Danthéna - That breaks my heart to see you like that

❝ That breaks my heart to see you like that ❞
Danthéna

Quand j’y repense ça fait longtemps que je ne me suis pas pris une cuite, c’est vrai, depuis le Maroc rien. En même temps je n’ai pas eu le temps avec les cours, les voyages. Pourtant j’en aurais bien besoin, après le kidnapping j’en aurais bien besoin juste pour oublier. J’ai failli demander à quelqu’un que je connais si il n’avait pas de la coke ou quelque chose comme ça pour faire passer tous ça. Un sentiment de peur m’habitait constamment. J’ai peur du moindre bruit depuis, j’ai l’impression qu’à tous moment quelqu’un peut venir m’emmener. Je rêve de ces jours là où on a toutes presque pas manger, on était attachées, dans un coin, j’en gardais des marques de ce moment et ça me rappelais juste des sentiments négatifs. On était toutes terrifiées et on s’en est sorties par je ne sais quel miracle. Voir Dante me rassurais, oui, il était protecteur surtout envers moi et je savais qu’avec lui rien ne pouvait m’arriver. C’est un sentiment bizarre, une impression qu’il est puissant, qu’il y a plus que lui-même si je n’ai aucune idée de ce que c’est et que je ne le saurais probablement jamais je ne veux pas le savoir en même temps. Je le protègerais quoi qu’il fasse. Peut être qu’il me cachait des choses mais et alors après tous ? Ca ne change pas qui il est pour moi. Ce soir il était dans ce parc je venais d’arriver et il était vraiment bizarre il faut le dire. Je le regarde bizarrement, en plus il n’a pas de veste alors il doit avoir froid mais il me dit tous sourire, le plus naturellement du monde que non il est bien, je le regarde et lui frotte les épaules en lui disant qu’il va attraper froid j’ai repris « J’espère ça m’embêterais ! Enfin je te paierais une infirmière pour prendre soin de toi à domicile ! » avec un sourire. Je lui ai quand même fait les gros yeux pour lui montrer mon mécontentement afin qu’il comprenne bien que je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il soit malade. Personnellement quand je suis malade je suis affreuse, je pigne comme on dit. Je lui ai dis qu’à Zurich il faisait bien plus froid que ça et qu’avec ma veste ça allait il m’a parlé de Naples j’étais étonnée mais pourquoi pas c’est vrai qu’on s’est rencontré à Naples. J’ai repris « C’est vrai que quand on était à Naples il faisait beau ! » il acquiesce après avoir froncé les sourcils quand j’ai dis qu’on était amis. Oui c’est mon frère ma famille c’est évident ! Mais il n’ajoute rien à part un léger c’est vrai. Je lui parle ensuite d’une demande particulière. Je veux apprendre à tirer, à me servir d’une arme. Il insiste, il sera là pour me protéger je lève les yeux au ciel et je reprends « Tant pis je demanderais à quelqu’un d’autre de m’apprendre. Je ne dis pas que je ne suis pas en sécurité avec toi loin de là mais tu seras pas toujours là et il peut m’arriver n’importe quoi Dante, je veux être prête à me défendre. » mon ton était un peu plus sec c’est vrai mais j’avais peur, peur que les hommes reviennent me prendre. Je voulais me sentir en sécurité et pour moi le port d’une arme était le meilleur moyen.

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