Danthéna - That breaks my heart to see you like that

❝ That breaks my heart to see you like that ❞
Danthéna

Une nouvelle journée venait de s’achever à Boston, nous étions rentrés, nous étions en vie. J’avais certes le bras immobilisé mais j’allais bien c’était rien de méchant et mon père avait fait les points dont j’avais besoin histoire qu’une fois encore sa fille n’ait pas de cicatrice visibles. Je lui en étais reconnaissante. Le séisme nous avait tous un peu chamboulé et je dormais bien moins depuis que je suis rentrée. Je me suis décidée à me lever. J’ai essayé d’appeler Dante mais je suis tombée sur le répondeur « Oui c’était moi pour savoir ce que tu faisais, écoute rappelle moi quand tu as ce message. » Je raccrochais et je sortais en ville alors qu’il était bien 3 heures du matin. Je tournais en rond chez moi et Simba dormait je n’allais pas le réveiller. Je suis donc partie me promener en prenant une veste avec moi. J’ai fini par arriver dans le centre de Boston dans un parc. C’était un endroit magnifique où j’allais souvent courir et finalement je me retrouvais là toute seule en plein milieu de la nuit, c’est vrai que ça a un coté flippant mais je suis quelqu’un de téméraire et au pire j’ai mon teaser dans mon sac donc bon je suis plutôt en sécurité même si je le sais Dante ou même mon père n’apprécieraient pas ce manque de jugement de ma part. Ils avaient qu’à être réveillé point barre. Le parc était désert, jusqu’à ce que je vois quelqu’un qui était dans un coin de jardin, de dos j’avais l’impression que c’était Dante et ça m’a un peu perturbée il faut le dire, qu’est ce qu’il foutait là ? Je l’ai appelé il y a 20 minutes il se fichait de moi ? Je m’avançais vers lui parlant un peu fort pour être sure qu’il m’entende et ne me fiche pas un poing dans la figure « Dante ? Qu’est ce que tu fais là ? » Je m’approchais avant de poser une main sur son épaule et arriver près de lui.

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Danthéna

Putain de merde, ils avaient survécu à un foutu séisme. Un séisme. Non mais franchement ! La blague quoi. En plein pendant leur spring break, un seisme a frappé. Autant dire l'horreur. Et il doit bien l'admettre Basini, tout cela, ça l'avait un peu chambouler. Impossible de dormir. Impossible. Il revoyait les morts autour, les gens piétinés, blessés, et ses pensées revenaient vers elle. Elle était morte, il devait faire son deuil, surtout que maintenant il avait des sentiments et une relation compliquée avec son italienne de femme : Swan. Mais là, ce soir, ses pensées, elles étaient à elle, entièrement. Il se redresse dans son lit. Fait chier. Il ne le dormira pas de toute façon, il le sait. Il va vers le bar et se serre un petit bourbon. Perplexe, il regarde le verre ... Trop vite, ça le fait pas. Il en verse plus, jusqu'en haut enfaite, histoire de. Il le boit et un second. Ca a continuer pour finir la bouteille, une seconde de sortie mais cette fois, il veut de l'air, il veut respirer... Bouteille en mains, de toute façon, demain, il doit aller la voir, alors on s'en tape. Il attrape une rose dans un vase, il n'ira pas les mains vides après avoir enfiler un jean, des chaussures, un tshirt et une veste et sort dehors. Il rejoint le parc, à pied. Rose dans une main, bouteille dans l'autre. Il boit, régulièrement. Comme une petite pause dans son trajet. Jusqu'à y arriver. Cet endroit ... Ce parc. Un parc magnifique. Il se plante près du vieux chêne, le plus vieux. Tout simplement parce qu'elle l'adorait. Comment ne pas faire autrement ? Il lui cachait le soleil quand elle voulait dormir sur le torse de Dante, il la cachait quand elle voulait l'embêter. Elle adorait ses endroits et il était foutrement vide sans elle. Les yeux rivées sur l'horizon, la bouteille descend et l'alcool monte. Une voix s'élève derrière lui. La rose tombe au sol et il se retourne avant de regarder la jeune femme en face de lui et de lui sourire « Oh tu es là ...? Je t'attendais ... Tu m'as tellement manqué ! » les yeux illuminées, comme face à une vision, elle est là. C'est elle, elle n'est pas morte. Elle est là, elle est avec lui. Vous l'aurez compris, l'alcool le fait divaguer, puisque pour lui, il lui parle à elle, Sarah.

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Danthéna

Je venais d’arriver près du parc il était tard, on était même au beau milieu de la nuit mais je m’en fichais, je dors tellement peu que finalement aujourd’hui j’ai l’habitude de ne pas dormir. Depuis le séisme mon sommeil était encore plus perturbé, j’avais peur, peur que ça recommence, un stresse post traumatisme qui était normal mais mon père insistait, je devais allez voir mon psychologue et en parler avec lui afin que cela ne m’atteigne pas davantage et que je reprenne au plus vite une vie normale. Je voulais la reprendre d’ailleurs donc j’étais d’accord avec lui mais pour le moment je n’avais pas eu le temps d’y aller j’ai eu trop de choses a faire. Ce soir du coup nouvelle insomnie je me suis habillée et maquillée parce que bon on ne sait jamais et je suis partie me promener. Le parc était un endroit que j’aimais bien, je m’y sentais apaisée, c’était l’un des seuls lieux que j’aimais bien quand on a déménagé ici alors j’y passais tous mon temps, il me rappelait un peu un jardin de Zurich dans lequel j’allais souvent avec mes amies alors j’y allais encore désormais, c’était un lieu calme, un lieu de répit pour la plupart des gens. En plein milieu de la ville il y avait un lieu de verdure et c’était vraiment bien et rassurant. Au moins il n’y avait pas que des buldings dans cette ville parce qu’avec l’industrialisation et l’urbanisation c’est de plus en plus rare. Il faisait frais mais c’était tout à faire supportable, agréable même.

C’est là que je l’ai vu au loin, c’était lui, Dante, qu’est ce qu’il fichait ici ? Je l’avais appelé il y a bien vingt minutes sans réponses de sa part et là il était là ? J’ai été vers lui posant une main sur son épaule. Il s’est retourné et je l’ai trouvé bizarre, il m’attendait ? Je lui avais manqué … Je l’ai regardé un peu perplexe avant de lui sourire son regard brillait il était heureux de me voir il faut le dire, je l’ai pris dans mes bras un instant avant de reprendre « Mais comment tu as su que j’allais venir ici ? Je ne le savais même pas moi-même. J’ai essayé de t’appeler et tu n’as pas répondu d’ailleurs. » je lui lançais un léger regard mécontent « Toi aussi tu m’as manqué c’est vrai qu’on a pas eu beaucoup le temps de ce voir depuis ce que tu sais. » oui le séisme quoi avant de reprendre « Ca va ? Tu te sens bien ? » j’étais heureuse de le voir et j’ai embrassé sa joue.

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Danthéna

Quand la douleur s'installe, que l'alcool s'ingère, la raison laisse place à la déraison. Le réelle et l'irréelle se mêle pour entrer dans un monde où tout est soit beau, soit noir. Chacun réagis différemment à l'alcool. Chacun peu avoir des réactions différentes. Il y a ceux qui rendent la personne euphorique, heureuse et bien, il y a ceux qui devienne parano et terrorisé, il y a ceux qui devienne incontrôlable, il y a ceux qui entre en dépression après quelques verres de trop. Chacun réagis à sa façon et cette fois, Basini a une réaction qui est un peu familière pour lui : il la voit. Du moins, il pense la voir. Tout en lui lui indique qu'elle est là. Qu'elle est en face de lui. Il en est sur de sur, il ne lâche rien et c'est au réveille quand la réalité reprend sa place originel, que la douleur de sa perte revient qu'il reprend ses esprits. Ce soir, il avait trop bu, les verres s'étaient enchainés et il avait finit là, dans ce parc. Dans le noir. Éclairé par la lune qui est pleine ce soir. Il n'a même pas pris de veste. Il est en tshirt, dehors, dans le froid quand il prend la voir. Elle est là, devant lui et elle lui parle. Son esprit est embrouillé par le trop plein de liquide et il est sûr que c'est elle. Il lui adresse un sourire resplendissant en lui adressant quelques mots : était sûr qu'elle allait venir. Elle semble un peu perplexe face à ces paroles : comment savait-il qu'elle viendrait ? Il n'en savait rien, il était juste en plein délire. « Oh tu m'as appelé ? Je ... » il tate ses poches avant de dire, livides, vraiment désolé « Pardonne moi, je suis sorti sans mon téléphone. Je t'aurais répondu sinon, évidemment. » alcool alcool, quand tu nous tiens ... Il le lui dit : elle lui a manqué, oui tellement ! Il lui a manqué aussi, il en est ravi et sourit un peu plus niaisement avant de parler de ça : sa mort. « Oui ... Tu n'as pas eu le temps de venir, je comprends t'en fais pas ... Mais là, on se voit, alors c'est chouette ! » son visage s'était obscurcie pendant ces premiers mots avant de redevenir joyeux : après tout elle était là, c'est ce qui compte non ? « Moi ? Oh oui, ça va, je suis tellement heureux de te voir ! Et toi, tu vas bien ? » elle a l'air d'aller bien en tout cas.

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Danthéna

Ca n’allait pas trop depuis le retour du Chili mais je faisais fasse, surtout après m’être fait séquestrer pendant plusieurs jours dans une cave ou je ne sais quoi par je ne sais qui. Mais je prenais sur moi et je ne sortais plus sans mon teaser qui était un moyen de protection comme un autre. C’était horrible, le Spring Break plus ça, j’avais envie de faire bonne figure mais c’était très difficile pour moi de le faire, tous simplement parce que je ne faisais jamais semblant avec Dante, ou en tous cas il le découvrait toujours ce qui n’allait pas. Mais je ne voulais pas lui en parler, l’italien serait du genre a me coller des gardes du corps tous comme mon père non je voulais apprendre à me défendre moi-même. J’étais partie dans le parc, c’est un lieu ou on ne peut pas m’attaquer sans que je ne le vois car il n’y a pas d’arbre où se cacher ou autre. C’est là que je l’ai vu, Dante, j’étais soulagée, j’ai essayé de l’appeler mais aucunes réponses, je le regardais avant d’aller vers lui et lui demandait comment il avait su que je viendrais ici, surtout qu’il m’attendait what ? Je ne l’avais pourtant pas dit dans mon message je ne le savais pas moi-même à la base. Je lui ai lancé un regard mécontent d’ailleurs en lui disant qu’il ne m’avait pas répondu il était perplexe mal il a taté ses poches « Oui je t’ai appelé il y a quoi 20 minutes je crois ? » avant de le regarder perplexe s’excuser car il avait oublié son téléphone, mais … qu’est ce qu’il foutait dehors sans sa veste ? Je le regardais « Oui c’est pas grave t’en fais pas, le destin fait bien les choses regarde on est là » je lui faisais un sourire rassurant avec une légère tape sur l’épaule. Il me dit que je lui avais manqué, moi aussi surtout après le séisme et l’enlèvement je pense que je vais éviter de trop en parler. Il avait un grand sourire béa que je ne lui connaissais pas je le regardais « Euh … Oui c’est super cool ! » avec un air quand même un peu interrogateur. Je lui ai ensuite embrassé la joue lui demandant comment il allait ça allait il était même super heureux de me voir, ça me faisais assez bizarre je l’avoue, Dante est toujours heureux de me voir mais tant que ça ? Je le regarde marquant une pause avant de reprendre « Moi aussi je suis contente ! Oui regarde ça va mais j’ai quelque chose a te demander » Oui, je veux me sentir en sécurité, je le regarde et balance sérieusement « Je veux apprendre à me servir d’une arme. »

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L'alcool et la déprime ne font jamais bon ménage mais Basini avait quand même bu, bu pour noyer sa peine, son chagrin, pour ne plus penser, ne plus souffrir pendant un instant. Il y a des moments où on est heureux, on vit on rigole on sourit et d'autres où c'est plus dur, où les rires laissent place aux silences, à la douleur et a la peine et c'était un de ces soirs là. Il avait eu besoin de se vider l'esprit. Il avait eu besoin de respirer un peu, loin de chez lui, loin de tout alors il était venu dans ce parc. Son préféré, le plus grand et le plus vieux de Boston. Les images de leurs moments passés sous l'arbre, à parler, rire et discuter lui revenait en tête alors qu'il avait amener une fleure, pour elle, pour lui faire plaisir. Il était dans ses pensées qui s'embourbaient et se brouillaient à cause du trop plein d'alcool qu'il avait ingéré. Lui qui tiens bien, après avoir énormément bu, il était entrée dans un état second. Dans un état pas de larve mais entre le conscient et l'inconscient, le réelle et l'irréelle. Un état vraiment étrange et bizarre auxquels personnes n'a l'habitude de le voir. Mais c'était ainsi. Il était dans cet état. Une voix derrière lui lui parle, il en perd sa fleure et va vers la silhouette féminine à laquelle il tourne le dos. Il lui sourit, un sourire communicatif, resplendissant. Il est heureux de la voir. Mais ses pensées embrouillées le rendent brouillon et pas très claire. « Il y a 20 minutes ... ? » il refléchit un instant, fronçant les sourcils levant les yeux au ciel et finit par lui sourire « Je devais déjà être là. Je pense... » la jeune femme lui répond, oui, le destin fait bien les choses. Une tape sur l'épaule et il répond alors, avec un sourire béa « Oui c'est parce qu'on ne sépare pas l'inséparable. » la phrase niaise en puissance mais oui, il l'a sorti ... Arrête l'alcool Basini, ça te réussi pas ... Elle lui confirme que se voir est cool après ces mots : YES. Il sourit d'autant plus, ravis de savoir cela. mais son sourire va bien vite disparaitre si il savait ... Il lui demande comment elle va et lui annonce qu'elle va bien avant de lui demander ... De lui apprendre à tirer ? WTF ! Pourquoi elle veut apprendre a tirer ? Il tire deux grands yeux rond, d'incompréhension surement face à cette demande et l'interroge « Pourquoi tu veux apprendre à tirer ? » parce que la règle de base, c'est apprendre pour de bonne raison, sinon, ce n'est pas nécessaire..

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Danthéna

J’avais besoin d’aire, d’espace, après tous ce qui s’était passé j’avais sans cesse ce besoin de liberté, d’évasion, je ne voulais pas me sentir prisonnière, je ne supportais plus le noir, j’avais besoin de me rassurer de voir que j’étais bien dans mon appartement donc je dormais avec la lumière allumée. Mon chemin m’avais conduite au parc, pourquoi je n’en sais rien mais finalement j’avais bien fais de m’y retrouver. En effet, il y avait Dante, le jeune homme était en t-shirt et il avait l’aire complètement à l’ouest enfin vous voyez non ? Lui il était là mais en réalité c’était comme si il planait à deux milles lieux d’ici. Il était au milieu du parc comme un con, les gens auraient pu le prendre pour un clochard malgré ses fringues de haut couturier. Moi qui l’avais appelé je le lui ai dis, oui sur le coup j’étais surprise qu’il ne réponde pas mais après pourquoi pas, je m’étais dis qu’il dormait peut être, je ne me serais jamais imaginé une seule seconde qu’il aurait pu être totalement saoul il faut le dire même là je ne l’avais pas encore remarqué, il faisait juste différent mais bon, si il était heureux c’était chouette après tous non ? Je lui ai dis que j’avais dû l’appeler il y a vingt minutes environ et il a réfléchis levant les yeux en l’aire, je n’ai pas pu m’empêcher de pouffer un peu parce que c’était drôle de le voir planant comme ça, oui moi aussi j’étais à l’ouest comme je ne pouvais pas me rendre compte qu’il était saoul ? Je ne voulais pas le voir tous simplement. Je me suis approchée de lui, lui frottant les épaules « T’as pas froid comme ça ? Il fait frais et t’es en t-shirt mon chou ! » J’ai eu le droit a un sourire Béa avant qu’il me dise qu’on ne sépare pas l’inséparable, je lui ai souris « Oui c’est vrai ! On ne sépare pas l’inséparable je suis d’accord » Il ne disait jamais des choses comme ça c’était étonnant ! Je lui ai dis que j’allais bien mais une question me taraudais, je voulais apprendre à tirer, à me défendre, à tuer quelqu’un si c’était nécessaire je ne voulais plus me retrouver prisonnière plus avoir peur pour ma vie comme les jours que j’avais passé captive. Ca devait pas être si compliqué après tous non ? Je l’ai regardé avant de lui dire que je voulais apprendre à tirer, il m’a sorti des yeux gros comme des billes et j’ai détourné le regard « J’ai pas envie d’en parler je veux juste apprendre à tirer, tu sais toi non ? Alors apprends-moi sinon je demande à quelqu’un d’autre ! » j’ai croisé les bras le regardant attendant une réponse, oui je voulais lui montrer que j’étais motivée et décidée.

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Danthéna

Souvent très secret, très pudique, que ce soit pour ses sentiments, ses émotions. Il ne sent même presque pas ses émotions, il est bien trop fermé pour cela. Il a fermé les vannes pour ne plus ressentir trop de choses. C'est arrivée après sa mort. Il a prit de la distance sur tout. Il ne voulait plus rien ressentir car ça faisait tellement mal ce qu'il ressentait en lui. Elle était morte et il l'avait tant aimé que c'était dur. Dur d'être heureux dur de se lever le matin, de continuer de vivre, sans elle sans l'avoir près de lui ... Il avait carrément oublié ce que c'était de vivre sans elle ... Il ne savait plus ce que c'était, il avait tellement l'habitude de vivre avec elle près de lui qu'il se sentait perdu ... Athéna ne l'avait donc jamais vu sourire énormément de manière con ou même sauter de joie ou s’effondrer. Il était toujours dans la retenue, toujours dans le contrôle. Peut de monde le voyait craquer. Quand il se sentait faiblir, il allait se mettre en pause, en pause pendant quelques heures en dormant dans son ancien appartement. Il y passait la nuit, c'était son havre de paix, son endroit de pause et il repartait ensuite sur les chapeaux de roue dans sa vie ... Mais les choses s'inversaient quand il avait bu. Là, sa carapace explosait, toutes ses émotions sortaient, et ce soir, malheureusement il était bourré. Pourtant, il le savait qu'il ne devait pas boire, parce que ça le rendait comme ça mais il avait fait une exception ce soir. Ce soir, il avait bu, vidé la bouteille, il était sorti. Le voila maintenant face à elle, avec son sourire de con. Ce sourire, elle se serait énervé en le voyant comme ça surement quand ça lui arrivait un peu trop ou qu'il était prêt d'une autre mais c'était le sourire qu'il lui adressait en la regardant, vraiment heureux. Athéna est attentive et attentionné, lui frottant les épaules elle lui demande doucement si il n'a pas froid. Il remarque alors qu'effectivement il est sorti sans veste ... « Oh oui, j'ai oublié ma veste ... » il en rigole, d'un petit rire amusé et répond ensuite « Non ça va j'ai pas trop froid. Tu as froid toi ? » au sujet des inséparables, elle le fait sourire, il en est tellement heureux, son sourire de con reprend et il ajoute « C'est le destin ! » oui c'est le destin qui les avaient fait se rencontrer il en était sûr. Mais le sujet s’assombrit trop vite et sa joie retombe. Pourquoi elle veut savoir tirer ? Il s'approche d'elle et lui attrape le bras, pas vraiment brutalement mais maladroitement et il la regarde dans les yeux « Quelqu'un te veux du mal ? Je vais l'achever ce con ! » il sent la colère monté à cette idée et ajoute ensuite « Je te protègerai, je te le promets ! » il était sérieux, il donnerait sa vie pour elle.

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Danthéna

Je suis le genre de personne a prendre sur moi, je ne montre pas ce que je ressens, jamais, si je suis triste ou énervée ? Je m’allume une cigarette et voilà mais je ne fais pas forcément de scandale, enfin, ça m’arrive mais pas si souvent que ça, il faut vraiment que je sois énervée pour en venir à péter un plomb. Je garde des choses pour moi comme les souvenirs de l’accident de voiture avec Alexane, je fais souvent des cauchemars mais ça, ce sont mes proches qui le savent que de prendre la voiture a été un long moment une véritable épreuve. Mais heureusement au jour d’aujourd’hui même si je n’étais toujours pas à l’aise j’étais quand même mieux, j’arrivais a prendre sur moi pour aller en voiture avec des gens même si parfois je n’aimais pas. Dante était comme moi, pas très expressif, il gardait tous pour lui, je savais qu’il avait perdu la femme de sa vie après le quand et le comment, je pense que je ne le saurais jamais car c’était personnel et que Dante n’était pas du genre a parler mais je m’en fichais complètement, il pourrait même avoir tué quelqu’un c’était lui, ça ne changerait jamais rien pour moi. Ce soir il était joyeux en me voyant d’un sourire que je ne lui avais jamais vu, je le regardais assez intriguée, qu’est ce qu’il me faisait ? J’étais assez perplexe face a ce spectacle d’un Dante tous mielleux et souriant de la sorte. Je l’ai regardé lui demandant si il n’avait pas froid tout en t shirt tout en lui frottant les épaules « Ris pas tu vas être malade mon chat ! » avais-je repris pas vraiment contente en lui faisant les gros yeux « Non moi j’ai une veste donc ça va, il fait plus froid là bas tu sais » en parlant de Zurich. On parle des inséparables et Dante me fait un sourire con en m’annonçant que c’est le destin, je le regarde et reprends simplement « Oui c’est pour ça qu’on est amis ! » oui et qu’il est comme mon frère mais ça il le sait ! Je lui ai souris avant que le sujet ne s’assombrisse sur le fait que je voulais apprendre à tirer, voilà qu’il voulait s’en mêler tandis que je remettais ma veste correctement pour cacher les bleus et autres marques reprenant « Je ne veux pas que tu me protège, je veux apprendre à tirer, c’est rien Dante ! » oui c’était rien, je ne voulais pas l’inquiéter je voulais me protéger moi-même je ne voulais pas que quelqu’un me protège non loin de là je ne suis pas une chose fragile.

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Lui qui est tout le temps dans le contrôle venait de le perdre. Le trop plein d’alcool et de boisson avait pris le dessus sur son tempérament pourtant terriblement secret et réservé. Il l’avait toujours été, de ce genre là. Tout simplement parce qu’il était de cette trempe. Il n’aimait pas se dévoiler, dire ses ressenties, voir un psy serait pour lui une perte de temps tant il n’a rien à dire. Il n’a jamais rien à dire. Enfin, il a des choses à dire mais ne les dit pas, il garde ça pour lui tout simplement parce que c’est plus simple à gérer quand c’est le cas. Il n’a pas envie de faire l’étalage de ses sentiments. Il ne pleure jamais pour tout dire, même à son enterrement il n’avait pas pleuré. En tout cas, pas en publique, mais Dieu sait comme la douleur et la haine s’étaient immiscé en lui à ce moment là. Aujourd’hui, il était calme, en paix. Il l’avait vengé. Mais la douleur de sa perte était toujours présente. Dans ces moments là, l’alcool n’est pas un bon ami et pourtant il avait craqué et avait bu. Une gorgé, puis deux. Un verre puis deux et ça s’était enchainé avant de sortir dehors. C’est dans le parc qu’il l’a vu. Sa vision troublé par l’alcool qui se balade dans son sang, il lui sourit bêtement. Heureux de la voir. Il lui dit à quel point il est content avec son sourire de con. Elle en est surprise, mais le laisse dire. Elle finit par lui faire remarquer qu’il n’a pas de veste. Il la regarde un instant, oui, il l’a oublié, c’est vrai. Elle lui frotte les épaules « Ca va aller t’en fait pas, c’est rien » elle lui fait les gros yeux, comme une maman qui engueule son gamin, mais il ne relève pas vraiment tant il est heureux de la voir. Elle, elle n’a pas froid, elle a sa veste et en Suisse il fait bien plus froid, il sourit « Olala, à Naples, il ne fait pas aussi froid hein ! » en même temps, en Italie, il fait une chaleur à crevé, mais ça, Basini adore. Il annonce ensuite que le destin les a poussés à se croiser ici. Elle lui sourit, annonçant que c’est exactement pour ça qu’ils sont amis. Il fronce un peu des yeux : amis ? Après tout, pour elle, il pourrait être n’importe qui. « C’est vrai » sans rien ajouté de plus. Mais le sujet vrilla bien vite : elle souhaite apprendre à tirer ? Qui veut lui faire du mal ? Qui ? Basini est bien au courant de ce qui lui ait arrivé, mais ne peut pas lui dire qu’il sait. C’est lui qui de base à envoyé des hommes les libérés. Il n’a pas pu le faire lui-même, tout simplement parce qu’il aurait été grillé auprès de 5 jeunes femmes qui seraient au courant de son secret. Prendre ce risque n’était malheureusement pas envisageable. Elle insiste pour qu’il lui apprenne « Mais tu te sens en danger ? Tu sais, tu n’as plus rien à craindre, je vais veiller sur toi maintenant. » Oh oui, plus aucune mafia ne s’en prendrait à elle. Elle a déclenché sa colère quand elle l’a enlevé en plus de toutes les autres et il était prêt à se battre si jamais ils recommençaient, parce que pour lui, on ne la touche pas.

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