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Foutue journée. PV.

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Foutue journée
Megan & Paris
Le 9 mars. Jour de l’anniversaire de sa petite-amie et Paris avait mis les petits plats dans les grands pour lui offrir un réveil digne de ce nom car Summer le méritait pleinement. Malheureusement, il se contenterait du réveil car sa belle avait rendez-vous avec ses deux meilleurs amis Amanda et Bonaventure pour une journée entre amis. Le Dunster n’avait pas râlé car il savait qu’il aurait toute la soirée devant lui pour profiter de sa blonde préférée. C’est pourquoi, il s’était prévu une petite visite de la ville de Santiago du Chili où était basé leur camp pour le Spring Break. Un peu de tourisme n’avait jamais tué personne et il avait envie de se dégourdir les jambes. Paris avait donc pris la navette menant au centre-ville ainsi que les horaires de retour histoire de ne pas se retrouvé coincé. Il avait même opté pour prendre l’avant dernière navette histoire d’avoir une marche de manœuvre mais il n’avait pas prévu un petit détail : une manifestation dans les rues qui l’avait forcé à non seulement patienter que le cortège ne passe mais également à prendre un détour qui l’avait plus ou moins paumé dans la ville. « EH MERDE ! » s’était-il écrié en voyant les phares de la dernière navette tourner au coin de la rue. Il l’avait raté de peu mais il l’avait tout de même raté. Que faire maintenant ?! Rentrer à pieds ? Ouais pas trop envie de se taper un petit marathon d’une quinzaine de kilomètres. En prime, son téléphone n’avait plus de batterie. « Putain mais y a qu’à moi que ça arrive » continua-t-il de pester sans savoir qu’une autre étudiante d’Harvard était dans la même situation que lui et n’allait pas tarder à s’en rendre compte.

@Megan Forks


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Cinquième jour. Je n'avais rien de prévu pour aujourd'hui alors j'avais décidé de me la jouer à la Indiana Jones qui découvre une nouvelle ville. Après tout, je suis assez exploratrice dans l'âme et j'aime prendre des photos, cela complètera la collection déjà faite la veille avec Vega, qu'est ce qu'on a ri n'empêche et ce même si c'était plus pour un devoir qu'autre chose. Au final on s'est amusées et c'est ce qui compte pour moi. Comme quoi parfois on peut s'amuser en faisant ses devoirs de classe aussi. Mais pour en revenir à ce jour de découverte de Santiago de Chile, j'avais donc pris munie de mon sac à dos et mon appareil photo magique, la navette depuis l'hôtel. J'avais passé la journée à découvrir les recoins de la ville et comme n'importe quel jeune qui se respecte, j'avais pas franchement retenu l'heure de la dernière navette. D'autant plus qu'en me baladant, je dus côtoyer des manifestants pas contents. J'avais réussi à arriver au lieu de la navette sauf que problème, bah cette putain de navette s'était barré sans moi ... et sans une autre personne qui commençait à pester que cela n'arrivait qu'à lui. Visiblement non vu que j'étais dans la même merde. Alors je vins lui répondre.

Visiblement ça n'arrive pas qu'à vous vu que je suis aussi dans la merde, lui fis je avec un sourire avant de reprendre. Non mais tout ça c'est de la faute à ces connards de manifestants c'est sur, comme si ce pouvait pas être ma faute aussi avant de me présenter et reprendre. Bon ben vu qu'on va devoir trouver une solution, autant se présenter n'est ce pas ? Je m'appelle Megan et vous ?

Après tout, j'allais pas me montrer désagréable alors que ce qui m'arrivait était un peu beaucoup de ma faute et puis ce pauvre gars n'a rien demandé à personne donc autant être gentille avec vous et s'entraider. Je vins donc lui adresser un sourire, attendant sa réponse.
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Megan & Paris
Il n’en revenait pas : cette journée qui avait si bien débuté ne pouvait pas se terminer en eau de boudin de la sorte ?! Comment allait-il faire pour rentrer ? Y aller en courant ? OKay il était sportif mais il n’avait pas envie de se taper une course d’endurance de quinze kilomètres en pleine nuit dans un pays qu’il ne connaissait absolument pas. Bon, il n’était pas un ange et savait très bien se défendre mais il n’était pas non plus superman et encore moins Captain America. Comment faire dans ce cas ? Paris commençait déjà à s’énerver, pensant être le seul mais une jeune femme le détrompa rapidement. Elle s’appelait Megan et semblait avoir eu le même souci avec les manifestants. « Paris ! Je m’appelle Paris et ouais, j’ai eu le même souci. Je ne pensais pas qu’il y aurait une manifestation » soupira-t-il en se passant une main dans ses cheveux. Summer allait s’inquiéter de ne pas le voir dans leur chambre d’hotel et il n’avait vraiment pas envie qu’elle angoisse le jour de son anniversaire. Bon sang, cela ne tombait vraiment pas sur le bon jour. « Tu n’aurais pas un portable par hasard ? » lui demanda-t-il. Peut-être qu’ils pourraient appeler quelqu’un pour qu’il vienne les chercher. La situation allait peut-être s’arranger très rapidement. Paris voulait y croire mais quelque chose lui disait que si cette Megan avait eu un portable sur elle, elle aurait déjà appelé quelqu’un de sa connaissance pour la tirer de cette merde. Non, son pessimisme habituel le souffla qu’ils allaient devoir trouver une autre solution sous peine de devoir passer la nuit sur un banc en attendant la reprise des navettes. « J’ai plus de batterie sur le miens » précise-t-il pour qu’elle comprenne qu’il ne lui demandait pas son portable pour éviter d’avoir à sortir le sien.


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— with Paris

Pourquoi avais je décidée d'aller visiter cette putain de ville moi sérieusement et en plus ce jour là où y'avait une manifestation, pile le jour où je devais y venir ? J'aurais du me renseigner un peu plus mais comme je fais jamais comme tout le monde qui peut avoir un train train quotidien, alors forcément me voilà dans la panade face à ce spectacle de désolation en voyant que la dernière navette m'ait passée sous le nez à cause de cette foutue manifestation. Franchement, ça leur sert à quoi de manifester aussi, ça fera pas changer le gouvernement d'opinion si ? Non mais en même temps moi et la politique on est pas franchement amis, surtout quand on voit mes exploits niveau conneries à Oxford, on peut pas dire que je sois appréciée des flics anglais, je dirais même qu'ils avaient souvent peur de me trouver au commissariat à devoir appeler papa pour qu'il vienne prendre en charge ma connerie et me sermonner pour que je ne recommence, sauf que manque de bol je recommençais à chaque fois un peu plus. Bref en ce jour maudit -vu ce qui est en train de me tomber dessus-, je n'étais pas seule à avoir louper la navette. Amen, on allait surement trouver une idée à nous deux mais d'abord se présenter, c'est la base comme dirait mon paternel niveau politesse. Il fit de même, il s'appelait donc Paris -on va lui éviter la blague en rapport avec la ville pour le coup- et il ignorait qu'il y avait une manif aussi. Il vint ensuite me demander si j'avais un portable car il avait plus de batterie. Mon portable, je vins fouiller dans mes poches et mon sac mais la malchance continue de s'abattre sur moi -ou ma mémoire digne d'un pois chiche, je sais pas trop- car j'avais du l'oublier dans ma piaule. C'est Owen qui va s'inquiéter de pas me voir à l'hôtel dis donc. Alors je vins lui répondre.

Enchantée Paris et ouais j'ai pas pensé à regarder si y'avait une manif aujourd'hui non plus -en même temps je suis en vacances moi, je pense pas à ce genre de choses, pensais je-, lui fis je avant de reprendre d'un air désolée. Et merde, j'ai du l'oublier dans ma chambre, j'en connais un qui va encore flipper de pas pouvoir me joindre, me mis je à penser à mon cousin, tout en reprenant. Bon ben je crois qu'on va devoir faire du stop comme c'est parti pour. Prêt à faire stopper les voitures cher collègue ?

Parce que même si cette ville me semble la plus sympathique au monde, il était pas question de coucher dehors et la nuit n'allait pas tarder, il fallait donc trouver des ruses pour que les voitures s'arrêtent et voir lesquelles partaient vers l'hôtel surtout. Je vins donc attendre sa réponse, tout en commençant à tenter de faire arrêter les voitures mais en vain ...

© SEAWOLF.
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Megan & Paris
« Je ne sais pas si la manifestation avait été prévue… Il me semble bien que les forces de l’ordre ont été pris en traite » rétorqua-t-il comme pour les dédouaner. En même temps, Paris n’admettrait jamais qu’il ait pu faire une connerie ou qu’il ait manqué de bon sens. C’était trop lui demander surtout qu’il avait pour habitude se reposer sur son cerveau et non sur ses muscles -même si c’était pour beaucoup de monde, peu probable qu’un tel mec puisse avoir un QI dépassant très largement la moyenne mondiale. Megan l’informa alors qu’elle n’avait pas non plus son téléphone portable. Cela aurait été bien trop facile songea-t-il avec un brin de sarcasme. « Je ne sais pas si le stop soit une bonne idée. Tu parles l’espagnol ? Parce que moi pas un traitre mot et je n’ai pas envie de me retrouver dans un endroit encore plus pourri… Et tu sais sûrement te défendre mais face à plusieurs mecs, je pense pas que ton gabarit de crevette s’en sorte » plaisanta-t-il. Il ne voulait pas lui manquer de respect -surtout s’il tombait sur une fanatique du féminisme ; mais autant être honnête : Megan avait le gabarit d’une crevette et il n’y avait que dans les films que le petit bout de femmes arrivait à se taper cinq mecs à la Jackie Chan. Pour sa part, s’il savait se défendre, il n’en oubliait pas qu’il avait un bras dans le plâtre et un autre encore trop faible. « Par contre on peut peut-être voir si on arrive à « emprunter » une voiture » lui proposa-t-il en échange. Le Dunster préférait largement emprunter une voiture que de se remettre à un parfait étranger sauf si, entre temps, Megan lui apprenait qu’elle était bilingue espagnol. Là, cela changerait bien des choses.


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— with Paris

Voilà que ce cher compatriote s'inquiétait de savoir si la manifestation avait été prévue ou non, qu'est ce que j'en ai à secouer les pruniers moi ? Je veux juste rentrer à l'hôtel avant que mon cousin ne s’aperçoive de mon absence ou bien il va encore flipper car il peut être très protecteur parfois voire souvent celui là. Certes je n'aime pas reconnaitre quand je fais une connerie mais là pour le coup et même si cette manifestation me met en rogne d'avoir louper la dernière navette, on doit surtout et avant tout trouver un moyen de rentrer au plus vite avant que nos proches n'appellent les flics. Pas question que je passe la nuit au poste de police au Chili, même si je suis une habituée de ces lieux mais bon après on va encore croire que je me suis shootée ou autre alors que là pour le coup c'est un peu la faute à pas de chance. Je venais de proposer de faire du stop car j'en ai souvent fait mais il vint me demander si je parlais espagnol et là je me mis à rire parce que déjà qu'on se fout de mon accent anglais, alors si je me mets à parler espagnol, personne ne voudra s'arrêter tellement mon espagnol ressemble à une vache folle -au sens imagé bien sur-. Mais ce qui me fit d'autant plus rire c'est qu'il crut qu'avec mon gabarit de crevette, je pouvais pas me défendre mais j'avais toujours mon spray au poivre -un cadeau de mon père au cas où il pourra pas toujours me surveiller-. Il vint ensuite proposer d'emprunter une caisse, sous entendu en voler une et cette idée me plaisait encore plus que faire du stop parce que j'avais pas franchement envie de tomber sur un pervers sexuel et que même si l'idée de me faire choper par la police chilienne ne m'enchanta guère, je me dis que ce devait être notre unique solution de rentrer au plus vite. Alors je vins lui répondre.

Personnellement, je m'en contrecarre que la manifestation ait été prévue ou pas, tout ce que je vois c'est qu'on est bloqués ici à cause de ces cons, lui fis je avec toute ma franchise naturelle avant de reprendre. Si je savais parler espagnol, cela se saurait et je sais parfaitement me défendre malgré mon gabarit de crevette, vins je ronchonner, tout en reprenant. Vous voulez vraiment piquer une caisse pour rentrer ? Enfin je suis pas contre, je sais comment crocheter une portière mais vous allez pas vous sentir mal de faire ça à un pauvre gars qui n'a rien demandé ?

Je voudrais pas qu'il ait des remords d'avoir voler la caisse d'un parfait innocent, même si pour ma part, je l'ai déjà fait à Oxford, voilà pourquoi je lui demande s'il avait déjà fait cela. Je vins donc lui adresser un sourire, attendant sa réponse et cherchant du regard une voiture qui pourra faire l'affaire. Surtout en repérer une sans alarme, c'est la base de tout voleur de caisses.

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Megan & Paris
« Attention, j’ai le droit à une rebelle en guise de side-kick… Laisse-moi deviner, une mather ? » la taquina-t-il car il n’avait que ça à faire pour passer le temps et emmerder son monde avait toujours été une occupation à plein temps. Là, se foutre un peu de la gueule de Megan l’amusait car elle devait très certainement être le genre de nana qui s’imaginait qu’être un petit caïd était la gloire de sa vie. Bah, elle faisait ce qu’elle voulait de son cul tant qu’elle ne le foutait pas dans la merde. Paris, bien qu’il lui arrivât de transgresser quelques règles, veillait toujours à ce que son casier judiciaire reste vierge pour la simple et unique raison qu’il avait un avenir devant lui et surtout que des êtres comptés sur lui. Après, les petites frappes pouvaient bien finir en taule, se foutre la gueule en l’air à cause de l’alcool ou de la drogue… ça, ce n’était franchement pas ses oignons et il n’avait pas envie d’en apprendre plus sur Megan. La seule chose qui comptait c’était de retourner à l’hôtel d’une manière ou d’une autre. « D’une arrête de me vouvoyer, ça a tendance à me gonfler sur le long terme… de deux, si tu sais te démerder tant mieux petite crevette car comme ça, je n’aurais pas à m’occuper de ton cas » lâcha-t-il avec un grand sourire. Les femmes étaient pour l’égalité des sexes non ? Alors Paris n’allait très certainement pas jouer les preux chevaliers, si Megan lui stipulait qu’elle savait se défendre, il la croyait. A elle de se démerder encore une fois. « Et de trois, je compte emprunter et non voler la voiture. Une fois que nous serons de retour à l’hôtel, je m’arrangerai pour qu’un pote me suive afin de ramener la bagnole » haussa-t-il des épaules. Les deux as de la cambriole se mirent donc en quête d’une voiture à voler. « Vise les anciennes bagnoles, les récentes ont trop d’électronique, on se ferait chier à les démarrer et surtout, on risque de déclencher une alarme »

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Mon collègue de galère du jour se demandait si la manifestation avait été prévue car y'avais aucun flic à l'horizon pour encadrer ces bandes de rabats joies qui empêchent les gentils touristes de pouvoir rentrer tranquillement à leur hôtel et à cause d'eux y'en a une qui va se faire appeler Arthur si elle rentre trop tard par un certain cousin limite trop protecteur. Ouais je parle de moi à la troisième personne et alors ? Bref quoiqu'il en soit, il nous faut trouver une brillante idée afin de nous permettre de rentrer au plus vite et là mon compagnon de galère vint proposer d'emprunter une voiture, sans dire le mot "voler". Mais autant appeler un chat un chat après tout et dire carrément qu'on va la piquer voire la voler, ce sera plus simple je pense. M'enfin pour l'heure, il vint me faire remarquer qu'il avait affaire à une vraie petite rebelle et il avait pas tout vu encore car je cache des choses dans mon chapeau invisible niveau conneries. Il vint me rappeler à l'ordre quand je me mis à le vouvoyer et qu'il était ravi d'apprendre que je savais me défendre. Alors je vins lui répondre.

Ouais une vraie rebelle championne de conneries en puissance et future Mather aussi, vins je lui faire savoir en me la pétant un peu car être Mather, ça n'a pas de prix et de reprendre. Ok ce sera tu alors et ouais je me débrouillerais toute seule, je suis même persuadée que je mettrais chaos les cons qui viennent nous faire chier avant toi, on parie ?

C'est sur ces mots que nous décidons donc d'aller "emprunter" une voiture pour reprendre les mots de ce jeune homme qui me parait trop sérieux pour venir piquer un voiture. A il vraiment ça dans sa vie ? Non parce que c'est une question de logique de savoir que les bagnoles récentes ont de l'électronique et pas les vieilles. Alors je vins donc lui répondre avec une pointe d'ironie.

Évidemment que je tape dans les vieilles bagnoles, tu me prends pour qui ? T'en a d'autres des astuces pourries pour emprunter une caisse ou comment ça se passe ?

Je repère donc une vieille bagnole datant surement de l'époque de mon père ou de mon arrière grand père -même si j'en ai pas ou je le connais pas à vrai dire- et vint donc crocheter la portière sans grande difficulté comme si j'avais fait ça toute ma vie. Je vérifiais juste au cas où que y'ai pas des flics dans le coin, même si les voir me courser m'amuserait plus qu'autre chose car combien de fois j'ai fait faire le pâté de maison dans Oxford aux anciens collègues de mon père. Je vins donc lui adresser un sourire, attendant sa réponse.

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Megan & Paris
« Ouah je suis impressionné » lâcha-t-il avec ironie. De toutes les personnes qu’il aurait pu se coltiner, il fallait qu’il se chope la délinquante en culotte courte qui trouve ça trop fun de jouer les rebelles. Bon sang, encore une qui devait avoir des problèmes avec son paternel et qui pensait que le faire chier, était la meilleure des solutions. Paris se réconfortait en se disant qu’une fois au complexe hôtelier, il pourrait lui dire au revoir car les nanas dans son genre, ce n’était franchement pas sa tasse de thé. « Pas de souci, je te laisserai te démerder ma grande. Je ne voudrai pas t’empêcher de t’amuser… ou d’amuser tes assaillants ! » haussa-t-il les épaules. Sérieusement, elle se prenait pour Jackie Chan ? Si elle pensait qu’elle pourrait mettre KO trois mecs à la force de ses bras, c’est qu’elle rêvait haut et fort. Il n’y a que dans les films que ce genre de choses pouvaient se passer. Dans la réalité, se manger un pain dans la gueule, ça faisait vraiment mal. Il était bien placé pour le savoir, son activité favorite était de participer à des combats clandestins -moins depuis qu’il avait son plâtre. Enfin bref, il fallait vraiment qu’ils trouvent une bagnole et à nouveau, Megan lui tapa sur le système. « Bon j’ai compris, tu es une vilaine fille qui s’amuse à faire des conneries et qui doit prendre son pied dès lors qu’elle a un joint dans le fion et qu’elle bafoue la loi. Tu veux jouer à la rebelle, tant mieux pour toi… Tu dois être une grande criminelle recherchée par la police etc. Je voulais juste t’aider alors maintenant magne ton cul de voler une bagnole qu’on puisse se tirer à moins qu’on ne fasse bande à part » grommela-t-il.

Megan termina par repérer une bagnole et crocheter la serrure. « Tu attends peut-être des félicitations ? Grimpe et démarre la bagnole » lui dit-il en embarquant sur le siège passager. Pourquoi fallait-il qu’il tombe sur une gamine en pleine crise d’adolescence ?! Bah c’était un sale moment à passer… Maintenant, comptez pas sur lui pour l’aider à démarrer la bagnole car madame devait très certainement ne pas en être à son premier coup d’essai ?! Pitié, si Dieu existait, faites que ses frères et sœurs aient suffisamment d’intelligence pour ne pas tomber aussi bas.





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— with Paris

Après avoir dit à mon compagnon de galère du jour que j'étais une vraie rebelle et une future Mather en puissance -maison dont je suis fière d'appartenir, peut être un peu parce que mon demi frère y est aussi ?-,  ce dernier vint me faire savoir d'une façon assez amusé et ironique surtout qu'il était impressionné. En vrai je me doutais qu'il s'en moquait comme de l'an 400 mais il m'a demandé alors je lui réponds le plus sincèrement possible après tout alors pourquoi être ironique ? Puis il vint me faire savoir qu'il allait me laisser me démerder si on a affaire avec des gros nigauds de service, genre il croit que j'ai pas de force alors qu'il fait une tête de plus que moi. Pfff c'est mal me connaitre alors.  Enfin pour l'heure, je venais de repérer une vieille bagnole parfaite à emprunter et à ouvrir sans craindre une quelconque alarme. J'arrive en plus à l'ouvrir assez rapidement, je vins donc lui faire savoir mais il ne trouva rien de mieux à me demander si je voulais des félicitations peut être toujours de manière ironique. Peut être bien que oui que j'en voulais ou peut être bien que non en fait ? Je me décide à grimper dans la bagnole et ne perdit plus de temps pour la démarrer en un claquement de doigt. Alors je vins lui répondre.

Pas besoin qu'on me félicite, je sais ce que je vaux et je suis loin d'être aussi stupide que t'as l'air de le penser alors ouais on se barre d'ici au plus vite, ça pue les flics en plus.

Pas quand j'en avais repéré enfin quoique avec cette putain de manifestation, ils devaient pas être très loin non plus ceux là alors fallait pas trop trainer dans les parages au risque de finir dans une cellule chilienne et je n'avais pas très envie de trainer ce mec avec moi en garde à vue, même si cela ne me faisait guère peur pour avoir déjà testé les cellules londoniennes y'a un bout de temps déjà. Je vins donc lui sourire ironiquement à mon tour quand la bagnole se mit en marche et on commence à démarrer et nous fûmes partis pour aller à l'hôtel, j'avais mon permis depuis peu alors c'est pas comme si je savais pas conduire. Je priais pour que ce vieux tacot arrive à rouler quelques kilomètres toutefois.

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