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Lui qui pensait que faire un tour dans la salle de sport serait un bon moyen pour se changer les esprits, voilà que sa tête tournait encore plus qu’avant. Il se posait beaucoup trop de questions pour sa santé mentale et si ça continuait, il allait finir par être enfermé dans un hôpital. Et le pire dans tout ça, c’était que ses nombreuses questions restaient pour la plupart soit sans réponses ou bien elles engendraient d’autres tourments beaucoup plus sombres. C’était sans fin pour lui, il aurait bien aimé crier un bon coup rien que pour évacuer la pression qui s’accumulait sur ses épaules mais il aurait l’air vraiment cinglé s’il le faisait. Quoi que Malachy devait sûrement déjà le prendre pour un dingue donc un peu plus ou un peu moins, qu’est ce que ça changerait ? Un soupir s’échappa de ses lèvres, il fallait qu’il arrête tout ça. Il s’auto-torturait, à croire qu’il aimait ça. Pourquoi ne pouvait-il pas lâcher l’affaire et pourquoi savoir que quelqu’un, en l’occurrence un homme, avait le droit de le toucher le mettait dans un état pareil. Décidément plus rien ne tournait rond chez lui. Il allait devoir se remettre en question, s’enfermer dans sa chambre et fixer le plafond. Peut-être que comme ça, il pourrait au moins savoir à quoi il jouait. Camille le regarda, évitant de poser trop son regard sur les différentes marques qui faisaient bouillir son estomac et serrer les dents. Pourquoi il s’accrochait autant au blond ? Certes, c’était son ancien petit ami, leur histoire avait été du point de vue de Camille catastrophique, enchaînant disputes sur disputes. Et pourtant, encore aujourd’hui alors qu’il se trouvait face à lui, il ressentait quelque chose. Le blond avait été présent lors de son arrivée à Harvard et il était encore présent malgré tout ce qui s’était déroulé. Cependant, parfois Camille avait l’impression d’avoir affaire à un étranger, après tout que savait-il sur lui hormis les détails qu’il avait bien voulu lui fournir à l’époque. Tout le monde avait des choses à cacher, Camille ne faisait pas exception à la règle mais sa curiosité maladive semblait disparaître lorsqu’il s’agissait de Maly. Comme si ce qu’il savait lui suffisait amplement. « Surprenant sachant que tu caches qui tu es mais tu fais ce que tu veux avec qui tu veux. Je n’ai en aucun cas mon mot à dire. Tu sais qu’il ne faut jamais dire jamais ? Merci, je le savais, dans les films c’est beaucoup trop simple d’avoir une happy end que dans la réalité malheureusement.. » Dans les films, tout finissait part s’arranger et les histoires d’amours finissaient toujours par un mariage et par un bébé. Même si dans le cas de Camille, d’une part il était trop jeune pour un mariage et de l’autre, aux dernières nouvelles la personne qui l’intéressait réellement était un garçon alors pour le bébé, on repassera. A moins qu’il découvre quelque chose de surprenant mais là, il pourrait clairement dire que sa vie prenait un sens vraiment particulier. A sa question, il ne put s’empêcher de se mordiller la lèvre. Que pouvait-il répondre à ça ? Il finit par secouer les épaules. « Si, toujours autant mais je suis prêt à en prendre le risque. » Parce qu’il avait besoin de lui dans sa vie, parce qu’il lui manquait. Beaucoup de raison qui faisait que pour une fois, il disait à voix haute ce que sa tête ne faisait que penser. Pour une fois dans sa vie, il voulait être courageux, quitte à le regretter plus tard ou même à souffrir. Peu importe, il souhaitait juste profiter de cet instant qui leur était permis. Un petit sourire apparut sur ses lèvres même s’il n’avait guère pu s’empêcher de rouler des yeux, comme pour dire que ses paroles étaient ridicules. Ridicules certes mais cela le touchait également. « J’aurais été l’exception, Camille Emrys le garçon qui rends gays les hétéros, tu ne penses pas que tu en fais trop pour le coup ? » dit-il en le regardant droit dans les yeux, une légère moue septique sur les lèvres.

Puis sans vraiment s’y attendre, voilà que maintenant il se retrouvait à l’embrasser. Il n’avait pas pu s’en empêcher, cette proximité était trop forte pour qu’il puisse y résister. Et même lorsqu’il se détacha de lui, il n’éprouvait aucun regret. Il aurait très bien pu la fuite, se fondre en excuses ou ne pas reconnaître ses actes. C’était bien son genre, lorsqu’il ne contrôlait pas la situation, il avait ce don de prendre le chemin de la facilité. Néanmoins pour une fois, il avait décidé de lui dire la vérité. Son corps fut parcouru d’un frisson quand les lèvres du blond frôlèrent son cou. Tout ce que son cerveau était capable de percevoir était ses caresses sur son corps et ce que cela lui procurait. D’ailleurs, le soupir de plaisir qui sortit de ses lèvres à cet instant montrait bien qu’il n’était pas insensible à ce qu’il faisait. Il avait bien du mal à garder une respiration basique tandis que Maly descendait le peu de vêtement qu’il avait sur lui. Camille était incapable d’émettre la moindre parole, la moindre corde vocale semblait avoir disparue. La seule parole qu’il avait pu émettre avait été le prénom du blond quand celui-ci avait traversé les barrières du dernier vêtement qui restait sur lui. Il le laissa faire, les battements de son cœur frappant douloureusement dans sa cache thoracique de plus en plus fort. Comment il était censé rester de marbre face à lui ? C’était impossible, il allait sérieusement avoir besoin d’une douche froide après ça. D’une pour faire descendre la légère pression qui s’accumulait et de deux pour se remettre les idées en place. Le jeune brun se mordilla la lèvre avant de faire glisser sa main sur le torse de Malachy. Décidément, il n’était plus maître de la situation. Ses pommettes avaient légèrement prises une teinte rouge sans doute dû à l’ambiance qui régnait à présente entre eux. Il ne quittait pas des yeux du blond, cherchant dans son regard la moindre petite réponse. Ses lèvres vinrent se reposer sur celles de l’autre jeune homme alors que son corps se colla au sien. Il demanda l’accès à sa bouche, leurs langues exerçant un ballet plus ou moins sensuels alors qu’elles faisaient de nouveau connaissance. Camille avait l’impression que ses jambes pouvaient le lâcher à n’importe quel moment. Sans quitter les lèvres du blond, il le fit reculer jusqu’à ce qu’il se retrouve près du banc où il avait été assis quelques minutes plus tôt. Sa tête tournait que ce soit par les sensations qu’il le faisait ressentir que par cet envie qui le consumait peu à peu. Ses mains desserrèrent le cordon du pantalon du blond, le laissant glisser.  Le brun le fit assoir et il se mit à califourchon sur lui, ses mains caressant sa nuque. Il avait l’impression d’étouffer, de manquer d’air. Il n’était même plus capable de penser correctement, son cerveau ayant sans doute pris la fuite. Trop pression tout ça. Ses lèvres quittèrent les siennes et il recula son visage du sien. Reprenant doucement sa respiration, il ne voulait pas rompre le contact avec son regard. Il sourit doucement, sourire tremblant montrant qu’il hésitait sur la façon d’agir. Ses lèvres vinrent frôler sa mâchoire, il voulait graver le moindre détail sur lui.


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Maly n'avait pas envie de lâcher Camille, même si il ne lui avait donné aucune nouvelles pendant un moment assez long. Il faut dire que Camille ne lui avait pas envoyé le moindre message non plus. A croire que ça ne l'avait pas plus gêner que ça, de ne plus croiser le blond. Alors oui les choses avaient mal tourné dès le départ, même si maintenant cela semblait s'être un peu calmé. Et je dis bien un peu, parce que le brun semblait toujours contrarié de voir le blond en couple... sauf qu'il ne l'était pas, et lui avait dit, mais Camille ne semblait pas vouloir enlever cette idée stupide de sa tête. Lui, en couple? Et pis quoi encore ? On va lui dire qu'il a eut une gamine aussi? Abusé. Il ne posait pas de question, n'était jamais curieux avec lui, ne lui demandait jamais rien, et après il se plaignait de ne pas comprendre le blond. Et quand il lui parlait, ça faisait le même effet que parler aux murs... Quoi que eux, au moins ils écoutent. Malouche soupira en l'écoutant causer. « Surprenant que j'ai une vie sexuelle active? Ou que des types me trouvent attirants? » Camille ce type qui mériterait qu'on lui fracasse le crane dans le mur. « Arrête de me contredire, je sais encore mieux que toi ce qui risque ou pas de se passer avec lui. Après tout c'est pas toi qui couche avec, alors fiches moi la paix avec ça. » Pas sûr que ça soit la meilleure répartie que le blond lui ai dite. Mais ça l'agaçait qu'il lui dise sans cesse qu'il allait finir avec ce type, comme si il avait vraiment envie que le blond se trouve quelqu'un d'autre pour pouvoir pleurer que Maly était un sale égoiste qui mentait tout le temps. Il ne voulait pas s’énerver avec le blond, et d'ailleurs il restait assez calme même si il avait le don de lui dire des choses désagréable. Il regardait son brun, son ex, celui pour qui il avait des sentiments malgré ce qui passait, malgré la distance entre eux pis il lui dit comme ça sans prévenir. « Tu l'as toujours. Ton mot à dire. » Sur ses relations, ou non. A vrai dire c'était une façon voilé de lui faire comprendre qu'il comptait toujours pour lui, et qu'il voulait qu'ils soient ensembles, mais sans le dire. Parce que, le dire c'était s'exposer. Et après le fiasco de la dernière fois, il n'avait pas envie de se manger un second râteau en pleine poire. Et alors qu'il lui disait certaines choses, Camille le balaya à nouveau de ses mots, comme si rien n'était vrai, comme si c'était seulement des mots balancés pour draguer, ou je ne sais quoi. Blondint ne le lâcha pas des yeux et lui répondit très sérieusement. « C'est affligeant a quel point, tu ne te rends pas compte de l'effet que tu me fais. Camille Emrys, le mec aveugle. » C'était plus proche de la réalité, même si c'était pas forcément gentil non plus sur le coup. Malouche à du mal à faire dans le gentil parfois, surtout quand Camille faisait la sourde oreille à ses propos.
Le blond lui avait fait des avances, que le brun n'avait pas du tout repousser, bien au contraire. Ils avaient partager un baiser, une chose simple que les couples font souvent parfois même sans y penser. Mais ce n'était habituel, ils n'étaient pas vraiment un couple, et cela remontait à quelques temps maintenant. Pourtant, ils s'étaient bien trouvé ce soir. Ils semblaient sur la même longueur, et le blond ne put qu'en être heureux. Il n'avait pas plus peur que Camille le repousse, il ne pensait plus à grand chose à part au brun et seulement à lui. Sa façon de l'embrasser avait le don d'effacer le reste du monde autour d'eux. Il comprit à peine les mots du brun qu'il s'était mit à le couvrir de baiser, et d'après ce qu'il avait pu entendre, le brun était loin de s'en plaindre, ne faisant que renforcer le blond dans son besoin impérieux de faire siens le brun. Maly posa son regard sur les lèvres que le brun se mordillaient, le blond ne put retenir d'esquisser un sourire, il adorait ça aussi chez lui.  Au contact de ses doigts sur sa peau, des frissons se firent sentir, et le blond ferma les yeux pour profiter de cette caresse éphémère mais tellement douce. Il attrapa la mains du brun en fin de course, refusant de le laisser rompre tout contact entre eux, il avait tellement besoin de lui plus près encore. Il ressentait réellement comme un manque, qui ne fut comblé qu'au moment où le brun scella à nouveau leurs lèvres. Ses mains vinrent se poser toutes deux dans le dos du brun, pour le rapprocher encore plus, si c'était possible de lui, refusant la moindre séparation, voulant profiter de chaque seconde de ce baiser, de ce magnifique ballet de langues qui réchauffaient le corps tout entier du blond. Il sentit le brun le pousser, et tant que le baiser n'était pas rompu, et qu'il avait toujours sa peau contre la sienne, le blond ne broncha pas d'un iota. Tout ce qu'il voulait c'était faire l'amour à Camille, et vraiment le concept d'amour était la chose la plus importante dans cette histoire. Les mains du brun qui passèrent bien près de lui pour le délivré à son tour de son vilain pantalon qui le retenait en otage, lui procurèrent des fourmillements dans le ventre. Et le baiser fut rompu, Camille l'obligea à s'asseoir, et le blond était mécontent de le voir si loin de lui. Heureusement quelques secondes après, il vint sûr lui, retrouver sa place au creux de ses bras. Ses mains vinrent retrouver leur prairie de peau préférés où elles se promenaient sans restriction aucunes, parcourant toute cette étendue de peau à perte de vue. Le blond ne lâchait pas Camille du regard, celui-ci semblait hésitant, et l'instant d'une seconde il eut peur que le brun ne s'en aille, alors il resserra un peu son emprise sur lui. Son rythme cardiaque était déjà pas très régulier à cause de cette ambiance, et de l'incertitude qui régnait entre eux. Ce n'était pas la première fois qu'ils étaient si intime, pourtant Maly avait le ventre noué de peur de faire quelque chose de mal, heureusement cette angoisse se dissipait tout du moins s'atténuait suffisamment quand ils étaient l'un contre l'autre. Tandis que Camille frôlait sa mâchoire, perdant des yeux son regard, le blond lui murmura à l'oreille, sa voix peu sûr de lui. « Tu es  mon Camou-mou...  Si tu savais... » comme il avait envie de le faire sien là maintenant, comme il était raide dingue de lui, même si il avait le don de l'exaspéré souvent, comme il voulait que Camille comprenne l'étendu des sentiments qu'il avait encore, envers lui, comme il ne voulait personne d'autre à ce point, et comme il n'y avait nulle part d'autre où il se sentirait mieux qu'avec le brun près de lui. Tant de choses à lui dire et pourtant pas un seul de ses mots ne franchiraient ses lèvres en cet instant. Il préférait laisser ses mains caresser chaque centimètres carrés de peau du brun, le couvrir de caresses et de baisers pour le moment. D'ailleurs le blond n'attendit pas longtemps avant de poser encore ses lèvres sur celles du brun et de reprendre leurs baiser exactement où ils s'étaient arrêter. Il voulait que le brun se sente aimé, autant qu'il était aimé par le blond en réalité. Il laissa ce baiser s'éterniser un peu, avant qu'une mains aventureuse ne vienne délicatement flatter les attributs masculins de son si désirable et jeune amant brun. Doucement mais sûrement ce baiser prit fin puisque le blond descendait de baiser en baiser vers sa nuque, pendant que les délicates flatteries ne se change en très lent va et vient du blond sur la virilité de Camille en manque d'attention et d'amour. Le blond avait l'impression de louper un battement à chaque contact physique avec le brun, le rendant malgré lui fébrile, mais ne pas toucher la peau de Camille, ne pas l'avoir contre lui, étaient un insupportable pour ce blond qui se remplissait à vu d'oeil de désirs, visible sur une certaine partie de son corps bien qu'encore caché par d'horrible vêtement séquestreurs.


«.»
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Camille ne s’attendait pas à ce genre de retournements de situation. Pour lui, c’était surréaliste alors soit son esprit était entrain de divaguer totalement et qu’il allait songer sérieusement à se faire interner soit il était en plein cauchemar. Ou en plein rêve, tout dépendait des points de vue et de ce qui se passait vraiment. Peut-être qu’il aurait mieux fait de continuer de courir un peu, il aurait ainsi évité de croiser Maly et de voir ses fichues marques qui ne le laissaient pas insensibles. Et c’était bien ça le problème. Il n’avait pas le droit d’avoir cette boule à l’estomac en pensant au pourquoi de ces griffures ni même à ce feu qui le dévorait voulant absolument connaître le nom du propriétaire. Non, tout ça lui était interdit et c’était ce genre de détail qui l’agaçait grandement. Lui qui voulait tourner la page, l’oublier, il suffisait d’une étincelle pour que tout lui revienne en plein visage. Certes, il était plutôt heureux de le revoir après ces quelques temps d’absence mais il préférait nier tout en bloc. De s’efforcer à croire que c’était ce qui était bon pour lui alors qu’en réalité, la seule chose dont il avait envie de faire, c’était de lui dire qu’il lui avait manqué. Mais sa raison le bloquait et Camille finissait toujours par se mettre de son côté, oubliant parfois qu’écouter son cœur serait pas plus mal non plus. Mais le brun devait reconnaître que sa raison n’avait pas tout à fait tord, il ne pouvait pas se laisser aller avec lui. Maly était difficile à cerner et actuellement Camille le trouvait juste agaçant. Il leva les yeux au plafond, soupirant. « Non pas surprenant dans ce sens là. Je peux comprendre que certains mecs peuvent être attirés par toi ou alors ils sont aveugles… C’est plus dans le sens que tu souhaites rester caché et que feras-tu si l’un de tes amants.. est un peu trop bavard ? » Si Malachy souhaitait rester enfermé à double tours dans son placard et bien il était libre de ce choix. Néanmoins, Camille ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui se passerait si quelqu’un parlait un peu trop. Sauf s’il avait choisi quelqu’un de muet et du coup incapable de parler de leur relation à quiconque. C’était possible, au moins il ne subirait pas les nombreuses demandes comme l’avait pu faire Camille lorsqu’ils étaient encore ensembles. Il avait l’impression que des années s’étaient déroulés depuis. Le jeune homme leva les mains en l’air, dans un geste d’innocence. « Ok, ok je ne dis plus rien. J’exprimais juste mon opinion mais il semblerait que tu te moques pas mal de ce que je peux penser alors fais comme tu veux. De toute façon, t’es trop borné pour admettre que ça peut arriver. » dit-il en roulant des yeux. C’était dans ce genre de situation que Camille se retenait de lui sauter à la gorge et de l’étrangler. Il se demandait vraiment pourquoi ce garçon qui avait cette facilité déconcertante de l’agacer lui plaisait autant. C’était un réel mystère pour lui. Un petit ricanement s’échappa de ses lèvres quand il affirma qu’il avait encore son mot à dire. Il le regarda secouant la tête de gauche à droite. « Non Maly, je ne l’ai plus. Parce que crois-moi que si je l’avais, tu n’aurais pas ses marques… » Ou alors ce serait lui qui les aurait réalisé mais il préférait garder cette fin de phrase dans sa tête. Bien qu’il sous-entendait légèrement qu’il était jaloux d’avoir cette vision devant lui. Mais pour le comprendre, il fallait un décodeur spécial Camille et ce n’était pas donné à tout le monde. Il lui arrivait souvent de parler faussement comme pour brouiller les pistes. Une manière pour lui de se détacher même si c’était à contrecœur.

Camille secoua la tête, cette conversation n’avait aucun sens et il se retenait de rire parce que c’était ridicule. « C’est toi qui est aveugle franchement… Je ne vois pas ce que tu pourrais bien me trouver. Ou alors c’est l’effet agaçant et énervant que j’ai qui te plaît tant… Ce qui me ferait douter sur l’état de ta santé mentale.. » Lorsqu’il se regardait dans le miroir, il ne pouvait s’empêcher de se trouver quelconque. Hormis peut-être son regard, il était plutôt banal comme type. Camille était loin de ressembler à un mannequin, il arborait encore une tête d’enfant et il semblerait qu’il ait décidé d’arrêter de grandir avant l’heure. Comme quoi, la nature ne l’avait pas gâté d’après lui. Mais toutes ses préoccupations furent vite coupées courts lorsque ses lèvres se posèrent sur les siennes. Une douce chaleur se diffusait dans son corps le faisant de nouveau se sentir vivant. Il n’avait guère réalisé que ses lèvres lui manquaient autant et maintenant il ne voulait guère s’en détacher. Il avait besoin d’elles autant qu’il avait besoin d’air pour respirer. Leur baiser lui faisait perdre la tête, sa langue jouant sa langue, se découvrant de nouveau. Il avait cette impression de retourner quelques temps en arrière, comme si rien n’avait changé entre eux. Comme si Maly et lui ne se disputaient pas constamment et qu’il finissait toujours par affirmer ne plus savoir aucun contact avec lui.  Mais s’il se disait ça, c’était uniquement pour se protéger, il était dépendant du blond. Et maintenant qu’il goûtait de nouveau à ses lèvres, il savait qu’il aurait dû mal à s’en défaire. Maly était comme une drogue, il pouvait passer de néfaste à essentiel en quelques secondes. Au fur et à mesure que le baiser s’éternisait, il s’entend ses jambes flanchées. Alors ce fut tout naturellement qu’il le fit s’assoir sur une des bancs de sport, s’installant sur ses genoux par la suite.

Sa bouche quitta la sienne pour la déposer sur sa mâchoire, traçant la courbe de celle-ci du bout des lèvres. Il hésitait dans ces gestes, il craignait que d’un claquement de doigt tout s’efface et que Malachy finisse par le repousser. Après tout, entre eux, il fallait s’attendre à tout. Et les paroles qu’avait prononcées le blond à cet instant le montraient bien. Il arrêtait son geste et redressa la tête pour croiser son regard, les sourcils légèrement froncés. Comme si, dans ses yeux, il allait bien pouvoir comprendre le sens de ses mots. « Je ne sais pas comment je dois prendre ça.. » dit-il d’une petite voix. Camille laissa ses doigts glisser dans la chevelure du blondinet, son cerveau tournait à plein régime et il se mordillait encore plus fortement les lèvres, se retenant de lui demander des explications sur ce drôle de surnoms sorti de nulle part. Tant de questions jaillissaient dans son esprit avant que des lèvres n’interrompent le court de ses pensées. Son cœur rata un battement en sentant sa main sur lui, il lui faisait décidément perdre la tête. Il s’accrocha un peu plus à lui, collant son torse au sien alors que sa tête partait légèrement en arrière, le brun se mordant la lèvre pour retenir les soupirs de plaisir. Il ne contrôlait plus rien, que ce soit dans sa tête que son propre corps. Ses mains glissèrent jusqu’à son dos tandis qu’il essayait de reprendre une respiration un peu plus normale. Ce qui était bien difficile vu le traitement que Maly était entrain de lui faire subir. Il avait l’impression d’étouffer et il enfouit sa tête aux creux du coup de son ancien et futur amant. « Montres-moi que je suis vraiment ton Camou. Je veux être à toi, comme je veux que tu sois uniquement à moi. »  dit-il en posant ses lèvres sur sa carotide, aspirant légèrement sa peau. Ses hanches bougèrent lentement frottant ainsi son bassin contre le sien alors qu’il collait son front contre le sien, croisant de nouveau son regard. Le sien était sans doute noirci par la multitude de sentiments qu’il ressentait en lui. Ils n’avaient sans doute pas chose le meilleur endroit pour faire ce genre de chose mais Camille s’en moquait actuellement, il n’avait qu’une seule chose en tête et c’était Maly. Il ne voyait que lui, plus rien d’autres n’avaient d’importances. Ses lèvres reprirent possession des siennes, son bassin se frottant toujours contre celui du blond.



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Maly ne voulait en aucun cas se disputer avec Camille. Le temps passer dans leurs coins auraient pu les rendre capables de discuter comme deux adultes. Mais il fallait croire qu'aucuns des deux n'étaient apte à tenir une conversation raisonné quand il s'agissait de l'autre. C'était perturbant pour le blondinet de voir son ex ne pas lui adresser la paroles. Maly était pas aller vers lui, mais lui non plus, et même si il détestait leurs dispute, Camille lui avait quand même manqué un peu. Il n'avait pas envie de lui dire, parce que Camille ne le croirait pas de toute façon, surtout pas avec ces marques-là sur le dos. Camille ne le croyait jamais à vrai dire, alors à quoi bon lui dire quoi que ce soit au final? Maly avait pas envie de se justifier tout le temps, ou d'avoir des preuves de ce qu'il disait, mais c'est toujours ce que voulait Camille, ça ou alors il avait décidé de le faire chier à chaque fois. Maly ne savait pas vraiment, et il n'avait pas spécialement envie de connaitre la réponse à cette question. Le brun l'agaçait en ce moment, à se comporter comme si il avait le droit de le juger de la sorte, et ça l’énervait d'autant plus venant d'un mec qui passait son temps à vouloir que le blond s'assume. Maly ne sut pas vraiment comment prendre le pseudo compliment du brun, suivit tout de suite par une question dont il se serait bien passé. Il fixait le brun d'un air perplexe avant de lui demander très sérieusement avec un petit sourire en coin. « Est-ce que ça veut dire que tu me trouves attirant? » Le blond avait sûrement besoin d'un décodeur parce que jamais Camille ne dirait ça, en général il se contenterait de lui dire qu'il est moyen comme le reste du monde, non? Il ajouta soupirant quand même a sa question. « Si c'est le cas le monde entier saura ce que je suis, ça devrait te faire plaisir. » Maly ne s'assumait pas, et il avait le droit d'être comme ça. C'était pas dans ses moeurs, ni dans son éducation. Et même si il y a longtemps qu'il avait quitté sa famille et était venu aux USA pour pouvoir vivre sa vie comme il l'entendait, ça le bloquait toujours, il n'aimait pas ça, c'était gênant et MAly détestait être gêné.  Camille le fatiguait à toujours vouloir avoir raison sur des sujets dont il n'avait aucune idée. Est-ce qu'il savait ce que Maly faisait pour gagner sa vie? Non. Est-ce qu'il avait une idée de ce que ça faisait au blond de devoir faire ça pour vivre? Bien sûr que non. Il ne connaissait pas Malachy en réalité. Il pensait connaitre le blond, mais plus le temps passait, plus il devenait clair qu'ils étaient de parfait étranger, autant que ses clients et lui. Triste constat n'est-il pas? Pourtant il lui assurait qu'il allait tombé amoureux de son client, tout ça juste à cause de cul. Maly soupira une nouvelle fois, balayant la tête de droite à gauche avant de lui répondre très sérieusement.  « Tout les mecs n'ont pas le coeur relié au sexe et vice-versa. Tu devrais me connaître mieux que ça. » Après tout si c'était le cas, Maly serait un obsédé sexuel avec le brun, et il n'avait jamais été le genre à lui sauter dessus toutes les cinq minutes. Pis même, le blond était pas comme ça, et ça lui déplaisait que Camille s'imagine des choses sur son compte. Il écoutait le brun lui répondre comme toujours ses vérités à lui que Maly devait accepté niant ce que le blond pouvait bien dire. Et quelque part Camille avait raison. Il était chiant, mais CHIANT. Des fois le blond se demandait ce qu'il lui trouvait, il n'était jamais d'accord avec lui, il fallait toujours que Camille le contredise, minimise ses propos, les ignores, ou fasse semblant que ça ne comptait pas. Et c'était épuisant pour un type comme Maly qui détestait parler de ses sentiments, qui détestait se dévoiler, d'être constamment contrarié dans ses propos, ça l’énervait vraiment, si bien que le blond finit par lui soupirer. « Y'a pas de doute là-dessus, pour être chiant, tu l'es. Fermes-la, je te demandes pas ton avis. Arrête de toujours me contredire, vraiment fermes-la. » Des fois, que les gens vous contredise, ça pouvait être mignon, ça pouvait être utile, et agréable. Mais là, ce n'était ni mignon, ni utile, ni agréable, c'était juste frustrant à mort. Peut être qu'au final il ferait mieux de se trouver quelqu'un qui voudra vraiment de lui. Il roula des yeux en pensant à ce que Camille venait de lui dire à quel point il était aveugle ou stupide de lui trouver quelque chose. Voilà le genre de comportement qui soulait le blond. Il pourrait être mignon et le rassurer, lui expliquer ce qu'il aimait chez lui, mais ça prendrait des années et des milliers de séances de psychothérapie de couples, et au final Camille continuerait de le faire chier en lui disant à quel point il est quelconque. Le blond surenchérit. « Si t'as une question, tu la poses. Mais tu arrêtes de faire ton parano et de dénigrer tout ce que je peux bien te dire. Parce que si tu continues, je me tire, et je te plante là tout seul. » Ce n'était pas la première fois qu'il lui disait, mais ça commençait sérieusement à bien faire. Il comprenait que le brun se pose des questions, voir même doutes, mais il fallait toujours qu'il ouvre sa bouche pour .. quoi? Avoir le dernier mot et prouver à quel point il était plus intelligent que tout le monde, enfin surtout que Maly ? Non ça soulait le blond et Maly n'était pas un type connu pour sa patience, et Camille abusait énormément du peu que Maly avait. Il l'aimait, vraiment, mais il ne supportait pas sa façon de se comporter avec lui.
On ne sait par quel miracle les choses semblaient s'être réchauffé entre eux, et à vrai dire, il vaut mieux que ça reste un mystère sinon ça briserait la magie de cet instant. Et Tandis que le blond eut le malheur d'ouvrir sa bouche pour essayer de lui faire comprendre à quel point il l'aimait, il eut le droit à un commentaire de la part de Camille. Maly ne répondit rien, mais il n'appréciait que peu le commentaire du brun, encore moins sa façon de l'ouvrir à nouveau pour exprimer à quel point Maly était maladroit, ou stupide. C'était vraiment quelque chose qui était moins agréable à entendre que les gémissements du brun, et de loin. Si seulement Camille pouvait se taire quand il pensait à ce genre de commentaires et se retenir de lui dire. Maly se maudissait d'avoir dit quelque chose, puisque à chaque fois qu'il le faisait, ça finissait mal, la preuve en était, Camille ne comprenait rien de ce qu'il venait de lui dire, et ça blessait encore une fois le blond. A croire qu'ils étaient incapable de se comprendre quand il s'agissait de mots, et que seul les actions semblaient être comprises par le brun, et encore... Pas complètement sûr. Maly aimait Camille, et ça on pourra jamais dire le contraire, et en cet instant, il avait vraiment envie de lui, envie de le sentir à lui, au moins pour quelques temps, rien qu'à lui, comme si rien d'autre n'avait d'importance. Et quelque part rien d'autre n'avait d'importance pour le blond que lui. Voir Camille comme ça, de cette façon si privée, si intime, et tellement détendu changeait complètement, et le blond adorait ça.. Il aimait vraiment quand le brun juste l'aimait, sans artifices. Parce que ça ne pouvait pas être autre chose que de l'amour qu'ils partageaient en ce moment. Le blond se sentait si proche de Camille, tant physiquement que spirituellement et il ne voulait absolument pas que ça s'arrête, il voulait l'aimer physiquement, et le lui faire comprendre puisque tout les mots échouaient les uns après les autres. Il voulait que Camille se sente spéciale, puisqu'il l'était pour le blond en réalité. Camille lui faisait perdre la tête rien que par sa présence, et le contact leurs de peau par ses mains sur le corps du blond finissait d'affoler ses sens et de le faire frissonner entièrement. Et le blond ne pouvait détacher ses mains du corps du brun, il avait tant besoin de son contact pour être sûr que Camille était bien là, qu'il ne rêvait pas une fois de plus un tel rapprochement. Pourtant les mots du brun, qui avaient sûrement pour but d'être adorable et de faire comprendre qu'il voulait plus, eut le don de faire naître des questions dans l'esprit du blond. Un doute sur ce qu'ils faisaient. Etait-ce vraiment bien? Il ne serait jamais uniquement à lui, est-ce qu'il devait le lui dire maintenant ou plus tard? Le blond ne se sentait plus vraiment bien, et ce fut encore pire quand Camille se frottait à lui de cette façon. Camille le fixait du regard, et ce désir qui montait un peu plus à cause de lui, le blond ferma les yeux sentant une horrible chaleur le saisir et cette foutue voix qui ne voulait pas vraiment marcher comme il faut. Pas de doute, il désirait Camille encore plus qu'avant, et n'avait pas envie de s'arrêter en si bon chemin, pourtant cette foutue culpabilité de merde lui tordait à présent les boyaux, et même si  il essayait de ne pas y penser, essayant de se concentrer sur le baiser que Camille lui donnait, c'était là. Toujours là. Alors le blond dût se résoudre à rompre le baiser, et commença à articuler, ayant bien du mal à trouver son souffle avec ce désir et ce coeur qui semblait ne plus vouloir s'arrêter malgré lui. « Tu.. Tu es sûr? ... Tu .. tu vas pas le regretter... juste après.. ? » Maly ne se sentait guère mieux à vrai dire, il avait tellement envie d'aller plus loin avec ce brun qui semblait si d'accord... Et ouvrir sa bouche était une décision qu'il regrettait sur l'instant. Camille allait se dire qu'il doutait, et ça brisait tout il lui semblait, pourtant, se taire ne lui convenait pas plus. Et le blond vint poser ses mains sur les joues du brun, pour qu'il le fixe dans les yeux, alors qu'il reprit. « Je ne veux pas que tu te sentes... Obligé, Salit, ou Coupable...  Seulement... Chéri » du verbe "chérir", choyer comme quelque chose de délicat, et c'était un peu ce qu'ils étaient, délicat, leurs relations étaient une fleur fragile, espérons qu'elle finisse par éclore et qu'elle resplendisse et qu'elle fasse profiter au monde de sa magnifique beauté.


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Peut-être que finalement, ils n’étaient pas fait pour s’entendre et qu’à chaque dispute, quelqu’un voulait leur montrer cette vision. Camille finirait sans doute par le croire un jour, il en avait marre de ses éternels combats avec le blond. Surtout quand cela partait de rien, ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde la plupart du temps, chacun ayant sa vision de la vie bien précise. Lui, vivant au grand jour, le petit mec qui restait dans son coin mais qui n’avait guère peur d’afficher ses idéaux. Il semblait être invisible dans ce campus et cela lui convenait parfaitement, il savait sur qui néanmoins compter lorsqu’il avait un problème et c’était le principal à ses yeux. Puis, il y avait Maly. Camille ne parvenait guère à le définir malgré les nombreux efforts qu’il faisait pour mieux le cerner. Peut-être que le brun était trop exigent avec son entourage, ayant été blessé par le passé, il avait du mal à se fier vraiment aux personnes. Surtout à celles à qui il tenait réellement. Elles n’étaient pas nombreuses mais le vert en faisait partie. Bonne chose ou non, Camille l’ignorait étant donné la nature de leur relation à l’heure actuelle. Néanmoins, il n’arrivait pas à tourner la page et à le rayer complètement. Comme si Maly était un marqueur et qu’il ne voulait pas s’effacer malgré les nombreux lavages qu’il faisait. Puis, es ce qu’il avait vraiment envie de le voir disparaître de sa vie ? Il avait essayé, essayé de s’éloigner de lui mais encore aujourd’hui, il avait échoué. Quelqu’un d’intelligent aurait coupé court à la conversation et se serait éloigné au plus vite mais c’était bien connu, lorsqu’il s’agissait de Maly, son cerveau déraillait. Il n’arrivait plus à réfléchir correctement et c’était l’une des sources de leurs disputes. Ils ne voulaient comprendre que ce qui les arrangeaient et Camille semblait devenir maître en cet art.

Rien que d’y penser, un léger soupir s’échappa de ses lèvres alors qu’il se passait une main dans le cou. Geste qui s’arrêta face à sa question, le laissant sans voix. Moment de panique en approche. Qu’est ce qu’il devait répondre à ça ? Enfin, c’était simple, soit oui ou non. Mais s’il disait non, Maly le prendrait mal et ça finirait en baston surtout que ce serait un mensonge de la part du brun et s’il disait oui, et bien là ce serait gênant pour le plus jeune. Es ce qu’il pouvait faire comme s’il n’avait rien entendu ? Mauvaise idée aussi. Il n’avait pas le choix que d’y répondre, il secoua les épaules. « Je pense que tu connais déjà la réponse non ? Si je suis sorti avec toi, c’est que tu me plais… enfin plaisais. Mais s’il te plait, ne prends pas la tête juste parce que j’ai dis que tu étais attirant et je suis sûr que je ne dois pas être le seul à le penser. » dit-il avec un sourire. Enchaîner les phrases pour noyer le poisson, voilà sa devise. A force de trop parler, Maly n’allait sans doute pas faire attention à ce qu’il disait et son léger lapsus passerait inaperçu. Se pinçant les lèvres, il secoua la tête négativement. « Tu te trompes… Oui, je voudrais que tu t’affirmes et que tu n’aies pas honte de qui tu es mais jamais, je tolérais que quelqu’un balance ça sur toi alors que tu ne t’en sens pas capable. C’est ta décision et elle n’appartient qu’à toi. » Jamais, Camille serait prêt à dévoiler aux autres, les secrets qu’il connaissait. Sortir quelqu’un du placard alors que cette personne ne voulait pas lui semblait vraiment horrible. Alors, oui dans le passé, il lui avait légèrement cassé les pieds avec mais il voulait que ce soit de la part de Malachy. Pas de lui. Il aurait très bien pu le balancer après tout ou même faire un geste en public qui aurait amené les autres à se poser des questions mais il ne l’avait pas fais. Même si cela le tuait de rester cacher, il n’avait pas commis ce type d’erreurs. Le blond l’aurait sûrement tué sur place d’ailleurs. « Les gens changent.. » dit-il simplement en secouant les épaules.

Son cœur se serra face à cette réflexion, les ennuis commençaient et ils allaient sûrement finir par une énième dispute. Camille baissa la tête, trouvant ses chaussures vraiment intéressantes. Elles étaient un peu usées d’ailleurs, il faudrait qu’il songe à les remplacer. « Très bien, je me tais. T’énerves pas.. » Toujours cette agressivité, il devrait peut-être le conseiller sur un moyen de faire passer ses nerfs autrement que sur lui ? Genre un punching-ball, au moins il arrêterait de lui balancer ce genre d’horreurs. Certes, il savait qu’il était chiant mais de l’entendre de la bouche de blond lui faisait plus mal qu’il ne le pensait. Et il se sentit encore plus mal lorsque le blond prit de nouveau la parole. Camille aurait aimé à ce moment devenir plus petit et cela se voyait surement dans sa manière d’être. Il gardait la tête baissée ne voulant pas croiser le regard de blond. Comment ne pas être parano avec lui ? Il n’arrivait pas à le comprendre et à chaque fois, il allait de surprise en surprise. Qu’elle soit bonne ou mauvaise. « Je ne te force pas à rester si ma parano et moi te dérangent à ce point-là. Permets-moi juste de douter de ce que tu dis, c’est tout. A croire que toi, dès qu’on en te dit un truc, tu le crois de suite. Ne me fais pas rire Malachy, tu cherches juste la moindre petite bête pour que ça dérape et qu’on se dispute encore. Moi j’en ai marre. Je dis juste mon avis et je m’en prends plein la tête alors très bien, je ne dirais plus rien, je garderais mes doutes pour moi et ce serait fini. » Malachy ou le garçon le plus agaçant de la terre. Autant il pouvait lui plaire autant dès qu’il ouvrait la bouche, il avait envie de le faire taire. Et il semblerait qu’il avait peut-être trouvé une manière de le faire. Certes, ce n’était pas prévu au programme mais c’était un peu plus plaisant que les disputes. Ou son option de le laisser seul dans ce vestiaire.

Ses lèvres collées aux siennes, Camille se sentait revivre et il se détachait de lui uniquement pour parler. Il ne saurait expliquer son geste, il avait juste ressenti le besoin et pour une fois, il avait écouté son cœur plutôt que sa raison. Peut-être qu’il le regretterait plus tard, certainement parce qu’avec Maly, on devait s’attendre à tout mais pour l’instant, il voulait juste profiter de ce moment le plus longtemps possible. Il espérait que personne n’ait l’idée de faire du sport à cette heure-ci sinon nul doute que là, ce serait assez gênant. Ses doigts glissèrent dans sa chevelure alors que sa langue découvrait de nouveau cette jumelle. Il avait l’impression de retrouver un second souffle, comme s’il comprenait enfin que d’embrasser le blond lui avait manqué mais qu’il était bien trop aveugle pour s’en rendre compte. Peut-être que finalement, c’était ça leur problème. Camille ne remarquait même pas ce qui pouvait maintenant lui sembler si évident. Il avait laissé passer sa colère et sa rancœur pour dissimuler la vérité afin de l’enfouir au plus profond de lui et tenter de l’effacer. Mais il savait que maintenant, il ne pourrait plus faire marche arrière. Il ne pourrait plus se passer de Maly, que ce soit de ses lèvres, de son corps collé aux siens et même de son fichu caractère. Camille avait besoin de lui dans sa vie, il n’était pas doué lorsqu’il s’agissait de ses sentiments. Après tout, il pouvait compter sur les doigts d’une seule main, le nombre de relation qu’il avait eu. Et pourtant, maintenant qu’il était dans ses bras, sur ses genoux, tout lui semblait plus clair. Comme si c’était une évidence et qu’il s’était réveillé d’un coup. Le brun le voulait dans sa vie, de nouveau. C’était lui la cause de ses tourments certes mais lui seul parvenait à affoler ses sens et à accélérer les battements de son cœur si vite que Maly s’il prêtait une oreille plus attentive pourrait l’entendre. En tout cas, lui l’entendait parfaitement, cela résonnait dans ses oreilles alors qu’un sentiment de bien être se diffusait dans tout son être. Il n’avait jamais été sûr de ce qu’il souhaitait à cet instant précis et lorsque Maly interrompit le baiser, il le regarda, un sourcil interrogatoire. Il ne comprenait pas pourquoi il s’était détaché et une peur s’infiltra dans ses veines. Peur qui fit place à un petit sourire en entendant sa question, il ne put répondre à sa demande qu’il sentit ses mains se poser sur sa joue et son sourire s’accentua.

Son cœur avait décidé de rebondir dans sa poitrine si bien qu’il pensait que d’un moment ou un autre, il allait finir par s’évanouir. Souriant toujours, Camille leva ses mains pour prendre les siennes et entrelacer ses doigts aux siens. « Je ne me sens ni obligé, ni forcé ni rien du tout. Si je suis là, c’est parce que j’en ai envie. Regarde ce que tu me fais ressentir. » dit-il en posant une de ses mains sur l’emplacement de son cœur, celui-ci étant toujours affolé. Il faudrait d’ailleurs qu’il se calme un peu mais en présence du blond, nul doute qu’il continuerait à battre la chamade. « Tu vois ? Il n’y a qu’avec toi qu’il bat comme ça alors non, je ne vais pas le regretter. J’ai commis des erreurs, je le sais mais aujourd’hui, ce qui se passe, je le veux vraiment. Je n’ai jamais été aussi sûr de quelque chose. » Camille le regarda droit dans les yeux, son visage s’approchant du sien avec un petit sourire presque timide. L’une de ses mains vint se poser sur son cou qu’il caressa du bout de son pouce, traçant des cercles alors qu’il collait sa bouche près de son oreille. « Je veux tout oublier.. nos disputes, notre passé. Je veux juste un deuxième toi et moi. Un nous. » Puis ses lèvres reprirent possession des siennes, ses joues devaient sûrement être écarlates mais il s’en moquait bien. Sa main libre frôlait le torse du blond, descendant toujours plus bas jusqu’à ce qu’elle atteigne le dernier vêtement qu’il restait sur lui. Il ne fit guère cas de cette légère barrière et Camille laissa sa main s’infiltrer à l’intérieur pour y attraper l’objet de son désir qu’il commença à caresser.  

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Il n'y avait aucune raison de vouloir rester ou retourner avec Camille. Aucune. Ils ne faisaient que se disputer à longueur de temps, jamais d'accord, toujours en contradictions sur tout. Maly cachait des choses que Camille ne savait pas. Et il ne voulait pas se montrer avec lui. Il n'avait pas honte du brun, à vrai dire, si il devait avoir honte de quelqu'un, ça serait de lui. Camille était un chieur, vraiment, jamais satisfait, toujours à vouloir plus, et encore plus. Mais il était beau, intelligent, adorable, et fier de ce qu'il était. Et ce mec était juste parfait à ses yeux. S'il devait avoir honte, ça serait de lui, le type le plus exécrable qui existe, qui ment, et trompe la personne qu'il aime, qui a honte de ce qu'il est, et est juste en fait minable. Et Maly détestait Camille à cause de ça aussi. Camille était parfait, à part un sérieux problème de manque de confiance en lui, et surtout dans le blond, mais Maly sachant qu'il lui mentait et le trompait arrivait encore à comprendre ça, de son point de vue à lui.
Alors voilà, ils discutaient, plus ou moins gentiment, entre eux ça dépendait des moments surtout. Et Maly lui avait demander si il le trouvait attirant. Après tout, c'est ce que Camille laissait entendre, et bizarrement ça lui faisait quand même chaud au coeur que le brun lui trouve au moins un attrait, même physique. Il l'écouta parler, mais comme toujours il ne retint que ce qu'il voulait. « Tu me trouves attirant. Camille Emrys me trouve attirant.» C'était pour l'enquiquiner, mais surtout pour lui, des fois il avait un peu l'impression de ne rien avoir pour lui. Il était même pas foutu de pouvoir tenir une conversation avec Camille sans qu'une dispute ne pointe son nez, alors comprenez bien que tout réconfort est bon à prendre. Il esquissa un sourire. « Je me fiche de ce que pense les autres. Tu me trouves attirant, c'est tout ce dont j'ai besoin. » Après les choses devinrent moins drôle, ça parlait de s'assumer, tout ça, tout ça, et c'était un peu, inconfortable pour le blond, sachant que Camille voulait, et lui non. Il regardait le brun, sans vraiment le voir, repensant à leurs si nombreuses disputes. Il savait qu'il devait changer ça, pas pour Camille, mais pour lui, si il voulait avoir une vrai relation de couple avec qui que ce soit dans le futur, mais il devait sûrement avoir trop peur pour faire quoi que ce soit.
Et Camille devint chiant. Suffisamment chiant pour que Maly s'enerve. Oui je vous l'accord il en faut peu, mais Camille c'est peu, tout le temps, et Maly c'est quelqu'un d'explosif et de pas patient. Faut faire avec, et encore il s'était un peu calmé au moins depuis qu'il était arrivé à Harvard. Maly péta son câble et Camille semblait vouloir se fondre dans le mur, ou quelque chose dans ce goût là, lui répondant quelque chose de peu sympathique lui aussi. Le blond lâcha un énorme et long soupir. Tout le temps comme ça? Il allait pas supporter très longtemps, il était déjà à bout de patience, et ils n'avaient échangé qu'un seul vrai baiser il y a quelques temps déjà. Il lui répondit plus calme que tout à l'heure. « Tu me fatigues à tout le temps douter à voix haute. Tu sais comment je suis. S'il te plais ménages moi par moment et ne doute pas de ce que je te dis. Surtout pas quand je parle de sentiment, tu sais que c'est pas mon truc. Si je le fais, c'est uniquement pour toi, pour que tu le saches, que tu l'entendes et ne doute pas. » Il marqua une pause, Camille ne comprenait pas qui il était de toute évidence, ni ce qu'il voulait. Il ajouta. « Doutes, juste, pas tout le temps. » Maly avait besoin de répit, d'avoir au moins la fausse impression que Camille allait pas s'enfuir à tout moment en pensant qu'il se foutait toujours de sa gueule. Parce qu'il avait beau essayé le blond, on peut pas construire une relation avec quelqu'un qui refuse d'y croire.
Maly n'avait pas eut beaucoup de relation, vraiment sérieuse qui avaient compter pour lui. Et revenir vers Camille n'était pas un choix de facilité, un choix de réconfort de quelque chose déjà connu. A choisir il aurait préféré retourner en Irlande et retrouver son premier petit ami, au moins avec lui c'était la belle époque. Ils ne se prenaient pas la tête autant qu'entre Camille et lui. Bon après ce sont des souvenirs plus lointain, d'un passé dans son pays natal adoré qu'il avait fuit. Si ça se trouve il avait un peu embellie l'histoire dans ses souvenirs. Et c'était impossible de faire ça avec Camille, pas en l'ayant sous les yeux, pas en l'entendant lui parler comme ça. Il le savait depuis quelques temps, il aimait Camille, encore. Il ne lui avait jamais dit dans ces termes depuis leurs séparation, d'ailleurs, est-ce qu'une seule fois il le lui avait jamais dit? Je crois bien que non. Ou alors peut être avant de s'endormir, quand son cerveau ne savait plus ce qu'il disait ou non, quand il n'avait plus honte, ou peur de comment l'autre réagirait. Il ne lui avait pas dit alors qu'il lui courrait après depuis quelques mois. Ce n'était pas son genre de dire ces choses là. C'était trop intime, et trop difficile pour lui et puis il fallait trouver  le bon moment, qui ne semblait jamais venir. Alors on peut dire, que répondre au baiser de Camille était une façon de le lui dire. Et tout ce qui en découlait par la suite l'était aussi. Sa façon de le toucher, de le regarder, de l'embrasser. Sa volonté propre et net de le vouloir à lui, tout entier, et rien qu'à lui. Et Maly profitait de la situation. Avoir le brun sur ses genoux n'arrive pas souvent, encore moins de pouvoir l'embrasser sans retenu, et aussi souvent qu'ils le désiraient tout les deux. Pourtant, il l'avait repoussé, juste ce qu'il fallait pour lui poser des questions. Parce que même si il voulait Camille, physiquement là maintenant de tout son être, il ne pouvait pas se résoudre à ce qu'il lui en veuille juste après, ou qu'il décide de changer d'avis quand les choses seront beaucoup plus sérieuses, pas sûr que le blond arrive encore à s'arrêter après. Il pouvait voir que Camille n'était pas tout à fait rassuré de cette séparation, avant que le blond n'ouvre la bouche pour exposer ses peurs. Oui il voulait Camille, ce n'était pas nouveau, ça faisait déjà un petit moment qu'il avait envie de pouvoir se délecter de son corps, mais pas au détriment du brun, sinon il y a longtemps qu'il lui aurait sauter dessus comme une bête sans lui demander son avis. Il voulait être sûr et certain que pour une fois, ils veuillent la même chose, que pour une fois ils soient d'accord sur la suite des événements.
Maly avait une boule au ventre, à cause de son envie de ne pas faire du mal au brun, et de ne pas lui déplaire. Et le blond pouvait bien l'avouer, il avait un peu peur. Peur que Camille change d'avis, encore il pourrait y survivre, si le brun ne lui en voulait pas, ou ne s'en aillait pas comme une furie. Son coeur s’accélérait encore mais plus par bien être, non mais par peur et il fallut le beau sourire du brun pour calmer le blond. Il n'était pas d'un naturel angoissé, mais il voulait tellement que cette fois soit la bonne avec Camille, qu'ils se rapprochent vraiment et qui sait, qu'ils se laissent une seconde chance. Le blond ne lâchait pas Camille du regard, comme pour s'assurer qu'il n'allait pas s'enfuir, bien qu'il venait d'entrelacer leurs doigts. Le coeur de Maly semblait doucement mais sûrement ralentir un peu, et cette horrible culpabilité qui lui tordaient les boyaux s'estompaient au fur et à mesure des mots qui sortaient de la bouche de Camille. Comment "j'en ai envie" sortant de sa bouche pouvait sembler si, pure, et empreint d'amour et de tendresse, alors que les même mots dans le bouche du blond auraient sûrement un effet pervers et bestiale ? C'était une des raisons pour lesquelles Camille était si parfait aux yeux du blond. Un sourire naquit sur les lèvres de Malouche, tandis que Camille jouait à lui montrer à quel point il était affolé en sa présence, ce qui fit agrandir son sourire. Il avait envie de lui répondre quelque chose, mais en cet instant, il ne savait plus quoi dire. Camille voulait faire l'amour avec lui aussi, et il en était sûr. Et cette perspective d'avoir son brun comme il l'avait voulu, le laissait un peu sans voix. Il reposa ses mains sur le corps de son Camille, sur ses hanches c'est encore là qu'elles sont le mieux. Le brun lui faisait perdre tout ses moyens, vraiment, il avait des frissons rien que d'entendre sa voix si proche de son oreille, alors je vous parles pas de son contenu, qui remplissait son coeur de joie à l'en faire tambouriné comme un malade dans sa poitrine. A peine eut-il le temps de murmurer un petit « Moi aussi » qu'un brun se mit à l'embrasser, ce qui était très loin de lui déplaire. Les mains du blond s'amusaient à caresser de ci de là, la peau du brun, mais il était un peu distrait par le frôlement de celle de Camille, qui descendait petit à petit jusqu'à trouver l'objet emplit de désir pour lui. Ce contact fit accroitre de façon brutale le rythme cardiaque, et les frissons que Maly ressentait. Et ces caresses dessus, n'aidaient en rien le blond à ne pas se sentir submergé par une vague de chaleur qui devait presque le faire rougir jusqu'aux oreilles. Maly du rompre le baiser incapable de pouvoir l'embrasser correctement, se sentant comme à bout de souffle malgré lui avec de désir oppressant qui montait en lui, tandis qu'il essayait assez vainement de ne pas gémir de bien être. A un moment il arrêta Camille, ou Camille s'arrêta, l'esprit du blond n'étant plus très clair il ne sut pas très bien, il s'entendit vaguement lui dire « attend» avant qu'avec l'aide du brun, le blond se libère enfin de ce dernier bout de tissus frustrant. Une fois ce vilain tissus loin d'eux, le blond sourit au brun « C'est beaucoup mieux ainsi. » Et avant même que Camille ne fasse quoi que ce soit, le blond le serra tout contre son corps, chaque parcelle de peau qui pouvait l'être était collé à l'autre, tandis prenait à nouveau possession des lèvres du brun. Maintenant c'était foutu, personne ne lui enlèverait le brun des bras. Il avait vraiment besoin de lui de façon vitale, et je ne dis pas ça, parce qu'il mourrait de désirs non.


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Diverses pensées se bousculaient dans la tête du brun, il ne savait pas quoi penser de Malachy ni d’eux en général. Il avait tout fait pour le repousser parce qu’après tout, qu’est ce qui les rapprochait hormis leur passé en commun ? Pas grand-chose, ils étaient bien trop différents. Chaque avis qu’il avait n’était guère partagé par l’autre et c’était sans doute la principale raison de tous ces conflits. Un fossé était entre eux et il n’aurait su dire s’il avait envie de le franchir une nouvelle au risque de souffrir si la même fin l’attendait ou bien s’il avait envie de reculer. Sa conscience lui disait de partir, de fuir le plus loin possible du blond. Après tout, il avait réussi à couper les ponts avec lui pendant quelques temps, il pouvait peut-être réussir à le rayer de sa vie. Mais en avait-il vraiment envie ? Camille connaissait la réponse même si cela faisait mal de l’admettre. Il avait beau faire celui qui était courageux, qui s’affirmait devant tout le monde, il restait encore un gosse ayant grandi sans doute trop vite à cause des problèmes qu’il avait eu dans sa jeunesse. Camille n’était pas parfait, il avait pleins de petits défauts qui accumuler pourrait largement le faire passer pour une petite ordure. Il n’était pas méchant, loin de là sinon il aurait pu envoyer balader Maly et parvenir peut-être à tourner la page. Il n’en savait rien, tout ça n’était que des suppositions. Et ça l’agaçait de ne pas savoir ce qui se passait dans cette tête blonde qui l’attirait autant que ça l’effrayait. Et Maly ne l’aidait pas vraiment, il ne put s’empêcher de lever les yeux au plafond en écoutant ses paroles. Il aurait mieux faire de se mordre la langue et de se taire. « On ne va pas en faire tout un plat non plus, cela n’a rien d’exceptionnel. Puis, c’était sûrement facile à le deviner non ? » dit-il en croisant les bras contre son torse. Comme par hasard, Maly n’avait entendu que ce qu’il voulait entendre et ce n’était pas bon pour le brun. Mais le blond aurait pu facilement le deviner, ne revenait-il pas à lui à chaque fois malgré le fait qu’il disait ne plus vouloir le revoir ? Camille avait arrêté de compter le nombre de fois où il avait prononcé cette phrase. C’était à chaque fois la même chose de toute façon.

Soupirant doucement, il baissa la tête, la secouant légèrement. « Ah oui et pourquoi ça ? Tu comptes t’en servir pour te moquer de moi ou je ne sais quoi ? » Il avait l’impression d’être pris au piège et il n’était pas rassuré. il ne voyait pas en quoi c’était bon signe que Malachy sache son attirance pour lui, même s’il avait insisté sur le fait que ce soit du passé. Passé qui relevait plus du présent à l’heure actuelle mais ce n’était qu’un détail qu’il pouvait très bien ignorer. Il n’allait pas lui balancer ça en plein visage, quoi qu’il aimerait bien voir juste sa réaction. Qui sait, peut-être qu’il prendrait la fuite et ce serait Maly qui disparaîtrait de sa vie et non l’inverse. Le jeune homme se passa une main dans les cheveux en voyant que l’ambiance redevenait lourde. Encore une fois, ils allaient finir par se disputer. C’était trop beau pour être vrai. Certes, si cela pouvait mettre un terme à cet échange et le faire rentrer chez lui, ce n’était pas plus mal. Mais d’un autre côté, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un pincement au cœur. Il détestait devoir toujours se battre contre le blond, à défaut de ne plus partager sa vie, il aurait juste souhaité être proche ou même juste courtois. Cela lui aurait suffi mais non la réalité était bien plus horrible. Celle-ci le torturait à chaque fois, poignardant son cœur constamment. « Parce que tu crois que ça me fait plaisir de douter de toi ? Non loin de là… J’en ai marre de cette situation, de nous qui se disputons à chaque fois parce que je n’arrive pas à te cerner. A chaque fois, tout un tas de questions tourne dans ma tête et… et je ne sais pas quoi faire. J’aimerais arrêter de douter, j’aimerais te croire à cent pourcent et me dire que je peux me fier à toi. Mais y a toujours cette peur qui fait que je veux me protéger. » Il se mordilla la lèvre avant de répondre la parole, prenant son souffle. Il essayait de calmer les tremblements de sa voix, il n’aimait pas être sur un sujet qu’il ne maîtrisait pas. Il avait l’impression d’être jugé, comme si il était interrogé par un prof devant toute une classe alors que non, il était juste devant le blond. Mais celui-ci n’était pas n’importe qui pour lui, il représentait ses tourments, son insomnie parce qu’il n’arrivait pas à le faire sortir de sa tête.  Il était pire qu’une drogue qu’il se serait injecté dans la veine. Là, il était dans son cœur et dans sa tête et pas moyen de le faire sortir. « Très bien, je vais essayer. » dit-il d’une voix plus sèche qu’il ne l’aurait souhaité. Pourquoi c’était tant compliqué entre eux ?

Ils semblaient se déchirer à chaque fois qu’ils se croisaient, il avait bien dû mal à croire que Maly était un ancien petit ami. Il lui semblait si loin et étranger, comme si c’était une nouvelle personne en face de lui. Ou alors peut-être qu’il n’avait jamais pris le temps de réellement le connaître ? Il n’en savait rien et il détestait rester dans cette supposition. Il lui avait dit qu’il allait arrêter de douter et pourtant c’était encore le cas. Le brun se contentait de regarder le blond avant que l’idée de l’embrasser lui vint à l’esprit. Il aurait pu chasser cette idée d’un geste de la main mais pour une fois, il avait préféré suivre ses envies plutôt que sa raison. Camille avait juste envie de couper court à leur dispute, il voulait de nouveau goûter à ses lèvres. Son cœur s’affolant dans sa poitrine, il battait la chamade mais cette sensation n’était pas pour lui déplaire. Au contraire, cela ne faisait qu’attiser encore plus le sentiment de bien être qui se diffusait dans tout son corps. Cependant lorsqu’il se recula, une crainte apparut. Sa bouche sur la sienne lui manquait déjà et la boule qui s’était formé dans le creux de son estomac se dissipait doucement au son de sa voix. Le jeune brun avait essayé alors de lui faire comprendre qu’il ne regretterait rien, ni le baiser ni sûrement la suite. Il en avait envie sans doute de la même façon que le blond sauf qu’il n’était pas doué avec les mots. Un comble pour un futur journaliste mais lorsqu’il s’agissait de relation, le cerveau de Camille semblait disparaître. Encore plus lorsqu’il s’agissait de blond, se connaissait il allait encore tout faire rater ou même lui faire peur. Il voulait le rassurer, lui montrer qu’il avait vraiment envie d’être là. Certes, il craignait d’ouvrir un peu trop son cœur et qui celui finisse par saigner à la fin. Mais aujourd’hui, il avait décidé de combattre cette inquiétude. De faire confiance à Maly et de laisser ses sentiments prendre le dessus sur lui. Parce qu’il ressentait quelque chose pour Maly, il ne faut pas croire. Il n’était pas cet idiot qui s’amusait à jouer avec lui, qu’il le repoussait à chaque fois alors que lui venait vers lui. Alors pour cette nuit, il voulait lui prouver qu’il tenait à lui et toute l’importance qu’il avait à ses yeux. Pourtant, il fut rassuré lorsque Maly prononça ses deux mots. Deux simples mots qui gonflèrent son cœur de joie et il ne put s’empêcher de laisser apparaître un sourire sur son visage. Ses lèvres vinrent rejoindre les siennes, ses mains plongèrent dans sa chevelure comme s’il avait peur qu’il ne parte, que tout ceci n’était que le fruit de son imagination et qu’il allait se réveillé. Tout ça lui semblait si surréaliste. Puis le dernier vêtement disparut, il n’aurait su dire si c’était Maly ou lui qui l’avait retiré, son cerveau était bien trop embrumé pour pouvoir réfléchir correctement. Tout ce qui comptait actuellement à ses yeux était ses lèvres sur les siennes et que son corps soit collé au sien.

Camille avait besoin de ce contact, peau contre peau, il ne s’était jamais senti aussi bien, aussi libre. L’une de ses mains entourait son cou caressant du bout des doigts sa colonne vertébrale tandis que l’autre avait repris sa place sur son entre-jambe. Il la bougeait légèrement comme pour le torturer ou faire durer le plaisir, au choix. Ses lèvres se détachèrent des siennes et il ne put s’empêcher de sourire, sourire qui concordait parfaitement avec la lueur brillante qu’on pouvait apercevoir dans ses yeux. Le blond lui faisait perdre définitivement la tête. Qui aurait cru qu’ils se retrouveraient dans cette situation, dans cet endroit aussi ? Ses deux mains vinrent se poser sur les joues de Maly, prenant son visage en coupe et il y déposa un rapide baiser avant d’enfouir son visage au creux de son cou, ses lèvres suivant sa carotide jusqu’à remonter jusqu’à son oreille. « Fais moi tien, mon Maly. » dit-il d’une voix tremblante. Et comme pour lui montrer tout le désir qu’il avait pour lui à cet instant, il bougea ses hanches contre lui. Ses jambes entouraient sa taille et il avait l’impression de bouillir de l’intérieur. Que ce soit de désir, d’amour ou de passion, tout se mélangeait et n’était que dirigé vers une seule et même personne. Cela avait toujours été lui, malgré les disputes rien n’avait changé dans le cœur du brun. Il avait tenté de nier, de fuir, rien n’avait fonctionné. Alors il avait décidé d’abandonner, de ne plus combattre cette attirance qu’il avait. Il ignorait de quoi l’avenir serait fait, peut-être que les choses se dégraderont après ou s’amélioreront, qui sait ? Entre eux, c’était difficile de savoir ne put-il s’empêcher de penser le jeune homme. Mais à cet instant, il avait trouvé sa place et il voulait ardemment ne faire qu’un avec lui. Il voulait pouvoir tout oublier dans ses bras, devenir dingue de toutes ses sensations qu’il lui faisait ressentir et s’y perdre dedans. Puis avec un petit sourire taquin, il le fit basculer sur le banc, de tel façon qu’il se retrouve allongé complètement sur lui. C’était un peu plus pratique et moins contraignant. Un petit rire s’échappa de ses lèvres alors que son regard croisait le sien. Se mordillant la lèvre, l’une de ses jambes glissa entre les siennes frottant doucement son entre-jambe avant de s’emparer de ses lèvres à nouveau. Il avait besoin de ce contact avec lui, il se prouvait que ce n’était pas seulement son imagination. Que Maly était bien là avec lui et qu’il n’allait pas ouvrir d’un coup les yeux et se découvrir seul dans sa chambre.


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Maly était bien content en cet instant, à cause de Camille et de ce qu'il venait de lui dire. Un petit sourire qu'il avait pas envie d'enlever de son visage. « Rien d'exceptionnel qu'on me trouve attirant, ou que tu trouves un garçon attirant? » Il avait pas vraiment envie de connaître le réponse, il voulait juste embêter un peu Camille, histoire d'avoir encore un peu de temps avec cette histoire, ça lui faisait bêtement plaisir au blond. Il regardait Camille étrangement avant de lui répondre simplement. « Parce que j'aime l'idée qu'il y ai au moins quelque chose qui te plaise chez moi.» C'était pas un commentaire acerbe ni rien, juste un constat, savoir que Camille le trouvait attirant c'était vraiment un truc à lui remonter le moral en ce moment. Mais son sourire s'estompa facilement au vu du changement de cap de la conversation qui partait sur des choses plus sérieuses, et moins drôle. Et le blond lui lâcha. « Je suis pas fiable, je l'ai jamais été. » C'était probablement pas la meilleure chose à dire à Camille, mais c'était la vérité. Il avait planté son ex du jour au lendemain sans rien lui dire. Il vivait dans un mensonge, alors au final, il était pas fiable, et tout le monde pourrait vous le dire. « J'aimerais juste être quelqu'un de bien, pour toi.»
Il aimait Camille, et il avait besoin de lui dans sa vie, pas seulement comme un ami, mais beaucoup plus. Alors le blond était bien content de se rapprochement entre eux, lui qui le voulait depuis un moment. C'était l'occasion de montrer à Camille à quel point il pouvait tenir à lui et que personne d'autre ne comptait plus à ses yeux. Il était complètement dingue de Camille même si ce dernier avait tendance à le faire tourner en bourrique en général, là il lui faisait perdre complètement l'esprit et sa maigre faculté de réfléchir avec ses caresses si horriblement agréable.Maly se contentait de ne pas rompre le contact physique avec la peau magnifique du brun, sait-on jamais qu'il décide de s'enfuir d'un coup. Camille était vraiment très méchant, maintenant c'était foutu, Maly il allait plus vouloir le lâcher, jamais, alors il profitait de ce baiser bien trop furtif à son goût, et lui piqua une mains dans la sienne, en souriant à ses paroles.  Maly n'ayant plus de cervelle se contentait de l’embrasser encore son brun préféré parmi tous, parce qu'il aimait l'avoir à porter de bouches, si près de lui, même il faisait beaucoup trop chaud dans cette pièce, ou alors c'était le corps de Camille qui lui donnait encore plus chaud collé contre lui. A vrai dire rien n'importait vraiment pour le blondinet écervelé que le brun ici présent, pas même son coeur qui battait trop vite, son envie plus que pressante de faire sien le brun, le léger mal de tête qu'il avait ou la chaleur étouffante, rien de tout ça ne comptait, lui il voulait juste le brun et son amour. Camille avait pas l'air comme ça, faisant genre il était réservé tout ça, mais son sourire coquin c'était vraiment quelque chose, si bien qu'au final le blond se laissait gentiment allongé sur le banc, tant que Camille était dans ses bras tout lui convenait en réalité. Il était pas spécialement chiant le blondinet de base.Il profita a peine du baiser qu'il y mit fin. Camille était insupportablement tentant et le blond voulait se défaire de son emprise, alors il inversa les rôles, d'une façon beaucoup moins facile et gracieuse au vu de l'endroit où ils faisaient ça mais c'est pas grave. Maintenant qu'il était sur le brun, il pouvait lui en profiter pour couvrir le corps du brun de caresses; Camille était tellement beau et tellement parfait; et en profiter pour déposer des baiser dans sa nuque en s'éloignant vers l'épaule, où le blondinet décida d'y apposer une jolie marque d’appartenance. Maly avait décidé de faire ça si loin, qu'elle soit cachable par de simples vêtements, pour que le brun ai un petit souvenir mais seulement lui, parce que le blond doutait que le brun apprécierait qu'elle soit visible, mais Maly voulait qu'il sache que maintenant Camille lui appartenait et qu'il ne le laisserait pas s'en aller avec n'importe qui. Il était à lui, rien qu'à lui et Maly est pas prêteur du tout. Il s'écarta un peu, pour regarder son brun quelques instants comme si il cherchait à graver ce moment dans ses souvenirs, parce qu'on ne sait jamais si ça ne serait pas la dernière fois que le brun le laisserait le toucher de cette façon, et doucement mais sûrement prit enfin possession de son brun, avant de retourner l'embrasser langoureusement. Son contact lui manquait affreusement, Maly avait tellement besoin de sentir le brun si près de lui et chaque baiser était une façon de se rapprocher de lui, et de s'assurer que le brun ne s'en irait pas, que tout lui convenait. Parce que Camille était très fragile, et le blond avait cette impression que c'était la première fois entre eux, sûrement parce que de l'eau avait coulé sous les ponts depuis qu'ils s'étaient séparé il y a un moment et que Maly ne voulait absolument pas déplaire à Camille. Il ne commencerait les choses sérieuses que lorsque Camille lui ferait signe. Il est si adorable ce petit blond, n'est-ce pas?

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Es ce que c’était possible de retourner dans le temps et d’effacer ce qu’il venait de dire ou bien il allait devoir faire face à cette mini révélation ? Il devrait sérieusement penser à la boucler un jour parce que là hormis être embarrassé, rien de bon n’arrivait. Encore mois quand Maly s’amusait à ses dépens. Camille leva les yeux au ciel se retenant de l’envoyer promené sachant que cela déclencherait sûrement une dispute encore. « Il doit bien y avoir d’autres personnes qui sont attirés par tout et je ne vois pas ce qu’il y a d’exceptionnel à ce que je trouve quelqu’un d’attirant. Il y a d’autres garçons que je trouve pas mal. » dit-il simplement en secouant les épaules. Es ce qu’ils ne pouvaient pas changer de sujet parce que là, Camille ne souhaitait qu’une chose, c’était creuser un trou et s’enterrer pour oublier cette conversation. Néanmoins, il ne put s’empêcher de froncer les sourcils à la réflexion du blond. « Il doit y en avoir d’autres, c’est juste que tu ne le remarques pas forcément. » Le brun afficha un petit sourire, se passant une main dans les cheveux. La conversation le gênait et il croisait les doigts pour qu’ils changent de sujet. C’était compliqué ce genre de situation et il aurait bien aimé que Maly n’y prête guère d’attention. « Les gens changent tu sais ? Cela ne tient qu’à toi après si tu aimes être cette personne non fiable, c’est ton droit. » Il l’avait dit simplement, il ne voulait pas déclencher une guerre entre eux. Un sourire léger apparut sur ses lèvres alors qu’il le regardait, écoutant ses paroles. « Tu l’es déjà. Même si on s’engueule la plupart du temps et que je ne suis pas toujours d’accord avec tes décisions, cela ne m’empêche pas de penser que tu es un quelqu’un de bien, ne l’oublie pas. » Camille sourit doucement avant que l’ambiance entre eux ne change. Es ce que cela le dérangeait ? Pas vraiment étant le premier à avoir fais le premier pas pour l’embrasser.

Néanmoins, il ne s’imaginait que la situation tournait dans ce sens. Qu’il allait se retrouvait sur les genoux de Maly complètement dévêtu, l’embrassant comme si c’était la dernière fois de sa vie. Il ne voulait pas voir l’autre homme se détacher de lui, ses baisers avaient le don de lui procurer une agréable chaleur dans le creux de son ventre et qui lui faisait tourner la tête. Ce n’était pas la première fois qu’ils s’embrassaient et pourtant, Camille avait l’impression de découvrir Maly, que ce soit la texture de ses lèvres sur les siennes ou la douceur de sa peau lorsque ses doigts caressaient toute partie nue. Il n’aurait voulu que ce moment ne s’arrête jamais. Par chance, Maly n’entendait pas son cœur battre sinon nul doute qu’il serait paniqué. Celui-ci allait sans doute le lâcher à force de battre aussi fort.  Il le voulait lui et pas que pour aujourd’hui, mais pour les autres jours, semaines, mois qui viendraient. Il avait besoin de Maly dans sa vie et pas seulement lorsqu’il avait besoin de passer ses nefs sur quelqu’un, ni comme ami. Mais comme quelque chose de beaucoup plus fort, de beaucoup plus intime. Il ignorait où les choses iraient avec lui, il s’était déjà brulé les ailes en sa compagnie mais il s’en moquait pas mal. Maly était un peu son oxygène, le blond connaissait presque tout de lui.

Un léger rire s’échappa de ses lèvres quand il se retrouva basculer sur le côté et que Maly inversa ainsi les rôles. Ses mains vinrent se poser sur le creux de ses reins qu’il caressa du bout des doigts. Ses lèvres devaient être légèrement gonflées à force d’être embrassées et son visage devait se confondre avec une écrevisse. Et il n’aurait su dire si c’était à cause de la chaleur qu’il régnait dans la pièce et bien les sensations que chaque geste de Maly lui procurait. Son cœur manqua un battement quand il sentit ses lèvres sur sa peau, aspirant celle-ci afin d’y laisser une marque rouge. Il fit une légère moue boudeuse même si au fond de lui, il était heureux. Ce geste ne représentait peut-être pas grand-chose pour les autres, mais pour lui c’était tout. de toute manière, le blond n’était même pas obligé de faire ça pour l’avoir, Camille était à lui. Et même s’il se taisait, même s’il n’avouait rien, le brun lui appartenait corps et âme. Rien que ce qu’il se passait actuellement le démontrait. Ce n’était guère dans les habitudes du plus jeune de se retrouver nu dans un vestiaire avec une autre personne assez dénudée que lui dans cette position. Il se mordilla la lèvre, son emprise sur hanches se refermant quand le blond prit possession de lui.  Il fallait qu’il s’habitue de nouveau à cette sensation et il put se concentrer sur autre chose lorsque Maly l’embrassa de nouveau. Il répondit à son baiser et au bout de quelques minutes, il bougea les hanches comme pour le rassurer. Ses mains remontèrent jusqu’à sa chevelure, il devait ressembler à rien avec son souffle court, ses yeux un peu trop brillants et ses pommettes rouges.


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Maly aimait bien ce que Camille lui avait dit, du moins jusqu'à ce que Camille s'enfonce tout seul à nouveau.« Rien d'exceptionnel non. Et c'est même plutôt gênant que tu trouves d'autres garçons pas mal, mais je ferais avec. » Gênant pour lui, parce que ça voulait dire que y'avait moyen que Camille s'en aille avec un de ceux là. Mais c'était quand même cool de savoir qu'il plaisait encore un peu à Camille, au moins il avait pas tout perdu avec leur relations. Mais il esquissa un petit sourire en l'écoutant. « J'attend que tu me dises, parce que je ne vois pas. » Mais les discussions ne sont jamais vraiment stable entre eux, et à cet instant les choses étaient un peu bizarre entre eux et Maly ne voulait pas polémiquer sur sa fiabilité. Il ne pouvait pas changer pour le moment, son job lui était nécessaire, ses mensonges aussi. Un jour peut être.  Maly esquissa un petit sourire à ce qu'il disait, petit seulement parce qu'il n'était pas bien sûr que Camille ai compris ce qu'il voulait dire. « Je me fiche d'être juste "quelqu'un de bien". Je veux être quelqu'un de bien, pour toi. Et ne dis pas que c'est le cas, sinon on ne s'engueulerais pas et on serait encore ensemble...  » Oui ça le travaillait le petit blond de plus avoir son Camille rien qu'à lui mais bon, il essayait de le récupéré, même si c'était pas gagné en ce moment.
Maly ne voulait pas que le temps passe et que ça finisse. Si il pouvait il aurait fait n'importe quoi pour garder Camille auprès lui jusqu'à ... un moment très lointain. Ces quelques jours sans lui avaient été reposant il est vrai, mais le blond avait l'impression qui lui manquait quelque chose, et il savait très bien quoi : son Camille. Leurs relations était compliqué et pas facile souvent, mais sans Camille le blond se sentait horriblement abandonné. Il avait besoin de Cam dans sa vie. Blondinet eut un beau sourire en entendant le petit rire de Cam', ça faisait tellement longtemps qu'on aurait pu oublié à quoi ressemblait le rire du brun, parce qu'il ne rigolait jamais avec Maly, et Maly jamais avec lui. Et si le blond avait prit la liberté de lui faire une petite marque, c'était surtout pour que Camille se souvienne de cet instant, pour les quelques jours à venir espérant pouvoir lui en refaire plus souvent par la suite, mais c'est très présomptueux de sa part. Maly avait enfin ce qu'il voulait, son Camille à lui, prêt à être aimé, même si l'endroit était pas le plus adéquat, ni le plus empreinte d'affection usuellement. Mais ça n'avait pas d'importance, Maly aimait Camille, Camille le voulait aussi, et personne ne le privera de ce moment si intime avec Camille. Le blondinet prit possession de son brun, avec précaution, parce que c'était Camille, et Maly avait très conscience qu'il avait dans les bras quelque chose de à la fois fragile, et merveilleux. Puis les choses s'enchaînèrent, et ils firent l'amour, et c'était vraiment ça. Le blond aimait Camille physiquement, et il voulait que le brun ressente et comprenne tout l'amour qu'il avait pour lui, essayant malgré tout de faire durer les choses le plus longtemps possible parce qu'il ne voulait pas se séparé de Camille, il ne voulait pas que ce moment s'arrête, tout semblait si magiquement suspendu dans le temps. Il n'y avait que Camille, ils n'étaient que tout le deux, sans disputes, sans rancoeur, non juste deux personnes qui s'aimaient tout simplement, et tout nu, je vous l'accorde que ça aide beaucoup. Camille était si beau, nu étendu sous lui à recevoir du plaisir, c'était surement un de ces moments préféré avec Camille. Un parmi d'autre, parce qu'ils n'avaient pas que de mauvais souvenirs ensembles non plus. Et quand enfin tout deux eurent finit de jouer à qui aimera l'autre le plus, le blondinet vint se reposer sur son brun. Malouche ne s'échoua pas comme une baleine sur la plage non plus, mais faut vraiment avouer que les bancs c'est pas pratique, et le blond ne se reposa pas de tout son poids sur son amoureux, manquerait plus que de tuer Camille d'asphyxie! La tête sur le torse de son brun d'amour, Maly lui dit, d'une voix plutôt faible, et un peu préoccupé, ne pouvant s’empêcher de caresser un petit bout de torse qui était à porter de doigts . Le bonheur de leurs ébats s'estompant laissant place à des préoccupations bien terre à terre. « Je t'aime toujours. » Non il ne regardait pas Camille, manquerait plus qu'il le regarde et il deviendrait rouge vif, déjà qu'il était probablement plus très pale à cause de l'exercice physique. Il ne marqua pas vraiment de pause avant d'ajouter, ne voulant pas laisser Camille lui brisé le coeur avant qu'il n'ai terminé de dire toutes les choses qu'il ne répétera probablement plus. « J'ai besoin de toi dans ma vie. A mes côtés, que tu sois à moi uniquement, comme mon coeur ne sera qu'à toi. Je veux qu'on soit un couple à nouveau. » Il ne pouvait pas dire qu'il voulait être uniquement à Camille, parce qu'avec son travail, ça serait mentir, mais une chose était certaine, Camille était bien le seul dans son coeur, et ça serait difficile de remplacer le brun. Maly releva la tête pour regarder Camille très sérieusement, en ajoutant enfin. « Tu veux bien être mon .... » Amant? ça sonnait comme le type qu'on baise dans le dos de son copain. Copain ça pouvait être juste ami, et Maly ne voulait pas. Petit-ami sonnait tellement étrange et adolescent, alors qu'en à "amoureux" ça faisait puéril. Et si vous pensez à "Partenaire" ça sonnait comme une proposition de travail, pas comme une question romantique. C'était si compliqué de choisir le bon mot. Si ça se trouve Camille le trouvait louche à ne pas finir sa question, heureusement il finit par trouver un mot qui semblait aller.  « bien-aimé ?» C'est encore ce qu'il avait trouvé de mieux. Il espérait que Camille lui foute pas du tout un vent, bien que ça pouvait sembler bizarre de dire ce genre de choses juste après avoir pu faire l'amour, peut être qu'il prendrait ça mal? Maly espérait que non, mais avec Camille avait il avait apprit à ne pas trop se faire de faux espoirs.


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