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Big things have small beginnings

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Big things have small beginnings  
ft. ANNALYNNE & CLAY

7 mai 2016

Elle s'approche et je sens venir la petite réflexion du moment, celle qui saura me le faire regretter cet élan de gentillesse sur lequel elle va cracher.  Elle a toutes les raisons du monde de m'en vouloir, est en droit de poser les questions les plus dérangeantes et il me vient à l'esprit même de la prendre de court et de lui déballer ce pourquoi tout à l'heure ses lèvres ont frémit. Curieusement je ne dis mot jusqu'à ce qu'elle vienne déposer un frêle contact sur mon bras, craintif et fébrile, que mon attention a immédiatement capté. Ce n'est pas son genre que de se montrer aussi tactile lorsqu'elle est prête à exploser. A moins qu'il ne s'agisse que de l'une de ses nombreuses ruses dont elle sait si bien se jouer. Drama Queen épicurienne, un rôle qu'elle endosse à merveille. « Pardonne-moi. » Quoi..? Mais il n'y a rien à pardonner et j'assume complètement ma part de responsabilité dans cette histoire, tu devrais le savoir.  Tu avais raison de m'en vouloir et cela depuis le début, depuis que nous avons quitté l'habitacle pour nous engouffrer dans cette rue. J'aurais du faire preuve d'un peu tant soit peu de bon sens et réserver sur la route un autre hôtel, une autre chambre. Il aurait été si aisé de prétexter un désistement au dernier moment et pour toi, jouer peut-être la comédie je ne sais comment pour te cacher cet endroit et tout ce qu'il recèle d'écœurant.  

Son geste se fait un peu plus encourageant, ses phalanges gravitant sur un derme auquel il plait tant d'être effleuré par ses soins. Cela fait si longtemps qu'elle ne s'est pas montrée aussi tendre, un brin peinée de ce qu'elle a pu sans doute s'imaginer. A sa place, j'en aurais fait de même, peut-être emporté dans une attitude plus violente sans chercher à la comprendre et aurais quitté les lieux sans même un adieu.  « Je n'ai pas faim. » Mon attention quitte celle qui l'a depuis quelques minutes pleinement accaparée pour aller se ficher, préoccupée, sur l'un des murs à l'opposé. " C'est pas sérieux..." Parce qu'elle n'a rien avalé depuis des heures, qu'elle a dû faire face à un trop plein d'émotions là bas dans cette clinique à la mords-moi le nœud et qu'il faut à présent qu'elle pense pour deux. Et cela malgré son régime draconien. D'ailleurs, avec un peu de recul, je viens à me poser cette question: les végétariennes ne font-elles pas courir de risque à leur progéniture en adoptant un tel comportement alimentaire... Mais pour le moment, passons là-dessus.

Ses doigts gravitent subtilement jusqu'à mon coup qu'elle enlace d'un contact qui me délasse et me rappelle à elle afin de me susurrer timidement: « Seulement que de toi. » Pas si phytophage que çà au final mais la réplique aura eu le don de me faire sourire. « Viens avec moi. » Sous l'eau, cela va de soit, délectable invitation à laquelle je ne dérogerais pas. Ma paume vient s'appliquer sur la sienne et la fait glisser jusqu'à ma joue pour y trouver le réconfort rassurant d'un creuset tendre et chaud avant de m'en défaire en soupirant. " Tout ce que tu voudras. " La trousse à la main, je suis déjà prêt personnellement mais en ce qui la concerne, j'en doute un peu vu son sac qu'elle n'a toujours pas ouvert. Mais peu importe puisque je la pousse déjà vers la pièce où elle m'a convié en sa compagnie. Cependant je serais le premier à y pénétrer et jette ma pochette sur le rebord du lavabo pour étudier la salle d'eau. Le gérant à dans sa lucidité eu la sagesse de changer tout son agencement, perdant néanmoins de la place en troquant la douche contre une baignoire beaucoup plus grande. Curieux... Ce ne sont pourtant pas les putes qui raffolent de bains langoureux. Alors reconsidérant l'espace que j'occupe, mes yeux se plantent en amont à la recherche de ce qu'il manquait dans la pièce précédente. Mais rien non plus qui pourrait trahir les vices du propriétaire de l'établissement.

Une baignoire... Assez large cependant pour accueillir deux occupants à la fois. Quelques sels y sont étalés, le genre grivois aux couleurs vives et aux arômes enrichis d'huiles essentielles plutôt réservés à une riche clientèle. Elle arrive au même moment et tandis que je détourne la tête pour l'apercevoir, j'hausse les épaules, les mains dans les poches, ne sachant si oui ou non une telle promiscuité outrepassera les limites qu'elle s'aie peut-être imposé pour la soirée. " Ce n'était pas là avant ", tente de me justifier, un peu emmerdé, pour qu'elle n'aille surtout pas s'imaginer que j'ai pu en partager avec d'autres qu'elle auparavant.
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7 mai 2016

S'il m'aime seulement un peu comme je peux l'aimer, si s'imaginer sans moi, lui fait autant de mal que ce que je ressens en moi lorsque j'envisage une vie évidée de sa personne, je me dois de lui dire, de lui faire comprendre, que je suis affreusement désolée, de ce que j'ai pu lui faire subir en mars dernier. Vouloir éradiquer notre enfant contre quelques billets. Fourbe et capricieuse, désireuse d'un monde que l'on m'a toujours promis, chanté. J'ai trouvé à ma vie, tellement de nouveaux intérêts, j'ai juste mis du temps à le réaliser. A les vouloir si fort, lui, le bébé. A m'en rendre dingue de désir, à ne plus avoir peur de l'avenir. Il a fallu que l'avortement devienne réel pour que je comprenne, mais mieux vaut tard que jamais, j'espère juste ne pas l'avoir trop abimé. Et mes prunelles dans les siennes, je réalise qu'il ne comprend pas en quoi je m'excuse. Je ne parle pas de l'hôtel, de son passé, que j'essaie difficilement d'avaler. Je suis bien en train d'évoquer la torture dans laquelle je nous ai plongé. Peu importe les putes, même si ça m'écoeure de savoir qu'elles ont pu profiter de lui, avant moi, me donne la nausée de dépeindre à mon esprit l'image d'un Clay en train de flatter par ses élans, ceux là même que je connais, d'autres femmes pour lui inclinées. Je ne peux juger réellement quoi que ce soit, je ne l'ai pas vu, je n'y étais pas. Et ce chemin bordé d'acte douteux c'est celui qui l'a conduit jusqu'à moi. Celui là même qui a fait qu'il est venu se perde au Nirvana. A m'accepter dans sa vie, m'héberger sans trop d'appréhension, sans connaître le signification de mon nom. C'est Anna la serveuse du club de strip-tease qu'il a d'abord convié à ses côtés. Sans son ancienne vie, sans avoir été lui, je sais, que ça ne serait jamais arrivé. Et si les catins l'ont mené jusqu'à moi, je suppose que ce n'est que pour le mieux, comme mon mariage a pu me conduire à lui. Je ne crois pas en la destiné, aux histoires qui sont écrites à l'avance, je crois juste qu'on s'est trouvés dans nos personnelles errances.

" C'est pas sérieux..."
Mais rien, dans tout ce qu'on fait, ne l'est. Si le sérieux avait défini notre histoire, nous ne serions pas ici, maintenant. Il se serait détourné de moi, après le brunch familial, je ne lui aurais pas couru après malgré la présence d'Amy, on aurait pas décidé de vivre notre relation après nos mois d'oppression … Rien n'est sérieux, mais je n'ai simplement pas envie de te voir partir de cette chambre. Je refuse de subir tes anciens actes, d'imaginer leurs portées dans mes méandres. Je veux juste être avec lui, et dans mes gestes trop fébriles j'essaie de lui démontrer. Dans mes mots, au goût un peu démodé. Cependant sa paume m'offre délivrance, quand elle attrape la mienne pour la guider jusque sa joue qu'il me plaît d'épouser. " Tout ce que tu voudras. " Un faible sourire s'empare de mes lèvres, et l'idée de me retrouver contre lui, déjà, m'enfièvre. C'est une promesse de proximité qui fait que je m'enflamme de moitié, je veux juste pouvoir affirmer qu'on va arriver à totalement se retrouver. Peut-être pas ce soir, mais qu'à la longue, ça va arriver. Et il se dirige déjà vers la salle de bain, trousse à la main. La mienne est laissé de côté, parce que je lui emboîte le pas, pas le temps de laisser l'occasion me filer entre les doigts. J'ai besoin de lui, rien que ça. Et même si j'hésite quelque peu, c'est face à lui que je me retrouve, sans trop porter d'attention à ce qui nous entoure, observant seulement ses mains cachées dans son jean, ses épaules qu'il relève un peu, presque gêné, faut croire qu'ensemble on a encore du mal à refonctionner. " Ce n'était pas là avant " Et ce n'est qu'à ce moment que je comprends. Mes pupilles se détachent de sa personne, et observent, taciturne, l'agencement de la pièce. Devinant derechef de quoi il est question, évidemment. La baignoire. Le fait qu'il ait pu se prélasser avec d'autres, chose qui me donne très vite une solution de repli, celle de sortir de là, de feindre une fatigue, et de ne plus vouloir de lui proche de moi.

Il y a bien des choses que je peux supporter, mais pas les idées de l'avoir su avant moi apprécié, parce qu'aucune ne pouvaient le mériter, et même moi je suis peu sûre de pouvoir le clamer. D'abord, je déride de ma paume les traits de mon visage, acte manqué tandis que j'avale difficilement, étant loin de désirer de m'énerver à nouveau. Je suis épuisée, éreintée de par mes émotions que j'ai mise à mal toute la nuit, ou plutôt, des jours durant, depuis que j'ai annoncé que je n'allais pas le garder. Et laissant ma main trainer sur ma bouche et mon menton, je prends sur moi, afin d'aller m'abaisser et d'ouvrir les robinets à une température que nous pourrons tous les deux supporter. Mon regard retrouve sa personne, et en soupirant j'entends ma voix qui résonne. « Jamais fait ? » De bains à deux, d'un moment intimement partagé. Avec une pute, ou une de tes relations passées. De celles que sur ta peau t'avais eu l'idée de tatouer. Tu sais, celles qui sont revenues me hanter, chaque jour que tu as mis pour prendre le temps de recouvrir le foutu prénom d'Amy. Mais puisque j'estime que nous sommes sur l'instant bien loin de ces tourments, que nous avons le temps pour repartir dans nos guerres et pour lui d'apaiser ma maladive jalousie, j'approche, presque au ralenti. Et je vais, de prime abords, chercher ses mains pour les retirer de ses poches, pour chasser ce trouble qui se trouve toujours entre nous. Mes doigts se dégagent cependant des siens pour aller avec lenteur attraper le tissu de son t-shirt, ils le retroussent sur ses hanches, le remontent calmement, alors que le temps semble battre sur le tempo de mon rythme cardiaque. Il comprend facilement ce que j'aspire à faire, et c'est pour cette raison qu'il m'aide à le dénuder, et j'ose un sourire discret face à sa peau dénudée que je ne me risque pourtant pas à toucher. Apeurée encore de ne pouvoir la revendiquer. « J'aime bien ... » Je commence, tandis que l'eau se déversant nous berce une seconde, que je le contemple, comme si c'était la première fois, et c'est sûrement un peu vrai, puisque je ne l'avais jamais vu de cette façon là. Sure et certaine de vouloir passer à ses côtés, tous les jours durant lesquels il voudra bien me supporter. « Être ta première fois. » Taquine, malgré la tension qui nous entourait et semble nous effleurer encore. Sachant pertinemment que les discussions sérieuses ne pourront être reculées bien longtemps.
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7 mai 2016

Elle est tout aussi dérangée que je puisse l'être à l'approche de ce moment où ni l'un ni l'autre ne se propose clairement. Je la regarde, soucieux, se masser le visage et tenter vainement d'en gommer la fatigue et la déception, deux sentiments que je lui comprends parfaitement. Mais elle prend pourtant l'initiative de s'incliner légèrement vers les robinets, joue des deux pour atteindre la température mitigée souhaitée et se redresse afin de me contempler, poser une question qui va m'irriter également un tantinet.  « Jamais fait ? » Parce qu'elle oui évidemment et inutile de demander avec qui elle l'a partagé, Dean ayant été à ce que je sache son plus long flirt jusqu'à maintenant. Et bien que je puisse prétendre être de nous deux celui qui d'habitude démontre le plus d'assurance, doté de plus d'expérience, j'avance là sur un terrain inexploré. Comme pour palier à ce manque de confiance, je lui réponds aussi sèchement que je le puisse d'un " Non " monocorde, chassant des yeux les ridules à la surface de l'eau dont le niveau ne cesse petit à petit d'augmenter. J'imagine qu'elle a du en partager avec lui des soirs durant, chandelles et fleurs, allongée entre ses jambes, bien loin du décors qu'aujourd'hui je lui propose et qui l'indispose. Nous pourrions peut-être faire mon dépucelage ailleurs, dans un endroit qui ne rebute ni l'un ni l'autre mais le lui refuser maintenant serait sans doute quelque peu malvenu. Elle irait sans doute, déjà bien trop submergée par toutes ces parties de baise qui se sont ou auraient pu se dérouler ici, ne plus réitérer sa proposition ou bien penser que ce n'est une chose que j'apprécierais partager avec elle.

Et alors que je l'imagine un peu réticente quant à l'idée de pouvoir se laisser aller à un geste tendre dans ce lieu pour dépravés, elle s'avance et glisse ses doigts dans le cocon feutré de mon jeans pour y déloger les miens. Pourtant d'un coup ses mains se retirent, laissant les miennes orphelines de sa peau le temps de s'enquérir de la bordure côtelée de mon T-shirt qu'elle retrousse précautionneusement. Je devine ses gestes mais ne les observe nullement, contemplant son visage avec obstination lorsqu'elle remonte et déforme la maille avec application.

La balade de ses doigts est douce et d'une maîtrise salvatrice jusqu'au moment où je me fais docile pour disparaitre sous l'encolure et quitte l'étoffe qu'elle jette d'un balancement de bras un peu plus loin. « J'aime bien ... » Quoi donc... « Être ta première fois. » Comme j'aurais aimé l'être également pour un don plus particulier de toi, ta toute première fois, marquer ta chair de mes élans à l'époque beaucoup trop cavaliers, être celui qui t'a arraché ton premier cri, porter l'assaut décisif dans ta chair encore inviolée. Non, tout compte fait, mieux vaut maintenant qu'autrefois, plus expérimenté et plus sûr de moi. Rassuré par sa démarche, j'hésite pourtant un instant à déposer mes mains sur ses hanches et cède à mes envies finalement, apposant doucement mes paumes de part et d'autre de son bassin, redessinant du pouce l'angélique creuset de son aine avant qu'il ne daigne bientôt - dans un futur assez proche -  disparaitre en faveur de cet "heureux" évènement. Si le bain en tandem est une première, j'estime qu'il y en a une autre et bien plus belle.

Alors pour m'acquitter de la tâche qui me revient et nous mettre sur un pied d'égalité, mes doigts glissent et déboutonnent l'unique pression, entraine cette pièce de toile dans une longue et lente chute jusqu'à ses pieds. Cependant, à peine son sous-vêtement dévoilé que j'ai ralenti le mouvement, le regard planté sur la séparation du tissu qui marque sa peau, sur ce qu'elle a tout compte fait accepté de porter sous ce ventre plat qui s'arrondira bientôt. Résolution qui ne tient qu'à très peu de choses, je le sais parfaitement puisqu'elle pourrait encore se retourner. Et connaissant son tempérament fougueux, son sale caractère qui ne trouve d'égal qu'au mien et au nombre incalculable de disputes auxquelles nous nous sommes adonnés, je crains qu'elle ne soit retentée d'avorter. Pourtant elle sera la première, et l'unique certainement, à me donner ce pourquoi tout homme sur Terre se bat, c'est-à-dire une descendance. Alors une fois son short à même le sol, de ma main qui remonte sa cuisse j'espère marquer sa peau de mes nobles sentiments, doigts à la fois tendres et incisifs qui gravitent et vont, courent le long de sa jambe fuselée.

Tanga tiré vers l'arrondi de ses fesses, descendu à mi cuisses pour me laisser la contempler ainsi, mise à nue, fragile et exposée, je ne ferais cependant rien de ce qui peut être qualifié de déplacé, juste la considérer, non sans envie cependant. Elle obtempère et laisse adroitement rouler la dentelle entre ses jambes tandis que je remonte jusqu'à ses hanches qu'il me plairait tant d'empoigner vigoureusement. C'est sous son top que mes doigts s'expérimentent à présent, retroussant à mon tour l'ourlet et la dénudant, dévoilant à mon appétit croissant sa poitrine assise sur de charmants balconnets. Sur le fondu du ruissèlement continu, je la juge aujourd'hui femme bien plus qu'elle ne l'a jamais été, ayant pris la décision d'assumer pleinement ses choix et les conséquences de nos ébats. Alors la cintrant de mes bras une fois son débardeur ayant retrouvé le reste de ses effets sur le carrelage, ma mâchoire harcèle sa joue en une caresse pesante ponctuée d'un profond soupir.  " Ce n'est pas la plus importante à mes yeux. "
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7 mai 2016

Encore sa réponse négative résonne dans mes tympans, approuvant mes dires surfaits au sujet d'une première fois partagée. Je le ressens, tout comme moi, à mon égal, fébrile à l'idée de me toucher, et cette impression que cela fait bien trop longtemps que nous ne sommes pas retrouver empêche à mon esprit tout autre raisonnement. Je suis en manque, en véritable carence. J'ai, comme je le lui ai avoué, une incommensurable faim de lui. De sa peau, de ses doigts, de ses lèvres, de son expertise lorsque mon antre le chemise. Si peu catin quand je me sens comme pucelle entre ses mains. Celles là même qui se posent sur mes hanches, dont l'un des pouces cajole mon derme. A répétition, il n'en faut pas plus pour aliéner ma raison. Et le contact m'électrise plus rapidement que pensé, j'en échappe un soupir, presque saccadé. Obnubilée par ce que mes pupilles sont en train de contempler. Cet homme dont je refuse de me passer.

Mais ma respiration s'accroche à ses prochains mouvements, pour lesquels je flanche bien trop vite, comme si j'ignorais comment me retenir lors de moments où se mélangent l'intime à la réalité. Où j'affronte ce que je ressens à son égard. Aux couleurs qu'il a foutu dans mon tableau noir. Il déboutonne, je frissonne. Il y a mon coeur qui me tamponne. Et voir son dos se courber afin de petit à petit me déshabiller attise plus encore en mon intérieur un amoncellement de heurts plaisants. J'en avale ma salive, beaucoup trop difficilement. J'ose à peine bouger, lorsque ses phalanges effleurent ma cuisse d'une façon que je trouve différente. Je flanche. Il est délicat, il est cuisant, mon autre, mon délicieux amant. Irrémédiablement tentée d'aller acculer son torse de caresse et de baiser, je me laisse submerger par une autre vague d'émotion lorsque ses doigts accrochent la dentelle afin qu'elle aille, elle aussi, jauger sur le sol de cette salle de bain. J'en avais presque oublié l'endroit, en faveur de ce qu'il sait évoquer en moi. Son geste avorté, il relève vers moi ses pupilles azurées, et encore je me contiens, pour ne pas aller violer ses joues de mes mains, le relever afin d'aller étancher cette soif grandissante que je me incapable de combler autrement.

Il n'est plus question d'hôpital, j'ai occulté son passé, il n'y a plus que nous, et le travail de ses phalanges qui perdurent, remontent une nouvelle fois, tandis que mon sous-vêtement glisse entre mes jambes, j'accuse la volonté de ses mains, en un sourire, trop discret. Puisqu'il est teinté de cette dose d'appréhension, du renouveau de mes sensations. Mon imagination s'envole vers des contrées érotiques dont lui seul détient le secret lorsqu'il retire avec une lenteur mesurée mon débardeur, avant dernier rempart à une totale nudité. Vierge de ses doigts depuis trop de jour je le crois, je ne peux éviter à mon souffle de s'accélérer, à mon envie de s'accroître. J'en ai omit le bruit de l'eau, je jure ne réagir qu'aux battement indécents, irréguliers, de mon cœur malmené, qui je le crois du plus fort que je le peux, un tantinet bête, avouons le, répondent aux siens. C'est le son du tissu, minime et quasiment inaudible, qui me fait exulter, comme si j'avais eu peur de me retrouver dans cet apparat, face à lui, sans ne plus être véritablement moi. Différente de l'Annalynne qu'il a connu il y a quelques mois.

Mes craintes, il les efface. A la force de ses bras, quant ils m'enlacent. La privation des derniers jours n'en est que décuplée. As-tu une idée de combien tu as pu me manquer ? Joue contre joue, j'accueille le son de sa voix, douce, comme une délivrance. " Ce n'est pas la plus importante à mes yeux. " Aux miens aussi, rassures-toi. Un bain n'est strictement rien en comparaison de ce qui vit en moi. De ce qu'on a crée, ou presque, lui et moi. Notre si incroyable secret. Alors enfin je me risque à nouveau à le toucher, mes mains bien trop hâtives de l'effleurer. Mes caresses sont lourdes, comme mes sentiments. Comme mon besoin de l'avoir à moi. De reprendre possession de ce corps dont la fascination me dévore. Marquer à répétition son âme, qu'il oublie ce qu'un jour j'ai pu prononcé, en les refusant lui et cet enfant à ma vie. Tatouer son coeur, plus fort, plus profond. Lui donner une autre raison de ne pas l'effacer. De toujours me garder. Sur ses épaules je redessine, jusqu'à atteindre sa mâchoire que je tiens prisonnière de mes doigts. Que j'éloigne de moi, pour mieux le regarder. Pour pouvoir correctement le trouver. Je vais atteindre, de primes abords, ses lèvres, avec parcimonie. Je les goûte, je les savoure. Comme une première fois. Je lui rends son je t'aime, à ma manière. Lui démontre que moi aussi, peu importe ce qu'il ait pu – avant moi – faire. Et ma langue va chercher la sienne, pour une valse sensuelle. Elles se jumellent, si bien que de besoin mon corps va se coller au sien. J'en mets de côté les peurs, mais aussi les pleurs. Mes paumes relâchant ses joues pour descendre sur lui, épouser des formes que j'ai la volonté de reconnaître. Réapprendre le moindre de ses traits bien qu'ils ne m'aient, en songes, jamais quitté. Combien de fois, ai-je rêvé de ce moment là ? Instant où il voudrait à nouveau assez de moi. J'en suis à deux doigts de perdre ma tempérance et de lui demander de me prendre sans tergiverser. Sans plus réfléchir. Sans chercher à se parler. Et d'ailleurs mes ongles arrachent presque ses hanches, possessive. A la dérive.

Cependant j'arrête notre baiser, à regret, véritables irritables regrets, comme il est frustrant de voir ces prémices d'union stoppés, parce que je me dois d'accéder à plus de liberté afin de pouvoir totalement le déshabiller. Pour parfaire notre pied d'égalité. Bien que ce soit sur un piédestal que je l'ai placé. Index et pouces s'attellent afin de défaire le seul et unique bouton, et font descendre lentement la braguette de son jean à la suite de cela, non sans soupirer par le sexuel des gestes suggérés, effectués. En un acte manqué, j'en mords mes lèvres lorsque mes mains dénudent pour finalement aider le tissu a toucher le sol. Iris fuyants l'objet de mes désirs indiscrets pour ne pas céder, je ne saurai même plus expliquer ce qui me retiens, peut-être encore, le côté solennel de ces étranges retrouvailles qui n'en sont pas. Et pourtant, j'en viens à humidifier ma bouche d'envie, de ma langue qui se faufile entre mes lèvres qui n'osent pas bouger, il serait déplacé de venir troubler le silence, violer de ma voix, ma propre dévotion. Alors je vais décrocher mon soutien gorge, égaux. « Viens. » Je murmure, tout bas. Quand dans la baignoire, je pose un pied. « Tu es plus grand, faut que tu t'assois en premier. » Viens avant que je ne perdre réellement le court de mes idées, que je n'ai même pas le temps de laver, nettoyer, l'odeur de la clinique et mon horreur, ma monstruosité, avant de te supplier de venir une fois encore en moi pour m'honorer.
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7 mai 2016

 Ses doigts échancrent à nouveau un corps qui la réclame en silence, attentif à ses besoins tout comme il lui plairait tant qu'elle satisfasse les siens. Les caresses perdurent un moment qui me parait une éternité, soulagé de la ressentir enfin vouloir me toucher jusqu'à me museler au faible effort de ses phalanges que je ne m'aventurerais pas à contrarier. Tête acculée sous la coupe de ses doigts qui m'étreignent, je l'admire tant elle me fait toujours cet étrange effet tandis qu'elle en fait de même. Puis elle s'avance et promène ses lèvres comme un souffle sur les miennes. Le contact est plaisant, grisant, rassurant, réveille les sens à l'écoute et laisse présager à d'autres égarements auxquels j'accepte volontiers de me plier. Il faut croire que tout est pardonné, autant de mon coté que du sien, lorsqu'elle se permet à une excavation sans relâche tendre et sincère. Alliance de deux muscles qui se rejoignent en un, déridant les aspérités de cette relation comme le ferait un jeté de pierre à la surface d'un lac déjà troublé. C'est le souhait d'un nouveau départ qu'elle exprime dans une autre langue, par des mots, des vers qui ne sont marqués de sons ou de fréquences. Alors lorsqu'elle accole son bassin, je ne réprime en rien le besoin d'aller la chercher, paume évoluant et guidée par le frisson de son échine pour la contraindre à rester lorsque je sens ses ongles m'équarrir. Tortures qu'il me plait de subir, je la laisse me saigner à volonté pour ne plus cicatriser, lui laisse la pleine mesure de ses capacités à me dévêtir, ses doigts ayant retrouvé un chemin sur lequel elle s'est de maintes fois égarée. A la faible pression qui me ceinturait il y a encore quelques secondes, je la devine toucher au but, n'ayant pas baissé le regard vers ses agissements en faveur de son attention qui me fuit pour d'autres horizons.

Son hésitation, je l'interprète comme une révélation: la grande Malcolm qui ne sait comment traduire ses désirs sans faire preuve de tempérance une fois mis à nu. Égale à elle, elle se retourne et d'un geste habile ses doigts pincent et libèrent sa poitrine dissimulée de ma vue. « Viens. »  qu'elle murmure à faible voix mais le mot est comme un appel qui résonne sans cesse en moi. Bien trop absorbé par ce mot pour appréhender le moindre de ses gestes dont cet arrêt soudain,  Surpris, je relève le regard et suis le cheminement de ses courbes, admire l'échancrure de ses reins, la coupe de son mollet partiellement immergé dans cette eau tiède qu'elle m'invite à rejoindre.   « Tu es plus grand, faut que tu t'assois en premier. » De ce que j'ai pu entrevoir, elle n'a pas eu l'air de réagir à la différence de température alors lui faisant confiance après l'avoir un peu plus observée dans cette posture, je m'aventure vers la baignoire, un pied planté après l'autre, fermement décidé à ne faire preuve d'aucune ambiguïté quant à mes intentions.

La taille... Un sujet au centre de toutes les discussions. Évidemment la raison est pour le moins futile parce que c'est à moi naturellement de prendre place en premier et non à elle, quelque soient nos gabarits respectifs. Alors une fois arrivé à sa hauteur, le pied en suspend, je souffle moqueur une raillerie: " Et si j'avais été plus petit..." avant d'y pénétrer sans attendre de répartie. Prendre mes marques dans cet environnement aquatique sera pas bien long parce que déjà je me retourne vers elle, la dominant de tout mon aplomb, pour lui tendre la main. " Et il s'y prenait comme çà lui aussi ? " Dean, à t'offrir son aide ? Ce n'est pas tant sa réponse que je crains mais la vision d'eux deux qui en découlerait presque aussitôt, gâchant un tant soit peu ce parfait tableau. D'une poigne ferme, son corps est hissé, animant la surface de vagues en écho, et ramené au plus près de ma peau.  Un moment d'égarement à contempler la nature exaltante de son derme ombré, à me laisser enivrer de son parfum et j'abdique, ploie, obtempère à son ordre pliant le genoux non sans jouer la fugue de mes doigts sur sa peau halée qui parcourent les courbes de ses hanches afin de m'installer péniblement au fond, dos à la céramique, les membres dépliés de part et d'autre de ses jambes fuselées.  
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7 mai 2016

C'est mon cœur que je porte en bandoulière alors que je pose mon pieds à l'intérieur de la boignoire, ce même palpitant qui s'éveille alors qu'il s'est tant saigné depuis que nous avons été dans ces instants tortueux définit par un ; ensemble mais séparés. Malédiction que je nous ai infligés, maudits par ma faute et mes frayeur, mon incapacité à dire à mon passé, mon enfance, un adieux bien placé. Attente que j'ai fais bien trop perdurer, en prenant le risque de le perdre à tout jamais. Hérésie psychotique aux élans chaotiques. Ce sont des cicatrices invisibles mais qui n'en restent pas moins douloureuses, parce que j'ai cru crever durant tout ce temps où on a su se haïr bien plus que s'aimer. Où j'ai appris à me détester. Et bien que le pardon semble à porter de doigts, presque un chapitre achevé une fois pour toute … Je me dégoûte.

Mes envies charnelles qui s'éparpillent autour de moi, de nous, ce baiser c'est tout qu'il a ravivé, de  ce manque démesuré de lui,  j'essaie de focaliser mon esprit sur mon idée première, celle de ce bain, de cette tendresse dont je me sais avoir besoin. Alors à la suite de mes mots je l'attends, le regarde en biais, constate qu'il fait de même, me gêne et pourtant me permets de profiter de son être que j'ai hâte de revendiquer. Tatouer de ma possessivité. Nos regards, égards, se répondent, s'impatientent, et il fait enfin un pas en direction de l'intérieur. Pourtant il me paraît hésiter, alors j'en incline un peu plus le visage sur le côté, sans comprendre ce qui peut encore le retenir, ce qu'il s'apprête à me dire. " Et si j'avais été plus petit..." Sa voix gavée de chamaille me demande, et j'en lâche un soupir alors que de moins en moins de choses déraillent.

Son pied se pose finalement, et à sa suite le second, quand j'en mords mes lèvres alors que sa paume se tend vers moi afin de m'aider à passer le pallier de la baignoire qui n'est pourtant pas difficile à gravir, mais je le laisse contribuer à mon entrée entière dans l'espace restreint, liant ma main à la sienne parce que je ne peux nier la fatigue que je peux ressentir. " Et il s'y prenait comme çà lui aussi ? " J'ai un temps de réaction, une fraction de seconde durant laquelle je ne comprends pas directement de quoi il parle sur l'instant. Mais mes questionnements s'étiolent de moitié par notre nouvelle proximité, comme si je n'y étais réellement plus habituée, comme si ça avait le pouvoir d'éteindre mon cerveau, de le focaliser seulement sur cette attraction qu'à son égard je ressens. Violente et aimante. Et quand je le ressens – d'abord – s'asseoir dans l'eau pour finalement voir ses jambes se déployer de part et d'autres de moi, j'entends enfin le sujet qu'il veut une nouvelle fois engager. Dean … et la seule relation « sérieuse » que j'ai pu avoir avant lui. Curieusement alors qu'on se trouve dans cette chambre où il en a connu bien d'autres avant moi, ça déclenche un semble de véhémence à laquelle je ne m'attendais pas.

Toujours debout, dos à lui, ressentant son regard sur ma peau voilée de cette buée provoquée par la chaleur de l'eau écoulée. Ma voix se fait plus dure, lorsque je me permets ; « Est-ce que je te demande moi, comment tu les touchais ? » Ces putes qui sont passées avant moi, dont tu as décodé de leurs corps, maintes trésors. Celles que dont j'ai horreur, qui me donnent la gerbe rien qu'à l'idée de leur donner une quelconque importance, de vraiment les imaginer. Est-ce qu'elles me ressemblaient ? Est-ce qu'elles avaient plus de côtés d'Amy en elles ? « De quelles manières tu leur accordais des douceurs avant de les faire crier ? » Flatter leurs peaux un instant avant de les prendre seulement pour ce qu'elles étaient, un écrin dans lequel te vider. Où est-ce que c'était sérieux ? Est-ce que tu leur donnais une importance ? Des ces informations qui possèdent à elles seules la force de me faire plier. Ce sont des interrogations auxquelles je ne veux de véritables réponses, parce qu'elles me font peur, mais le fait est qu'elles sont là, qu'elles font parties de mes doutes et quelque peu de moi.

Cependant, je ne m'attarde pas trop longtemps, je ne laisse pas de silence pesant s'installer, puisque je prends place à mon tour, et que je m'installe dans le lit que forme la baignoire et lui. De façon naturelle, une fois tout contre lui, mes paumes vont chercher les siennes quand mon coeur bat la chamade, comme une enfant, une pucelle de quinze ans, qui réapprend. Ses phalanges humidifiées sont portées dans un premier temps à mes lèvres, desquelles je me permets de les embrasser, avant de leur rendre leur liberté, leur laisse le choix de oui ou non me toucher, et murmure ; « Il était plus petit. » Confidence au son de moquerie contre son ancien meilleur ami, flatterie envers son égo et sa masculinité, le mâle qu'il est. Et se glissent mes doigts de chaque côté, éraflent et caressent ses cuisses entre lesquelles il me plaît de reposer. C'est aussi charmant que ce que j'avais pu l'imaginer. Et criant au bord de mes lèvres se trouve un … Je t'aime, tu sais.
(Invité)

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