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« Attention à la chute, ça va faire mal. »

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« Attention à la chute, ça va faire mal. »
       sachka & lily
       
       


       

Hum, c’est qu’elle avait encore de la voix le petite Lily. Tellement de voix qu’en fait, j’avais perdu la mienne lorsqu’elle m’avait grondé. Marmonnant dans ma barbe, le regard noir et la moue boudeuse, je pris sur moi de ne faire aucun commentaire, même si cela me coûtait un effort monstre. Je n’aimais pas qu’on me donne des ordres, même quand c’était ‘soit-disant’ pour mon bien.

Une fois au camp, un regard de la part de Lily suffit à me faire taire à nouveau alors que je m’en allais lui dire que j’avais – encore- raison, lorsqu’une infirmière – pas mal roulée qui plus est – indiqua que mon état, quoique sérieux, n’était pas des plus graves compte tenu des individus qui étaient présents sous la tente. M’en fous, j’avais raison quand même, nah. Quand à ce truc blanc qu’elle lui avait remis, soit disant pour passer autour de ma taille, elle croyait sûrement encore au Père Noël. Pas question que Lily m’oblige à porter un truc pareil. J’aurais l’air de quoi avec ça ? D’un blessé, exactement !

A l’écart, ronchonnant toujours et encore – et ça n’était pas prêt de s’arrêter – je refusais toujours obstinément de m’adresser à mon amie d’enfance, histoire qu’elle comprenne que j’étais en pleine crise de « boudin » intense. Apparemment, hélas, elle semblait s’en fiche royalement. « Non, j’y arriverai pas. Du coup, pas besoin de ça. » grognai-je en m’apprêtant à croiser les bras sur mon torse pour donner plus de poids à mon comportement puéril, avant qu’une douleur aigüe suivie d’une grimace ne mette fin à ma tentative. « M’en fous, j’te dis que j’vais bien. » répliquai-je en lui lançant le regard le plus noir que j’avais à disposition dans mes tiroirs. « Charmante image. » Un cul de bébé malade. Pas très ragoûtant tout ça. Mais son humour eut au moins le mérite de me décrisper un peu. « Non non non, correction ma petite. C’est TOI qui l’as peint en rose, j’te rappelle. » maugréai-je en référence à l’histoire du caniche. « Moi j’voulais le peindre en bleu. » Et pendant que nous parlions, elle avait réussi l’impossible : me faire oublier mon tee-shirt, le bandage, et ma séance de « boudin ». Tout à coup, nous étions redevenus les enfants d’autrefois…au moins jusqu’à ce que cet épuisant voyage prenne fin.

      
© ACIDBRAIN


THE END.
(Invité)