrivais pas à regarder autre chose que Sloan. Il avait beau m'avoir déçu et m'avoir fait du mal. Je ne pouvais pas retirer mon regard de cet homme. Mes larmes coulaient toutes seules et j'en étais gênée. Je tentais de les essuyer aussi rapidement que possible mais de nouvelles larmes perlaient le long de mes joues. Un silence s'installa. « J'suis désolé Charline. ». Mes yeux se reportèrent sur l'étudiant. Son ton était calme. Il semblait complètement désemparé et ces simples mots provoquaient en moi un frisson. Son regard s'abaissa avant de finalement le relever pour mieux m'affronter. L'étudiant s'aventura dans une explication des plus intimistes. Il avait paniqué et en réalité, tout ceci ne me surprenait pas. Il avait agi à sa manière, aussi impulsif soit-elle. J'avais tout simplement envenimé un feu déjà bien présent. Mes muscles se détendaient et mon regard s'adoucissait au fur et à mesure. Il avait merdé et il le savait. Ma respiration tentait de reprendre un semblant de normalité. Je restais immobile devant lui gardant l'espace nécessaire. Je ne voulais pas qu'il s'approche pas tout de suite et il l'avait très bien senti. « Finalement, on est pareil toi et moi. Je suis incapable de te dire à quel point tu comptes pour moi, j'ai agi sans réfléchir et j'ai été beaucoup trop loin Charline. » ma gorge se noua. Il avait raison. On était pareil aussi détruit et instable l'un et l'autre. Deux êtres complètement perdus et pourtant complètement attirés l'un à l'autre. J'étais épuisée et mes jambes ne tardaient pas à me le faire comprendre. Elles tremblotaient encore. La peur sans doute. Je n'en savais rien. J'écoutais silencieusement. Il ne me laissait pas le temps de répondre, apeurer par ce que je pourrais bien dire. « Écoute... je suis inexcusable mais je tiens quand même à te dire ceci. Tu en fais ce que tu veux mais laisse-moi être sincère avec toi, au moins une fois. » ma bouche se crispa et d'un regard. Je l'incitais à poursuivre. Il enchaina révélation sur révélation ne laissant place à aucun doute ou secret. Il se livrait littéralement à moi. J'en étais ravie, ravie de voir que je n'étais pas la seule à ressentir ce sentiment si étrange qui nous unissait mais j'étais aussi complètement déstabilisé. Passer de la colère à la peur puis au soulagement n'avait rien de bienfaiteur. Au contraire, je n'arrivais pas à gérer ce soudain revirement de situation. Mes bras se croisèrent contre moi. J'avais besoin de me sentir rassurer et mes seules mains avaient pour le moment ce pouvoir. « Je me suis perdu en chemin Charline. J'ai cru t'avoir perdu, j'ai été incapable d'exprimer ce que je ressentais. Le soir où tu es venue me voir dans ma chambre d'hôtel, j'ai encore une fois agi comme un crétin alors que j'avais juste besoin d'un peu d'aide. Quand t'es là je perds tous mes moyens. L'enjeu est bien plus grand que je veux bien me l'admettre. C'est plus fort que moi, j'y peut rien. » ses paroles étaient d'une sincérité dont je n'avais encore jamais été confronter. Il avança en ma direction pour réduire l'écart que j'avais mis entre nous. Mes yeux le scrutaient. Il était sincère et en panique je pouvais le voir. Je gardais le silence avant qu'il ne finit. « Sèche- moi tes larmes. Une princesse ne pleura pas surtout pas pour un homme. » Mon visage semblait plus détendu qu'il y a quelques minutes. Sloan avait su calmer ces vilaines pulsions. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de l'étudiant tandis que je m'attardais encore sur son regard. D'une traite, ma main essuya mes larmes avant de lâcher un fin soupire. « Allez viens, je te ramène sur Cambridge. » Il tendit sa main et mes sourcils se froncèrent. Cambridge ? Non il en était hors de question. Je tournais ma tête sur le côté et lui fis : « Je ne veux pas retourner à Cambridge. » Non mine de rien j'avais envie de terminer ce périple. Ce voyage allait clarifier les choses. Bonne ou mauvaise. Elle allait finir par les clarifier. Ces paroles que venaient de me dire Sloan, je ne les oubliais pas. J'avais tout simplement décidé de ne pas y répondre tout de suite. Je m'approchais de lui réduisant encore un peu plus cette distance pour finalement tendre ma main. Nos deux mains étaient en suspens et mon regard fixa celui de Sloan. « mais c'est moi qui conduis... » ouaiiiiii, il était hors de question de retomber dans un manège comme celui que je venais de vivre. Voiture de luxe ou pas. Sloan n'avait pas d'autre choix que de me donner les clés de sa voiture. Il me regarda et d'un geste plutôt lent. Il mit sa main dans la poche de son pantalon et déposa les clés dans le creux de ma main. Sloan me regardait avec insistant jugeant si j'allais bien ou non. A vrai dire, j'en savais encore trop rien. Je passais devant lui et finis par m'installer sur le siège du conducteur. « Je ne partirais pas sans toi... » fis-je avant de claquer la portière. Il rentra dans la voiture silencieusement et ferma la porte. Mon regard se tourna vers Sloan. « Tu devrais mettre ta ceinture. » sans déconner Charline. Je ne pu retenir un mince sourire qui s'effaça néanmoins très rapidement. Je démarrais la voiture. Je roulais normalement ma conduite n'avait rien à voir avec celle de l'étudiant. Un silence apaisant et quelque peu gênant craignait dans la voiture. Beaucoup de choses avaient été dites et il était temps de garder le silence. Les paroles de Sloan raisonnaient doucement dans ma tête. Il tenait à moi. Bien plus qu'il ne le pensait. Mon regard se tourna légèrement vers l'étudiant. Il dormait. Je m'attardais sur ces traits. Il était si paisible s'en était réconfortant. Le GPS me guidait fort heureusement. Mon regard vagabondait entre la route et un Sloan endormis. Ses yeux se rouvrirent doucement à ce même moment. Je reportais mon attention sur la route comme pour ignorer le fait que j'étais en train de le dévisager. « Bien dormis ? » Voilà plusieurs heures que je conduisais et la fatigue commençait doucement à se sentir. D'une main, je me frottais délicatement les yeux. Cette journée avait été épuisante et j'avais grand besoin de dormir un peu.
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Planté debout au milieu de nul part, la main tendue vers Charline, Sloan attendait la moindre réaction de sa part. Il venait de se livrer comme jamais il ne l'avait fait. C'était autant perturbant que délivrant. Le jeune homme n'attendait absolument rien de la brunette. Il ne voulait pas qu'elle lui réponde, surtout pas pour lui dire qu'il faisait fausse route. Il allait se contenter d'un sourire rendu ou encore qu'elle saisisse sa main. Il venait d'avoir des mots sincère, des phrases qu'il n'aurait jamais cru pouvoir sortir de sa bouche. L'adrénaline et la peur de la perdre lui avaient donné assez de courage pour se livrer à elle. Un moment assez stressant pour le beau brun qui n'en revenait toujours pas. C'était comme ça avec lui, beaucoup d'émotions passaient en lui et il avait ce besoin de les évacuer. Il les avait mis en danger et devait, à présent, adopter une conduite irréprochable jusqu'à ce que la belle lui pardonne ses réactions excessives. Sloan ignorait complètement l'issu de cette petite virée en voiture. Il venait déjà de se discréditer face à la seule fille qui croyait en lui. Sloan était ainsi, impulsif et avait énormément de mal à gerer ses émotions. Il les laissait l'envahir et n'arrivait pas à les contrôler. Sa bipolarité était un vrai handicap au quotidien et une simple virée pouvait rapidement se transformer en véritable calvaire pour ce schizophrène. L'attente était insoutenable. Sloan avait besoin d'une réaction de la part de Charline, peu importe laquelle. Qu'elle le frappe une nouvelle fois, il pourrait éventuellement s'en contenter. Elle tourna finalement sa tête sur le côté et refusa catégoriquement qu'il ne la raccompagne à Cambridge. Sloan fronça à son tour les sourcils. Il ne comprenait pas trop, elle voulait continuer ce voyage avec lui, c'est ça ? La main toujours tendue, le jeune homme ne pouvait pas se contenter de cette réponse. Il tendit alors un peu plus sa main vers Charline. Cette dernière posa sa main dans la sienne avant de lui dire qu'elle voulait conduire. Sloan rigola légèrement avant de lever les yeux au ciel. La brunette était sérieuse, elle ne plaisantait pas. Sans un mot, il mit sa main dans sa poche et sortit les clés de voiture. Il haussa un sourcil avant de les déposer dans le creux de la main de Charline. Elle prit les clés et alla, sans plus tarder, s'installer à la place du conducteur. Elle lui demanda de le rejoindre. Sloan jeta un oeil aux alentours avant d'inspirer profondément. Il n'avait pas d'autres choix que d'abdiquer. Il fit demi tour et alla s'asseoir côté passager. Le beau brun se racla la gorge en entendant Charline démarrer la voiture. Il allait lui faire un petit commentaire du genre fais gaffe, ça vaut cher ce genre de voiture mais vu les circonstances, il garda son commentaire pour lui. Charline lui conseilla de mettre sa ceinture. « T'en fais pas, j'ai pas envie de mourir aujourd'hui. » dit-il après avoir tourné sa tête vers la brunette. Il fit un large sourire ironique avant de reporter son attention sur la route. Charline avait une conduite beaucoup plus souple que lui. Sloan aimait conduire ce genre de bolide, il savait apprécier le doux ronronnement du moteur et la puissance de la voiture. L'Eliot posa lourdement sa tête sur l'appui juste derrière lui. « Non mais quel connard. » murmura-t-il avant de soupirer et de fermer les yeux. Il avait une confiance presque aveugle en Charline, il savait qu'elle allait faire attention et adapter sa vitesse ELLE. Sloan passa sa main sur son visage et se frotta les yeux. Il avait fait assez de conneries pour aujourd'hui. Maintenant, il pouvait juste la fermer royalement et laisser faire les choses. Un peu de calme n'était pas de refus. Il ne mit pas longtemps avant de trouver le calme intérieur. Charline se trouvait juste à côté de lui, elle conduisait calmement, doucement. Il lui confirait sa vie sans la moindre hésitation. Le jeune homme ne mit pas longtemps avant de s'endormir. Il ne se sentit pas partir. Il lâchait prise, s'abandonnait sur le siège passager. La route était encore longue, ils leur restaient du chemin à parcourir. Quelques minutes laissaient place à quelques heures. Sloan dormit un bon moment. Il savait que Charline était juste à côté, il se sentait apaisé. Néanmoins il gardait les traits du visage tirés et la mâchoire close. Il ouvrit les yeux calmement et mit quelques secondes avant de comprendre où il était et ce qu'il faisait là. Rapidement, les événements lui virent en tête. Sa conduite dangereuse, les mots blessants envers Charline mais aussi la manière dont il s'était ouvert à elle. Tout était beaucoup plus clair à présent. Délicatement il tourna la tête vers sa belle qui demanda s'il avait bien dormi. Il se contenta de répondre un simple « Hm. » reprenant doucement ses esprits. Il resta là à la regarder. Charline était magnifique, toute concentrée sur la route. Elle ôta sa main du volant pour se frotter les yeux. « Vas-y gare toi, je vais prendre le relais. » dit-il. Charline tourna sa tête vers lui. Sloan rigola légèrement et leva les mains en signe de bonne foi. « C'est bon, je vais rouler doucement, on est plus très loin. » lança-t-il. La brunette semblait vraiment fatiguée et cela lui ferait du bien de se détendre un peu. Finalement, Charline sortit à la prochaine aire d'autoroute et sorti du véhicule. Sloan fit de même. A peine dehors, il s'étira de tout son long. C'était un voyage assez pénible, il avait besoin de se dégourdir un peu les jambes. Il fit le tour de la voiture et Charline fit de même. Alors qu'ils se croisèrent, Sloan lui attrapa la main et l'arrêta dans son élan. Elle se tourna vers lui. Le beau brun s'approcha d'elle et afficha un petit sourire. Il posa sa main sur la joue de Charline. Il l'admira quelques secondes. Il voudrait lui dire merci mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il se contenta de déposer, à son tour, un chaste baiser sur sa joue. Le jeune homme lâcha sa joue et continua son chemin direction le poste de conduite. Il régla le siège et inspira profondément. Il attendit que Charline ne soit installée pour démarrer et continuer la route. Il éteignit l'autoradio ainsi que le GPS. Une fois la vitesse de croisière atteinte, Sloan détacha sa main du volant et la posa sur la cuisse de Charline. Les yeux toujours rivés sur la route, il laissait le calme s'installer de nouveau dans cette voiture. Quelques petits coups d'oeils dans sa direction, elle se reposait et c'était plaisant à voir. Sloan termina la route calmement. Aller là-bas lui faisait bizarre, surtout que sa mère n'y sera pas. Il eut un petit pincement au coeur lorsqu'il sortit de l'autoroute pour entrer dans la ville de New York. C'était une ville magnifique. Il n'y avait pas trop de circulation et ils ne mirent pas longtemps avant de rejoindre la villa de banlieue. Il entra dans la propriété et remarqua que son beau-père était encore sur les lieux. Fait chier. Il n'avait pas spécialement envie de le croiser, surtout pas dans cet état là. « On est arrivés princesse. » dit-il juste avant de se garer dans l'allée et de mettre le frein à main. Il se tourna vers Charline. « Merci d'avoir accepté de m'accompagner. » dit-il faiblement. Il posa sa main sur la joue de la belle brune. Il s'approcha un peu plus d'elle et afficha un sourire amusé. Leur petite querelle semblait bien loin à présent. Il allait l'embrasser quand un bruit sourd se fit entendre. « Sloaaaan ! » La petite nièce par alliance de Sloan arriva à toute vitesse sur la voiture et tapa carreau de la voiture. L'Eliot se recula, coupé dans sa lancée et se mit à rigoler légèrement. Fait chier cette gamine. Il enleva sa ceinture de sécurité et descendit de la voiture. Gaby courue dans sa direction et sauta dans ses bras. « Gabyyyyy ! » dit-il sur la même voix aiguë qu'elle. Du haut de ses six ans, elle fit un énorme câlin à Sloan. Ce dernier ferma la portière et alla rejoindre Charline qui était également descendue de la voiture. « C'est qui elle ? C'est ton n'amoureuse ? » demanda la petite gamine en regardant simultanément les deux. Sloan éclata de rire et fit les gros yeux. « T'es bien indiscrète Gaby, est-ce que moi je te demande si Aaron c'est ton n'amoureux ? » lança-t-il pour éviter de se mettre dans une position délicate. La petite gamine devenait rouge écarlate et du coup, ferma sa gueule. A défaut de pouvoir embrasser Charline, Sloan fit un gros bisou à Gaby et la posa par terre. « Gaby laisse-les tranquilles et monte dans la voiture. » Sloan tourna a tête vers la gauche et vit son beau-père sortir de la villa. Le beau brun déglutis et afficha un sourire des plus forcés. La petite Gaby fit un signe de la main à Sloan puis à Charline et entra dans la deuxième voiture de luxe. L'Eliot s'approcha de son beau-père, ils échangèrent une poignée de main masculine. La présence du beau-père emmerdait royalement Sloan qui aurait préféré être seul, normalement il n'aurait pas dû être là. Le beau-père était quelqu'un d’extrêmement imposant et charismatique. Il faisait peur à de nombreuses personnes. « Charline, je te présente Goerge Braster, mon beau-père. George, Charline Granger. » dit-il avec un peu d'appréhension. Il ne savait pas trop quoi dire. Charine Granger, une amie ? La fille avec qui il couche ? Non, Sloan ne rajouta rien et laissa le beau-père se tourner vers la brunette, lui fit son plus beau sourire. « Et bien mademoiselle Granger, c'est un plaisir de vous rencontrer. » lança-t-il pour faire bonne impression. Sloan scruta l'échange dans les moindres détails. C'est bien la première fois qu'il présentait une fille à son beau-père. Enfin présenter, le mot était peut être exagéré. Normalement, il aurait du être déjà parti. Bref. « Sloan, tu trouveras le livret de famille de ta mère dans la commode de notre chambre. Nous sommes en retard, je vous souhaite une bonne soirée les jeunes. » L'Eliot échangea une nouvelle poignée de main avec son père et le laissa regagner sa voiture pour partir rejoindre sa mère à l'hôpital de Cambridge. Sloan se tourna vers Charline et éclata de rire. « Tu viens de rencontrer mon beau-père, je ne perds pas de temps t'as vu. Désolé pour ça, normalement il aurait dû être déjà parti. » lança-t-il ironiquement. Sloan, tu n'es qu'un pauvre con.
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