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[FB] ANTWALYTE ⊹ " Do you remember me ? "

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Voilà quelques jours que j'avais fait mon grand retour à Harvard, je redécouvrais les lieux, j'en ai perdu l'habitude, ça me faisait tellement bizarre de remettre les pieds ici surtout après.. Après sa mort, il me manque affreusement et je me sens complètement perdue et déboussolée au fond de moi. Le pire dans tout ça, le piiiire c'est que j'étais seule face mes tourments, je n'arrivais pas du tout à en parler, à me livrer et j'avais pas réussi à faire mon deuil encore. J'ai perdu ma meilleure amie, elle est morte ici, dans cette université à croire qu'elle porte la poisse, je me sentais terriblement seule en revenant ici. J'avais appris qu'Antwan était encore ici, bizarrement ça me rassure pas mal de savoir qu'il est présent même si pendant tout ce loooong moment je ne lui ai plus donné aucune nouvelle. Je savais d'avance qu'il m'en voulait à mort, j'en étais sûre, normal j'aurais réagi pareil à sa place.. Antwan comptait et compte toujours autant pour moi, j'ai trouvé dès le début en lui, un ami fidèle mais avec tout ce qui a pu se passer je n'ai pas réussi à lui faire face, j'avais tellement honte de moi que je préférais me cacher. Je ne sais pas s'il va me comprendre, je ne sais pas du tout comment va tourner cette discussion, s'il demande à ne plus me voir, ok, je comprendrais, ce serait tout à fait plausible comme réaction.. Mais vraiment j'appréhendais, je ne savais pas par où commencer, ni comment entamer le sujet. C'était un thème assez complexe pour moi à aborder même avec mes amis, il avait sûrement dû apprendre la mort de mon père, c'est certain, ils ont fais un hommage à Harvard en son honneur.. Hommage auquel je n'avais pas assisté d'ailleurs, trop dure pour moi. On s'était donné rendez-vous dans un restaurant banal, un restaurant discret parfait pour une relation sérieuse. Je regarde ma montre, à ce moment-là je vois Antwan franchir le palier. Je lui fais signe de la main pour qu'il me remarque, la boule au ventre commence à s'installer. Il vient rapidement s'asseoir en face de moi. - Salut.. Je lui adresse un tendre sourire en le perçant du regard, il avait pas mal changé depuis quand même.. - Comment tu vas Antwan ? Mon ton de voix n'a plus l'assurance qu'il a d'habitude.
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Il avait été surpris par les sms d’Hippolyte. Il ne pensait plus entendre parler d’elle, l’avait presque oublié avec le temps. C’est triste à dire, mais Antwan s’était fait à l’idée qu’elle ne reviendrait pas. Une victime de la bombe, indirectement. Wayans n’avait pas compris pourquoi la jeune femme s’était enfuit d’Harvard jusqu’à la cérémonie d’hommage. Le père Dunford était décédé ce jour-là, tout comme la meilleure amie d’Hippolyte. Un choc énorme pour la blonde. Les raisons de son départ étaient donc valables, mais Antwan n’a jamais pu passer au dessus du départ imprévisible de son amie. Bien sûr qu’il ne devrait pas être en colère, mais c’est bien la haine qui l'a emporté sur la raison. Il aurait voulu l’avoir à ses côtés, il aurait voulu son soutien quand il faisait le deuil de sa cousine. Elle aurait eu le soutien masculin en retour. Mais non. Elle en a décidé autrement. Aujourd’hui, la demoiselle a demandé à son ancien ami de manger avec lui dans un restaurant reculé. Ce qu’il fait, impatient à l’idée de la revoir.  Une impatience qu’il cache bien au fond de lui lorsqu’il croise le regard féminin. S’assoit, la salue avec un bref sourire, et écoute les banalités sortir de la bouche adverse. « Je vais bien merci. » Merci de t’en soucier deux ans après.  « Comment ça s’fait que j’te revois dans le paysage bostonien ? »
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Wouaaah. Le mistral, c'était clairement le mistral depuis les quelques misérables secondes où il venait de me rejoindre. Je sentais le froid, la tension, la grêle et tout envahir la pièce. Oui, d'accord j'étais en tort, je suis déjà bien gentille de quand même revenir, de quand même prendre de mon temps pour m'expliquer, le rencontrer, essayer d'arranger les choses.. Mais si de base ça commence comme ça, franchement ma gentillesse n'allait pas tenir longtemps, déjà que c'est bien rare. Je tenais beaucoup à Antwan et l'avoir abandonné comme ça, clairement, ça me faisait mal et, c'est aussi la raison pour laquelle j'étais assise en face de lui en ce moment-même. Par contre, s'il ne comprenait pas le pourquoi du comment de tes actes tu n'allais pas lui courir après pendant deux ans, les amis ça viens, puis ça repars et, un peu toutes les personnes auxquelles tu tiens. - Moi aussi je vais bien, merci de t'en préoccuper mon chère Antwan. La politesse, la moindre des choses. Mais bon, passons au-dessus, une première vie perdue, c'était comme ça chez moi, au bout de trois vies perdues, éliminé. J'espère vraiment que ce rendez-vous portera ses fruits et que ça se terminera bien dans le meilleur des mondes, parce que tout ça, n'était pas prémédité, tout ce qui s'est passé après les attentats était tout bonnement incontrôlable pour moi. - Je voulais faire un peu de tourisme. Je lance alors ironiquement en prenant la carte en face de nous en main. - J'habite ici maintenant, je suis revenue récemment. Dis-je tout en lisant les plats proposés, pas grand chose ne m'inspire là-dedans, j'avais l'habitude de me rendre dans des restaurants luxueux et chez le campagnard du coin. - Mais je vois que tu es heureux de me revoir. Je pouffe un faux rire en levant les yeux vers lui, je referme la carte en la décalant sur le côté de la table, croisant les mains.
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L’oubli est compliqué. Plus qu’elle ne peut l’imaginer. Etre froid a toujours été l’armure d’Antwan. Ca lui évite de se prendre des balles de l’adversaire assise en face de lui. Il la retirera un jour, mais laisse le être prudent le temps des banalités. « Avec plaisir Hippolyte. » Un petit sourire forcé s’y accompagne. Charmantes retrouvailles. «  Je voulais faire un peu de tourisme. » Épargne-lui ton ironie. Il n’y répond rien, lui laisse l’occasion de mettre des mots sur cette année d’absence. « J'habite ici maintenant, je suis revenue récemment. Mais je vois que tu es heureux de me revoir. » C’est vrai. Il est vraiment  content de la revoir, plutôt soulagé. Une partie de lui se sent rassurée de revoir la blonde. Après la bombe, après tous les morts, il s’était tellement inquiété pour elle. Elle lui a infligé cette peur, il y a des séquelles, ne t’en étonnes pas Hippolyte. « Les grandes étreintes n’ont jamais été mon truc. » Jamais expressif, c’est rien de nouveau. Sur ce point là, le garçon n’a pas évolué. Ca s'empire avec l'age. « Tu reprends les études ? » A lui de capturer la carte entre ses doigts et d’y lire les quelques plats. Choix fait, ses yeux retrouvent les pupilles adverses.
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Il me répond avec ironie vis à a vis de son intérêt inexistant envers moi, je fronce les sourcils, outch ça me fait légèrement mal. Il savait brièvement ce que j'ai pu subir ces derniers temps, tout le monde savait que mon père était mort, son décès fût sur-médiatisé et, c'est comme si Antwan en avait rien à foutre. Je serre la mâchoire, mon regard ne se décolle pas du sien. J'hausse les épaules, j'en avais que faire de ses étreintes, ce que je voulais c'était qu'il prenne de mes nouvelles, qu'il demande après moi, qu'il force à me voir même si j'étais dans une optique où je baignais dans une solitude profonde. J'aurais pu voir que je comptais vraiment pour lui au moins, mais non, rien de tout ça. Il refait sa vie comme si de rien était, comme si nous n'avions jamais été amis ou encore mieux comme si je n'avais jamais existé. J'étais blessée au plus profond de moi par son comportement mais, au moins j'avais su faire figure basse et passer au-dessus pour reprendre contact. Je fais signe au serveur en levant légèrement la main. - Oui et, j'ai intégré les Eliot d'ailleurs. Je souris de toutes mes dents comme pour le narguer, je savais pertinemment que c'était aussi sa maison. Le serveur arrive enfin en interrompant nos magnifiques retrouvailles. - Je voudrais une bouteille de votre meilleur champagne, avec cela une salade césar, merci. Je le regarde à peine en lui tendant vulgairement la carte des menus comme s'il n'était qu'un moins que rien. Mon regard se repose alors sur Antwan rapidement. - Tu prends quoi ? Il me fallait des forces, je sens que cette conversation aller être rude après autant de temps séparé. Je ne comprenais pas vraiment le fond de sa rancœur envers moi.
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Une nouvelle recrue eliot, charmant. Il devra la croiser tous les jours, raison supplémentaire pour balayer cette tension entre les deux étudiants. Chose qui semble insurmontable pour le garçon. C'est comme si elle faisait en sorte d'entretenir la rancœur masculine. « Félicitation, c’est la meilleure maison. » Non parce qu'il est dedans, mais parce que l'ambition est maître mot. Après avoir commandé la boisson et la nourriture, Hippolyte lui tend la carte qu'il a déjà consulté. Il la laisse donc tendre le papier sans le réceptionner. « Se sera le plat du chef pour moi, merci. » Le serveur repart en laissant les deux anciens amis en face à face. Wayans aimerait juste partir. Trop de souvenirs reviennent, trop de sentiments. C'est un flot d'émotion depuis qu'il a revu les yeux féminins. « Alors dis moi ce que tu deviens. Où tu étais pendant tout ce temps ? » Après tout, il n'a jamais eu mot de ses activités. Il avait tenté de se renseigner sans grand resultat. Avec le silence d'Hippolyte, il ne pouvait rien apprendre.
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Forcément que c'est la meilleure maison, je n'avais pas besoin de lui pour le savoir. Je ne me serais jamais lancé à intégrer une confrérie qui pour moi n'en vaut pas la peine, cela va de soi. Je réponds alors à sa remarque d'un simple sourire. Je commande alors mon plat en tendant le bout de papier à Antwan pour qu'il fasse à son tour son choix, il ne prend pas compte de mon geste, beaucoup meurent en restant comme ça.. Je soupire en levant les yeux au ciel tout en laissant retomber le menu sur la table vulgairement. Vive l'ambiance, je me redresse sur ma chaise en regardant par la grande fenêtre qui donne sur l'extérieur. Il ne faisait aucun effort alors pourquoi en faire moi aussi ?! Le serveur s'en va et mon regard se pose à nouveau sur ce qu'était autrefois mon ami, à croire que de l'eau à coulé sous les ponts depuis. Une boule au ventre se noue, j'ai mal de voir ce que notre amitié est devenu, comment Antwan me traite à l'heure d'aujourd'hui sous je ne sais quel prétexte. - Rien de bien fou, j'étudie, je fais de mon mieux pour être la meilleure dans tous les domaines, c'est devenu ma seule priorité.. Je me noie dans les études.. Oui, c'était ça, je trouvais refuge derrière mes bouquins, mes diplômes et quelques crasses par ci par là. - Je me battais. C'était bien le mot, j'ai vécu un réel combat contre moi même, contre mon chagrin loin de tout et de tout le monde. Il était peut-être temps d'en parler, peut-être qu'il était temps de poser cartes sur table avec Antwan. - Tu crois donc que je suis partie pour prendre de longues vacances ? Ou je ne sais quelle connerie.. Une légère agressivité se fait ressentir dans ma voix quand je m'exprime, comme si mes sentiments reprenaient le dessus.

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Tous les sentiments s’affrontent sous la carcasse de l’homme. Antwan préfère mettre une distance entre eux pour se détacher de tout ce qui pourrait lui faire mal. Car oui, elle est peiné par le décès de son père, mais lui ne s’en sort pas sans séquelles non plus. Wayans est assez égoïste pour ne montrer que la partie là de ses sentiments. Cette image se fissure lorsqu’elle lui avoue qu’elle se battait. C’est ce qu’elle disait être, une battante, une fille qui n’abandonnait pas. C’est peut-être pour cette raison qu’il est tombé de haut le jour de son départ. On apprend à connaitre une personne en la voyant faire face aux obstacles et non en écoutant les faibles promesses. « Je sais pourquoi tu es partie Hippolyte. Je suis désolé pour ton père. Je.. » Il soupire, montre enfin qu’il n’est pas l’homme de glace qui'il prêtant être. « Je suis désolé pour ta perte okay. C’est vrai, c’est sincère, je me suis intéressé à toi, j’voulais t’aider mais tu ne m’as pas laissé l’occasion Hippo. Tu m’as laissé derrière, seul, avec ma cousine dans les bras. » Et ça, elle ne le sait pas. « J’ai aussi perdu quelqu’un ce jour là. Croire qu’on aurait pu s’entraider était bien trop espérer. » Son regard est triste, rempli par les déceptions du passé et de fatalité.
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Je l'écoute parler, ma mâchoire se contracte, mes lèvres se pincent sous ses mots, ses paroles faisaient ressortir le passé, faisaient ressortir ce que j'ai eu tant de mal à enfouir tout au fond de moi et, qui était ma seule faiblesse dans ce bas-monde. Je bois une gorgée de mon verre d'eau, le reposant avec force sur la table tout en détournant le regard une nouvelle fois. Il ne savait rien, absolument rien de ce que sa mort avait pu entraîner chez moi ni même comment j'ai pu la vivre.. Ou plutôt la survivre. Je ne supportais plus les personnes qui pensent tout savoir de comment j'ai pu dresser la nouvelle, s'ils savaient vraiment et, que c'est un bon ami nous ne serions pas là, au beau milieu d'une tension glaciale entres nous, non. - Arrête Antwan, tu ne sais rien ! Rien du tout.. Tu ne sais pas à quel point mon père était TOUT pour moi, quand il est mort plus rien n'avaient de sens pour moi, ni même ma v.. Je soupire, reprenant un rythme cardiaque moins intensif avant de continuer. - Je ne voulais plus vivre, j'ai passé des mois enfermé dans une clinique pour pouvoir m'en sortir et pouvoir être là, à l'heure d'aujourd'hui, autour de cette table pour mettre les choses à plat. J'en avais assez de me battre contre lui, assez de devoir montrer à tout le monde que je suis forte, parce que parfois j'avais besoin d'être faible moi aussi. Mes yeux s'humidifiaient au fur et à mesure, je faisais en sorte de contenir ma colère et ma tristesse, cachant la plaie béante dans ma poitrine qui ne cesse de grandir et, ne cicatrisera sans doute jamais. Il reprend en m'annonçant la mort de sa cousine, mes yeux s'écarquillent. - Je.. Je.. Je me touche nerveusement les cheveux, ne sachant pas vraiment quoi dire sur le moment, c'était une nouvelle à laquelle je ne m'attendais pas. - Antwan, je ne savais pas, j'étais coupé du monde là où j'étais, ma vie s'est arrêtée quand j'ai appris la mort de mon père, après ça j'ai dû couper tous les ponts avec Harvard et.. Je ne savais pas. Un air sincèrement désolé sur le visage, ma main se pose sur la sienne, je m'en voulais d'avoir laissé tomber mes proches. - Je te demande pardon.. Toutes mes condoléances pour ta cousine.. Dis-je alors d'une voix faible.

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Antwan n'a jamais eu la pretention d'affirmer qu'il savait ce qu'elle avait ressenti durant cette periode ou comment elle avait reagit. Mal, très mal, mais il n'a jamais pu mesurer le dégré de douleur. Il n'a jamais pu l'atténuer non plus. Les mots feminins lui font de la peine. Plus de sens à sa vie, enfermée dans une clinique, il imagine très bien les pelurs et les cris de douleur de la fille orpheline. C'est humain. « Ca t’a aidé ? La clinique j’veux dire. » C’est ce qu’il retient, c’est ce qu’il veut savoir. J’sais pas s’ils peuvent se recoller comme avant, mais Antwan ne veut pas laisser filer Hippolyte une nouvelle fois. Pas tant qu’il ne saura pas si elle va mieux. Le garçon force un faible sourire lorsqu'il entend les condoleances. Il en a tellement recu, de sa famille à Londres, de ses amis. Il s'affranchit de ces quelques mots pour se concentrer sur les excuses de la demoiselle. Il s’empare de la main adverse. Ses pupilles s’efforcent de tenir dans le regard de la jeune femme. « Ca va aller. » Arrivera à jour où ils se surprendront à ne plus penser à l’être perdu. « Et c’est pessimiste qui le dit. » Un sourire sincère s’y accompagne. Les plats arrivent et le contact physique cesse. « Tu veux parler de ton père ? » Il aurait voulu partager cette conversation avec elle bien plus tôt.
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