ARTAGE • " Let's the party play fun "

Décidément, les éléphants étaient un sujet qui lui tenait visiblement à coeur ! Il persiste à prendre la défense de ces pauvres animaux, tu le regardes sans rien dire, forcément c'était encore un mauvais coup de la drogue, le moment où on reste bloqué sur un truc en s'imaginant tout un tas de conneries. La réaction d'Artur vis à vis de Sloan était prévisible, tu te doutais que rien de tout ça n'allait l'enchanter et tu savais d'avance que ce ne sera pas le grand amour entre les deux. Y'avait qu'à voir comment il l'appelait avant même de le connaître, "le connard".. Mais malheureusement c'était un connard pour qui tu avais des putains de sentiments. Tu haussais les épaules avec nonchalance en buvant une gorgée de ton verre presque déjà vide. - A quoi ça sert ? Il s'est barré, y'aura plus rien. Tu disais ça de manière neutre, même si au fond d'toi tu priais pour que tout ça ne soit pas encore terminé, pour que ce que tu ressentais pour lui ne disparaisse pas aussi vite, que cette vilaine attraction passionnelle ne se brise pas tout d'suite. Tu lui en voulais pourtant, terriblement tu lui en voulais de t'avoir laissé ici, sans un mot, sans une explication, rien, juste le néant, le silence, l'oubli. Toi même tu savais pas ce que t'en pensais, l'opinion que tu pouvais avoir sur toute cette histoire en fait. Tu lances un sourire plein de compassion envers Artur, même si tu savais qu'il en avait pas besoin du tout de ta compassion, t'était encore comme lui y'a quelques jours.. C'est sûrement pour ça que vous avez très vite accroché tous les deux, vous êtes similaires sur plein d'points justement et l'amour en fait parti, en faisait plutôt.. Il avait la même place dans vos vies; AUCUNE. - Je sais mais ça va te tomber un jour, un jour où tu t'y attendras pas, comme un connard de pigeon qui te chie dessus ! Par surprise.. Wouaaah, vive l'assimilation et l'image de l'amour que tu as. Tu ris furtivement. C'était nul, c'était chiant, c'était prise de tête mais au final t'aime ça, toi, au final tu en redemande encore au lieu d'y mettre fin, parce que c'est possible d'y mettre fin, c'était même très facile c'est juste que t'en avais tout simplement pas envie. Rapidement tout s'est déroulé, tu étais au milieu de sa chambre, dansant comme si tu étais seule dans ton monde, la seule personne sur terre, tu te sentais légère. Artur termine de faire le joint et vient près de toi en te le tendant. Tu l'attrapes entre tes doigts, tu souris telle une enfant. Tu attrapes Artur par le bras pour le ramener vers toi, tu montes le son avant de tirer une grosse barre sur le joint que tu savoures. Tes bras enlacent son cou, tu gardes la fumée dans ta bouche en prenant le visage de ton meilleur ami entre tes mains pour lui faire une soufflette. Tes lèvres effleurant les siennes, tu relâches la fumée prisonnière en direction de sa bouche, lentement, tu n'arrête pas de danser. Ton regard croise le sien, tu affiches un sourire fière et tu finis par l'embrasser doucement. Bordel, tu foutais quoi là ! C'était quoi ton problème, Artur était ton meilleur ami rien d'autre mais, tes envies sont plus fortes que votre relation. Tu voulais te lâcher, t'abandonner le temps d'une soirée et dans les bras d'Artur il pouvait pas y avoir mieux.

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Je n'aimais pas la voir si touchée, je préférais ne pas insister. Si elle avait besoin de moi, elle savait quelle porte ouvrir, je serais toujours présent. Pour elle, pour tous les gens qui me sont chers véritablement et ils ne sont pas si nombreux. Je repense une seconde à la relation entre mon frère et Alexys, finalement, on ne choisis pas avec qui on veut être. Je ne mettais jamais posé la question en réalité, mon truc c'est le moment présent, pas les projets. Le seul projet que je me permettait, c'était la pensée de mes nouveaux tatouages. Je ne recherche pas l'amour, c'est plutôt un truc qui me fait flipper, dès qu'une fille commençait à s'impliquer un peu trop et ressentir quelque chose envers moi, je partais direct. J'ai toujours été honnête la dessus, ça ne m'intéresse pas. Trop de contraintes, pas assez d'amusement à mon sens donc rien de bien pour moi et ma vie de bohème. J'veux pouvoir ce que je veux, quand je veux, sans me poser de questions. Si j'ai envie de fumer, je fume, si je veux boire, je le fais, c'est tout. Ma devise, ma vie et tout mon entourage est au courant, y'a rien à changer chez moi. Sage m'affirme que c'est le genre de chose qui peut m'arriver à tout instant, j'aime son allusion, tout à fait elle. Ouais, ça fous la merde quoi je lance amusé. C'était pas pour moi, pas pour l'instant. Je n'envie pas les couples, oh non, j'aime pas les mauvais surprises.
Puis le moment devient plus aérien, la musique enveloppe la pièce et tout devient confus. Sans même le réalisé, je me retrouve au milieu de la pièce, proche, trop proche de Sage. Bien plus prêt que des amis devraient se le permettre, mais l'instant est bon, doux comme la fumée qu'elle me mets dans la bouche. Comment résister à une telle danse ? Durant une minute, je m'interroge quand même, je ne peux pas aller trop loin, elle est ma meilleure amie, un de mes piliers. Tout a basculé presque trop vite, elle vient de m'avouer avoir des sentiments pour un mec et elle est finalement ici, avec moi. Je la respecte, nous sommes pareils, je crois deviner chez la petite blonde une volonté de lâché prise. Elle sait qu'elle peut me demander ce qu'elle veut, mais je ne ferais rien sans son accord oral. J'essaie de parler, mais ses lèvres rejoignent à nouveau les miennes pour un baiser cette fois. Limite franchie. Tu sais ce que tu fais Sage, j'espère. Je la mets en garde, elle continue de danser. Je sais qu'elle n'est pas comme moi, elle ne ma jamais caché sa virginité, c'est pas rien. J'peux pas me permettre n'importe quoi, j'en suis conscient. Même si actuellement, le shit me monte à la tête, il me faut plus d'alcool que ça pour avoir des symptômes, mais j'avais déjà fumé bien avant. Ma tête et mes poumons n'étaient pas vierges eux. Je ne la repousse pas car je ne peux pas tout simplement, c'est instinctif. Mes deux mois se mettent en alerte mais pas pour la même chose.

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Tu exploses de rire face à sa remarque, tu sais même pas pourquoi sa connerie te faisait rire, c'était un truc complètement con mais l'alcool te rend plus flexible. Ouais clairement ça fout et ça pue la merde cette histoire d'amour, ça c'est certain ! T'en avais même la nausée rien qu'en y pensant. Fuck l'amour, fuck mes sentiments, c'est décidé ce soir tout ça sera mis de côté. On se laisse entraîner à une danse chaleureuse, nos deux corps se font face, tu prends la bouche d'Artur en otage pendant quelques secondes avant de la libérer. Ton esprit est looooin, très loooin tout comme ta conscience en fait. One life guy, il était temps de détruire les murs qui te bloquent dans tout et n'importe quoi, aujourd'hui, ce soir, tu plantais les graines de la nouvelle Sage, une tout autre Sage. " Tu sais ce que tu fais Sage, j'espère. " Tu recules, tu ne réponds pas de suite à sa question, avant ça tu avances vers la bouteille de vodka et tu verses un fond d'alcool dans ton verre, un fond plutôt imposant. Allez go pour les shots ! Sans quitter Artur du regard tu t'enfiles le verre cul sec d'un seul coup. - A la tienne ! Tu dis à quelques mètres de lui, levant ton verre vers lui. Tu le titilles de loin, tu joues avec lui, tu le cherches comme si Artur était une de tes proies ce soir, pas n'importe quelle proie, la meilleure.. Tu mordilles le verre, le faisant tinter sur tes dents. Tu finis finalement par revenir sur tes pas. Tu reprends la même position que tout à l'heure, tes bras autour de lui, la tête levée vers lui pour faire face à son regard dur. - Pire que ça Artur..Tu murmures au creux de son oreille. Ouais c'est ce que tu voulais ce soir, tu voulais pas de ton meilleur ami, tu voulais juste un homme, combler tes désirs, franchir ce grand pas avec lui, c'était ça que tu voulais. Tu savais d'avance que jamais tu ne regretteras cette première fois avec lui. Tu te soulèves sur la pointe des pieds pour venir parsemer son cou de baiser. - Et toi t'en dit quoi de tout ça ?.. C'est c'que tu veux ?.. Tu dis dans un souffle chaud en faisant glisser la peau de ta joue contre la sienne pour revenir en face de lui, front contre front, yeux dans les yeux, bouche dangereusement proche l'une de l'autre.

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Ce qui me surprend le plus c'est sa détermination, son regard et sa manière de faire. Elle est loin d'être novice, c'est ce qui est totalement contraire au faite qu'elle n'ai jamais eu l'occasion de gouter au plaisir charnelle. Elle est trop sure d'Elie, s'en est déstabilisant. Les jeux de séduction je connais, je suis habitué, j'en ai vu un certain nombre mais je ne m'étais jamais retrouve dans cette situation. Une personne que je connais, une amie, me fait des avances, clairement. Un certain temps, je m'interroge, je lui demande si elle est consciente de ce qu'il se passe dans cette chambre. Elle reste silencieuse, tout en gardant son air assuré, je suis immobile et inspecte tous ses faits et gestes. J'attends un signe, une parole de sa part. Intérieurement, je souhaite qu'elle s'arrête qu'elle en rigole et qu'on passe a autre chose. Mais cette ambiance est propice, elle deviendrait presque une inconnue a mes yeux. Je ne la reconnais pas ou en tout cas je ne reconnais pas ses gestes a mon égard. Elle part récupérer la bouteille de vodka et se servir un autre verre. Sa parade ne peut pas me laisser indifférent, c'est grave docteur ? C'est intense mais je n'ai toujours pas ma réponse, elle boit d'un coup puis se rapproche de moi encore, toujours plus dangereusement. - Pire que ça Artur.. plus de doutes possibles, elle savait très bien ce qu'elle faisait. Mais en avait-elle vraiment conscience ? L'alcool ne parlait-il pas pour elle. Je chope son verre entre temps pour l'éloigner d'elle, pas pour rien non. Je veux que tu sois consciente de ce que tu es en train de faire ses mains se joignent derrière mon cou, son visage est proche et ses yeux se plongent dans les miens. Ses lèvres se déposent dans mon cou, j'essaie de rester stoïque et calme, la musique me rappelle presque a la raison, je suis a deux doigts de la repousser. Un instant plus tard, ça bascule, j'entends sa voix a nouveau, elle me demande si j'en ai envie. Impossible de mentir, ses lèvres me donnent envie, son corps aussi, son attitude est excitante. Je deviens l'homme que mes conquêtes connaissent, mon instinct masculin prends le dessus et je réponds a ses avances. Mes bras encerclent sa taille, ce geste nous rapproche encore plus. Je ne réfléchis plus, et si c'était la meilleure chose a faire ? Comme d'habitude, pourquoi ne pas céder ? Qu'est-ce qui m'en empêche après tout ? Je lui réponds en joignant a nouveau mes lèvres aux siennes, un nouveau baiser, plus long et intense.

Tu déconnes, bordel Sage tu déconnes. Tu fais quoi là ?! Logiquement ça aurait dû être Sloan ta première fois ou du moins dans ta tête, dans tes espérances ou tu n'sais quelle connerie ! Mais tu savais pas jusqu'où ira ta relation avec lui alors ta première fois tu voulais la faire avec une personne dont tu avais totalement confiance.. Ton meilleur ami était pour toi la personne idéale pour répondre à tes attentes, si t'étais sûre d'être prête pour y passer maintenant, là, tout d'suite ? Nan pas vraiment, mais tu voulais l'faire, tu voulais en finir avec cette saloperie de virginité. Tu buvais comme si dans ton verre y'avait du jus d'orange, ton estomac s'était tellement habitué à l'alcool que tu n'en ressentais plus le goût écœurant de cette substance trop forte. Tu abandonnes ton verre au sol, tu laisses de côté la bouteille de Vodka pour venir rejoindre Artur, debout au même endroit où tu l'avais laissé. Tu voyais qu'il ne comprenait pas ce qu'il se passait, clairement tu le déboussolait, ça te faisait doucement rire. T'était loin d'être la meuf sûre d'elle mais ce soir tu voulais afficher une autre facette de toi, une nouvelle attitude et l'alcool t'en donnait le courage, le courage de t'assumer comme tel et de faire taire tes autocritiques. Il s'inquiéter pour toi, il avait peur que tu regrettes finalement ton choix mais tu sais très bien que non. Tu voulais juste qu'il arrête de te demander ça, tu savais que s'il continue, t'allais partir dans un bad trip, t'allais te poser des centaines de questions alors tu voulais passer à l'action pendant que rien ne venait troubler ton choix. - Arrête.. Je ne suis plus ta meilleure amie le temps d'une seule soirée, je veux être l'un de tes fantasmes les plus fous ce soir.. Que tu me regardes en tant que femme, juste une femme parmi tant d'autres. Tu parles en effleurant ses lèvres, les yeux fermés, tu parles doucement, ta voix est limite cachée par le son de la musique. Il finit enfin par venir t'embrasser, un long baiser, langoureux, gourmand, auquel tu ne met pas fin tout de suite. Tu fais glisser une main sur son dos, l'autre s’agrippe à sa nuque. Un baiser plus sauvage cette fois. Tu t'éloignes à peine de sa bouche, tu le regardes une seconde, un sourire, tu passes ton index sur son visage, sur sa joue pour finir par caresser sa lèvre inférieure. Tu passes tes mains sous son tee shirt, partant à la découverte de la peau nue de son torse, tu ne cesses de le regarder encore et encore..

A un certain stade, on arrête de se poser des questions, les mots ne font plus effets, ce sont les actes qui nous guide le temps d'un instant, d'une soirée. Impossible de décrire cette impression de plénitude qui nous prends dans ces moments là. La seule chose qui compte est d'assouvir le désir qui se montre, là, à l'instant T sans penser à rien d'autre. Sage avait réussi à me faire douter, à me questionner sur ce qui est bien ou pas, sur notre relation. Et finalement elle avait l'air de prendre tout ça avec tellement de recul, que je préférais ne pas insister. J'ai clairement cédé à ses avances car j'en ai envie, la tout de suite. Ouais, j'ai envie d'elle, de ma meilleure amie, sachant qui elle est, son passé. Elle avait prit la décision pour moi, ce n'était pas de mon ressort. Elle me parle de fantasme, elle veut que je ne vois plus l'amie que je vois en elle, juste ce soir. Comment ne pas être faible un instant face à cette demande ? Et puis les pulsions prennent le dessus, plus rien ne compte au final. Pourquoi ne pas laisser faire les choses, elle me veut, elle m'aura. Sa voix est douce et chaude à mon oreille, ses gestes sensuels et réconfortants. Le baiser est long et agréable, comme une bénédiction de sa part, elle veut que je continue. Ses mains passent sous mon tee-shirt, elle sont froides sur le moment puis deviennent brûlante, ou c'était peut-être juste moi. Mes mains  se posent sur sa taille, je l'approche de moi au plus près. Plus de limite, plus de barrière, mais je veux faire ça bien, qu'elle s'en souvienne, je ne veux pas la traiter comme n'importe qu'elle conquête d'un soir, impossible. Les premiers symptômes de l'excitation chronique commencent à se faire sentir, mon rythme cardiaque s'accélère. Je l'embrasse dans le cou, mes mains se promènent dangereusement sur son corps, sous ses vêtements.

Voilà, tu venais de déclencher l'adrénaline qui sommeille en toi, une pulsion forte que tu n'as jamais eu l'occasion de ressentir. Ton cœur s'emballe, tu sais que tu es proche, que bientôt tu vas passer à l'acte, qu'il ne reste que quelques minutes pour que vos corps se déchaînent et passent à l'acte. Maintenant tu en es sûre, c'est ce dont t'as envie, c'est ce que tu veux. Artur te fais frissonner, tu sens ses mains se poser sur tes hanches et te ramener au plus près de lui. Tu ne saurais décrire la sensation qui te submerge à cet instant précis, quelque chose de fort, de passionnelle. Il n'était pas question d'amour là-dedans, non, juste un fort désir bestial. Tu te laisses guider par le rythme de tes pulsions, tu n'y connais rien mais les gestes s'enchaînent tout seuls. Ta respiration change, elle en devient irrégulière tout comme les battements de ton cœur qui défilent. Ta main sous son haut, tu prends plaisir à caresser sa peau brûlante. La température monte en toi, tu ne veux pas y mettre fin, tu veux aller jusqu'au bout. Ce soir, c'était Artur et toi, simplement vous deux, plus rien d'autre. Plus rien ne comptait, ton esprit était loin, tes pensées silencieuses. Ses mains glissent sous ton léger vêtement, tu trembles. Tu rentres ton ventre inconsciemment, tu aimes la sensation qu'il te procure. T'aimes sentir ses mains sur ton corps. Tu lui retire son tee-shirt, tu le devances, tu veux te prouver que tu n'es pas cette petite chose fragile au final, que rien ne te fais peur ni même l'inconnu. Tu fermes les yeux, l'emmenant doucement vers son lit, tu fais tomber les bouteilles sur ton passage. Tu t'en tapes, tu n'y fais même pas attention. Ta bouche ne cesse de découvrir la sienne. Tu t'allonges, il suit la cadence, tu sens son corps collé au tient. Un sentiment de sécurité te soulage et parvient à te mettre rapidement à l'aise. - Je te donne envie ? Tu dis entre deux baisers.  

C'était bien trop tard pour revenir en arrière alors autant aller au bout des choses. Je commençais juste à comprendre l'honneur qu'elle me faisait là. Elle m'avait choisi pour passer une étape assez importante dans la vie, ouais on parle bien de sexe. La première fois, c'est pas un truc à prendre à la légère normalement, bien que la mienne n'a pas été très glorieuse. Bref, normalement on s'en souvient, ça reste dans la mémoire et se souvient avec qui on l'a fait, pour la première fois. Et Sage m'avait choisi ce soir pour perdre sa virginité, au Chili, c'était peut-être l'air ambiant qui lui a fait changé d'avis.
Bon ses sensations sont quelques choses d'habituelles pour moi, Sage avait su accentuer mes pulsions, comme si elle n'était plus la personne que je connais et tant mieux. finalement, elle avait raison je devais faire abstraction de tout cela sinon c'est prise de tête assuré. Mes mains parcourent son corps avec envie, elle frissonne et je souris de la voir comme ça. Nos lèvres ne se quittent que quelques secondes, je laisse mes lèvres glisser le long de son cou, tendrement. Elle retire mon tee-shirt, je me laisse faire, nos pas rejoignent le lit petit à petit. Malgré ses avances, je sens qu'elle hésite, vacille et j'adore ça, elle qui est si confiante habituellement dans d'autres situation. Là, elle est à moi, notre confiance mutuel nous fait faire les choses facilement. Mon rythme cardiaque s'accélère de plus en plus, c'est excitant et bon à la fois, j'essaie d'être moins bourrin que je peux l'être d'habitude, pour ne pas lui laisser un mauvais souvenir de cet événement. Je lui retire son haut par la suite, mon regard se pose sur son corps un instant - Je te donne envie ? oh putain oui, qui serait insensible à ça sérieusement ? A part un gay bien sûr de lui. J'pense que ça se sent, dis-je d'un air amusé. En effet, si il y avait une chose que je ne pouvais pas cacher c'était ce qui se passait dans mon pantalon. avait-elle besoin d'être rassurée ? Pourtant elle n'en avait vraiment pas besoin. C'est une belle femme, personne ne pourra le nier. Je l'embrasse à nouveau, je la pousse légèrement vers le lit. Elle s'assoit puis s'allonge sous mon emprise.

Artur, juste un Artur face à moi, un homme, un simple homme, plus d'amitié qui compte à cet instant-là, plus rien ne compte en fait à part nous deux. Je veux que nos deux corps dansent sous la pluie du désir, que le plaisir nous élèvent toujours plus haut, que nous fassions plus qu'un. Je veux de ça, je veux découvrir ce que c'est dans ses bras, cette nuit, au Chili. Des baisers enflammés échangés, des langues qui s'emmêlent, une chaleur qui ne cesse d'augmenter, j'étais en feu à l'intérieur de moi.. Ce moment d'attention était plus que parfait, j'ai l'impression qu'on est à part. J'étais à lui tout une nuit, juste une seule nuit, celle que je n'oublierait jamais dans les moindres détails même si j'ai bu, j'ai bu assez pour pouvoir me souvenir de tout ce qui se passera par la suite. D'un côté j'avais hâte de le découvrir et de l'autre j'avais cette appréhension au fur et à mesure que les choses se déroulaient. Il me retire mon haut à son tour, ma poitrine collée à son buste, j'en ai la chaire de poule, mon cœur s'emballe, au fond je suis en panique totale mais je continue sur ma lancée.. Je fais comme si j'étais confiante, comme si je savais comment faire, comme si je m'y connaissais alors qu'en réalité je n'étais qu'une débutante. Une novice. Je recule, presque essoufflée, il pose un regard d'envie sur mon corps presque dénudé, c'est la première fois que je voyais ce regard chez Artur. J'arque un sourcil en me mordillant la lèvre, j'étais pas à l'aise avec mon physique mais, sa réaction était plaisante et me redonner confiance. Il allait me découvrir dans les moindres détails, au fin fond de mon intimité et moi de même. Je me dirige à nouveau vers lui, lui posant une question à laquelle il répond avec humour, j'esquisse un sourire. En effet, j'avais ma réponse à la sensation de la bosse qu'il avait entre les jambes. Je camoufle mon intimidation grâce à un autre baiser, un de plus, un plus fort, plus hargneux nous entraînant tous les deux sur le lit. Au dessus de moi, j'enroule ma jambe dans la sienne, nous emboîtant que mieux. Je pouvais ressentir le fruit de son excitation contre moi, ma main passe dans ses cheveux poussant son visage au creux de mon cou. Ma respiration change encore de rythme en fonction de chacun de ses mouvements, je relève la tête en fermant les yeux. Je me déhanche sous son corps sculpté à la perfection, mes lèvres caresse son épaule près de ma bouche. Mes ongles se plante dans son dos.. - Apprends moi tout ce que tu sais faire Artur.. Je souffle dans un murmure entre deux halètements.

Je ne pouvais pas faire totalement abstraction que c'était Sage, là entre mes bras. Impossible, je ne pouvais pas le traiter comme les autres. Même si il ce qui se passait là n'allait pas se reproduire, je n'avais pas le droit de la brusquer, pas le droit de lui faire du mal, en aucun cas. C'était assez étrange finalement de faire attention à ça, je ne voulais pas être trop cru dans mes mots, je voulais qu'elle soit rassurée avec moi. Nous venions de passer un nouveau stage, les gestes se faisaient plus pressés, les baisers plus fougueux, nos corps ne se quittaient plus. Elle était quasiment nue devant moi et je n'étais pas indifférent à son charme, c'est comme si je la découvrait une nouvelle fois. Je prêtais plus attention à ses yeux, ses mouvements, ses charmes me donnaient envie c'était clair.
Je l'avais entrainé sur le lit, nos caresses s'intensifiaient, je sentais son souffle dans mon cou, elle murmure une nouvelle phrase à mon oreille, me priant de lui montrer tout ce que je savais faire.. Bon peut-être pas tout quand même, doucement. Ses paroles sonnent peut-être le summum de mon excitation. Je lui souris, amusé, pendant que mes mains glissaient le long de son corps pour en découvrir un peu plus. Ma main frôla sa poitrine puis passe sur son ventre et ses hanches. Je fis glisser son bas instinctivement pour le lui retirer, ma main resta au même endroit et doucement, celle-ci entra en contact avec son intimité. Une caresse maîtrisée et douce, je continuais de l'embrasser sur la bouche, le cou, et dans un dernier geste, je descendais vers sa poitrine à demi nue.