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SLOALINE • “I will not wait to love as best as I can.”

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I keep dreaming you'll be with me and you'll never go
Sloan était obnubilé par les bleus sur le corps de Charline, il ne voyait pas qu'il la mettait mal à l'aise. Aveuglé par l'alcool, sa réaction était excessive et particulièrement égoïste. Alors comme ça, lui avait le droit de ne pas parler de ses problèmes mais elle par contre, devait se justifier. C'était du grand n'importe quoi, ça ne rimait à rien. Il devenait de plus en plus bipolaire, il semblait être fou. Sa tête était remplie de sentiments incontrôlables rendant le jeune homme particulièrement instable. Sloan n'arrivait à gérer ses émotions et ça s’aggravait de jours en jours. Il se faisait peur, il n'arrivait pas à se contrôler. Être bipolaire n'est pas chose simple à gérer, il ne voulait pas admettre qu'il avait besoin d'aide. Avec un tel comportement, il allait perdre ses proches les uns après les autres. Il allait se renfermer sur lui même et redevenir cet être malsain et délinquant qu'était Sloan autrefois. Le beau brun n'arrivait pas à se projeter dans l'avenir sans sa mère. Elle restait la seule en qui il avait confiance, en qui il mettrait sa vie entre ses mains. Elle savait le calmer, lui dire les bons mots au bon moment. Des fois, lorsqu'il était en rage, il l'appelait et se calmait. Elle savait y faire avec son fils. D'ailleurs, il est toute sa vie. Un lien très fort les réunissait, ils étaient aussi fusionnels que complices. Sloan vivait très mal le fait qu'elle soit à l'hôpital dans un coma plutôt profond. Il lui parlait des heures, il la regardait allongée, elle semblait si paisible. C'est ce qu'il avait fait avant de prendre le volant pour rentrer à son hôtel. L'Eliot était resté avec sa mère, espérant plus que tout au monde qu'elle se réveille. Les médecins n'étaient pas optimistes mais lui si, il gardait espoir. Après tout, l'espoir fait vivre. Sloan se rattachait à tout et n'importe quoi. Il était déboussolé, en manque de repères. S'il ne se ressaisissait pas rapidement, il allait sombrer et s'autodétruire. Il fallait faire quelque chose pour lui, ça devenait urgent. Le beau brun avait détourné son regard de Charline, il ne voulait pas la voir mal à l'aise, il ne voulait pas la faire souffrir et pourtant, il était bien partit pour. Sloan se détestait, il aurait voulu partir en courant mais son corps ne répondait pas, ne répondait plus. La brunette se laissa glisser du bord pour se mettre debout, elle attrapa rapidement une serviette qu'elle mit autour d'elle. Mine de rien, ils étaient trempés. Le jeune homme la regarda faire dans le miroir, il ne voulait pas la regarder directement. Charline lui rappela à quel point il avait évité la question tout à l'heure et à quel point elle n'avait pas envie d'être emmerdée avec ça. Sloan baissa la tête sous ses paroles, il se sentait honteux, minable. L'Eliot ne répondit pas à ces accusations, elle avait tellement raison. Pour qui se prenait-il pour imposer sa loi ? Personne, il n'était personne, son état pouvait en témoigner. Charline ramassa ses affaires et passa devant lui, furax. Sloan ferma les yeux à son passage. Il venait de tout gâcher, quel crétin. Il prit une grande inspiration pour essayer de se calmer. C'est peine perdue. Il avança maladroitement jusqu'au lavabo où était assise la brunette. Il posa ses mains autour de l'évier et pencha sa tête vers l'avant. Sans vraiment s'en rendre compte, il serra les poings fortement, pour essayer d'évacuer toute cette colère. Il relâcha la pression en voyant que ça ne marchait pas. Il passa sa main dans ses cheveux et releva délicatement la tête. Son regard croisa son propre visage dans la glace. Il était démuni. Des cernes ornaient son regard vide d'expression, il avait les traits tirés et les sourcils froncés. Ça ne le ressemblait tellement pas.  Il se fixait, ne pouvant faire autrement. Le voilà confronté à lui même, à sa bipolarité. Deux personnalités opposées, partageant le même corps. Il n'y avait pas assez de place pour deux, il devait choisir de guérir ou de sombrer. Tant de rancœur, le jeune homme se dégouttait littéralement. « Putain! » grogna-t-il. Le jeune homme plissa les yeux et dans une rage sans précédent, il leva son bras vers l'arrière. Sloan serra les dents et donna un énorme coup de poing dans le miroir qui explosa dans tous les sens. Des morceaux volèrent un peu partout dans la pièce, faisant un bruit monstrueux. Il avait l'impression d'être possédé, que quelqu'un d'autre avait prit le contrôle de son corps et ses émotions. Il n'arrivait plus à faire face à tout ça. « Ahh » dit-il en enlevant sa main et en l'approchant de son ventre. Il venait de se faire super mal. Rapidement, Sloan tourna sa tête vers la sortie, il s'avança de quelques pas et regarda Charline. Sans un mot, il planta son regard dans le sien. Trop d'émotions en lui, il ne supportait plus, il craquait. Les yeux humides, il ne la lâchait pas du regard. Sa colère le faisait souffrir, il ne voulait pas baisser les bras mais c'était plus fort que lui. Contre sa bipolarité, il était démuni, il avait besoin d'aide. « Elle va mourir Charline. » dit-il faiblement. Sloan avait envie de pleurer mais aucune larme ne coula sur sa joue. Il intériorisait beaucoup trop pour pouvoir pleurer. Il leva les yeux au ciel et s'appuya contre l'encadrement de la porte de la salle de bain. Le beau brun baissa la tête et ferma les yeux. C'était trop pour lui, il ne supportait plus sa bipolarité et l’inquiétude de sa mère. Il abandonnait.
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Everything has its beauty but not everyone sees it ★★★
J'avais préféré fuir pour rejoindre un territoire moins hostile. Il était devenu en l'espace de quelques secondes totalement incontrôlable. Il semblait avoir perdu toute maitrise de lui-même. Mon regard scrutait le plafond. Un silence régnait dans toute la pièce. Mes mains se portèrent sur mon visage avant de lâcher un long soupir. Cette soirée, je ne l'avais pas vue venir. Ici, je n'étais maître d'aucune situation. Sloan perturbait tout mon quotidien et s'en était bouleversant . Je ne pouvais pas l'abandonner. J'avais cependant décidé de prendre mes distances. Sloan ne faisait aucun bruit, je fronçais légèrement les sourcils. Ce silence était pesant. Qu'était-il en train de faire ? S'était-il évanoui ? Je me redressais apportant mon regard sur la porte ouverte de la salle de bain. Les questions se bousculaient dans mon esprit. Je me tournais vers le réveil qu'il avait sur sa table de chevet. Il était tard et mon colocataire allait sans doute se poser des questions. Voilà ce qui était le plus dérangeant dans ce type d'habitation. Je me mis à soupirer. Je ne pouvais pas rester là avec toutes ces questions en suspend. Je devais m'assurer qu'il allait bien. Je me levais du lit et décidai de remettre mon haut. Un bruit sourd et fort se dégagea de la salle de bain. Mon regard se porta immédiatement vers cette porte. Mes pieds s'étaient figés au sol, impossible de contrôler quoi ce soit. Je n'arrivais pas à bouger. Qu'avait-il fait ? Ma respiration se coupa. Ce bruit raisonnait doucement dans ma tête. Ma respiration reprit quand je le vis s'approcher de la porte de la salle de bain. Il tenait sa main contre son ventre. Ma tête se pencha sur le côté et un soupiré s'échappa. Je venais de comprendre... il avait frappé dans le miroir. Son regard s'était fixé sur le mien . Il semblait si... perdu. Je ne bougeais toujours pas comprenant bien la détresse de l'Éliot. Ses yeux étaient humides. Il recherchait éperdument une attache, quelque chose à quoi se rattacher. Je le ressentais. Dans un souffle, il finit par avouer. « Elle va mourir Charline. » ma gorge se noua. Pas besoin de mettre une personne sur celle. Je comprenais rapidement qu'elle était assez importante pour le mettre dans cet état. Il s'était appuyé contre l'encadrement de la porte. Mes pieds se décolèrent enfin du sol et doucement je m'approchais de Sloan. Arrivées devant lui, mes mains se portèrent à son visage avant de lui relever le visage pour pouvoir le regarder. Je ne savais pas quoi dire, réconforter, rassurer ne faisait pas partie des choses que je savais faire. Alaska ou madden pouvaient en témoigner. Mes yeux se rivèrent au sien. Il était aussi réconfortant que possible. « je suis là... » c'était finalement la seule chose que je pouvais lui dire. Je ne comprenais pas ce qu'il ressentait. Je ne l'avais jamais ressenti. Je pouvais juste être là pour lui malgré les questions, malgré le trouble qu'il provoquait dans ma vie. Je lui pris sa main endolorie pour la décoller de son ventre. Je ne voulais pas lui faire mal et après sa, je levais un peu mes pieds du sol pour l'enlacer contre moi. Mon corps se colla au sien et j'étais un peu prêt sûr de pouvoir le rassurer de cette façon-là. Je ne l'avais jamais vu comme ça, il était si démuni. Tellement différent du Sloan que j'avais l'habitude de côtoyer. Ce câlin faisait tellement de bien. Après quelques secondes d'apaisement, je me décollais légèrement de lui et reprit sa main endolori dans mes mains. « Tu penses que si on recolle le miroir, ils s'apercevront de quelque chose ? » un sourire délicat s'afficha sur mon visage. J'essayais de re-détendre l'atmosphère. « J'ai cru que tu t'étais évanoui... » j'affichais une petite grimace en baissant le regard sur la main de l'étudiant. Sloan était une vraie énigme aussi mystérieux que moi. Ce soir, j'avais l'impression de le découvrir un peu plus. Mes sourcils se froncèrent et ma bouche se contracta. « je suis vraiment là Sloan... » Une main se posa sur le milieu de son torse et ma tête se releva. Je ne disais pas sa parce que je le devais mais parce que je le pensais réellement.
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Perdu, Sloan était démuni face à ce qu'il venait de faire. Briser le miroir n'était malheureusement pas la réponse à tous ses problèmes et pourtant, se défouler lui avait fait du bien. Dans ce coup de poing, il avait traduit toute sa rage qu'il gardait bien précieusement en lui. Savait-il seulement que casser un miroir impliquait sept ans de malheur ? Visiblement non. D'ailleurs, il n'était pas à ça près. C'est vrai quand on y repense, qu'avait-il vraiment ? Mise à part un beau-père manipulateur, une mère dans le coma et que des galère en amour. Bah pas grand chose. Ah si, sa bipolarité, la belle affaire. La tête baissé, il n'osait pas regarder Charline, qu'allait-elle penser de lui après tout ça. Ils s'étaient énormément rapprochés. Depuis tout ce temps, elle l'avait vu persévérant, attachant, dragueur, un peu lourd, romantique, sexy, jaloux, provocateur, délinquant, saoul, défoncé et voilà qu'elle le voyait à présent dans sa phase triste, colérique et bipolaire. Sloan avait honte de cette partie là de lui, il n'arrivait pas à se contrôler et avait montré ce qu'il y avait de pire chez lui. Après tout, si Charline était encore là sur son lit, c'est qu'il ne la faisait pas fuir. Tout se bousculait dans sa tête, il ne savait plus quoi penser, il n'arrivait pas à mettre de l'ordre dans ses idées. L'alcool n'arrangeait rien du tout à la situation tendue. Tout ceci était indépendant de sa volonté. A toujours vouloir bien faire, ça dérape facilement. A toujours vouloir passer pour le bon gamin, sa vraie nature reprend le dessus. A ce moment précis, il aurait voulu dire à Charline de s'éloigner de lui, qu'il ne méritait pas son intérêt et que pour son bien, elle devrait l'oublier. Mais non, au lieu de ça, il baissa les bras et parla de sa mère. Un sujet qu'il ne voulait pas forcément aborder, trop tard, c'était lancé. Sloan ne la regardait pas, il n'osait pas lever les yeux. Charline quitta le lit pour s'approcher de lui. Il craignait sa réaction, il avait peur, il ne voulait pas qu'elle ne s'énerve contre lui, il n'avait pas besoin de ça. Il ferma les yeux l'espace d'un instant, sentant sa présence si apaisante. La brunette posa ses mains sur son visage brûlant, elle l'obligea à le regarder. L'Eliot n'eut pas d'autre choix que de lever la tête. Il plongea son regard dans le sien avant de le détacher en l'entendant parler. Charline était là pour lui, c'était presque inespéré. Il regarda en l'air, ses yeux étaient humides, il ne voulait pas pleurer, pas devant elle. Il avait sa dose d'émotion pour ce soir. La brunette prit sa main douloureuse et l'écarta de son ventre. Sloan avait du sang sur les mains, son propre sang. Quel débile je vous jure. Il avait certainement des morceaux de miroir dans la main mais qu'importe. Son mal-être était tel qu'il ne semblait pas souffrir de sa main. Charline s'avança encore un peu plus et vint se blottir contre lui. Il ferma les yeux mais ne bougea pas. Il n'osait pas la prendre dans ses bras. Psychologiquement très instable, il avait peur de ses réactions. Charline lui demanda alors s'ils ne recolleraient pas les morceaux du miroir. Elle afficha un petit sourire de circonstance, elle était belle. Sloan se contenta de la regarder sans réagir. Elle crut un instant qu'il s'était évanoui. Il haussa les épaules. « Nan mais c'est limite. » se contenta-t-il de répondre. Effectivement, il était au bord du coma éthylique. L'alcool ne lui réussissait pas vraiment ce soir. On dirait un poivrot alcoolique, incapable de gérer ses pulsions. Charline prit sa main entre les siennes et le regarda. Elle insista sur le fait qu'elle était là pour lui. Sloan ne savait pas comment réagir, il n'avait pas vraiment l'habitude de parler de ses émotions. La belle posa sa mains sur son torse, il afficha un petit sourire. Ah bah quand même. Sans vraiment s'en rendre compte, Charline lui apportait beaucoup. Déjà elle était présente pour lui et ça lui convenait. Sous ses airs de gros dur se cachait un petit gamin en manque d'attention et la présence de sa princesse ici, le touchait. Bien plus qu'il ne veuille bien l'avouer. Sans un mot, Sloan se décolla du mur et la prit dans ses bras. Il inspira profondément et vint l'enlacer. Ce moment se passait de commentaire, vraiment. Il passa ses mains dans son dos et se contenta de fermer les yeux. « Merci » murmura-t-il avant de poser sa tête contre la sienne, incapable de se défaire d'elle. Après tout, il était debout devant elle, presque à poil et tout mouillé. Tout ceci avait un goût de déjà vu. Et alors que Sloan profitait de ce moment, il se sentit submergé par les émotions. C'était trop pour lui, alcool commençait à s'estomper et le retour à la réalité fut beaucoup dur que prévu. « C'est trop dur Charline, j'ai pas envie de perdre ma mère. » dit-il faiblement. Sa voix était légèrement tremblante. On était bien loin du Sloan colérique de tout à l'heure. Une larme coula sur la joue brûlante du beau brun. Il se recula doucement avant d'essuyer maladroitement la larme avec son avant bras. Il arqua un sourcil, géné. « Fais chier, putain. » dit-il en rigolant légèrement. Il n'avait pas prévu de pleurer ce soir mais la présence de Charline n'arrangeait rien. Sloan se sentait bien avec elle et se montrait tel qu'il était vraiment. Pas d'artifice, uniquement de la sincérité. Le jeune homme encadra le visage de Charline de ses mains. Voyant le sang sur l'une des deux, il essuya maladroitement le sang sur son torse et replaça sa main. Quel couillon, c'est l'alcool ça. Bref, il plongea son regard dans le sien. « Je m'excuse pour ce qui vient de se passer, t'aurais jamais du assister à ça. » dit-il sur un ton beaucoup plus calme, plus posé. Sloan semblait tenir sur ses jambes, il ne tanguait visiblement plus trop. Il caressa délicatement sa joue. « J'ai pas envie de te perdre. » dit-il avant de froncer les sourcils du genre c'est moi qui ai dit ça? Ses mots venaient de dépasser ses pensées. « J'avais prévu autre chose pour nos retrouvailles. » lança-t-il sur ton un peu ironique. Des retrouvailles, il n'y avait que lui pour appeler ça des retrouvailles. Enfin, c'était surtout pour changer de sujet rapidement !
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Une main sur son torse, je sentais légèrement les battements de son cœur. C'était étrangement mais vraiment pas désagréable. Il battait relativement vite, mon regard détailla mes doigts et son torse. Il était parfaitement sculpté, on ne pouvait définitivement pas le nier. Il était peut-être bipolaire mais il en restait pas moins l'homme le plus attirant que j'avais vu. Et j'en avais vu des hommes. Beaucoup de choses me plaisaient chez Sloan, un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Il était canon. Je ne vu pas son sourire, son torse se rapprocha de moi et mon visage se releva vers le visage de l'étudiant. Ses mains se placèrent dans mon dos m'enlaçant fort contre lui. Surprise, mes mains finirent par encercler son cou. Il en avait besoin et intérieurement, j'en avais besoin aussi. « Merci. » idiot, il ne fallait pas me remercier. Mes mains remontèrent délicatement le long de sa nuque à l'embouchure de ces cheveux. Nos têtes se collèrent et je finis par lui dire. « Ne dit pas de bêtise... tu n'as pas à remercier. » les choses avaient toujours été très naturelles entre nous. Notre relation avait peut-être depuis le lac un avant-goût d'inexplicable. Il en restait pas moins mon ami, l'ami relou et particulièrement tenace que je connaissais depuis des années. Il resserra un peu plus son étreinte et là. Il se dévoila une nouvelle fois, faisant tomber le masque qui le rongeait depuis tout à l'heure. « C'est trop dur Charline, je n'ai pas envie de perdre ma mère. » cette femme était donc sa mère. Ma gorge se noua et mon visage se détailla légèrement en arrière pour le regarder. Il desserra aussitôt son étreinte et essuya la larme qui venait de couler sur sa joue. « Fais chier, putain. » il se mit à rire. J'affichais un fin sourire ne sachant pas quoi lui dire. Le rassurer aurait été la meilleure chose à faire mais je ne pouvais rien lui promettre. Je n'étais personne pour lui promettre que sa mère irait bien. Mes bras s'enroulèrent autour de moi. BORDEL CHARLINE PARLE, DIT LUI QUELQUE CHOSE. Rien ne sortait de ma bouche. Il s'approcha une nouvelle fois de moi et encadra mon visage de ses mains. Mes yeux se plantèrent dans les siens. Ma respiration s'accéléra légèrement. « Je m'excuse pour ce qui vient de se passer, tu n'aurais jamais dû d'assister à ça. » ma main rejoignit celle de l'Éliot et je finis par afficher un sourire. Au fond, rien de tout sa n'était grave. Sloan était aussi instable que moi voir plus que moi. J'étais prévenue depuis le départ. « Je n'ai pas envie de te perdre. » je fronçais les sourcils en même temps que Sloan. C'était toujours étrange pour moi de parler de ressenti, d'émotion ou bien même de sentiment. Je ne l'avais jamais fait pas même avec mes parents. Mon regard détailla son visage et un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Un sourire qui voulait dire j'ai tout entendu. Il s'effaça néanmoins très rapidement faisant face à la réalité. La vraie réalité celle que Sloan ne connaissait pas encore. « J'avais prévu autre chose pour nos retrouvailles. » géniale... parlons d'autre chose. Toute cette sincérité me rendait mal à l'aise. Ses mains glissèrent doucement dans mon cou et je lui fis en plissant les yeux. « Ah oui... ? elle était pourtant pas mal la douche des retrouvailles. » pas mal mais trop courte. Je me mis à rigoler avant de finalement prendre un peu de recul. Mon regard croisa son réveil. Il était déjà si tard. Je m'approchais de son lit avant de me laisser tomber dedans. « Et qu'est-ce que tu dirais d'une bonne nuit de sommeil. » enfin parlons pour lui parce que moi, je n'arrivais plus à dormir depuis le séisme. Il s'approcha et me rejoignit dans le lit. Légèrement pencher sur le côté, ma main tenait en appui ma tête. Mes yeux se froncèrent et je m'approchais de lui. Mes bras recouvraient le ventre de Sloan. Ma tête se baissa et se posa sur mes mains. « profite encore de ta mère Sloan. Profite du temps qu'il te reste? » vraiment. J'avais mis du temps à sortir cette phrase. À juger si elle était adéquate. Mon regard se baissa une nouvelle fois sur son torse. Mes doigts effleuraient la peau de son ventre et je lui fis : « Les bleus... personne ne me les a fait. C'est le séisme... » ma bouche se contracta et un sourire forcé s'afficha sur mes lèvres. Instinctivement comme pour l'empêcher de parler et de continuer sur ce sujet, ma tête se redressa et mes lèvres se plaquèrent contre les siennes. Mon corps était au-dessus de lui, en suspension. Mes mains se plantèrent dans son cou avant de m'asseoir sur lui. « Je peux savoir à quoi tu pensais comme retrouvaille ? »
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Tout ceci était complètement dingue. Comment les choses ont pu déraper aussi rapidement ? Sloan aurait bien voulu se poser toutes ces questions mais au vu de son état lamentable, il était incapable de réfléchir et d'y apporter la moindre réponse. La soirée avait assez bien dégénéré. Il avait eu sa dose en émotions fortes. A bout de force, il hissait le drapeau blanc, il baissait les bras et admettait la réalité : il venait de dépasser les bornes. En l'espace d'une heure, il avait montré tellement de personnalités, toutes plus différentes les unes que les autres. Le jeune homme avait commencé par la tristesse de voir sa mère dans le coma. Puis la haine de ne pouvoir rien faire pour elle, ensuite la peur de la perdre ainsi que l'inconscience de boire au volant. Il passa également par la honte de se montrer aussi pitoyable devant Charline, l'excitation de retrouver son corps presque nu. Le fantasme de découvrir le petit grain de beauté en dessous de son sein droit et de pouvoir poser ses mains sur elle. Le trouble dû à la quantité d'alcool qu'il avait ingurgité et l'adrénaline que cela pouvait lui procurer. Et comme si tout ceci ne suffisait pas, la rage vint s'ajouter à ce flot de sentiment pour le faire entrer dans une énième crise de bipolarité. A la suite de cette pulsion incontrôlée, Sloan lâcha prise et laissa le doute, la peur et la tristesse l'envahir à nouveau. Alors oui, clairement, le jeune homme avait de quoi être perturbé. La proximité entre les deux étudiants lui faisait du bien. Il semblait plus calme, moins paniqué. Charline devrait se méfier car le beau brun commençait à prendre goût à ce rapprochement. C'était inexplicable, des années et des années de lutte acharnée pour obtenir un bisou de sa princesse et voilà qu'aujourd'hui, ils s'étaient envoyés en l'air et semblaient plus proche que jamais. Sloan ne voulait pas mettre des mots sur tout ça, il se contentait d'en profiter, on verra plus tard pour la partie réflexion. Il avait prit soin de rapidement changer de sujet d'ailleurs. Oui il tenait à elle et oui, il avait parlé beaucoup trop vite mais c'était trop tard. La bombe était lancée. Peu importe, la brunette ne releva pas a remarque et approuva le choix de la douche pour les retrouvailles. « Hm. » lança-t-il avant d'afficher un petit sourire sur son visage. Effectivement, c'était pas mal. Bon, hormis le fait qu'il soit complètement saoul et Charline complètement abîmée. Si on enlève ces deux petits détails oui c'était parfait. Sloan ne pouvait détacher son regard de l'étudiante. Elle restait dans cette chambre d'hôtel beaucoup trop impersonnelle à son goût. Elle regarda le réveil et proposa au jeune homme d'aller se coucher. Il haussa les sourcils. « J'suis pas vraiment fatigué. » lança-t-il avant de faire une grimace. On aurait dit un gamin qui venait de se faire disputer par sa mère car il avait veillé trop tard. Quoiqu'il en soit, Sloan commençait à désaouler et ne sentait pas d'humeur à aller se coucher. Au contraire, le moral semblait être revenu. Charline recula pour aller s'installer sur le lit. Le beau brun n'eut pas d'autres choix que de la suivre, il n'allait tout de même pas rester debout en plein milieu de pièce, planté là comme un con. C'est donc calmement qu'il prit place sur le lit, à côté de Charline. Cette dernière ne mit pas longtemps avant de se rapprocher de Sloan qui afficha un petit sourire satisfait sur ses lèvres. Être allongé le soulageait un peu, il n'avait plus besoin de lutter pour tenir debout sur ses jambes. La brunette posa ses mains sur son torse avant de lui conseiller de profiter de sa mère tant qu'il le pouvait encore. Sloan déglutit. Il prit une grande inspiration avant de soupirer calmement. Il détourna son regard de Charline. Non, il n'allait pas entrer dans une nouvelle crise de bipolarité, il semblait s'être calmé, la colère était partie. « Elle est dans le coma, elle n'est plus consciente de rien. J'ai l'impression qu'elle est déjà partie.. » dit-il sur un ton plutôt neutre. Sloan devait se rendre à l'évidence, c'est une épreuve très difficile qui l'attend. Charline lui caressait le torse, il lui fit un petit sourire en signe de remerciement. Il n'y avait rien à rajouter de plus. Elle était présente pour lui et c'est tout ce qui comptait. Pas la peine de se lancer dans de longs discours superficiels et hypocrites. A son tour, la brunette se livra à lui, elle lui avoua que les bleus étaient dû au séisme survenu au Chili peu de temps après son départ. Sloan la regarda un peu perdu. C'était difficile pour lui de comprendre exactement ce qui s'était passé. Il allait lui poser une question mais Charline le devança en venant l'embrasser. Surpris par ce baiser, il se laissa faire et leva les mains. Il n'osait plus la toucher, la pauvre, il avait dû lui faire bien mal tout à l'heure en appuyant sur les bleus. Après quelques secondes d'hésitation, il vint poser sa main dans sa nuque pour prolonger le baiser. Là au moins, il ne risquait de lui faire du mal. Charline se décala alors et vint s'asseoir sur lui. Oh grossière erreur, Sloan était peut-être encore un peu saoul mais pour ce genre de chose, il avait toujours les idées claires. Enfin claires, façon de parler hein. En la voyant grimper sur lui, le jeune homme afficha un nouveau sourire sur son visage. Même avec une serviette blanche sur la tête, elle restait canon. Délicatement, il posa ses mains sur ses cuisses et l'admira un instant. Une serviette autour de son ventre cachait sa poitrine et laissait suggérer son bas en dentelle. C'était subtile et particulièrement sexy. Charline lui demanda alors ce qu'il avait prévu pour leurs retrouvailles. Sloan rigola légèrement. « Je ne sais pas, peut-être un peu moins d'alcool. » dit-il en levant les yeux au ciel. Sans vraiment s'en rendre compte, le jeune homme s'humidifia les lèvres. « Et peu plus d'eau. » continua-t-il sur un ton provocateur. Il faisait référence à leur fameuse nuit au lac. Le beau brun remonta ses mains le long des cuisses sensuelles de Charline. L'alcool, la vue de son corps si parfait, tout ceci lui faisait de l'effet. Sloan sentait l'excitation monter en lui et au vu de leur position, Charline devait le sentir aussi. Ah bah, il ne pouvait pas contrôler cette partie là de son corps. C'était plutôt flatteur dans un sens, cela traduisait à quel point Charline pouvait lui plaire et à quel point elle lui faisait de l'effet. Délicatement, Sloan ôta ses mains de ses cuisses et vint enlever la serviette qu'elle avait autour de son buste. Ses gestes étaient lents mais précis. Le jeune homme semblait décuver bien vite à ce moment là. La serviette glissa sur son corps pour laisser apparaître sa peau nue et sensible. Il admira sa poitrine, son ventre, son petit grain de beauté. Le silence régnait en maître dans la chambre, laissant planer un certain désir. Charline le laissa faire, attisant sa curiosité. Ils étaient à deux, ils étaient bien. Sloan ne se forçait pas, le rapprochement était naturel et inévitable. Il ne calculait pas ses gestes, c'était écrit d'avance. En même temps, il ne pouvait pas calculer grand chose avec le litre et demi qu'il s'était enfilé. Le beau brun allait mieux, ça se voyait sur son visage, ses traits étaient plus détendus que tout à l'heure. Il prit finalement la serviette dans sa main pour la poser à côté d'eux. Sloan se redressa pour s'asseoir et ainsi se rapprocher encore un peu plus de Charline. Il enleva la serviette qu'elle avait sur la tête, ses cheveux se plaquèrent sur ses épaules. Il passa ses mains dans son dos en les descendants légèrement vers le creux de ses reins. Il leva la tête pour plonger son regard dans le sien. Il admira son regard et lui lança un petit sourire coquin. « Tu es belle. » murmura-t-il avant de venir capturer ses lèvres et de l'embrasser langoureusement. Sloan l'avait dit exactement de la même manière qu'il l'avait fait dans l'appartement de Meleya. Ce baiser était sensuel et extrêmement excitant pour le beau brun qui ne cachait pas ses envies. Il savait que le corps de Charline était meurtri par les bleus du séisme mais c'était plus fort que lui. Il fallait qu'il la touche, qu'il la découvre encore et encore. Par contre, il essayait de faire preuve d'un minimum de douceur malgré l'excitation qui commençait à l'envahir. Charline le faisait perdre raison, elle semblait tellement indomptable. Elle avait passé ses dernières années à le repousser, il savait faire preuve de patience envers cette beauté. Sa bouche collée à la sienne, Sloan se délectait de pouvoir échanger un tel baiser. Leurs langues venaient se chevaucher, s'entrelacer avec une douceur extrême. Il enleva l'une de ses mains de son dos pour la poser sur la joue de la brunette, donnant encore un peu plus d'intensité à ce baiser. Il sentit le dos de Charline se cambrer légèrement, il l'attira un peu plus vers lui. Sa main vint s'emmêler dans ses cheveux encore humide. L'intensité ne cessait d'augmenter, c'était langoureux, sauvage. Son coeur battait à toute allure, son pouls allait vite. Sloan avait chaud, sa peau état bouillante, il transmettait sa chaleur à Charline qui semblait ne pas avoir de retenue. C'était tellement excitant. Le beau brun se recula un instant et plongea son visage dans son cou pour l'embrasser tout le long. Il avait envie d'elle, de sa peau, de son corps. Elle lâcha un petit soupire, incitant le beau brun à continuer dans sa lancée. Sa main située dans le bas de son dos descendit légèrement, passant en dessous du petit bout de tissu. Le corps de Sloan se contracta lorsqu'il passa sa main sur ses fesses. Elle lui vendait du rêve, il n'y avait qu'elle et lui, rien d'autre. Ils se témoignaient toute la passion qu'ils avaient pu ressentir au lac. « Ça m'a manqué. » murmura-t-il le souffle coupé, avant de relever sa tête et de la regarder une nouvelle fois. Prit d'une pulsion peu catholique, Sloan bascula sur le côté avec Charline pour venir se poser sur elle. Il aimait avoir le contrôle, il aimait dominer. Appelé vers ses lèvres, il ne laissa aucun répit à l'excitation. Il s'avança de nouveau pour l'embrasser. Il était fou, il ne répond ait plus de lui-même. Autant d'habitude la bipolarité le manipulait, autant là, c'était autre chose. Il se laissait guider par ses pulsions, aussi primaires soient-elles. Sloan avait envie d'elle, là maintenant tout de suite. Peu importe les conséquences de ses actes, il était faible face à une Charline sulfureuse.
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bande de curieux SLOALINE • “I will not wait to love as best as I can.” - Page 2 166564858 SLOALINE • “I will not wait to love as best as I can.” - Page 2 152426858
« Elle est dans le coma, elle n'est plus consciente de rien. J'ai l'impression qu'elle est déjà partie. » mes lèvres se plissèrent légèrement tandis que mon regard détaillait le visage de l'étudiant. Je ressentais sa détresse mais en réalité, je ne savais pas comment la canaliser. Je ne savais même pas à quoi pouvait bien ressembler l'amour d'un parent. Je n'y avais jamais eu le droit. Mon père n'avait jamais été très porté sur l'amour de ces enfants. Égale à lui-même, il était bien plus proche de sa bouteille de whisky que de ces quatre enfants. Ma mère, elle de son côté, était perdue dans ces sentiments. Aussi instable et légère qu'une plume dans les airs. L'amour n'avait jamais été le centre de l'attention de la famille. Alors le rassurer me semblait impossible. La seule chose que je pouvais véritable faire, c'était le rassurer par ma simple présence. Une confidence et me voilà une nouvelle fois plongée dans ce souvenir si profond que je gardais en mémoire. Le lac. Un souvenir enivrant que j'avais voulu faire taire à maintes reprises. Sloan en avait la clé. Après quelques secondes, je sentis ses doigts se loger dans ma nuque m'incitant à continuer. Voilà où nous en étions, à la frontière d'une route sans issue. Ma respiration s'accéléra et se faisait un peu plus bruyante. Mes mains remontaient doucement le long de son torse profitant de chaque détaille qu'offrait son corps. Assis sur Sloan, un sourire charmeur s'afficha sur mes lèvres. Mes doigts remontèrent doucement le long de son cou avant de finalement détailler le contour de ces lèvres. Bordel, qu'il était craquant. Bipolaire, instable, triste, charmeur ou bien lourd. Il arrivait à attirer mon attention. Mon corps se rapprocha un peu plus de lui. Mes dents martelaient mes lèvres et mon regard était rempli de vice. « Je ne sais pas, peut-être un peu moins d'alcool. ». Je me mis à rire et finis par hocher la tête. « Et un peu plus d'eau. » il n'avait pas tort. L'eau était devenue en l'espace d'une soirée notre terrain de jeu. Le lac... la douche. Il ne manquait plus que la mer, le jacuzzi et le bain à mettre dans ce tableau de chasse. Ses mains remontèrent doucement le long de mes cuisses. Il se redressa légèrement. Ses gestes étaient doux et parfaitement contrôler par rapport à tout à l'heure. Il n'y avait rien à voir. Il était maître de lui-même et ça se sentait. Un frisson incontrôlé s'empara de mon corps lorsque je sentis l'excitation monter en lui. Mon regard se riva sur celui de Sloan. Mes mains se portèrent sur chacune des épaules de l'étudiant et d'un geste contrôlé. Je rapprochais mon corps du sien, collant ma féminité contre son entre jambes. Ce simple tissu qu'étaient mes sous-vêtements ne faisait plus vraiment office de barrière. Je ressentais toute l'excitation de l'étudiant et s'en étais presque enivrant. J'avais envie de lui... Ma gorge se resserra et ma respiration se coupa. Les mains de Sloan remontèrent doucement le long de mes cuisses avant de retirer délicatement la serviette qui me séparait de lui. Un sourire coquin s'afficha sur mes lèvres lorsque je le vis me regarder. Il détaillait chaque partie de mon corps, s'était mignon à voir. Mes mains se plantèrent dans sa nuque et délicatement j'approchais mon visage du sien. Mes lèvres caressaient doucement les siennes et dans un geste contrôlé, elle s'écrasait au coin de ces lèvres. Attiser l'excitation, s'était ça que je voulais. Remontant doucement le long de sa joue pour finir dans le bas de son oreille. Mon visage se releva pour pouvoir le regarder. J'avais besoin de savoir si tout cela n'était pas une illusion malfaisante que me faisait l'alcool ou les médicaments. Non, tout semblait bien réel. Dans un murmure, il fit : « Tu es belle. » un sourire s'afficha et ses lèvres se mêlèrent au mien. Un soupir incontrôlé s'étouffa dans se baiser. Mes mains caressaient délicatement son dos, l'obligeant à rester coller contre moi. Délicatement, mon bassin se mit à bouger contre l'entre jambes de l'étudiant. J'avais besoin de le sentir contre moi, de ressentir toute l'excitation qu'il se dégageait de ce simple rapprochement. En fait, j'avais tout simplement besoin de lui, aussi simple que cela puisse paraître. Ses mains se perdaient sur mon visage m'obligeant à poursuivre se baiser devenir aussi langoureux que passionner. Nos peaux commençaient doucement à s'humecter. Ma respiration se mêlait à la sienne avant de finalement lever la tête. Mes yeux se fermaient au contact de ces lèvres dans mon cou. Bordel où c'était excitant, de léger soupire s'échappa de mes lèvres. Je me retenais, je me mordillais les lèvres retenant toute cette excitation qui boulonnait en moi. La main de Sloan descendit dangereusement et passa la frontière de mon sous-vêtement. Il s'arrêta sur mes fesses. « ça m'a manqué. » et moi dont. Dans un souffle chaud, je redressais mon visage le collant au sien. Contre sa joue, je lui fis : « cette fois... tu n'as pas intérêt de t'arrêter. » je me mis à rire. Faisant référence à douche d'il y a quelques minutes. Oh non, là, je ne pouvais plus m'arrêter. Pas comme ça, sans avoir assoupi le désir qui gronde en moi. Sloan se redressa légèrement et me bascula sur le côté du lit. Rapprochant une nouvelle fois ces corps endoloris par le désir. Nos lèvres se retrouvèrent une nouvelle fois tandis que mon corps entier était collé contre celui de l'étudiant. Ma respiration se mêla à la sienne. Elle se faisait plus rapide et dans un soupire. « J'ai envie de toi Buhsnell... » Mon corps se tortillait attendant le moment opportun. Mes mains se plaquèrent sur mon visage. Mes joues étaient devenue rouges, j'avais chaud. Je me mis à rire et lui fis : « Tu me donnes chaud... » Je ne voulais qu'une chose. Lui. Aussi simple que cela puisse paraître. Mon corps le réclamait. Mes mains descendaient doucement le long de son dos et comme il m'avait fait. Elles passèrent la frontière se collant aux fesses de l'étudiant. À ce simple contact, je me pinçais les lèvres et lui dit : « pas mal le fessier. » je me mis à rire alors que je l'embrassais. Ma langue s'entrelaçait avec la sienne. Une de mes mains quitta les fesses de l'Éliot avant de venir titiller son entre jambes. Mes lèvres se décolèrent des siennes. À moi de lui faire oublier ces problèmes. Mes yeux détaillaient chacune de ces réactions. Les mains de l'Eliot serrèrent doucement les draps qui se trouvaient autour de nous. Nos respirations se mêlèrent, celle de Sloan était entre couper. Suspendu dans un désir inévitable. Son plaisir était le mien, c'était bizarre de penser sa mais ici l'étudiant m'importait bien plus que je ne le pensais. Et dans un mouvement rapide mes lèvres se plaquèrent contre les siennes provoquant une nouvelle fois une once de désir. Ma main dangereuse se retira doucement profitant du corps parfait que lui offrait l'Éliot.
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Une chambre d'hôtel, un lit et un peu d'alcool, il ne m'en fallait pas plus pour tourner la situation à mon avantage. Mon esprit m'avait abandonné à la seconde même où la vodka pénétra mon corps, laissant mes émotions s'exprimer les unes après les autres. J'étais victime d'un lâché prise incontrôlé qui ne passait pas inaperçu. Tu devrais avoir toutes les raisons valables de me prendre un fou, un maniaque du contrôle de soi. Ce besoin d'apprendre à me gérer dictait ma conduite et ce soir encore, il eût raison de moi. Pas une minute ne peut s'écouler sans que ma bipolarité ne me ramène à la raison. J'ai un problème et le nier comme je le fais aggrave davantage la situation. Combien de preuve me faudra-t-il encore avant d'admettre l'inévitable? Ma personnalité se dédoublait sans que je ne puisse y mettre un terme. Ta présence à mes côté semblait apaiser les moindres pulsions qui ornaient mon esprit. Ton emprise sur moi ne s'expliquait pas, je ne savais pas comment la justifier. J'aurais pu gaspiller toute mon énergie à essayer de trouver la réponse à cette interrogation mais tu m'offrais un spectacle que je raterais pour rien au monde. Mes pupilles divaguaient sur ton corps nu aux courbes sensuelles. Te sentir en dessous de moi me faisait me sentir parmi les privilégiés, tout me paraissait plus facile en ta présence. Bientôt tous mes soucis allaient disparaître de ma tête pour laisser entrevoir une issue aux allures de fantasme. Sous tes paroles, j’acquiesce d'un sourire. M'arrêter ne faisait pas vraiment partit de mes plans, surtout pas en si bon chemin. Pris dans ma lancé, il n'était plus question de faire demi-tour, mon corps semblait collé au tien. Attiré comme un aimant vers l'image provocatrice que tu renvoyais. Mon instinct de dominateur prenait le dessus sur ma schizophrénie, l'obligeant à se taire et à abdiquer. Mes lèvres se plaquèrent contre les tiennes, cherchant désespérément un peu de réconfort et un peu de compagnie. Je me laissais bercer par le rythme soutenu de nos baisers. Mon cœur battait à la chamane dans ma poitrine, soulevant un poids bien trop pesant à mon goût. Mon corps s'emballait sous tes coups de langues, torturé par l'envie insoutenable de te prendre. Cette proximité m'empêchait de penser à autre chose qu'à tes formes, je pouvais te voir malgré mes yeux clos. Tu ne pouvais plus le nier, il y a une certaine alchimie entre nous qui n'était comparable à aucune autre. Mes mains se baladaient sur tes hanches et tes cuisses, effleurant chaque parcelle de ton corps brûlant de désir. Tu étais délicieuse et il ne tenait qu'à moi de te le faire comprendre. Tes mains dans mon dos ne faisaient que m'inciter à continuer mes petits mouvements de bassin. Il faudrait être fou pour ne pas succomber face à une telle créature. Ton charme et ta sensualité, c'est ce qui m'avait poussé à t'aborder la première fois et c'est également ce qui m'avait incité à te rejoindre dans ce lac Chilien. J'y ai découvert une femme exceptionnelle mais également une tigresse avide de contact charnel. Et quel contact! Cette nuit aurait dû rester la seule entre toi et moi et pourtant, je ne pouvais pas me contenter d'un plaisir éphémère. Je voulais raviver ce feu éteint depuis cette nuit-là, raviver la petite étincelle qui rendait ce moment dans mon lit si magique et si intense. Arquant un sourcil à ta remarque, un petit rire s'échappa de la barrière de mes lèvres contre les tiennes. Tu caressais mes fesses comme si elles t'appartenaient. Je t'en prie Granger, fais-toi plaisir, il n'y a de toute évidence personne pour nous juger. « Des années de musculation, il faut bien que ça serve un peu » Inutile de s'embrouiller avec des détails superflus, le moment n'était pas propice à la discussion. L’attrait du jeu de la séduction était différente avec toi. Tu pouvais avoir la certitude d’être comblée au final, tu avais toute mon attention et tu en étais consciente. Tes mains sur moi me faisaient frémir, je ne pouvais réprimander mes pulsions plus longtemps. Il n'était pas question de sexe ce soir, on avait dépassé ce stade le jour où tu as accepté de passer ta soirée en ma compagnie. Je laissais une main vagabonder sur l’intérieur de l’une de tes cuisses. Je me reculais doucement lorsque tu posa ta main sur moi. Le plaisir ne se faisait pas à sens unique. J'aimais te savoir frissonner sous mes doigts et te sentir te cambrer sous mon corps. Les préliminaires étaient un véritable supplice pour moi. Je gigotais sur ton corps, à la recherche du plaisir ultime. Je ne pouvais m'empêcher de te toucher, de masser ton intimité convoitant encore un peu plus le désir. Je relâchais la pression, reculant mon visage du tien. Le souffle coupé, rien ne pourrait me ramener sur terre. Ce soir je prenais le maximum et ne laissait rien au hasard. Quelques boucles brunes s'échappaient de ta chevelure pour redessiner la finesse de ta nuque. Je voulais graver chaque parcelle de ton corps dans mon esprit. Ton regard avait le don de m'électriser, je le détournait pour replacer délicatement tes cheveux afin de libérer ta nuque. Attiré vers l'interdit, j'approchais mes lèvres pour les nicher contre toi. Ma langue vint flatter ta peau sensuelle pour te couvrir de baiser. Je descendis lentement le long de ta nuque pour venir y découvrir une poitrine appétissante. L'alcool faisait de moi un homme plus soucieux de sa partenaire, de toi. Ma langue glissa sur ton sein, mes lèvres effleuraient ton téton. Je m'amusais avec ton corps sans le moindre scrupule. Mes dents encadraient parfaitement ton téton que je te titillais avec un plaisir assez malsain. Mon taux d'alcoolémie avait chuté, abdiquant face à l'excitation que je pouvais ressentir. Je relevais les yeux dans ta direction pour afficher un petit sourire. Ton téton était dur, tu semblais prendre du plaisir, un plaisir partagé. Je joins mes lèvres pour souffler silencieusement sur ton sein. Un petit filet d'air froid pour une sensation garantie. Ton dos se cambra, tu semblais apprécier ce petit jeu. La lumière te rendait désirable, tu étais tout à moi. Un peu possessif sur les bords, j'étais pleinement en droit d'être égoïste ce soir. L'alcool a pour effet d'accentuer les émotions, je ne pouvais qu'en constater les effets. Je me sentais puissant en ta compagnie. Dominer est l'une de mes vocations, je jubilais à te sentir frémir d'envie. Ta respiration saccadée te trahissait, laisses-toi faire ma douce. De mes mains fébriles et brûlantes je te caressai le ventre. La nuit dernière n'avait fait qu'attiser ma curiosité envers toi. Je voulais à présent te sentir perdre le contrôle de ton corps et me supplier de mettre fin à ce désir plus que palpable. Malicieusement, je descendais encore un peu plus sur ton corps, ne lâchant pas ta peau de mes lèvres. Mes mains se jouaient de toi, te délivrant un avertissement silencieux. Ta sensualité te rendait plus attirante que tu ne l'étais déjà. L'eau ne serra pas un obstacle ce soir, je pouvais me délectait de voir ton corps martyrisé mais alléchant. La peur de te faire du mal se dissipa assez vite lorsque j'attrapais ta culotte pour la retirer lentement. Le tissu glissa sur tes cuisses tremblantes. J'étais un schizophrène en puissance mais dans cette chambre, en ta présence, j'arrivais étrangement à gérer le trop plein d'émotions qui ne cessait de m'envahir. Tu étais ma thérapie. Une fois enlevée, je bazardais ta culotte plus loin, tu n'auras plus besoin de ça à présent. Je serrais les dents en te voyant si vulnérable. Prendre le temps de m'approcher pour déposer mes lèvres sur ton intimité, j'allais te faire languir à ma manière. Sentir ton corps se contracter par le simple contact de ma langue, c'est ça qui est bon. Tes soupirs et tes gémissements m'incitaient à continuer. Ton plaisir était semblable au mien, nous étions sur la même longueur d'onde. Mon attitude désinvolte ne semblait pas te faire défaut. Sous tes mouvements de bassin incontrôlés, j'osais même accélérer la cadence. Ta réaction me rendait fou. Le supplice avait assez duré, tu semblais prête. L'instant devait prendre un autre tournant. Je ne pouvais décidément pas te faire languir sans y ajouter ma contribution personnelle. Bercé par un désir à son comble, ce fut à mon tour d'enlever mon caleçon pour me rapprocher de toi. Un retour à notre position initiale s'imposait. Mes lèvres furent aussitôt attirés vers les tiennes. Tu avais les lèvres d'un rouge vif, tes joues avaient également adoptés cette couleur. J'esquissais un mince sourire, me perdant dans ton regard. Tes cils papillonnaient de désir, je laissais toutes mes interrogations s'envoler avant de finalement venir te pénétrer, enfin. Tes prunelles vaquaient dans tous les sens, je me laissais guider par mes pulsions de dominateur. Je me perdais en toi, nourrissant toujours un peu plus le plaisir charnel. J'aime les femmes mais avec toi c'était différent. Tu avais réveillé quelque chose d'insoupçonné en moi. Mon cœur battait à tout rompre et je pouvais sentir ton rythme cardiaque soutenu à travers tes lèvres. Je te désirais depuis tant d'années, ce soir ne faisait pas exception à la règle. Nos deux corps bougeaient à l'unisson, je menais la danse et c'était extrêmement jouissif. Je ne pouvais empêcher mes mains de parcourir ton corps. J'étais capable du pire comme du meilleur mais ce soir, j'allais te donner mon maximum. Prends ton pieds Charline, exactement comme je prends le mien. Laisses-toi t'envahir par cette douce et délicate euphorie. Tu es à moi ce soir.

Mathieu.
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