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felaska + au fond, on ne sait rien des gens.

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La tête lourde. J’avais l’impression qu’on m’avait mis une pile de livre énorme dessus pendant des semaines et qu’on refusait de me le retirer. Engourdi, je ne sentais plus rien dans ma corps. Qu’était-il passé? Un bruit assourdissant résonnait dans mes oreilles, ainsi que ce bip constant. Tout semblait si lointain, si brillant, si clair. J’ouvrais difficilement mes yeux, mes paupières aussi lourde que le reste de mon corps. J’étouffais, j’avais du mal à respirer. Je toussais, prenant doucement mes repères dans cette pièce inconnue. Où étais-je? La dernière chose dont je me souvenais était le Chili, une journée à Valdivia, et puis plus rien. Cette chambre ne ressemblait pas au Chili. Une chambre qui me semblait comme un souvenir lointain. Mon regard voyageait autour de la pièce, cherchant un repère, quelque chose que je connaissais. Une silhouette connue se dessinait devant moi. Alaska? Assise sur une chaise, elle semblait veiller sur moi. « Al… » Murmurai-je, essayant de lui montrer que j’étais là.
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C'était difficile, une fois de plus. Je n'aimais pas être assise sur cette chaise à attendre que Feldt se réveille. Je ne savais même pas qu'elle était malade. Je n'avais aucune idée auparavant qu'elle avait des problèmes cardiaques. Au moins, nous avions été rapatriés à Boston et je me sentais mieux d'être loin de tout ce cauchemar. Alors, j'étais là, assise sur cette chaise pendant des heures. J'alternais avec Declan tout en sachant que je n'acceptais pas vraiment la discussion. Je m'étais plutôt renfermée, je devais l'avouer. Puis finalement, la voix de Feldt se fit entendre. Je relevais vivement la tête, refermant le livre de poche que j'étais en train de lire pour le poser sur la chaise une fois que je m'étais levée. « Salut jolie rousse » dis-je doucement, un sourire aux lèvres. Il fallait être calme et doux avec elle, elle venait de traverser quelque chose de difficile. J'attrapais sa main avant de poser une fesse au bord du lit. « Comment vas-tu ? » lui demandais-je en fronçant les sourcils doucement. Je n'avais pas envie d'appeler une infirmière tout de suite, je voulais l'avoir pour moi un peu.
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Désorientée. Perdue. J’essayais de me repérer dans cette chambre qui me semblait si inconnue. Je ne reconnaissais rien. Tout me semblait si étrange. J’étais perdue. Je voulais que quelqu’un vienne me dire où j’étais, et ce qu’il se passait. Je n’arrivais pas à parler vraiment, j’articulais avec difficultés. Ma bouche était sec, je me sentais déshydratée. J’avais envie de boire. Je gigotai avec difficulté. Mes jambes étaient lourdes, mes bras aussi. Tout mon corps sentait comme une pierre lourde, comme un ancre qui me coulait jusqu’au fond de l’océan. Je me sentais tellement oppressée par les machines qui m’entouraient, par ce bip incessant qui résonnait dans mes oreilles. J’aimerai que cela s’arrête. Je voulais du silence. Alaska se levait pour venir se poster à coté. Sa main dans la mienne était une sensation chaude, mais j’avais du mal à la tenir. « Qu’est-ce qu’il s’est passé…? » Articulais-je avec difficulté. Je ne me souvenais de rien. Les derniers jours étaient un vrai trou noir.
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Je fus soulagée d'entendre Feldt m'appeler. Avant même de savoir si tout allait bien chez elle, entendre le son de sa voix me fit le plus grand bien. Je me tourmentais depuis que le tremblement de terre avait eu lieu, me demandant si elle allait se réveiller un jour ou non. On avait beau me dire qu'elle allait le faire, j'avais toujours des moments de doute, me disant que ma vie était assez pute pour m'enlever ma sœur. Je ne voulais pas qu'elle disparaisse. Feldt était certaine LA personne la plus importante à mes yeux et là, je me retrouvais face à elle, alors qu'elle était allongée dans un lit d'hôpital. Il est vrai que j'airais préféré être à sa place, je suis si peu importante par rapport à elle, je ne manquerais à personne. Elle, elle avait les jumeaux, puis, ça se passait bien avec Declan, elle ne lui était pas un problème. Je m'empressais de me mettre à ses côtés, attrapant sa main et lui demandant comment elle se portait. Je devais certainement appeler une infirmière, mais je devais avouer qu'égoïstement que je voulais garder un peu ma grande sœur pour moi toute seule. Au lieu de répondre à ma question, elle m'en posait une toute autre. Que c'était-il passé ? Je la regardais, haussant les sourcils. « Il... Il y a eu un tremblement de terre au Chili. Je t'ai retrouvé au centre de secours et.. et ton coeur s'est arrêté.. Tu es à l’hôpital de Boston. » On m'avait dit qu'elle avait des problèmes de santé. Je n'avais pas vu son dossier médical, mais les médecins me l'avaient dit d'eux-mêmes et alors, je m'étais rendu compte que je ne connaissais rien de Feldt.
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J’essayais de me souvenir de ce qu’il s’était. Tout était brouillée dans ma tête. Je me disais que c’était parce que je venais de me réveiller, et que cela allait prendre du temps pour que tout revienne. Cependant, je n’étais pas sûre qu’avoir un trou noir était normal. Ma propre vie me semblait si étrange, si distante, comme si je me retrouvais derrière une vitre. Même Alaska me semblait lointaine. Je sentais sa main dans la mienne, et cela me rassurait. J’avais besoin de la savoir avec moi. Elle semblait fatiguée. Combien de temps était-elle assise sur cette chaise à m’attendre que je me réveille? Je n’aurai pas pu demander quelqu’un d’autre à mes cotés en ce moment. Je la regardais. Elle me répondit. Un tremblement de terre. Le centre de secours. Mon coeur? J’essayais d’assimiler les informations, mais la seule chose qui restait dans ma tête était ces mots coeur et arrêter. J’avais fais un arrêt, au plein milieu d’un tremblement de terre. « Al…je… » Comment je pouvais lui dire que ce n’était pas la première fois que j’avais fais un arrêt? Je n’arrivais même pas à parler. J’étais déboussolée. Je déviais mon regard de celui de ma soeur. Je ne pouvais plus la regarder. Comment la confronter alors que je ne lui avais jamais rien sur mes problèmes de santé?
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J'en revenais pas que tout cela me tombe encore dessus. J'avais l'impression de subir depuis toujours. Voir ma sœur arrêter de vivre avait été horriblement traumatisant. La voir allongée dans ce lit d’hôpital et attendre pendant des heures, c'était terriblement stressant. J'essayais de tenir au courant ses proches qu'elle n'était pas très bien. Je faisais de mon mieux tout simplement. J'attendais qu'elle donne un signe de vie, assise dans ce fichu fauteuil. Je lisais, je m'endormais, je mangeais. J'étais finalement moi-même sans vie. Plus de vie sociale, je voulais dire. Silence radio avec tout le monde, même Osean. Néanmoins, je savais très bien que j'allais vite revoir ce dernier, j'allais en avoir besoin. Mais pas tant que Feldt ouvre les yeux. Alors je restais là, attendre, attendre, et attendre encore. J'étais à l’affût et quand elle se réveilla enfin, je me précipitais vers elle, attrapant sa main. « Ça va aller... » lui confiais-je en caressant doucement sa main. Elle n'avait pas besoin de parler, tout allait bien se passer. « Repose-toi, je reste ici. » Ils m'avaient même installé un lit de camp dans la chambre pour que je puisse m'allonger quand j'en ressentais le besoin. J'étais fatiguée, à bout de forces, mais j'étais toujours là pour elle. « Tu veux que j'appelle une infirmière ? » C'était certainement le mieux, puis, elle avait certainement besoin de boire, je connaissais cette sensation. La gorge sèche après un réveil à l’hôpital.
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J’avais fais un arrêt cardiaque. Le deuxième en deux ans. Je ne pouvais pas imaginer ce que la suite voulait dire pour moi. J’allais sur mes vingt-cinq ans, et je me retrouvais dans une position de fragilité. Mon cardiologue allait venir dans cette pièce, et me dire qu’il faudrait trouver une solution. Mon coeur s’affaiblissait, et ça me faisait peur. Je ne voulais pas imaginer ce que le future pouvait attendre pour moi. Est-ce que j’aurais besoin d’un nouveau coeur? D’autres médicaments? Aurais-je un pacemaker? J’essayais de ne pas m’inquiéter, de ne pas me poser trop de questions, et pourtant, cela me trottait dans la tête. Je voulais en parler avec Alaska, lui dire la vérité, mais comment? Il y avait une atmosphère pesante dans la pièce, et cela me tuait de l’intérieur. J’évitais sans cesse son regard, je ne savais pas lui faire face. J’hochais la tête. Voir une infirmière pourrait me faire du bien, histoire de pouvoir souffler. Je me sentais tous endolorie. Elle pourrait peut-être m’aider pour bouger, et peut-être qu’elle pourrait m’en dire un peu plus sur ma situation.
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Je ne savais même pas qu'elle était malade. La voir allongée dans un lit d’hôpital, aussi frêle, c'était quelque peu choquant pour moi. Mais je me devais de faire bonne figure. Oui, tout comme elle l'avait fait pour moi, il fallait à tout prix que je sois à ses côtés et que je garde le moral. Je devais essayer de la faire sourire. Malheureusement, ce n'était pas mon fort, surtout pas en ce moment. Bon, j'étais du genre rigolote et très sociable, mais ces derniers temps, rien n'allait vraiment dans ma tête. Je faisais vraiment de mon mieux, vraiment, j'essayais d'être... parfaite. Mais une fois de plus, j'avais l'impression de me prendre un putain de mur. Ce qui faisait mal, c'était de savoir que c'était ma sœur qui était la personne avec qui j'essayais de communiquer. J'avais sa main dans la mienne et pourtant, je sentais une certaine distance, une gêne même. Je lui proposais alors d'appeler une infirmière, c'était peut-être le bon moment. J'appuyais sur le bouton au-dessus du lit et quand la femme arriva dans la pièce, je me mettais aussitôt en retrait avant de disparaître dans les couloirs. J'allais jamais y arriver. Je n'étais clairement pas faite pour ça. Je n'allais pas supporter cette atmosphère pesant très longtemps et je me connaissais assez pour savoir qu'il ne fallait surtout pas que je déprime. Je devrais songer à appeler Osean un de ces jours, pour avoir de ses nouvelles et aussi un peu de réconfort. J'en étais arrivée là... Appeler un homme pour qu'il me fasse du bien. J'étais pathétique. Pendant quarante bonnes minutes, je restais là à me dire que je ne valais rien et puis, quand médecins et infirmières sortaient finalement de sa chambre, je me levais pour y entrer à nouveau. « Ils ont dit quoi ? » lui demandais-je dans un léger soupir, m'impatientant quelque peu.
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Je n’avais jamais dis à quelqu’un pour mon problème de coeur, même à Elios. J’avais toujours prétexté que ce n’était qu’un accident en lien avec ma grossesse douloureuse et mon accouchement catastrophique. C’était facile cette excuse, parce qu’en vérité, ma grossesse avait été le commencent de ma chute. N’ayant jamais eu le courage de le dire à mes proches, j’avais laissé le temps couler. Maintenant, c’était simplement trop tard de sortir cela dans une conversation. Cela serait bien trop étrange à mon gout. Pourtant, je me retrouvais devant le fait accompli. L’annoncer à Alaska ou non. Elle allait se faire un tas de soucis pour moi, et s’énerver parce que je ne lui avais rien dis. Mais, est-ce qu’elle me disait tout? Non. Malgré qu’elle soit la personne la plus importante pour moi, nous dissimulions beaucoup d’informations personnelles. Etait-ce dû à nos modes de vies? A nos expériences passées? J’aimerai que les choses aillent mieux avec Alaska, je ne savais simplement pas comment gérer cette situation. Finalement, les infirmières et un médecin arrivèrent dans la pièce, libérant avec eux la tension de la pièce. Alaska sortait. Je le suivais du regard avant de me concentrer sur les questions du médecin. Toutes les questions qu’ils me posèrent, je n’arrivais pas vraiment à y répondre. C’est là que le vrai choc arriva, comme un tsunami inattendu.

Alaska rentrait à nouveau dans la pièce, une fois que les médecins l’avaient quitté. Je ne savais comment lui dire les choses. Tout lui dire, ou juste une partie. Mon coeur ne semblait qu’être plus qu’une infirme partie de mon problème. La question que je redoutais. Mon regard vide se posa sur elle. « j’ai une amnésie rétrograde… » Et le pire, c’est qu’il n’y avait rien pour améliorer ma situation. Le temps arrangera les choses d’après les médecins.
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Je rentrais à nouveau dans la chambre une fois que les infirmières et le médecin repartaient. Je laissais échapper un soupir, légèrement stressée et impatiente face à la situation. Situation que je détestais et je crois que j'en arrivais à un stade où je commençais à ne plus réussir à dissimuler ma mauvaise humeur. Je lui demandais alors le "résultat" de cette visite et la bombe tomba plutôt rapidement. Une amnésie rétrograde. D'accord... Je venais passer ma main sur mon front, mettant mes cheveux en arrière. « Quelle est la dernière chose dont tu te souviens ? » lui demandais-je en me reprochant un peu plus d'elle, venant même à m’asseoir à nouveau au bord du lit. J'espérais tout de même pouvoir l'aider, peut-être qu'on allait pouvoir remonter le puzzle et certainement que ça allait arranger les choses... Non ? Ça me peut pas fonctionner comme ça ? J'aurais tellement préféré être à sa place. Je n'ai aucune idée de comment agir, de comment me comporter ou supporter la chose. « Ils ont parlé de ton cœur ? Il s'est arrêté, ils en ont parlé ? Ils ont dit pourquoi ? » demandais-je en fronçant les sourcils. Je voulais savoir pourquoi. J'veux dire, elle est jeune, on ne fait pas un arrêt cardiaque comme ça...
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