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SANTWAN ৩ People lie, actions don't

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Si le Spring Break s’était relativement bien passé, l’étudiant avait hâte de revenir à la fac. Il avait été épargné par le tremblement de terre, n’a dû encaisser que sa peur sans dégâts physiques, mais la crainte que ça se reproduise était omniprésente. Le stress du brun s’était apaisé dès lors qu’il avait foulé le sol bostonien. Revoir les endroits connus l’aide à se sentir en sécurité et à ne plus penser au pire. Les vacances terminées, le garçon s’était remis au travail bien rapidement. Il avait donné rendez-vous à Celestine à la BU pour travailler sur leur projet d’archi. Devoir qui commençait à prendre forme entre croquis et fichiers words. Il était sur l’ordi, trainait sur internet en attendant son binôme. Et c’qu’il était en train de lire n’est autre que le bilan du seisme du Chili. Il est à peine obsédé par cette catastrophe.  Celestine arrive un peu plus tard et par reflexe le garçon baisse son écran. « Hey. » Ses yeux sont attentifs à son corps sans égratignure. Elle n’était pas au Spring Break, il le sait, mais ne peut que s’inquiéter pour la jeune femme. Comme elle l’a fait pour lui d’ailleurs. Sms qui l’a étonné. « Désolé de pas avoir répondu aux sms pendant les vacances. » Il balaie ce sujet rapidement avec ce qui semble être un sourire. L’ordinateur rouvert, il supprime les pages concernant le tremblement de terre et ouvre les dossiers d'archi.
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Je détestais le fait que la nature était imprévisible et qu'elle puisse ôter la vie des personnes sans prévenir. Je n'étais définitivement pas écolo et je ne changerai pas les habitudes de consommation d'énergie de mon entreprise pour sauver la terre. C'est elle qui doit s'adapter à nous. J'avais suivi les informations pendant toute la journée, tentant par des pauses de travailler mais mon esprit était constamment tourné vers les personnes sur place. Comme Antwan. Je m'étais moi même surprise de penser aussi fort à lui dans ce moment là mais bon, entre lui et Nehko, j'étais en train de me dire qu'on était en train de me droguer à petit feu pour que je me sente comme ça, si concernée par eux. J'avais eu énormément peur, j'avais même envoyé des sms come on. Des sms. Moi. Pour prendre des nouvelles. Me grillant complètement. Pitoyable. Mais je ne pouvais pas nier que retrouver l'eliot cet après midi allait me rassurer. Au plus haut point. Je savais même pas si il était touché ou quoi, juste qu'on devait bosser ensemble putain. J'étais sur les nerfs. Je voulais être sûre qu'il était okay. « Hey. » Je le regardais, j'essayais de trouver des égratinures, le coeur battant mais il avait l'air d'être en forme. « Désolé de pas avoir répondu aux sms pendant les vacances. » J'ouvre la bouche comme pour dire quelque chose, désarmée par le sourire qu'il venait d'afficher comme si c'était rien de grave. C'est tout ce que tu me sors comme excuse ? T'es sérieux Wayans ? Tu penses à ceux qui sont restés aux Etats-Unis et qui n'avaient pas de nouvelles ? Ou uniquement celles à sensation des journalistes, avec les annonces des décès ? Il m'énervait à prendre de cette façon les choses comme si il s'en foutait mais je m'installais tout de même car on devait pas prendre de retard.
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Il aurait préféré qu’elle se fiche de lui. Elle aurait pu continuer à être l’indifférente de service. C’était finalement plus simple pour le garçon. Désormais elle s’inquiète en s’aidant du téléphone portable pour prendre des nouvelles. Il se serait fait écrasé par des roches, ca t’aurais fait quoi Sam ? Des petits frissons vite oubliés, des larmes vite séchés. On ne surprendra plus Antwan à croire en la gentillesse de miss Weasley.  « C'est tout ce que tu me sors comme excuse ? T'es sérieux Wayans ? Tu penses à ceux qui sont restés aux Etats-Unis et qui n'avaient pas de nouvelles ? Ou uniquement celles à sensation des journalistes, avec les annonces des décès ? » Les yeux rivés sur son écran, Antwan ne fait plus attention à ce qui y est inscrit. Ca devrait lui faire plaisir que Celestine s’intéresse à lui. C’est vrai, la peur traduit bien les véritables sentiments. Mais non. « T’aurais pu demander à ton cher fiancé de demander comment j’allais si ca t’intéressait tant. » Il est au courant du mariage ouais, et ca le fait chier. Sauf qu’on ne parle pas de la vie amoureuse ou plutôt des relations de la demoiselle, mais de ce qui s’est passé au Chili. « Tu devrais arrêter de t’inquiéter pour moi. Dans trois mois j’me serai barré de ta vie de toute façon. »
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Il était indifférent à tout ce que je pouvais lui dire. Aucune réaction. Aucune émotion. Il était où l'Antwan que je connaissais ? Si impulsif ? La vie avait disparue. Elle n'avait laissé aucune trace dans l'être aimé. Il me rendait folle. Je ne supportais pas qu'il puisse contrôler si bien mon corps, le rythme de mon coeur et l’inquiétude que j'avais éprouvé pour lui ces derniers jours. Je le détestais. Mais la frontière entre ces deux sentiments était si faible, si ridicule.. Le secouer était une solution. Le travail allait-il être vraiment efficace dans ces conditions ? Ce n'était même pas sûr. Certainement pas même. « T’aurais pu demander à ton cher fiancé de demander comment j’allais si ca t’intéressait tant. » Okay. Okay okay. Le souffle se faisait compliqué. Difficile même. Des frissons étaient en train de parcourir mon corps. Mon coeur ne battait pu. C'était le vide dans ma poitrine. Il était finalement au courant pour ce mariage. Il connaissait Nehko. Je ne pouvais que comprendre sa réaction et ses mots qui pouvaient paraître bidons mais qui ne l'étaient pas. Ils étaient lourds de sens. Peut être trop. « Tu devrais arrêter de t’inquiéter pour moi. Dans trois mois j’me serai barré de ta vie de toute façon. » Je voulais pas qu'il s'en aille. Je m'étais habituée à sa présence au cours de ces cinq dernières années. Tu ne continues pas ? L'angoisse commençait à monter dans mon corps. Il allait vraiment s'en aller d'Harvard ? Comme ça ? L'air de rien ? Non... non, c'était pas possible. C'est idiot de s'arrêter en si bon chemin, mais bon, on ne pouvait pas attendre moins de toi Wayans. Je voulais le provoquer, je voulais des réponses. C'est plus simple de fuir le bordel que tu as mis dans ta vie que d'y faire face.
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Nekho est son ami, oui. Elle a encore réussi à toucher un de ces proches. Ce mariage sent mauvais. Quelqu’un va souffrir. Il la connait, sait qu’elle se protégera même si son cœur s’agite dans sa poitrine. C’est bien ce qu’elle a fait avec lui. Les relations pro en premier Célestine, c’est la leçon de tes parents. Ils devraient être fiers de leur petite fille qui accepte docilement de mettre sa liberté de côté. Pas de réponse de Sam, c’est juste un échange de regard, mais il en dit long. Elle préfère rebondir sur un autre sujet.  « Il suffit que j’obtienne mon diplôme cette année pour avoir un job. Crois-moi, j’aurai le même niveau qu’un mec qui sort de dix ans d’archi. C’est une perte de temps de rester. » Célestine fait ce qu’elle veut, mais le garçon a pris cette décision depuis bien longtemps. Rien à voir avec son quotidien chaotique. Ca n’a pas pesé dans la balance comme le sous entend Sam. Un rire nerveux s’échappe, ses yeux qui s’étaient échappés vers l’ordinateur retournent vers l’artiste. « Fuir ou pas, on s’en fout. Au moins je suis capable de prendre mes propres décisions sans demander à maman. »  Il n’a jamais eu de conseils féminins, c’est peut-être ce manque qui l’a conduit à se comporter ainsi. Celestine est une preuve suffisante pour affirmer qu’il foire toutes ses relations.
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Un gouffre était face à moi. Je ne m'étais pas attendu à ce genre de retrouvailles. Tendues forcément. Mais teintées de tels reproches ? Non. Car c'était bien de cela dont il était question là ? Antwan ne supportait pas l'idée de mon mariage, il ne l'acceptait pas. Je me demandais comment il avait pu apprendre la nouvelle. Ca m'étonnerait fortement que cela soit avec ma mère. Il restait que Nehko lui même mais non. Je ne voulais pas qu'ils se connaissent, c'était trop insupportable comme triangle. Je n'ai pas envie d'être la protagoniste d'une mauvaise série. Ma bouche était sèche. Mes mains tremblaient. J'avais peur, je stressais, je paniquais. Pourquoi ? Aucune idée, c'était le néant. C'était au delà de la raison. « Il suffit que j’obtienne mon diplôme cette année pour avoir un job. Crois-moi, j’aurai le même niveau qu’un mec qui sort de dix ans d’archi. C’est une perte de temps de rester. » Ses arguments n'étaient pas faux. Notre niveau était bien suffisant pour qu'on puisse s'épanouir à l'extérieur.. mais ce n'était pas valable pour partir loin d'ici, de ses proches, de tout le monde. Il était juste en train de fuir. C'était lâche comme attitude, c'était condamnable. « Fuir ou pas, on s’en fout. Au moins je suis capable de prendre mes propres décisions sans demander à maman. » Mon regard était froid. Lourd de sens. Menaçant. C'était pitoyable d'attaquer de cette façon, mais ça avait réussi son objectif. C'était blessant. Je n'arrivais pu à me concentrer sur autre chose. Les paroles du britannique tournaient dans ma tête, sans que je puisse les arrêter. Mes décisions n'ont pas à être débattues avec toi. Je fais ce qu'il y a de mieux, tu n'as pas à t'immiscer là dedans. Mais son jugement était piquant et acide. Il avait pas tort dans le fond, mais il faut croire qu'il n'avait jamais fait face à la réalité de la condition des héritiers. Peut être qu'il sera aussi fiancé par arrangement un jour si son oncle veut un empire plus grand. Un jour, tu comprendras peut être ce que c'est d'être héritier. Et ce jour là, tu comprendras pourquoi j'suis partie en même temps.
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Mes décisions n'ont pas à être débattues avec toi. Je fais ce qu'il y a de mieux, tu n'as pas à t'immiscer là dedans. Ce qu'il y a de mieux hm. C'est une notion differente pour tout le monde. Faire le mieux pour qui ? Pour soi ? Pour ses proches ? Celestine a clairement décider de satisfaire sa famille et non la jeune femme qu'elle est. « Fais ce que tu veux Celestine, mais n’essaye même pas de me donner des leçons sur ma façon de gérer mes problèmes quand toi tu te fais marcher dessus. » Gérer les problèmes n’a jamais été un soucis pour elle. C’est uniquement lorsque cela concerne les sentiments que les choix deviennent compliqués. Un jour, tu comprendras peut être ce que c'est d'être héritier. Certainement pas. Les affaires de son oncle ne l’intéresse pas. S'il a le titre de tuteur sur le papier, il n'a jamais eu le rôle de parent aux yeux de l'eliot. Les siens sont morts il y a bien longtemps. « J’ai arrêté de me soucier des affaires de mon oncle. » Notamment après la bombe. La seule chose qui le liait encore à son oncle était sa cousine. Etudiante qui n’a pas survécu aux dégâts de l’attentat. Du moins, qui n’est pas là aujourd’hui pour en parler. « Tu devrais arrêter de te plier à eux. Tu n’as pas besoin de ta mère. Elle a toujours fait passer l’entreprise avant sa propre fille. Elle te donne à un homme que tu ne connais pas. Ouvre les yeux avant de faire la plus grosse connerie de ta vie. Tu vaux mieux que ca. »
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Pour l'instant, j'avais toujours réussi à éviter le sujet de mes fiançailles et même plus globalement de mon mariage avec mes proches. Je comprenais pas pourquoi Antwan avait l'air de prendre tellement à coeur la situation. On se connaissait pu. On était passés de meilleurs amis à rien du tout puis à collègues d'architecture. On va pas m'dire que tous les binômes se font la morale sur la vie de l'autre. C'est ridicule. Alors pourquoi est-ce qu'il me regardait avec cet air si sérieux, si désolé pour moi, si.. intense d'une certaine façon. Je me sentais pas à l'aise. Je ne contrôlais pas toutes les données. « Fais ce que tu veux Celestine, mais n’essaye même pas de me donner des leçons sur ma façon de gérer mes problèmes quand toi tu te fais marcher dessus. » Je ricanais face à sa vision de ma vie personnelle. En quoi est-ce que je me fais marcher dessus ? Je contrôle mon empire. Je pense à cela, avant de penser à moi, c'était uniquement cela. Certes, ma mère m'avait guidé, mais ça ne voulait rien dire. [color=indigo]Mais t'es qui pour oser émettre cela comme jugements ? Est-ce que tu connais ma vie privée ? Non je ne pense.quais-je sur le même ton que lui, tout aussi froid. Il avait pas le droit de se mêler de ma vie ainsi, alors qu'il avait été pendant tout ce temps si loin de moi. Certes, par ma faute, ou plutôt celle de ma mère, mais ça revenait au même. Il n'avait pas le rôle d'héritier, il pouvait pas comprendre. Si un jour, il reprend le business, il pourrait juger. « [color=#417878]J’ai arrêté de me soucier des affaires de mon oncle. Tu devrais arrêter de te plier à eux. Tu n’as pas besoin de ta mère. Elle a toujours fait passer l’entreprise avant sa propre fille. Elle te donne à un homme que tu ne connais pas. Ouvre les yeux avant de faire la plus grosse connerie de ta vie. Tu vaux mieux que ca. » Mais what. Mon coeur battait plus vite sans que je m'en rende compte. Je n'aurai pas su donner d'explications rationnelles de toute façon, parce que je n'aurai pas réussi à faire le parallèle avec mon histoire brisée avec Antwan, celle qu'on aurait pu avoir mais non. Stop Antwan. Cette conversation était stérile, et je ne voulais pas parler de ce genre de choses. Ni avec lui, ni avec personne. C'était un sujet qui était fermé. J'allais me marier, point barre. La décision a été prise. Les contrats ont été signé. Il n'y a pas de réflexion à avoir sur une soit disant connerie qui va être faite. Cette union est la meilleure chose possible. N'insistes pas Antwan, s'il te plaît, sinon on va aller plus loin que prévu. Et on sait tous les deux vers quel sujet ça va aller. On ne le veut pas. Je n'ai pas besoin de ma mère pour savoir ce qui est le mieux pour mon avenir. Le business >>>>>>>>>>> les sentiments. C'était un fait connu et reconnu.
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Mais t'es qui pour oser émettre cela comme jugements ? Est-ce que tu connais ma vie privée ? Non je ne pense. Son avis ne concerne pas uniquement les choix de Celestine, mais également ceux de Nekho. La soumission aux parents est forte dans les deux cas. Antwan n’a jamais été un romantique. Les mariages sont à ses yeux ridicules et il ne pense pas passer par là un jour, ou du moins le repousser au maximum, mais ca en reste un signe d’amour universel. Si tu te maries, tu aimes la personne d’en face. C’est si évident, mais ca ne frappe ni Sam, ni Nekho.  Stop Antwan. Pourquoi ? Est-ce que la grande Celestine aurait peur de voir la réalité en face ? La décision a été prise. Les contrats ont été signé. Il n'y a pas de réflexion à avoir sur une soit disant connerie qui va être faite. Cette union est la meilleure chose possible. Elle s'obstine. Elle a été conditionné pour cette union. Où est passée la fille si rêveuse ? Celle qui voulait être libre ? Elle doit être présente, au fond, cachée sous des couches d'insensibilités et de valeurs à la con.  Je n'ai pas besoin de ma mère pour savoir ce qui est le mieux pour mon avenir. Faut croire que si. Elle est soumise à une chef d'entreprise perfectionniste et avide. « Pourquoi t’as fait des études d’architecture ? Parce qu’on va arrêter de se mentir, pour gérer une entreprise, des cours d’économies et de relations internationales seraient plus adaptés. » Comme ton cher mari tiens. Elle a pourtant choisi ses études. « Tu bousilles tes rêves en te mariant. » Même s’il le dit, Celestine ne va pas briser ses engagements. Ce ne sont pas les mots de son ancien crush qui vont peser dans la balance. Néanmoins, il aura dit ce qu’il avait sur le cœur avant leur foutu mariage. A eux de prendre la bonne décision.
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Je détestais les personnes qui jugeaient ma vie, qui osaient remettre en question mes décisions et mes choix. Et même si Antwan avait une place particulière dans mon coeur, il passait malgré tout dans cette catégorie qu'il le veuille ou non. Néanmoins, je ne pouvais nier que ce qu'il venait de me balancer me laissait indifférente. Certes, je n'allais pas engager un débat avec lui maintenant, il en était même hors de question, mais.. ça faisait un chemin dans mon esprit. Personne ne m'avait dit pour le moment tout ce qu'il venait de me sortir à la tête et d'un côté, ça faisait du bien de savoir que quelqu'un se souciait de ma vie. Le jeune homme n'en avait pas rien à foutre de mon avenir. C'était étrange d'avoir ça comme révélation. Finalement, tous les deux on tenait encore beaucoup à l'autre sans l'avouer. « Pourquoi t’as fait des études d’architecture ? Parce qu’on va arrêter de se mentir, pour gérer une entreprise, des cours d’économies et de relations internationales seraient plus adaptés. » Il touchait juste. Mon regard était toujours sur Antwan, le défiant d'une certaine façon d'oser continuer sur sa voie. « Tu bousilles tes rêves en te mariant. » J'avais la gorge sèche et je détestais cette impression. Pourquoi mon corps réagissait-il de cette façon aux propos du britannique ? Il savait que c'était juste ? Allez come on, on est pas dans un film et ce ne sont pas quelques phrases de mon ancien crush qui allait me faire annuler mon mariage. On est dans la vraie vie. Je ne veux pas devenir architecte Antwan. Pourquoi est-ce que j'avais fait architecture ? J'en avais aucune idée. Parce que c'était un domaine qui m'avait toujours plu mais je n'avais jamais cherché à en faire mon métier après. Je cherche juste à ouvrir mes horizons et ma culture. Aucun rêve là dessous. Qu'il arrête de tout interpréter. Pourquoi tu prends tout ça à coeur Antwan ? Tu veux avoir ta chance ? Allez, arrêtes de faire l'égoïste, t'as déjà deux femmes à tes pieds. dis-je en ricanant, me déplaçant dans la bibliothèque pour éviter son regard.
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