veïa ~ facing and solving problems

Elle venait de le prononcer «s'attacher bêtement.». Je ne savais pas mieux qu'elle se qui se produisait à ce moment même. Tout ce qui était sur et certain ce que Sabian hantait mes pensées et que j'avais perdu une amie. Je n'avais aucune idée de ce qui se tramait dans la tête du jeune homme , mais pour moi s'était le silence radio. Je l'avais revu à la soirée de donations et on s'était éclipsé tous les deux. On se laissait voguer tous les deux sur une vague qui n'avait pas forcément de destination. Il y avait-il ce malaise au fond de son être lorsque je croisais une autre âme masculine. Ne t'en fais pas Lud je le sais très bien qu'il couche de gauche à droite en fait , j'anticipe déjà le mur que je risque de frapper d'un moment à l'autre. «Et bien je suis bête.» Une simple phrase , mais qui voulait tout dire. Après tout les conséquences je les avais bien mérité. J'étais la seule et unique maitre de mes actions et cela avait été la preuve cette nuit là. Il ne m'aurait pas touché de cette façon si je ne m'étais pas glissé au près de lui. Et si on oubliait tout ça.

Mon existence semblait se reposer sur une sensation de flottement. Un état second qui me transportait bien loin sans jamais m'arrêter pour autant. J'étais une étourdie qui ne se posait jamais de questions. Pour une fois dans ma vie je doutais un peu et je m’étais arrêté pour me tourmenter un peu l’esprit. Je n’avais pas l’habitude de revoir le même visage dans mes pensées. Enfin surtout l’habitude qu’un en particulier ne les couvre plus. Plusieurs personnes dans la vie m’avaient marqué, mais de différentes manières et dans ce cas si c’était une sensation de nouveauté. Le vent s’était levé de nouveau emmenant à la fois le venin de la jolie lud. Un visage si mignon et tendre qui renfermait à la fois une grande puissance de caractère. Je ne l’avais jamais encore confronté de cette façon et je dois avouer que j’aurais préféré que cela ne se produise pas. Je ne savais pas comment retourner les mots. Le pire dans tout ça c’est qu’elle avait tout à fait raison. Comment je pouvais être naïve à ce point. Comment j’avais pu m’attacher à une personne qui sans doute n’éprouvait pas le même attachement. Notre lien s’était renforcé, mais je courais plutôt vers ma perte. Je sentais déjà les fissures se faire sur ma porcelaine. Avant tout il me devait protection et par malheur il serait peut-être coupable de mes blessures. Le silence me tenait prisonnière. «Sans doute , mais j’aurais bien aimé qu’on soit des grandes amies. » Je courrais dans le labyrinthe , la sortie semblait avoir disparu je ne trouvais pas le chemin. . «Je m’excuse…je ne comprends pas moi-même ce qui m’arrive . Je le sais que je suis stupide et que je ne devrais pas. » Ma voix tremblait un peu laissant mon cœur s’ouvrir peu à peu. Je ne pouvais pas être à l’abri de son jugement encore moins de sa rancune.

J'en pouvais plus d'entendre ses paroles aussi froides envers moi. Avais-je vraiment mérité une aussi grande colère de sa part ? On m'avait souvent dit que l'ignorance pouvait être une des pires choses que l'ont pouvait subir à quelqu’un. Même si ses paroles me faisaient mal elle avait tout à fait raison. Je n'affrontais jamais mes problèmes directement et je comprenais maintenant pourquoi. «Je te fais pas des excuses bidons. Je n'ai jamais ressenti de jalousie auparavant au point que j'en ai honte. » Ma voix s'était élevée un peu plus qu'à l'habitude. Elle m'exaspérait d'une certaine façon, car je n'arrivais pas à lui expliquer et elle s'emportait de plus belle. «Non justement c,est pour ça que je m'éloigne de toi , pour ne pas que je brise la relation que tu as avec Sabian. » J'avais eu le temps de le voir à quel point il était proche et une complicité fusionnelle les unissaient. Je ne pourrais jamais me mettre entre le bonheur de quelqu'un pour assouvir le mien. J'espérais maintenant qu'elle avait enfin compris mes agissements. Je ne pouvais pas me mentir que j'avais une petite tornade en avant de moi et je l'avais blessée malgré moi.

Je ne reconnaissais plus la femme devant moi. Notre amitié avait été brève, mais j'avais rencontré une partie plus douce de son caractère. Je le savais qu'elle avait une grande force de caractère. Elle pouvait cracher son venin autant elle le voulait, elle ne pourrait plus rien avoir de moi à présent. Je fermais doucement mes paupières pour empêcher du mieux que je le pouvais les larmes qui voulait se joindre au moment. Elles n'étaient pas la bienvenue, mais ma gorge se serrait plus j'entendais ses mots. Au fond elle avait peut-être raison je devais qu'être une pure égoïste qui ne pensait qu'à ses propres besoins. La preuve j'avais couché avec un homme, car j'avais besoin de réconfort en oubliant que je pouvais compromettre mon amitié avec lui et de plus celle avec la jolie blonde à présent. «C'est bon ça te fait assez du bien de m'insulter ainsi ? » Je le regardais droit dans les yeux alors que je n'avais plus le contrôle des larmes qui avaient commencé à couler sur mes joues beaucoup trop blanches. «Pense ce que tu veux moi je tes la vérité . Si ça peut te faire plaisir de t'inventer des histoires vas y. » Je me laissais marteler dessus comme un pauvre clou. Je n'avais jamais appris à me défendre et je ne crois pas que le moment où je le ferais était enfin arrivé. «L'égoïste s'en va maintenant.» J'avais tourné les talons pour rentrer dans l'université. Je n'aurais pas pensé que ça se tournerait de cette façon. La brume n'aurait pas fini de flotter autours de moi.