(alezael) + i do love you

I do love you
— with Alezael

J'avais pas envie qu'elle tombe dans les pommes parce qu'elle ne prenait pas soin d'elle. Non, c'était pas le plan pour le coup. Alors ouais, je cherchais à la faire dormir mais faut croire qu'elle était plus forte que moi. Bon, c'était pas nouveau, j'venais de sortir d'un coma et d'une noyade. Autant dire, j'étais loin d'être au mieux de ma forme et elle en tirait avantage. Tsss. Je la reconnaissais bien là en fait. « On sait jamais.. avec la poisse que j'ai » J'étais pas vraiment l'homme le plus chanceux. Enfin un peu, mais pas tellement. J'avais la poisse même si je m'en tirais à chaque fois. Mes lèvres posées sur la peau de son front, elle ne tardait pas à rectifier le tir, venant alors chercher mes lèvres avec les siennes. Ouais, ça aussi c'était bon, ça faisait du bien. Surtout qu'elle parlait de chez nous, de notre appartement et bordel, que j'en avais envie également. « Moi auss- » Mon coeur s'est emballé et forcément, mes poumons ne suivaient pas, ce qui faisait que j'étais en légère détresse respiratoire. Il me fallait mon masque à oxygène, maintenant. « Masque... s'il te plait » Ouais, je respirais fort et il me fallait vite de l'oxygène. S'il te plait Az, dépêche toi.

I do love you
— with Alezael

Je paniquais, très clairement. J'arrivais plus à respirer, mes poumons étaient en manque d'air et il me fallait le masque à oxygène assez rapidement pour le coup. Du coup, j'osais espérer qu'Azraël soit assez rapide et, oui, elle l'était. Avec une vitesse que je ne lui connaissais pas, elle plaquait le masque sur mon visage, attrapant ma main avec celle qu'elle avait de libre. Je la regardais, ne pouvant pas cacher la peur dans mes yeux. Ouais, c'était effrayant pour le coup parce que je ne savais pas combien de temps ça pouvait durer. Je serrais sa main dans la mienne, et je haussais les épaules, ne sachant vraiment pas quoi lui répondre pour la peine. Ouais, ça pouvait s'arranger comme empirer. Je n'en avais juste aucune idée et ça faisait peur. « J'espère » disais-je doucement à travers le masque. Inspirant de grandes bouchées d'air oxygéné, je gardais mon regard verrouillé sur le sien. J'avais envie de l'embrasser là, j'avais envie de la sentir bien contre moi. Mais je savais qu'il fallait que j'évite les situations où mon coeur s'emballe. La preuve en est, c'est ce qui vient juste de se passer. Et on veut pas que ça se produise à nouveau.

I do love you
— with Alezael

Je ne sais pas si c'était possible d'aller mieux dans les plus brefs délais mais j'osais espérer que oui. Là, manquer d'air de cette façon, c'était affreux et le regard qu'Az portait sur moi, je pouvais pas le supporter. Ouais, j'avais hâte que tout ceci s'arrête pour de bon, que je retrouve ma santé d'avant. Ouais, c'était ce que je souhaitais le plus au monde à ce moment précis. C'était assez difficile pour un mec comme moi d'être dépendant de quelqu'un, d'une machine aussi. Je n'étais pas stupide, je savais que j'allais devoir me trimballer avec un masque à oxygène, ne serait-ce que si ce qui venait de se passer se reproduisait à nouveau dans la rue. C'était pas glorieux et j'étais conscient que ça n'allait pas être facile. Pas facile du tout. « Dans notre appartement ? » Évidemment que ça serait dans notre appartement. Et rien que le fait de dire "notre appartement" me rendait fou de joie. Je pense pas que ça puisse exister d'être aussi comblé pour le coup. « C'est juste ce qu'il nous faut » confiais-je, m'étant calmé. Retirant le masque de mon visage, je la regardais et je me redressais légèrement pour approcher mon visage du sien. « Embrasse moi » disais-je, le regard fixé sur elle. Elle devait le faire, je ne veux pas de refus, qu'importe ce qui venait de se passer.

I do love you
— with Alezael

Notre appartement, ça faisait rêver ouais. C'était juste... ouais, une étape dans notre vie. C'était juste parfait et j'avais hâte de m'y rendre, tant ça me faisait de l'oeil. Et bordel, c'était toujours mieux que cette chambre d'hôpital. J'étais réveillé depuis pas si longtemps et j'avais une envie irrépressible de me barrer au plus vite. Mais là c'était quand même supportable puisque ma copine était à mes côtés. Faut savoir que c'était la seule qui, en ce moment, me faisait oublier tout le reste. Donc ouais, heureusement qu'elle était là. Je hochais la tête, après lui avoir demandé de m'embrasser parce que oui, j'étais sûr. Je voulais sentir ses lèvres sur les miennes et je tenterai de me calmer pour ne pas faire de crise. Elle y allait mollo, ce qui ne m'étonnait pas. Et c'était sûrement mieux au final et je m'en contentais. Finalement, elle me confiait une nouvelle fois ses sentiments et, quand bien même j'essayais de lui rendre la pareille, mes lèvres s'étant légèrement ouvertes, je n'y arrivais pas et je me contentais de lui sourire. Ouais, j'y arriverai un jour, même si ce n'était pas encore pour maintenant.