Un lendemain de drame feat Alek E. Lewis-Kennedy

Lendemain de catastrophe, par chance, Basini n'avait rien eu, il avait même été héroïque, gardant la tête froide pendant la catastrophe et faisant preuve de sang froid il faisait partie des quelques personnes qui n'avaient que des blessures superficiels. Plus de peur que de mal comme on dit. Il avait quelques éraflures et une tendinite au genou, autant dire du pipi de chat à côté des personnes dans le coma ou gravement blessée. Il ne va donc pas se plaindre l'italien. Le calme est revenu et le départ ne devrait pas être trop tardif, du moins, il l'espère car avec le tremblement de terre, il pourrait être retarder, ce qui serait ennuyeux, là, il n'a qu'une envie Dante, retrouver son chez lui et son lit -il aurait sûrement pas autant envie si il savait les cochonneries que Kyla a fait dedans avec un bleu ...- passons, il doit être 10 heure mais concrètement il a besoin de prendre l'air, tout le monde est sur les nerfs dans la chambre, ce qui se comprend, alors il laisse ses collègues et sort dehors, histoire de profiter du soleil. Il s'installe sur un banc, devant l'entrée et bien qu'ancien fumeur et maintenant fumeur de soirée, après les péripéties de la veille, il mérite bien une clope, alors il attrape son paquet de blondes dans sa poche pour en prendre une, la coincer entre ses lèvres et l'allumer, se délectant de l'effet du tabac sur son organisme.

• Jamais tranquille. C'est un peu le mot qu'on devrait mettre à la fin du dossier d'inscription d'Harvard et aussi pourquoi pas, s'en servir comme nouveau slogan pour l'université. A chaque fois ça part en couille, on peu pas avoir un voyage tranquille. Mais là, ça avait été assez fort. Tremblement de terre, volcan qui pète, j'vous jure, c'est la première fois de ma vie que je vois ça. Par chance, je n'avais rien eu, j'avais eu un petit ange au dessus de ma tête ou quelque chose comme ça, parceque bordel, j'vous assure que dans ce genre de truc, on peu clamser en deux deux, bim une pierre qui te tombe sur la gueule t'es assommé t'as de la lave qui t'emporte t'es mort, ça arrive vite ces choses là. Mais non, j'étais en vie, et j'étais chanceux vu les nombreux blessés. Du coup cette après-midi, j'étais parti acheter une bouteille d'alcool et des gobelets, fallait bien fêter d'être en vie non ? Donc, en revenant vers l’hôtel, j'étais prêt à aller en direction de ma chambre quand je remarqua un visage qui ne m'était pas inconnu. Si j'ai bon souvenir, il m'a dit s'appeler Dante, je l'ai croisé durant cette fameuse sortie, et on avait parlé de boire un verre, du coup, quand je le vois, directement j'vais m’asseoir à ces côtés. "En vie du coup?" Avait-été la première phrase que j'avais laissé sortir, il n'avait pas l'air d'avoir grand chose, coup de chance. •

C'est quand même assez phénoménale, a harvard il y a déjà eu une alerte à la bombe, une fusillade et maintenant ils s'étaient tous retrouver dans un tremblement de terre phénoménale pendant le Spring break ... Ils devraient le mettre sur leur brochure d'inscription Attention, l'université d'Harvard est soumis à beaucoup de catastrophe... parce que bordel, les gens réfléchiraient peut être enfin à deux fois avant de s'inscrire dans cette université qui reste la plus prestigieuse. Bref, après tout ça, une bonne dose d'UV était nécessaire pour Basini qui aime prendre des bains de soleil de temps en temps. Il s'est donc rendu dehors, lunettes de soleil sur le nez, prêt à prendre un peu de couleur car pour lui, des vacances où on revient pas bronzé, c'est pas des vacances. Son attention est tirée de ses pensées avec l'arrivé d'un jeune homme qui s'assoie près de lui. Un gars rencontrer juste avant le tremblement de terre, Dante lui sourit et reprend " Ouais, je suis un costaud, toi aussi à ce que je vois " il lui tend son paquet de clope, ils avaient eu l'occasion de discuter et le jeune homme lui avait dit qu'il était fumeur alors autant proposer au cas où. Le gars devait être comme Basini, content d'être en vie.

• Je n'étais pas un rescapé de la vie, non, j'étais un rescapé d'Harvard. La bombe, j'étais dans la bibliothèque et je n'ai rien eu, coup de chance. L'attentat par contre, j'me suis pris une balle dans le bras, coup de chance, c'était dans le bras, donc je suis encore en vie, et là, gros tremblement de terre, gros volcan, j'suis toujours là. Alors ouais, j'sais que j'ai de la chance, que ce n'est pas donné à tout le monde, que malgré toutes ces épreuves, j'suis toujours-là, prêt à continuer ma vie sans faire comme si de rien était. Alors, quand j'avais vu Dante seul sur ce banc, sans avoir une jambe en moins ou rien, directement j'allai m’asseoir à ces côtés, et, il me proposa une clope. "C'est pas un volcan au Chili qui va me fumer !" Belle métaphore non ? J'avais donc accepté sa cigarette, et, l’apportant à mes lèvres, je sorti deux gobelets du sac que j'avais ainsi que la bouteille d'alcool. "On avait parlé d'alcool non si j'me souviens bien ?" C'était pas tellement une question, il pouvait pas refuser de boire un verre entre survivant. •

Ce qu'il avait vécu au Chili, ça avait été du level. Bordel, la terre qui tremble, les gens qui hurlent, le volcan qui crache et en plus Zakhar a porter inconscient histoire qu'il ne se fasse pas tuer. Ça avait été sportif. C'est surement l'adrénaline qui avait permis qu'il n'ait rien finalement. Ou bien la chance ou un peu des deux.. Un autre gars d'Harvard se joint à lui sur le banc, Alek. Rencontrer juste avant le tremblement de terre, ils s'étaient perdu de vue quand Dante s'était vu obligé de se rendre dans l'eau. Il n'avait pas l'air d'être blessé non plus, une chance et alors qu'il lui tend son paquet le jeune homme répond. Un sourire, pas mal la métaphore " Tu l'as dis, on est des survivants ! " c'est un peu le cas après tout. Basini apporte de nouveau sa clope à ses lèvres pour en prendre une bouffer avant de voir son voisin sortir des verres et une bouteille, là, c'est une excellente idée. Un sourire et il coince la clope entre ses lèvres pour tenir les goblets pendant qu'il sert après avoir dit " Ouais exacte ! " ils sont des survivants, il faut bien fêter ça après tout. Il n'allait pas refuser une telle invitation, surtout qu'ils en avaient effectivement parlé avant de se perdre de vue.

• J'sais pas si le prochain voyage organisé par Harvard je vais y aller. Pas que ça soit de la merde, loin de là même, mais... Juste que je tiens à ma vie. On a quand même emmener notre fils ici avec Neva, imaginer qu'il se soit retrouvé coincé je ne sais où ? Du coup, j'sais pas vraiment si je vais retourner à un voyage organiser par l'université, ou alors, faut m'assurer que tout se déroule à merveille, autrement c'est cuit je reste chez moi, tranquillement. Assis sur ce banc, une clope entre les lèvres, je tirais dessus tout en servant les verres d'alcool. "J'ai rien pour coupé par contre, mais bon... On va pas non plus se mettre la tête à l'envers à cette heure-là..." Du moins, je pense. Du coup, une fois les verres rempli, j'en tendis un à Dante, qu'on puisse enfin fêter notre vie. De toute façon, personne ne peu rien nous dire, on aurait pu crever, alors si on veut boire un après-midi, sur un banc, laisser nous tranquille. •

Dante espérait quand même que les voyages auxquels il participera à l'avenir, à savoir ceux des Quincy normalement, des Eliot et des rouges se déroulerons bien, parce que franchement, un tremblement de terre, le vivre une fois, c'est pas terrible, mais il va s'en remettre, avec un peu de mal mais il s'en remettra mais alors il ne compte pas en vivre un second. Aux côtés de Alex, clope dans la bouche tous deux, le quincy leur sert deux verres avant d'en tendre un à Dante qui lui sourit " Aucun problème, c'est parfait comme ça " il faut bien fêter, ils sont en vie, ils ont survécu et ont visiblement tous deux été héroïque, en même temps, il fallait l'être parce que si la panique prend le dessus, ils seraient probablement mort, avec juste une pierre et leurs noms de graver dessus. Basini lève un peu son verre et reprend " A la vie du coup ! " parce que c'est bien ça qu'ils fêtent tous les deux, le fait d'être en vie. Et ils ont raison, aux moins plus tard, à leurs enfants, ils pourront tous deux se vanter d'avoir survécu à un tremblement de terre au Chili pendant un spring break étudiant, c'est pas la classe ça ? Il faut bien voir le positif un peu ... Sinon ça serait juste totalement déprimant ce qui leur ait arrivé ...

• Évidemment que c'est dur de ne pas céder à la panique, vous savez, dans ce genre de moment-là vous vous demandez combien de temps vous allez survivre, vous vous pincez, pour savoir si tout ça n'est qu'un rêve, et vous vous rendez compte que non, c'est bien la réalité, et que putain, vous êtes dans une sacré merde. Alors pourquoi moi, je devrais céder à la panique ? J'ai été habitué à garder mon calme, à ne pas me chier dessus, alors pourquoi cette fois ci je ferais le contraire ? Je n'avais pas le choix, j'avais du garder mon calme et aider quand je le pouvais. Et, j'pense que je m'en étais plutôt pas mal sorti, j'avais juste un petit mal de dos, mais bon, ça c'est normal, j'suis pas habitué à porter des personnes sur mon dos et à monter des chemins hein. Bref, tout le monde était en vie, et c'était le plus important. "A la vie oui !" Avais-je lâché en levant mon verre avant d'en boire une gorgée. J'étais pas quelqu'un de sauvage, et, quand je dis quelque chose, je le fais, du coup, c'était le moment parfait. "Marre d'être enfermé toi aussi ?" Il aurait pu rester à l'intérieur, se reposer, mais non, il était là, assis sur ce banc. •

Survivre, ça avait été ça son seul mot d'ordre pendant le tremblement de terre, survivre. Il voulait survivre, il voulait avoir encore l'occasion de faire ces trucs qu'il fait constamment, il voulait survivre. Sortir de ce cauchemar, avoir l'occasion de revoir son neveu Russell, de revoir sa famille, les gens qu'il aime, alors son instinct de survis l'avait poussé à être avec son sang froid, concentrer pour se sortir de cette merde monumental, finalement, ça avait payé. Peut être que Alek avait utiliser la même technique qui sait ? En tout cas, ils étaient là, dehors, au soleil, après le drame. Alek venait de leur servir des verres, Dante en attrape un et le lève à sa vie, parce que franchement, ils avaient été très chanceux. Alek semble d'accord avec cette proposition. Suite à cela, l'italien boit une gorgée de sa boisson, qu'il trouve bonne, bon choix Alek " Bon choix de bouteille, c'est bon ! " un sourire sympathique, l'italien est loin d'être un sauvage, il est du genre social. Son compère de boisson, assis près de lui lui demande si il en avait marre d'être à l'intérieur " Oh ouais, il me fallait de l'air, histoire de respirer, surtout que dans ma chambre, il y a mon filleule qui lui a vécu le truc de loin et il était un peu intenable. Tu tenais pas non plus ? Franchement, je suis mieux au soleil. "

• Pendant longtemps, j'ai été le genre de personne à ne pas se poser de questions, à ne pas réaliser tout de suite, à réagir seulement quelques jours après, à me rendre compte que tout ça était bien réel et qu'ont auraient pu crever. J'ai vu des gens avec des bouts de jambes en moins, t'avais même un aveugle bordel, qu'est-ce qu'un aveugle faisait là merde ? Quand j'vous dis que ça a été le gros bordel, je verrais si bien si j'ai déjà tout encaissé, chose que je ne pense pas, ou si j'vais finir par réaliser avec le temps. Alors, pour fêter la vie, pour fêter la chance qu'on avait tous eux, j'avais décidé de participer à une petite soirée ce soir, sauf que la soirée, elle débutait maintenant en fait. J'alternais entre tirer sur la cigarette et boire quelques gorgées de mon verre d'alcool, juste pour me relaxer un peu, j'pense qu'on en avait tous besoin. "Toi aussi t''es venu avec un enfant ? [...] Mais ouais, j'avais besoin de prendre un peu l'air, rester enfermer c'est bon pour te mettre le moral à zéro !" D'un côté j'étais rassuré, je n'étais pas le seul à être venu avec un enfant... •