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l'avenir n'est jamais comme on l'avait imaginé. (FELIN)

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L'AVENIR N'EST JAMAIS COMME ON L'AVAIT IMAGINE.
— with feldt.

Je devenais déjà fou. A peine quelques jours que tout ce drame avait eu lieu, que ma jambe s'était faite explosée par une pierre et que je me retrouvais plâtré. Alors oui, je devenais fou car je ne pouvais pas faire ce que je voulais, quand je le voulais, qui plus est tout seul. Je ne pouvais même pas conduire, alors résultat j'étais condamné à passer un temps fou enfermé dans mon loft, à ruminer. Clairement, ce spring break avait viré au cauchemar et je n'arrêtais pas de me dire qu'on n'avait décidément pas un ange gardien au dessus de nos têtes. Une bombe, des prises d'otages, un séisme.. Combien de trucs vont nous tomber dessus encore? Vivement que je quitte Harvard, que je retourne à Londres et que je tire un trait sur tout ça. Mais aujourd'hui, je devais bouger, sortir de ma tanière. Je devais même faire appel à un taxi, pour me conduire quoi. Génial. A vrai dire, j'avais aucun autre choix mais je préférais appeler un taxi plutôt que de demander à quelqu'un de m'emmener à l'hôpital. Car aujourd'hui, j'allais voir Feldt. Elle s'était réveillé de son coma, et je me devais d'aller la voir. Et aussi, je voulais savoir comment elle allait. Je m'étais inquiété, ça oui. Mais j'avais plutôt décidé de gérer ça en rejetant la partie de moi qui s'inquiétait à mort. Disons que c'est une façon comme un autre de gérer le stress et tout ce qui suivait le séisme. Bref, je venais d'arriver à l'hôpital, où j'étais obligé de prendre l'ascenseur car monter les escaliers avec des béquilles, non merci. Une fois à l'étage, je frappais à la porte entrant finalement dans la chambre de Feldt. Espérons que je ne me tape pas un face à face avec elle et sa soeur, car ce serait vraiment bizarre et j'avais pas du tout envie de ça pour le coup. Mais non, j'entrais juste. Hey.. Je savais pas trop quoi dire, c'était juste déjà bien qu'elle soit réveillée.

© SEAWOLF.
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— with feldt.

Vide. Perdue. Éparpillée. Je ne me sentais plus comme étant moi-même. Couchée sur ce lit d’hôpital, incapable de bouger, j’avais l’impression que je tournais en rond. Cette chambre avec ses murs murs blancs immaculées devenaient ma prison depuis ce matin. On m’avait tout expliqué. Arrêt cardiaque. Coma artificiel. Rapatriement. Pendant un peu plus d’une semaine, je n’avais juste pas existé, oubliée parmi les décombres d’une catastrophe naturelle. Une partie de moi me manquait, comme si, je n’existais plus qu’à moitié. Amnésie rétrograde m’avait-on dit. Un effet normal. Je m’étais cognée la tête en m’effondrant, endommageant ainsi une partie de mon cerveau. Cela partirait au fil du temps. Je finirais par me souvenir. En attendant, je ne me souvenais de rien du Chili. Des épisodes par ci par là, mais jamais rien de distinct. Qu’avais-je fais pendant les dernières semaines? Qu’étais-je devenue? Ne pas m’inquiéter. Penser à ma convalescence. Les médecins disaient toujours le même charabia depuis ce matin. Cela prendrait du temps. Mon coeur et mon cerveau ont pris un coup. Je voulais être seule, bien que mes enfants me manquaient. J’aimerai qu’ils viennent, que l’on puisse passer le week-end de pâques ensemble. Je ne suis pas sûre qu’ils peuvent. Quelqu’un toque à la porte. Je tourne ma tête, n’arrivant pas encore à parler correctement pour voir qui entre. Hardin passait le pas de la porte. Que faisait-il ici? Que lui était-il arrivé pour être en béquille? « Hey… » Dis-je dans un ton ressemblant à un murmure.

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Je me démerdais comme je le pouvais dans mon état. Je n'étais encore pas super habitué à mes béquilles, à mon super pieds déglingué et ce retour à la normale à vrai dire. J'aurais bien aimé n'avoir aucune séquelle physique, histoire de pouvoir vraiment tirer un trait sur tout ce drame. Mais non, le destin en avait décidé autrement et j'avais ce joli plâtre en guise de souvenir. Mais bon, j'avais entendu dire qu'il y avait eu des blessés beaucoup plus grave et oui, je pouvais peut être me contenter d'avoir eu de la chance mais ça ne me convenait toujours pas. En parlant de blessé plus grave, Feldt en avait clairement fait les frais en faisant un arrêt cardiaque. Le truc auquel je ne m'étais pas attendu, mais elle était réveillé maintenant et même si j'avais aucune idée de comment agir avec elle, je ne pouvais pas ne pas lui rendre visite. C'était la moindre des choses quand même. Une fois à l'intérieur de sa chambre, je savais pas quoi dire. Elle avait l'air fatiguée quand même. Alors.. Comment tu vas? Question con. Je dérange pas? Peut être que quelqu'un était là et était sorti j'en sais rien. En faite j'étais plus du genre à me demander ce que je devais faire maintenant, tout de suite.

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Blanc. Noir. Blanc. Noir. Ma vie semblait si monotone à présent. Plus de couleurs, juste la simple base d’une vie grise sans bonheur. Quand est-ce que je serais heureuse? Je n’avais pas d’amis, de personnes qui s’inquiétaient sur mon sort. Il y avait ma famille, même eux, je devais les ennuyer, et un jour, ils finiront par se lasser de moi, m’abandonnant à leur tour. Je n’étais vouée qu’à une vie de solitude. Même mes enfants finiront par me laisser un jour, rejoignant vivre avec leur père pour vivre leurs vies de prince et princesse. Les laisser partir, on disait que c’était quelque chose qu’il fallait accepter en tant que parents. Pouvais-je vraiment juste les voir partir pour faire quelque chose loin de moi, dans un monde auquel je n’appartiens même pas? J’essayais de me rassurer, en me disant que c’était dans longtemps, que d’ici là, j’aurai profité d’eux. Mais est-ce que je profitais vraiment d’eux? Donnais-je leur la vie qu’ils méritent? J’essayais de me convaincre que j’étais une bonne mère, mais alors que je ne me souvenais de rien, les mots durs et crus d’Alex retentirent dans ma tête comme un écho incessant. En voyant Hardin dans ma chambre, un tas d’autres questions s’éveillaient en moi. Rien ne sortait. Je peinais toujours à parler. Un trou noir semblait m’empêchait de vraiment faire quelque chose, emprisonner par mes propres sens. Je secouais la tête. Personne ne venait me voir, et comme j’avais eu une discussion trop sérieuse avec Alaska, elle était partie. « Tu veux pas t’asseoir? » Lui demandais-je évitant la question. Il ne pourrait pas rester comme cela tout le temps, debout sur béquilles. J’avais cette sensation étrange qu’il y avait une certaine tension entre nous, une atmosphère pesante. Cependant, il était impossible pour moi de dire pourquoi, ce qu’il avait pu se passer pour que nous en arrivions à cela.

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— with feldt.

J'avais bien réfléchi avant de venir ici. J'avais réfléchi à comment me comporter, quelle attitude adopter car tout ça c'était bancale et je ne savais pas trop comment y faire face. Nous avions passé un cap, si je puis dire et tout ce qui lui était arrivé rendait tout ça encore plus important à ses yeux peut être, probablement je pense. Moi je savais pas où me situer, j'étais un peu paumé, voir beaucoup. Et résultat, mes réflexions n'auront servies à rien car une fois là, je n'avais plus aucune idée de quoi dire et quoi faire. J'étais juste déjà soulagé qu'elle soit en vie, qu'elle semble aller mieux et pour le moment c'était le plus important et je n'avais pas envie de me soucier du reste. Puis étant le premier à ne pas aimer discuter de sujet houleux et poser des question, j'étais servi je n'allais pas engager la conversation et risquer d'empirer quelque chose ou quoi que ce soit car je suis bon pour ça. Je m'asseyais alors sur la chaise en face de Feldt, laissant mes béquilles de côté. Je soupirais. On a vraiment pas été épargné... dis-je simplement. Je sais pas quel recul elle avait sur les derniers événements du séisme. C'était un truc assez traumatisant quand même.

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Silence. Sentiment étrange. J’avais cette sensation qu’il y avait bien plus à Hardin que si qu’il ne laissait paraître. Je n’arrivais pas à dire ce qu’il se passait, ce qu’il cachait. J’essayais du mieux que possible de me souvenir de quelque chose que j’ai pu dire, ou faire, mais rien. Mon dernier souvenir vif de lui était notre sortie à Hawaï au temple bouddhiste pendant le voyage Mather. Il y avait aussi ce nuage de souvenirs d’une journée passée ensemble au Chili, mais impossible de me remémorer les détails. Avais-je fais quelque chose ce jour-là pour le brusquer? Je l’observais, examinant chaque millimètre de son visage, de son corps pour essayer de trouver un souvenir, un objet marquant qui pourrait m’aider à me souvenir. Cela prendrait du temps. Avais-je le temps d’essayer de retrouver mes souvenirs? Ma vie me semblait si floue, comme si elle me passait entre les doigts comme une pluie torrentielle. Il s’assoit en face de moi, toujours aussi silencieux. Cela me met mal à l’aise. J’aimerai qu’il parle. Cette atmosphère pesante m’étouffe petit à petit. Je m’enfonce encore plus dans mon insécurité et mon trouble. « Qu’est-ce qu’il t’est arrivé? » Demandais-je. Si il me disait, je m’en souviendrai peut-être. Il y avait eu un séisme. J’ai fait un arrêt cardiaque. On m’a mise dans le coma, et après, je me suis réveillée une semaine et demi après dans ce lit d’hôpital à Boston. Voilà ce que je savais, et c’était seulement car Alaska me l’avait dit.

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J'avais du mal à faire sortir quelque chose de ce silence plutôt pesant. Je peinais tout simplement à faire acte de présence, me demandait à moi même ce que je faisais là et ce que je devais faire, comment je devais me comporter. Qu'est-ce qu'elle attendait de moi au fond ? Je n'en savais rien, nous n'avions même pas eu l'occasion de vraiment reparler ce qu'il s'était passé avant le séisme, et je doute que maintenant soit le meilleur moment. Je veux dire qu'il y a des choses plus importantes, comme sa santé ou n'importe quoi à vrai dire. Je pouvais faire passer n'importe quel sujet avant celui ci. Surpris par sa question, je relevais brusquement la tête vers elle, fronçant les sourcils. Elle me demandait comment je m'étais cassé la jambe ? Pourquoi me demandait-elle ça ? Elle était avec moi, elle sait très bien pourquoi. Quand je suis tombé dans le trou, quand une pierre s'est écrasé sur ma jambe. Je ne comprenais pas là. Elle plaisantait ou bien... ? Attend, tu ne t'en souviens pas ? demandai-je, surpris. Comment elle pouvait ne pas s'en souvenir ? Son arrêt cardiaque avait-il eu plus de conséquences que je ne l'avais pensé ? En tout cas je n'étais au courant de rien, et j'avais vraiment envie de savoir ce qu'elle avait pu oublié. Jusqu'où s'étendait sa perte de mémoire. Ou alors je m'emballais, et elle avait juste zappé ce petit détail, je n'en savais rien.

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Je me sentais mal à l’aise. Un silence pesant c’était installé dans le pièce. Seul le bruit incessant et assourdissant des machines retentit dans mes oreilles. C’était gênant. Y avait-il quelque chose entre nous dont je ne me souvenais pas? Ou est-ce que j’avais fais quelque chose pour que Hardin soit si distant avec moi? Le pire dans tout cela, c’est que je me souvenais que des bons moments passés avec lui, et que donc, je ne pouvais même pas le confronter. Je me voyais mal le saluer en lui disant que j’avais perdu la mémoire. Ce n’était pas quelque chose qu’on sortait comme cela de nul part. Au fond, c’était inévitable qu’il le découvre. J’avais causé de la peine à beaucoup de monde avec mon arrêt cardiaque, je ne voulais pas leur en faire encore plus, en leur disant que j’avais oublié des choses. L’étante de mon amnésie n’était même pas connue. Qu’avais-je oublié? Je savais que j’avais oublié le tremblement de terre et tout ce qui allait avec, les quelques jours avant aussi. On dirait que tous les souvenirs que j’avais formé dans les jours avant mon accident s’étaient volatilisés. Je regardais Hardin avec des yeux vides. Ce qu’il me disait ne me revenait pas. Un trou? Une jambe cassée? Rien. Tout était vide dans mon esprit. Je secouais la tête pour répondre à sa question. Mon regard se pose sur mes mains, tremblantes. Honteuse, je finis par lui répondre. « Je suis désolée. Je me souviens pas de grand choses. En fait, je me souviens de rien. Je sais que ce qu’Alaska m’a dit… » Ma voix craquait. Je me sentais si mal, comme si, toute une partie de moi avait disparu, était restée au Chili, alors que moi j’étais ici, perdue, et désorientée.

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Je crois qu'à ce moment là, j'étais encore plus paumé qu'avant. Elle ne se souvenant pas du séisme, du chaos qu'il y avait eu au Chili. Dans un sens, c'était peut être une bonne chose. Personnellement, je sais que c'est un moment que je n'oublierais jamais et de toute évidence, ma jambe était là pour me le rappeler tout les jours au cas où je puisse l'oublier. Je n'étais pas à sa place, c'était sûrement frustrant pour elle de ne pas connaitre les détails de ce qu'elle a vécu, ce que tout le monde a vécu autour d'elle. Et là, elle me le confirmait. Elle ne se souvenait bel et bien de pas grand chose et je comprenais rapidement que ses souvenirs perdus n'étaient pas seulement ceux du tremblement de terre. Je pense qu'elle ne sait pas ce qu'il s'est passé pendant le Sring Break, et j'en viens à me demander moi même ce que j'en pense. Elle devait pas comprendre pourquoi j'étais pas très à l'aise avec elle alors. J'étais dans une position vraiment délicate, et je ne savais absolument pas comment m'en dépêtrer. Mais je n'étais visiblement pas le seul, parce qu'elle semblait complètement dévastée. Je lui prenais la main, voyant qu'elle allait craquer. Hé ça va aller.. C'est pas si grave.. Après tout non, ça ne l'est pas. Elle est envie, souvenir ou pas, c'est le plus important. Me rendant compte qu'elle allait être complètement déboussolée face à mes gestes, je retirais subitement ma main. C'est quoi la dernière chose dont tu te souviens ? Je ne savais pas encore si je devais lui dire ce qui me concernait si elle l'avait réellement oublié. Je ne savais pas comment je pourrais lui dire tout ça, ni comment elle le prendrait.

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Admettre que j’avais un problème n’était pas une chose facile pour moi. Ce sentiment de faiblesse m’entourait à présent, et je détestais cela. Être une femme forte, avec une carapace impénétrable, qui ne laissait rien paraître était un peu mon mot d’ordre. Je ne voulais pas que les gens voient ma faiblesse. C’était un signe que je ne savais pas tenir ma vie sur un droit chemin. Si je montrais une face rigide, droite, personne ne pourrait dire que je faisais les choses mal dans ma vie. Maintenant, tout le monde savait que quelque chose n’allait pas dans ma vie. J’aurai fais un arrêt cardiaque au centre de crise, et il y avait tout le monde. Je n’arrivais pas à regarder Hardin, de lui faire face. Il m’attrapait les mains. Mon regard se levait sur lui. Il était si bizarre avec moi depuis qu’il avait mis un pied dans ma chambre. Comment est-ce que cela pourrait bien quand je ne savais rien? « Non, ça va pas ! Je me souviens de rien, et toi, t’es bizarre avec moi, alors dis moi comment est-ce que ça peut aller? » Et voilà, que je craquais. Les larmes me remplirent les yeux. Ma respiration s’accélérait. Je n’ai jamais demandé à ce qu’il m’arrive, m’arrive. Qu’on me rende ma vie !

© SEAWOLF.
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