Emménagement {Emilia

L’a voir sourire me faisait toujours plaisir, j’aimais voir mon entourage profiter de la vie et s’émerveiller d’un rien. Si avec un simple oui on peut se permettre d’ensoleiller la vie de quelqu’un, pourquoi faire le contraire ? La Discution s’étant très légèrement dispersée pour en arriver à parler bouf, je sentais mon ventre se mettre à grogner afin de m’envoyer des signaux pour me dire de le remplir. Ce ne serait tarder. Malheureusement pour lui, rien était prêt et il faudra sans doute encore attendre plusieurs minutes pour qu’il soit satisfait, car je n’étais pas le genre de gars à anticiper. Je me mettais à préparer de la bouffe que lorsque j’avais réellement faim, sans quoi je me disais que ça pouvait encore attendre afin de pouvoir m'affairer à d’autres occupations. “Si j’te jette ton plat à la figure tu comprendras bien vite” riais-je avant d’ouvrir mes placards. “Vas-y, fait toi plaisir j’ai rien préparé” Heureusement pour elle, j’étais le genre de mec à faire les courses afin de m’assurer de toujours avoir des placards plein. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie et si une fringale me prend un plein dimanche alors que tout est fermé je serais bien trop frustré pour être productif de ma journée. Anticipation ! -tout dépend pour quoi-

Jules est une personne adorable et souriante alors je sens qu'ici, je vais me sentir très bien, comme chez moi, et après tout, cet appartement ça sera chez moi finalement, je vais y vivre probablement beaucoup de fois dans l'année car j'apprécie la Cabot vraiment mais franchement des fois, je m'en passerai de tout ce brouhaha, quand on veut vraiment dormir, et que les filles font du une soirée pyjama à côté ou bien que certaines colocataires n'ont pas envie de dormir, c'est pas franchement cool ... Au moins ici, j'aurais juste Jules qui pourra à la rigueur me déranger et encore, c'est même pas sûr et dit. Je pense qu'il est plus du genre calme, je crois qu'il se défonce mais bon, si ça reste dans son coin, dans sa chambre et pas en plein milieu du salon où franchement la tentation de reprendre là serait très dur à vivre pour moi, tout irait bien. La conversation entre nous est joyeuse et elle dévie bien vite sur la nourriture, j'admets que perso, j'ai quand même faim. Mon ventre gronde et veut se faire remplir. Alors c'est un peu tout naturellement que je lui demande ce qu'il aime ou non car il n'a pas l'air très cuisine et si c'est le cas je préfère m'en charger, je suis pas fan mais je peux faire un effort, si ça peut me permettre d'éviter une intoxication ... Sa réponse me fait rire et je reprends « Très bien, je note ! » je sais bien qu'il plaisante. En tout cas j'espère parce que je tirerai une drôle de tête si je me prenais un plat de bouffe en pleine gueule ... Jules n'ayant rien préparé, il ouvre des placards et de loin, je repère un paquet de pâtes, je souris « Tu me passes les pâtes s'il te plait ? » tout en ouvrant le frigo. Il y a des lardons et de la crème, ça sera pâtes carbo ce soir, on va taper dans le classique. J'attrape ce dont j'ai besoin dans le frigo en calant tout dans mes bras et pose tout sur le plan de travail avant d'ouvrir un peu tout pour trouver une casserole.

 

CODE BY RESSAPANDA.