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soirée de donation
i screwed up Soren
i screwed up Soren
Je me sentais tellement mal d'avoir fait du mal à Soren. J'avais mal à la poitrine, j'avais la tête qui tournait et mes yeux étaient remplis de larmes. Je ne m'étais jamais senti comme ça de toute ma vie. Jamais. Je n'étais pas fais pour les relations amoureuses. Je devais stopper celle ci avant de tout gâcher encore une fois. J'avais tout gâché. Nous avancions silencieusement jusqu'à ma voiture. De loin j'ouvrais la voiture. Une fois à la hauteur j'entrais rapidement dans la voiture en m'installant lourdement sur le siège conducteur. J'attendais que Soren rentre à son tour avant de fermer les portières et d'allumer le contact de ma Lamborghini. En silence je nous fis sortir de cette horrible soirée. Pourquoi fallait-il que ça tourne mal comme ça ? Pourquoi avais-je tout gâché encore ? Je me détestais tellement. Tout tournait dans ma tête, tout était confus. A un feu rouge je ne put me contenir. Il fallait que je... Il le fallait. Je prenais la parole mettant fin à ce silence. « Je pensais qu'on devrait arrêter là. » J'étais bouleversé. Je ne voulais pas le blesser encore plus que ce que j'avais fais. « C'est exactement ce que je voulais éviter, te blesser et c'est ce que j'ai fais. Comme à chaque fois je fou tout en l'air. A croire que c'est mon destin. » J'étais énervé et tellement triste en même temps, j'avais envie de tout envoyer balader. Je démarrais peut-être un peu trop vite mais sur le moment la vitesse était uniquement ce qu'il faisait m'évader. J'étais ridicule. Tellement pathétique, pas étonnant que mon père m'ait abandonné. (Invité)
Installé dans sa voiture, non sans peur, je ne dis rien. Cependant mon cœur cesse de battre quand il dit mot pour mot ce que j'ai failli sortir un peu plus tout sous l'effet de ma lourde colère. Je n'ai cependant pas même le temps de lui répondre quoi que ce soit qu'il enchaîne et par la même occasion accélère. Mes doigts se crispent sur le siège, au point où j'en ai mal au bout des doigts. Les battements de mon cœur restent éteints. « FREINE, FREINE ! » Je hurle sans prendre en compte le volume de ma voix, plus qu'apeuré. Ma main vient frapper son torse avec une force mesurée pour lui faire comprendre que ma requête est plus que sérieuse. Pendant un instant, j'ai vu ma vie défiler sous mes propres yeux. Encore tremblant, débutant une hyperventilation, je tente cependant de garder mon calme quand bien même j'espère que tout cela n'est qu'un cauchemars. Ce n'est plus moi qui parle, c'est mon cœur, mon cœur qui est tremblant et qui se sent menacé. « BORDEL ! Ronan... » Je prend ma tête entre mes mains, l'impression que toute ma vie s'écroule soudainement. Je laisse quelques sanglots s'emparer de moi, tout autant que la peur qui s'accroche déjà à mon estomac. « C'est vraiment ce que tu veux ? Je t'aime Ronan, JE T'AIME. » Mon nez se met à couler, horrible situation, manque de grâce, je renifle et possède à présent tous les symptômes de la tristesse. « Rien est foutu pour le moment Ronan, rien. Je t'aime, demain comme dans un an je t'aime. Alors oui, si tu décides qu'on s'arrête là, tu fous tout en l'air, tout. » Je croise les bras et regarde du côté vitre, pensant déjà à tout ce que je vais devoir traverser dans le froid à pied si il fait le mauvais choix. « Je dois savoir si c'est vraiment ce que tu veux. » J'enfonce ma tête dans le siège, légèrement levée et laisse mes larmes s'écouler le long de mes joues sans même chercher à les retirer. Trop préoccupé par la réponse que Ronan s'apprête à donner.
Ses mains sont partout à la fois sur mon corps. J'étouffe dans ce pantalon, avec cette veste. Je ne veux qu'une chose que sa peau soit contre la mienne, à n'importe quel prix. Il vint mordiller ma lèvre comme j'avais fais avec lui, il en suffisait tellement peu pour que je veuille de lui. Je n'avais plus les idées claires, les idées se chamboulaient dans mon esprit. Je n'en pouvais plus. Ses mains touchant mon torse me donnaient des frissons dans tout mon être. Je ne me contrôlais plus. Je dépassais mes mains de ses fesses pour le rapprocher de moi, encore plus. Chaque centimètre de ma peau était collée à la sienne. Nos corps se mouvaient à l'unisson. Je ne pouvais m'empêcher de balader mes mains sur son corps, son visage, son torse, ses fesses. Je voulais le déshabiller maintenant, tout de suite, dans ma voiture et lui faire l'amour jusqu'au aurore. Il me coupa dans mon élan alors que mes mains étaient sous son t-shirt. Il se détacha de moi et ne sentais empli d'un vide à l'instant même où sa peau avait quitté la mienne. « Non reste là. » Ma tentative était vaine il c'était déjà faufiler vers son siège. « Comment es-ce que je suis censé conduire dans cette état là ? » J'étais haletant, débraillé et surtout j'avais extrêmement envie de lui. Je secouais la tête et tentait de reprendre contenance et surtout de me calmer en dessous de la ceinture même si ce n'était pas évident. J'allumais le contact pour démarrer. Le voyage se fit en silence même si de temps à autre nous nous lancions des regards. Je le voulais tellement, au diable mes « On va aller doucement. » Rien à faire. A l'instant même ou je passe la porte il est à moi et rien qu'à moi. Je me garais en bas de mon appartement. Je me dépêchais de sortir de ma voiture pour ouvrir la porte à Soren, je fermais les portières avant de le tirer par la main hors de la voiture. Je composais rapidement le code de l'entrée avant de nous diriger vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur j'attirais Soren vers moi. « Je te veux. Je suis pas certain que tu vas beaucoup dormir cette nuit. » Je fis un demi-sourire avant de l'embrasser de nouveau avant d'arriver à mon étage.