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l'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé. (FELIN)

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L'AVENIR N'EST JAMAIS COMME ON L'AVAIT IMAGINE.
— with feldt.

Comment ça peut aller ? J'en ai aucune idée ! Comment je peux savoir comment ça va quand elle ne se souvient de rien et que c'est moi qui me retrouve avec le dilemme de lui dire la vérité ou non. Quand bien même j'ai les souvenirs, je suis loin d'être doué pour savoir quoi en faire et tout aurait été plus simple à régler si elle s'en souvenait aussi. Mais ça allait plus loin que ça. Oui j'étais bizarre. Comment j'aurai pu me comporter autrement de toute façon ? Je ne répondais rien quand je la voyais s'emporter. Là j'étais clairement au fond du trou, je voyais pas quelle issue choisir. Quelle option était la mieux. La seule chose que je pouvais faire pour elle c'est lui dire la vérité. Je.. Je peux tout simplement pas. Je sais pas, si la mémoire lui reviendra mais je peux tout simplement pas lui balancer la vérité comme ça. Je peux pas lui dire qu'elle a couché avec moi alors que tout ce dont elle peut se souvenir c'est qu'elle a été violé, et c'est loin d'être le bon moment de lui rapporter un problème en plus. Puis je suis loin d'être quelque chose de positif dans la vie de quelqu'un. Je suis pas bizarre, je me suis juste inquiété pour toi. C'est normal, c'est ce que font les amis. dis-je simplement. Tes souvenirs reviendront sûrement, les médecins ont dit quoi ?

© SEAWOLF.
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Ce n’était pas facile. Je ne savais pas quoi lui dire, ou comment gèrer la situation. J’avais perdu mes repères. Totalement désorientée, j’errais dans mes pensées pour une réponse à mes questions. Que s’était-il passé durant le Spring Break? Je ne savais rien, rien de concret en tout cas. J’essayais de me souvenir. Seulement, cela ne me donnait que plus mal à la tête qu’autre chose. Prendre mon temps. Je me souvenais encore des mots du médecin. Il ne fallait rien hâter, les choses se remettront dans l’ordre en son temps dû. C’est vraiment le genre de réponse qu’on a envie d’entendre. Je ne pouvais pas juste attendre que les choses reviennent, que les gens soient bizarre avec moi sans aucune raison. J’avais le droit de savoir, et pourtant Hardin ne me dit rien. Si il était bizarre. Il y avait cette atmosphère pesante dans la pièce. Je voulais savoir, mais peut-être que c’était pas le moment. Attendre et être patiente n’était pas deux de mes caractéristiques. J’étais impuissante, couchée dans ce lit d’hôpital, incapable de vraiment bouger. Tout allait prendre du temps pour moi. Je devais simplement prendre mal en patience. Je venais de me réveiller d’un coma d’une semaine. J’avais fait un arrêt cardiaque. Je m’étais heurtée la tête. Je ne devais pas m’attendre à des miracles. « Ils ont dit qu’ils ne savent pas combien de temps ça peut durer. Ça peut être quelques jours, comme quelques années, comme jamais. » Dis-je avec une petite voix. « C’est juste que… » Que quoi? Que je me déteste d’être si faible? Si malade? Que je n’avais jamais demandé à avoir ce putain de problème au coeur? Ouais, clairement que je n’avais jamais demandé cela. Connard d’Alex. « J’ai l’impression de plus exister. Je sens qu’il y a quelque chose qui manque, et que le dernier mois de ma vie est juste un flou total. Je déteste cette sensation de pas savoir. » Avouais-je en craquant devant lui. Quelle horreur, je me mettais à pleurer devant lui. J’étais juste un désastre ambulant.

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Parfois ne rien dire est la meilleure des options. Juste, garder la vérité au fond d'une boîte au lieu d'en faire carte sur table. J'estimais que ce n'était pas le moment de lui en parler. J'ignore si ce moment sera le bienvenue un jour, mais pour l'instant, il ne l'était tout simplement. Et peut être que moi aussi j'étais pas totalement prêt à assumer, ou d'avoir la responsabilité de ça. Ce qui aurait pu ne pas être grand chose au final pour moi, ça l'est étant donné les circonstances et j'avais aucune idée de comment gérer le truc comme ça. Alors peut être que laisser tout ça au fond d'une boîte c'était le meilleur moyen pour s'en sortir pour l'instant. Des années. Jamais ? Qui pouvait savoir. Seul le temps le dira. Tout ce qu'il restait à faire c'était attendre. Au moins, elle avait oublié le plus horrible du spring break. Qui voudrait ne pas avoir oublié franchement ? Moi le premier, c'est pas les plus beaux souvenirs de ma vie. Je comprenais totalement ce qu'elle ressentait cependant. Ne pas savoir ce que les autres savent, et en avoir conscience en plus de cela. Il n'y a rien de plus frustrant je pense que de savoir qu'il manque une partie de sa vie dans sa mémoire. Je ne savais pas comment réagir quand je la voyais s'effondrer devant moi. Je suis un handicapé de tout ça, un handicapé de la compassion, de la gentillesse. Et pourtant, j'en avais énormément fait preuve avec elle ces derniers temps. Bien qu'au final, elle ne s'en souvenait pas au jour d'aujourd'hui. Je pouvais pas encore passer pour celui qui est bizarre alors qu'elle doit surement se souvenir encore de moi comme le mec distant et détaché. Sauf qu'à mon stade, on est plus proche que ça maintenant. Je levais le regard vers Feldt. Je sais que je vais pas pouvoir y faire quelque chose, mais je suis là pour toi d'accord ? Je pouvais pas être plus honnête. Je n'ai pas le pouvoir de lui ramener ses souvenirs, de la faire aller mieux. Je peux juste être là et encore, j'ai l'impression qu'on est décalé à cause de tout ça.

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Je ne pouvais pas forcer Hardin à parler. Si il y avait quelque chose, il me dirait, non? Je ne connais pas grand chose de lui. Enfin, si, je me souviens de nos sms l’année dernière, de la découverte. Je me souviens de tout, je ne savais juste pas pourquoi il était là, comment notre relation avait évolué pour en arriver à ça. Je me faisais peut-être juste des films. je sortais d’une expérience traumatisante, et aujourd’hui, je devrais prendre les choses doucement. J’étais impatiente. Je l’ai toujours été en vérité, je me rendais juste compte que pour la première fois, je voulais vraiment savoir quelque chose. J’allais devoir me faire à l’idée de ne pas savoir, de ne pas m’en souvenir. Ça me tuait de l’intérieur. Je n’avais pas perdue une grande partie de ma vie, juste les évènements récents de ma vie, et pourtant, je sentais qu’il y avait quelque chose que je devais savoir. Quelque chose s’était passé autre que le tremblement de terre, et moi, je n’en avais aucune idée. J’essuyais rapidement les larmes qui s’étaient formées au creux de mes yeux, levant mon regard vers Hardin. « Si il y avait eu quelques choses d’important, que je devrais savoir, tu me le dirais? » Je refusais que l’on me traite comme une amnésique. Je voulais simplement être moi à nouveau, mais qui étais-je vraiment? Est-ce que cela n’aurait pas été mieux que j’oublie tout, que j’oublie mon agression? La fille qui ne laissait rien ni personne l’empêchait de vivre sa vie s’était peu à peu éteinte, laissant place à une jeune femme, anxieuse, paralysée par la peur de ses propres démons. Je détestais cette femme que j’étais devenue. J’aimerai pouvoir revenir en arrière, est simplement tout oubliée. Peut-être que tout cela était quelque chose de bien? Je pourrais recommencer à zéro, revivre comme avant, utiliser cette amnésie comme un nouveau départ.

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Je n'aimais pas trop cette sensation. La situation commençait à devenir pesante, et j'avais horreur de ça. Plus ça allait, plus j'avais l'impression que les murs de cette chambre se refermaient sur moi. J'étais partagé et j'avais l'impression de mentir sur un point super important. Mais j'étais tout simplement incapable de lui dire la vérité, c'était trop énorme et beaucoup trop peu croyable pour elle à mon avis que je devrais me lancer dans trop d'explications. Et puis peut être que c'était mieux pour elle de ne pas connaître la vérité. J'en avais aucune idée, je ne sais pas comment on agit dans ces cas là moi. Mais encore une fois tout semblait me pousser à parler, contre ma volonté. Je ne répondais rien à sa question. Juste un blanc. J'étais surpris, indécis, et surtout paumé. Maintenant que j'avais commencer à ne rien dire, autant continuer. Je n'étais pas prêt moi même à lui parler de ça, alors pour l'instant, le garder pour moi était le mieux pour nous deux. Décision prise. Je hochais simplement la tête.  Si il y avait quelque chose à dire, je l'aurais dit... Je fais vraiment un bon menteur quand je le veux. Du moins, je le suppose.

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Je pense que je devrais être un peu plus patiente. Je venais de me réveiller d’un coma d’une semaine. J’avais eu un traumatisme important. Le problème, c’est que moi, comparé aux autres, je me souviens de rien. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé ce jour-là, ni les jours d’avant. J’ai des fragments dans ma tête qui ne font aucun sens pour moi. C’était difficile pour moi, et surtout impossible d’essayer de trouver un fil conducteur dans ma vie en ce moment. Je cherchais à tout pris de comprendre ce qu’il s’était passé, mais je me retrouvais devant un mur. Peut-être qu’il avait vécu quelque chose de traumatisant avec le séisme, et qu’il ne voulait pas en parler. Je ne pouvais pas avoir de compassion pour lui, alors je devrais prendre mon mal en patience et attendre le temps qu’il faudra. Ça reviendra. Je ne pouvais pas avoir perdu ma mémoire de manière définitive. Mon cerveau n’avait été privé d’oxygène que pendant un petit moment d’après les médecins, et les lésions pas importantes. Cela pourrait prendre du temps, mais rien n’était impossible en ce qui concernait mon amnésie. Mon coeur me faisait peur. Je n’en avais pas encore parlé avec Alaska. Je souris à Hardin. Je pouvais lui faire confiance. Il était un mec bien non? Il m’avait aidé avec Elios. « J’ai une condition qui s’appelle fibrillation ventriculaire, et c’est à cause de ça que j’ai fait un arrêt cardiaque. » Je m’arrêtais, un noeud se formant dans ma gorge. « J’ai peur, Hardin. » J’avais eu de la chance apparemment d’avoir fais mon arrêt dans un centre de crise, car j’aurai pu ne jamais me réveiller, et cette idée me foutait les chetons.

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Maintenant que les choses étaient claires et que j'avais bel et bien décidé ne parler de rien pour le moment, on pouvait passer ce sujet. Enfin, à compter qu'on puisse continuer à discuter tout court. Je trouvais la situation étrange personnellement, mais finalement c'est elle qui reprit directement la parole. Je crois que j'ai du devenir tout blanc d'un seul coup. C'était pas possible? Je ne m'étais pas posé la question. Peut être que j'avais préféré ne pas le faire. Juste me dire que cet arrêt cardiaque était dû au choc, ou tout mais pas ça. J'étais un peu naïf sur le coup, mais ces derniers jours j'encaissais vraiment pas mal de trucs et j'avais pas besoin d'en rajouter encore une couche. Mais au final, je ne m'en tirais pas comme cela. Feldt avait un problème au coeur, et cela avait provoqué son arrêt cardiaque. En l'espace de quelques secondes, j'avais fait un bond de sept mois dans le temps. Au mois de septembre, quand ma soeur m'avait téléphoné pour m'annoncer l'accident de mon père. Arrêt cardiaque au volant, puis plus rien. Je me retrouvais dans une bulle où j'avais plus la notion du temps, et cela créait un énorme blanc suite aux révélations de Feldt. Je reprenais finalement mes esprits, j'avais l'impression d'encaisser pleins de choses depuis la mort de mon père, c'était clairement barbant.  Depuis quand tu sais ça? Personne n'était au courant? J'étais curieux de savoir. Moi, elle ne m'en avait jamais parlé, peut être que les autres c'était différent. Après tout, on ne se connaissait pas non plus depuis des années, même si sur moi elle savait plus de choses que des personnes ne sauront jamais à mon sujet.

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Je n’avais jamais osé dire quelque chose pour ce que le médecin m’avait dit après mon accouchement. J’avais bien trop honte, et je ne voulais surtout pas que l’on me regarde différemment, qu’on me voit comme quelqu’un de faible. Avoir une maladie, une condition, c’était tellement pas moi. Une femme forte qui n’avait besoin de rien ni personne pour l’aider dans sa vie. Et pourtant, j’étais tous le contraire. J’aimerai revenir en arrière et faire certaines choses différemment. Je ne regrettais pas les décisions que j’avais pu faire. Beaucoup m’avait apporté du bonheur. Il y avait celles cependant qui avaient toutes détruites. Je ne sais pas vraiment pourquoi je parlais de cela à Hardin. peut-être parce que cette fois-ci j’avais peur. Je me sentais étouffer dans mon propre corps, incapable de dire ce qui allait se passer avec. Les deux fois où j’avais fait un arrêt, j’étais chanceuse. Et si la prochaine fois, je n’étais pas si chanceuse? Et si la prochaine fois, serait la bonne? Je ne voulais pas mourir de si vite, pas avant d’avoir vécu, d’avoir laissé une empreinte dans ce monde. Je secouais la tête. « Depuis mon accouchement. C’était compliqué. J’avais beaucoup de complications, et j’ai fais un arrêt cardiaque peu de temps après la naissance des jumeaux. On m’a expliqué que j’avais cette condition, et que c’était surement qu’une fois, à cause du stress de l’accouchement. Je prends des médicaments pour, je pensais pas que j’aurai à vivre ça à nouveau. Et maintenant, je ne sais même pas quoi faire. J’ai pas su le dire à Alaska. Je voulais pas l’inquiéter. Je ne peux pas juste lui dire ça, que j’ai ce truc, que mon coeur fait n’importe quoi. J’ai enfin une famille, et là, j’ai l’impression que l’on me l’arrache. »

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