Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitySLOALINE • “I will not wait to love as best as I can.”
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SLOALINE • “I will not wait to love as best as I can.”

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I keep dreaming you'll be with me and you'll never go
Voilà déjà une semaine que Sloan était revenu du Spring Break. Une semaine qu'il voyait sa mère souffrante, c'était un véritable cauchemar pour lui. Le jeune homme avait perdu son père à l'age de cinq ans et voilà que sa mère allait, à son tour, l'abandonner. Voilà, c'est exactement ce que Sloan ressentait, il se sentait abandonné par la femme qui l'a mis au monde, sa maman. Il était très proche de sa mère, ils avaient une complicité mère-fils et étaient assez fusionnels. Ces derniers temps ils se voyaient beaucoup moins mais cela ne voulait absolument pas dire qu'ils s'éloignaient. Bien au contraire. Il n'était pas rare pour le garçon d'appeler sa mère, de lui raconter sa vie et de parler de tout et de rien. Un vide immense l'avait envahi et il ne savait absolument pas comment gérer la situation. Avec sa bipolarité de plus en plus présente, il appréhendait la suite des événements, il avait peur de ne pas réussir à se contrôler et à gérer ses excès de colère. Sloan était au volant de sa voiture, il revenait de l'hôpital, il y passait presque toutes ses soirées. Il roulait comme un fou, le compteur indiquait 160 kilomètres heure. Il était sur l'autoroute et jonglais entre les voitures. La musique à fond, il avait le regard vide. L'Eliot avait fait un sacré détour avant de prendre la direction de sa chambre d'hôtel. Une bouteille de vodka à la main, il semblait être dans un état second. D'un geste mécanique, il apporta la bouteille à sa bouche et bu une grosse gorgée. Il s'essuya la bouche à l'aide sa manche et posa la bouteille presque vide sur le siège passager. Allez savoir d'où venait cette bouteille, même lui l'ignorait. Elle s'était trouvée sur son chemin et semblait parfaitement combler le vide immense qu'il ressentait. Sloan leva les yeux pour regarder dans le rétroviseur intérieur, il aperçut son regard, il baissa automatiquement la tête. Sa vision se faisait trouble et difficile. Il était temps pour lui de rentrer. Le jeune homme quitta l'autoroute et prit la direction de son hôtel. Il allait vite, très vite. Ses yeux n'avaient pas le temps d'analyser toutes les situations qui se présentaient à lui. Sloan n'était plus maître de ses gestes et de ses réflexes. Il attrapa furtivement la bouteille et bu une nouvelle gorgée. Pour une fois, il était sobre de toute drogue, il n'avait même pas envie de fumer. Le beau brun arriva devant le parking souterrain de l'hôtel. Il stoppa la voiture à quelques millimètres de la barrière. Il descendit la vitre, le froid vint se plaquer sur son visage fébrile. Il du taper quatre fois le code avant de retrouver la bonne combinaison. Il lâcha un vulgaire putain en voyant que ses doigts ne tapaient pas les bons numéros. Délicatement, la barrière se leva. Sloan fit rugir son moteur en démarrant en trombe. Il allait se garer, non pas sans difficulté. Sa place lui était réservée. C'est donc maladroitement qu'il gara sa bagnole hors de prix. Le beau brun coupa le contact et baissa le bras. Il tourna la tête vers la bouteille, il la prit et termina le contenu avant de la balancer par terre. Il inspira bruyamment avant de soupirer. Sloan agrippa la poignée et sorti de sa voiture. Une fois debout, il du se tenir à la carrosserie pour ne pas flancher. Un vertige sans précédent vint lui troubler la vue et l'esprit. Il resta là quelques secondes avant de rouvrir les yeux et de passer sa main dans les cheveux. Oh putain il était mal là, il venait de se descendre une bouteille de vodka à lui tout seul. Mais attention hein, pas la bouteille qu'on trouve dans n'importe quel supermarché. Non, non, c'était une bouteille d'un ami de son beau-père, une bien forte, elle approchait les 47 degrés. Sloan n'est pas trop habitué à l'alcool, non il supportait beaucoup mieux la drogue que l'alcool. Il se redressa et marcha jusqu'aux ascenseur. Enfin marcher est un bien grand mot, il tituba jusqu'aux ascenseurs. Par mesure de sécurité, il avait rasé les murs. Une fois devant les ascenseurs, il appuya sur le bouton et posa sa main sur le métal froid de la porte, histoire d'avoir un peu d'appui. Il attendit quelques secondes puis quelques minutes. Son corps était lourd, sa tête ballait dangereusement vers l'avant. Au bout d'un moment, il fronça les sourcils en voyant que l'ascenseur ne venait toujours pas, il appuya sur le bouton à plusieurs reprises. Une lumière verte apparu autour du bouton. Ouais ok, en fait, il n'avait pas appuyé, il aurait pu attendre longtemps. C'était presque inespéré, l'ascenseur arriva et les portes s'ouvrirent. Heureusement pour lui, personne n'était dedans. Il se traîna à l'intérieur. Il prit appui sur la glace juste après avoir appuyé sur le sixième bouton. Les portes se fermèrent et l'ascenseur commença à se lever. Sloan regardait les étages défilés, il avait la bouche ouverte. ll ne pensait à rien, il était incapable d’aligner deux idées dans sa tête. Une fois au sixième étage, les portes s'ouvrirent et le beau brun sortit. Il déambula dans le couloir comme une âme en peine. Il mit du temps mais il parvint à rejoindre la porte de sa chambre. Sloan se plaça juste devant et regarda la serrure. Un blanc immense venait l'envahir, qu'est ce qu'il avait fait de sa carte ? Non, il n'était pas en état de redescendre à la réception pour demander que quelqu'un lui ouvre. Planté comme un piquet devant la porte, il titubait de droite à gauche. Le jeune homme posa sa main sur l'encadrement la porte et se pencha vers l'avant. Bordel, il n'était pas bien du tout. Il se racla la gorge avant de fermer les yeux. Ça tournait, c'était affreux. Dans un geste presque héroïque, il se tourna et se plaqua contre le mur avant de se laisser glisser lourdement sur le sol. Ses yeux semblaient se fermer tout seul. Il était proche de l’évanouissement, du coma éthylique. Sloan se pencha sur le côté pour attraper son portable qui était dans sa poche arrière. Il manqua de se rétamer la gueule par terre. Une lueur de lucidité le fit se relever. L'Eliot déverrouilla tant bien que mal son portable, il plissa les yeux pour essayer de deviner l'écran qu'il avait devant lui. Par habitude, il entra dans ses messages. Que voulait-il faire exactement ? Même lui ne savait pas. Sans doute appeler les secours. Sloan pencha la tête vers l'avant avant de la relever brusquement et se cogner le crâne contre le mur. Bordel, il venait de se faire super mal, il leva les bras pour poser sa main sur le haut de sa tête. Il avait l'air malin tient ! Il lâcha son portable et s'insulta lui même. Sa voix était rauque. Il était dans sa phase bipolaire, il se répugnait. Par je ne sais quel miracle, Sloan tourna sa tête vers la droite et vit une silhouette s'approcher de lui. Il plissa les yeux mais en vain, il ne voyait rien. Sa vue était brouillée par le litre et demi d'alcool pur qu'il venait de s'enfiler. Il baissa les yeux et vit son portable ouvert. Merde, prions pour que la personne ne vienne pas lui piquer son portable. Incapable de bouger, il leva douloureusement un sourcil. Boh, pas grave, il ira s'en racheter un autre. Sloan leva la tête, la silhouette se rapprochait dangereusement de lui. Sans trop savoir comment, le jeune homme se pencha vers le côté pour se mettre à quatre pattes, il s'appuya ensuite sur le mur et sur son genou pour se relever. Il manqua de tomber une fois debout. La silhouette s'était de nouveau approché, il pouvait deviner par la démarche qu'il s'agissait d'une femme mais il était incapable de mettre un nom sur ce visage trouble. Les deux mains sur le mur, il tourna la tête en direction de la femme. Il aurait voulu lui demander de l'aide mais il avait trop honte de lui pour le faire. Peu importe son identité, il était dans un état lamentable. « Barrez-vous. » bredouilla-t-il sévèrement. Il voulait être seul avec ses pensée, il ne voulait pas qu'on le voit comme ça. Sloan donna un coup de pied dans son portable pour le rapprocher de la femme. Si c'est ça qu'elle voulait, qu'elle le prenne. Il était bien loin de s'imaginer que son portable était ouvert sur les messages de Charline et que la brunette se trouvait juste devant elle. Quelle ironie du sort.
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Mon regard se perdait sur le plafond de ma chambre. Mes yeux se fermèrent tant bien que mal et la scène se répétait. Depuis le séisme, je n'arrivais plus à dormir. Couper du simple plaisir que pouvait provoquer une bonne nuit de sommeil. J'étais épuisée et coupée de tout excès par l'ordre du médecin. Aucune chance de me voir en soirée ou bien même dans les rues de Boston. Cette liberté me manquait terriblement. Une légère grimace s'empara de mon visage suivi de quelques soupires. Des douleurs vives engourdissaient ma jambe. Mes mains se portèrent à mon visage et mes yeux se fermèrent espérant calmer la douleur. Après quelques secondes de souffrance, je pouvais relâcher la pression. Je devais me résigner, il était impossible pour moi de dormir ou même d'essayer. Je n'y arrivais pas. Je me redressais pour m'asseoir sur mon lit. Mon regard scruta les alentours, il s'arrêta sur ma valise encore rempli de souvenir. Ce spring break 2016 avait été épique. Ma gorge se noua. Beaucoup trop de souvenir se bousculait dans ma tête. Cette nuit magique avec Sloan... cette demoiselle qui ne semblait pas être si Sage que sa... ce séisme qui m'avait causé bien des tourments et cette partie de jambes en l'air improvisé avec Walter. J'affichais une nouvelle grimace, il fallait que je range cette valise maintenant. Je me levais tentant bien évidemment de ne pas trop m'appuyer sur ma jambe endolorie. Je m'installais sur une chaise avant de retirer quelque vêtement. Un fin sourire se dessina. Le Chili était un pay merveilleux même si mes souvenirs avaient été brouillée par cette catastrophe. Mon regard s'arrêta ensuite sur ce pull et sur ce caleçon. Terrible souvenir de cette nuit magique. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres avant de finalement secouer mon visage. Charline... arrête tes conneries. En réalité, j'étais complètement désorientée. Tourmenté par le désir qu'il avait su faire naître en moi et par la petite découverte que j'avais fait à son départ. Je me mis à soupirer avant de finalement me lever précipitamment de ma chaise tenant fermement les deux vêtements de l'Éliot. Je sortis de ma chambre et partie dans le salon où se trouvait mon colocataire. « Ne m'attends pas pour ce soir... il faut que j'aille rendre des choses à un ami. Je serais sans doute tard à rentrer » difficile à dire mais je n'étais tellement pas habitué à ce qu'on s'inquiète pour moi. J'avais peut-être été la victime d'un séisme mais je ne souhaitais pas être prise en pitié même si pour sa il fallait mentir un peu sur mon état physique. Je pris mon téléphone avant d'enfiler une veste prenant soin de ne pas oublier les vêtements de ce très cher Sloan. Je sortis de l'appartement et me mis à marcher avec un peu de difficulté dans la rue. Quelle merde. Tellement frustré de ne pas pouvoir faire ce que je voulais, mon sourire s'était quelque peu éteint. Endormi par un trouble qui me rongeait de l'intérieur. Je m'approchais de la route et fis signe à un taxi de s'arrêter. « Bonsoir, le hit palace s'il vous plaît. » l'homme me regarda dans son rétroviseur. Il semblait surpris. Pourquoi une fille aussi naturelle devait elle se rendre dans un lieu aussi sophistiqué. Pour retrouver un garçon. Voilà la réponse. Les minutes défilèrent et mon regard scrutait le paysage par la fenêtre. Mon cœur était légèrement noué. J'étais stressée, stressée de devoir l'affronter. Une fois arrivée devant l'hôtel, je restais quelques minutes dans le taxi. J'avais besoin de ces quelques minutes de calme. Je lui tendis l'argent et sortis du véhicule. Un sourire de remerciement et je me dirigeai vers l'entrée de l'ascenseur. Je commençais à connaître ces lieux. Terrible ironie venant d'une sans abri. Les lieux étaient toujours aussi sublimes et propres. Je pouvais voir mon reflet sur le carrelage. Je m'avançais vers l'ascenseur appuyant sur le bouton pour le faire descendre. Les secondes défilèrent et la porte s'ouvrit. Une femme se trouvait à l'intérieur. Elle me dévisageait sans doute surprise de me voir ici. Elle quitta l'ascenseur avant que je ne rentre. Je m'appuyai doucement sur le miroir du fond. Mes yeux se fermèrent le temps que l'ascenseur monte les étages. Qu'elle allait bien être mon excuse. 'Tien Sloan, voilà tes vêtements, je te les rends. On reste ami' . Je me mis à soupirer. Ou plutôt. 'Tien Sloan, voilà tes vêtements mais dit moi, j'ai vu qu'une fille te faisait de l'oeil ? non juste pour savoir comme sa 'je m'épuisais toute seule et les portes venaient tout juste de s'ouvrir. Une grande respiration et je sortis pour m'approcher de la porte de sa chambre. Mon regard croisa subitement la silhouette de Sloan. Mes sourcils se froncèrent et je mimobilisais. Il était assis par terre ivre mort. Je pressais doucement mon pas vers l'Éliot arrivant enfin à sa hauteur. Il sentait l'alcool à plein nez. Mon visage s'adoucissait avant de me mettre à grimacer. Il tourna la tête vers moi et bafouilla « Barrez-vous. » il ne me reconnaissait même pas. Mes épaules se détendirent doucement. Il donna un coup de pied dans son téléphone. Mon visage suivit le téléphone portable qui venait d'atterrir juste devant moi. je m'abaissais pour le prendre et le regardai sans faire attention. Son téléphone était ouvert à mes messages. Je m'approchais de Sloan et lui fis : « alors comme ça on voulait m'envoyer un message ? » un fin sourire se dessina sur mes lèvres avant de poser les vêtements de l'Éliot par terre. Mes mains se placèrent sur le visage de l'étudiant. L'encadrant de légèreté. Je l'obligeai à me regarder et lui fis : « l'alcool te donne du charme Bushnell... »un peu de légèreté ne faisait pas de mal. Sloan semblait vraiment mal en point. Je me mis à sourire avant de lui dire plus sérieusement. « On devrait rentrer dans ta chambre... Tu seras mieux dans ton lit... » ce soir s'était à moi de prendre soin de lui. Espérons que ça ne se terminera pas comme la dernière fois... quoi qu'en y repensant... non Charline !
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Les mains plaquées sur le mur, il ne le lâchait pas par peur de tomber. Limite si Sloan avait pu rentrer dans le mur, il l'aurait fait. Il était vraiment mal, c'était bien la première fois que l'alcool le mettait autant ko. Le beau brun préférait de loin se mettre minable avec de la drogue qu'avec de l'alcool. Disons simplement que les effets n'étaient pas les mêmes. En temps normal avec la drogue il se sentait apaisé, calme et léger. Alors que là clairement il était lourd, se sentait nauséeux et particulièrement mal. Il avait l'impression qu'on lui tapait sur la tête avec une barre de fer. La gorge complètement nouée, Sloan avait donné un coup de pied, envoyant son portable dans la direction de la femme. Si elle voulait lui prendre son portable, elle pouvait se servir, il n'allait pas lui courir après. Oh non, il n'était clairement pas en état de bouger. Le jeune homme regardait dans le vide, ses yeux étaient vitreux. Il tourna néanmoins sa tête vers la femme. Ah, apparemment c'était une brune ou du moins elle avait les cheveux foncés. La silhouette s'abaissa pour prendre le portable. Qu'elle le prenne, il n'en avait plus besoin. Sloan leva les yeux au ciel en la voyant faire. Pff, quelle rappasse celle-là. Il déglutit en attendant que la brune ne parte de là mais elle ne fit rien. Elle regarda le contenu du téléphone avant de finalement parler. Aïe, Sloan connaissait cette voix. Non, non. Impossible, ça ne pouvait pas être Charline, qu'est-ce-qu'elle viendrait faire là. Elle méritait tellement mieux qu'un minable comme lui. L'Eliot avait froncé les sourcils en l'entendant parler, il n'était pas certain de son identité. Il resta silencieux, il essayait tant bien que mal de réfléchir. Délicatement Charline s'approcha de lui. Elle avait raison d'y aller doucement, Sloan était dans sa bipolarité, il était capable de beaucoup de chose sur le moment. Surtout qu'il ne semblait pas trop la reconnaître, autant manier le beau brun avec précaution. Doucement, elle vint poser ses mains froides sur son visage bouillant. Ce contact lui faisait du bien, il avait besoin de fraîcheur, de légèreté. Charline se risqua même de s'approcher encore un peu plus près de lui, l'obligeant à la regarder. Sloan n'eut pas d'autre choix que de planter son regard vide de sens dans le sien. Sa tête semblait lourde, il avait énormément de mal à se concentrer. Il posa sa main sur l'avant bras de Charline pour ne plus tanguer. Par mesure de sécurité, il garda quand même une main posée sur l'encadrement de la porte. Elle lui parlait, elle lui disait qu'il était plutôt beau. Sloan fronça de nouveau les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'elle lui voulait. Le jeune homme n'arrivait pas à réfléchir. Oui effectivement, il serait peut-être mieux à l'intérieur mais les mots de la brunette résonnaient dans sa tête. Il était incapable de réagir à ce qu'elle venait de dire. Il se contenta de la regarder, bêtement. Et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour parler, une pulsion destructrice vint envahir le corps de Sloan. D'un geste plutôt brusque, il décolla sa main du mur et retira les mains de Charline de son visage. C'était un autre homme, c'était le Sloan bipolaire qu'il redoutait tant. « Charline ne doit pas me voir comme ça. » dit-il nerveusement. Tout était confus dans sa tête. Il savait que Charline était devant lui mais l'alcool faisait des ravages dans son esprit. Sloan ignorait s'il était en train de rêver ou si tout ceci était bien réel. Il fit un pas en arrière et reposa sa main sur le mur. C'était son instinct de survie ça. « T'as compris. Elle ne doit pas me voir dans cet état là. » continua-t-il sur le même ton. Sloan semblait complètement à l'ouest, on pouvait lire la panique dans ses yeux. Il haussa les épaules et se tourna vers le mur. « Tu lui diras rien hein. » lança-t-il sur une voix beaucoup plus faible. Le beau brun soupira bruyamment, il posa son doigt sur sa bouche comme pour imiter le signe chut. Il tourna sa tête vers Charline. « Ça reste entre nous. » dit-il. Il se sentait rassurer, Charline n'allait pas dire à Charline qu'elle l'avait vu ainsi. C'était débile, il n'avait plus notion de rien. Calmement, il baissa son regard vers le sol. Il avait la tête qui tournait, c'était dur de rester debout. On pouvait lire toute la détresse dans son regard. Sloan ferma les yeux et passa sa main sur son visage. « Qu'est ce que je fous là. » se murmura-t-il à soi-même. Le pauvre, il était complètement perdu. Il n'en pouvait plus, ses genoux commençaient à fléchir. Il avait honte de lui, tellement honte. Sans trop savoir pourquoi ni comment, Sloan mit sa main sans la poche avant de son jean et attrapa la carte de sa chambre. Il sortit sa main de là et essaya de la mettre dans la serrure mais vu son état, c'était peine perdue.
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Je n'avais jamais été douer pour prendre soin des autres. Ma famille pouvait d'ailleurs en témoigner. J'étais convaincu d'être le reflet d'une simple égoïste. J'aimais venir en aide aux étrangers mais dès qu'il s'agissait de prendre soin d'une personne que j'aimais ou que j'appréciais, je n'y arrivais pas. Bouffer par la peur et la culpabilité de les faires rentrer dans ma vie. Mes mains encadraient son visage et ces yeux se relevèrent vers les miens. Il était mal, hyper mal. C'était même la première fois que je le voyais dans un état aussi déplorable. Ma bouche se crispa légèrement. Je devais l'aider... je ne pouvais pas partir d'ici en le laissant assis par terre à ruminer ces vieux démons. Mon contact semblait le calmer, il profita de ma stabilité pour se tenir à mon bras. Ma tête se pencha légèrement, s'était intrigante de voir un Sloan dans cet état. Trop sonné, il ne répondit à aucune de mes remarques. Chose qui ne lui ressemblait pas. Je me mis à grimacer sérieusement avant qu'il ne repousse brusquement mes mains de son visage. Instinctivement, je fronçais mes sourcils. Il était incontrôlable et sincèrement je ne me savais pas si j'étais vraiment capable de le calmer. Je me reculais légèrement lui laissant l'espace dont il avait besoin. « Charline ne doit pas me voir comme ça. » surprise parce qu'il venait de dire, je me redressais. Rester dans cette position n'était pas vraiment chose facile avec ce pied qui faisait des siennes. Pourquoi ne devais-je pas le voir comme ça ? Après tout moi aussi il m'avait vu dans un état pitoyable. S'en était gênant. Voilà ma réponse... Je ne répondis pas. Ne sachant pas quoi dire, instinctivement, je portais ma main droite sur mon front le massant délicatement pour trouver une solution. La main masculine de Sloan s'appuyait au mur de derrière. « T'as compris. Elle ne doit pas me voir dans cet état-là. » ma gorge se noua. J'étais pourtant bien là, face à lui. Je me mordis la lèvre intérieure. « Tu lui diras rien hein. » Mon visage se tourna légèrement derrière moi. Une tête venait de sortir de la porte voisine. Un voisin sans doute trop curieux. Je lui fis signe de rentrer chez lui. Sloan n'avait pas besoin de toute cette attention, la mienne était déjà bien assez suffisante. Mon regard s'attarda une nouvelle fois sur l'Éliot. Il posa son doigt sur sa bouche. « ça reste entre nous. ». Un fin sourire comme pour essayer de le rassurer s'afficha sur mes lèvres. Je lui fis doucement et calmement. « Compte sur moi... elle ne sera au courant de rien. » autant allez dans son sens. Ce n'était certainement pas le moment de lui expliquer que c'était bien moi qu'il avait en face de lui. Les traits de son visage se détendaient légèrement. Mon regard détailla le moindre de ces mimiques, gestes et paroles. La tête de l'Eliot se baissa tandis que son corps entier reposait sur ce mur. Je n'aimais pas le voir comme ça. Quelque chose n'allait pas et mon esprit recherchait déjà une raison à ce mal-être. Sa mère ? Moi ? Cette fille ? Autre chose ? J'avalais ma salive difficilement. « Qu'est-ce que je fous là. » ma tête se pencha sur le côté avant de me mettre à soupirer. Il avait besoin de moi, du moins je l'espérais vraiment. Il sortit ensuite délicatement la carte de sa chambre. Il tenta une première fois de la mettre dans la serrure mais n'y arriva pas. Je m'approchais de lui et lui fis : « laisse-moi t'aider... » je ne lui retirai pas la carte des mains, mes doigts se portèrent sur la carte le guidant doucement vers la serrure. La porte s'ouvrit machinalement. Je le détaillais du regard et lui fis : « et puis merde... » pousse-moi si tu veux Sloan mais je vais t'aider ce soir. Je pris la main de Sloan avant de passer son bras derrière ma nuque pour le soutenir. « Non non... j'ai bien compris. Je ne le dirais pas non plus à Charline. » je me mis à sourire légèrement avant de passer mon autre main sur sa taille. Allez Charline, un petit effort avec ton pied. C'était une vraie catastrophe, le bourré et la blessée. Deux éclopés. Il ne me rejeta pas et s'était tant mieux. Je l'aidais à marcher jusqu'à son lit avant de l'asseoir dessus. Je le lâchais pour aller chercher ses vêtements et son téléphone qui se trouvait encore dans le couloir. Une fois terminée, je revenais dans la chambre et je me plaçais devant lui. Ma main se porta à son front tel un enfant. Il était bouillant. Ma tête se pencha légèrement et je lui fis : « vient avec moi... » pas sûr que sa lui plaise mais il en avait vivement besoin. Je lui pris sa main avant de l'inciter à se relever. Nous marchions jusqu'à la salle de bain avant de le poser délicatement contre le mur. « Ne bouge pas j'arrive tout de suite. » une vraie pro tout d'un coup, je pris un tabouret avant de le placer dans la douche. Une fois fait, je l'aidais à s'asseoir dessus. La douche était grande et fort heureusement. J'entrais à mon tour dans la douche. Assis dos contre le mur, ses yeux s'étaient fermé. J'avais envie de lui demander ce qui n'allait pas mais j'avais décidé de retenir ma curiosité. « je... tu devrais enlever tes vêtements Sloan... au moins ton tee shirt. Je vais devoir te mouiller un peu, sa te fera du bien » au moins. Je ne savais pas s'il allait me laisser le faire, je préférais lui demander indirectement.
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Maladroitement, Sloan essayait de faire rentrer cette putain de carte dans la serrure. Il n'y arrivait pas, son cerveau et son corps ne semblaient pas être connectés en même temps. Il plissa les yeux pour essayer de se concentrer mais sa vue était trop brouillée pour y arriver. Il était désespérant. Pourquoi se mettre dans cet état là ? Cela n'allait surement pas arranger la situation. Il le savait et pourtant, il ne mit pas longtemps avant de craquer et se mettre minable. C'était plus fort que lui. Une sorte de pulsion autodestructrice l'avait envahi depuis son retour sur Cambridge. Le beau brun ne calculait plus rien, il semblait bien loin de ses problèmes et pourtant, il n'arrêtait pas de penser à tout ça. Sa mère, son beau-père, sa bipolarité, Charline, Sage, son besoin d'attention. Beaucoup de choses semblaient débarquer en même temps dans sa tête sans qu'il puisse y mettre de l'ordre. Sloan était brouillé par une vision déformée de la réalité. Il se complaisait dans le doute et l’inquiétude. Bien qu'il soit, d'apparence, un gars calme et posé, il en était tout autre à l'intérieur. Au fond de lui même se cachait un bipolaire mal dans sa peau, qui ne demandait qu'à s'exprimer. Pas de la meilleure manière certes mais il avait besoin d'extérioriser. Charline parla doucement, ses mots semblaient le rassurer. Sloan tourna la tête vers elle pour la regarder, il restait silencieux. Elle prit sa main et la dirigea vers la serrure. Sans un mot, la porte s'ouvrit. Le jeune homme ne chercha pas à refouler ce contact si précieux. Il ne comprenait pas ce qu'il foutait là et encore moins ce qu'elle foutait là. Charline était venue pour lui ? Non, impossible. Elle venait voir quelqu'un d'autre dans l'hôtel, c'était plutôt ça. Il semblait convaincu d'être un minable, un moins que rien. Son état ce soir pouvait en témoigner. Qui voudrait d'un lâche pareil, obligé de fuir ses responsabilités au lieu de les affronter ? Sloan baissa un peu plus la tête à cette pensée. Il était mal et la présence de Charline n'arrangeait rien du tout. Il ne voulait pas qu'elle le voit ainsi, il ne voulait pas se dévaloriser à ses yeux. Et pourtant, c'est ce qu'il était en train de faire. Il se coulait tout seul, comme un grand. De toute façon, Sloan avait un don pour tout gâcher, c'était pas vraiment nouveau. Une fois la porte ouverte, l'Eliot regarda à l'intérieur, il ne semblait pas certain de reconnaître sa chambre d'hôtel. Un petit coup d'oeil furtif pour se rassurer. Oui c'était bien sa chambre, le voilà rassurer. Il voulait entrer mais son corps refusait de lui obéir. Saleté de Vodka, elle aura eu raison de lui. Sans trop savoir comment ni pourquoi, Sloan sentit sa main partir sur le côté puis rapidement un bras le supporter. Il fronça les sourcils en voyant Charline faire. Mais qu'est ce qu'elle faisait ? Elle n'allait quand même pas l'aider à avancer comme n'importe qui le ferait avec un mec ivre mort. Eh bah si. Oh la honte. Le jeune homme aurait voulu râler, il aurait voulu protester contre ça mais il ne s'en sentait pas la force. Il ouvrit la bouche pour parler mais Charline le coupa dans sa lancée. « J'espère bien. Qu'est-ce qu'elle penserait de moi sinon. » dit-il, un peu inquiet. Voilà que l'avis de Charline avait de l'importance maintenant. Comme quoi, l'alcool délie les langues. C'est avec énormément de difficultés que Sloan arriva jusqu'à son lit. Il s'assit sur le bord et regarda Charline s'éloigner de lui. Le jeune homme posa son regard sur le sol avant d'enlever sa veste et de la laisser tomber derrière lui. Il posa ses coudes sur ses genoux et se pencha vers l'avant, recouvrant son visage de ses mains. Il soupira bruyamment. Toute cette agitation ne lui ressemblait pas, ce n'était pas lui. Non, Sloan aimait garder le contrôle de la situation, il n'aimait pas être niais comme il l'était là, vide de sens et privé de toute pensée rationnelle. Charline revint vers lui après quelques minutes d'absence. Il était incapable de savoir ce qu'elle était partie faire. Elle se plaça juste devant le beau brun et lui toucha le front. Ses mains étaient gelées, il ferma les yeux à ce contact, un frisson lui parcouru le corps mais il n'arrivait pas à s'exprimer comme il le voulait. Il la regarda dans les yeux, il ne la lâchait pas, elle était devenue son repère dans son mal-être. Il était complètement perdu et cherchait en vain quelque chose de familier pour le rassurer. Charline lui prit la main et l'aida à se lever. Il semblait mou, vide d'énergie. Il se traîna jusqu'à la salle de bain. Il avait envie de lui dire qu'il regrettait d'avoir bu, qu'il voulait changer ce qu'il avait fait mais il resta muet. Il se contenta de le suivre. Elle l’accompagna contre le mur avant d'installer un petit tabouret dans la douche et de l’amener jusqu'à là. « Qu'est-ce-que .. » commença-t-il à dire, avant de la fermer. Il ne trouva pas la fin de sa phrase alors autant la boucler. Il n'avait pas d'autre choix que de s'asseoir sur le tabouret. Sloan ferma les yeux, ça devenait risqué de le laisser sans surveillance. Comme un gamin qui aurait mangé trop de chocolat, il avait trop bu, beaucoup trop. Lentement, ses yeux s'ouvrirent et il posa son regard sur Charline qui lui conseilla d'enlever ses vêtements. Il redressa sa tête avec grande difficulté. « Ouais » dit-il dans un moment d’extrême lucidité. Il inspira profondément avant de se lever. Une fois debout, Sloan enleva son t-shirt qu'il laissa tomber sur le sol. Charline était juste en face de lui. Peut-être pas aussi proche que dans le lac mais c'était pas mal. Il voyait mieux son visage ainsi, il savait que c'était elle. Le jeune homme ne la lâchait toujours pas du regard, c'était presque troublant. Il posa son regard sur ses yeux, son nez, sa bouche. Oh bordel sa bouche. Il afficha un petit sourire sur le coin de ses lèvres. « Pourquoi je suis tout seul à me déshabiller ? » demanda-t-il calmement. Sloan plissa les yeux et regarda Charline avec des yeux accusateurs. Il déboutonna son pantalon avant de le laisser tomber le long de ses jambes. Il se tenait debout, en caleçon devant sa princesse. Cette scène lui donnait une drôle d'impression de déjà vu. Sloan ouvrit fièrement les bras et manqua de perdre l'équilibre. « Ça y est, je suis prêt. » dit-il d'une voix beaucoup plus claire qu'auparavant, presque enfantine. Il était prêt, il ne savait pas à quoi mais il était prêt. « A toi. » lança-t-il avec un petit sourire. Mais c'est qu'il avait retrouvé la forme le petit Sloan. Décidément, il n'est pas à la mort pour tout.
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« J'espère bien. Qu'est-ce qu'elle penserait de moi sinon. » un fin sourire s'afficha sur mon visage. Cette situation avait un avent goût d'ironie et de plaisanterie. Je ne voulais pas profiter de la situation, en lui demander pourquoi mon avis comptait-il autant. Je n'en avais pas le droit. Sloan était déjà démuni de sens. Je n'avais pas à profiter de cet instant pour obtenir les réponses à mes questions même si j'en avais terriblement envie. Je me mordillais l'intérieur de la lèvre, retenant mes mauvaises habitudes d'en savoir toujours un peu trop. Je l'amenai ensuite dans la salle de bain. Une bonne douche tiède n'allait pas lui faire de mal, au contraire, elle allait peut-être lui permettre de reprendre la lucidité d'antan. Une fois assis sur le tabouret, il semblait sceptique. « qu'est-ce-que... » accroupis, mon regard se releva tandis que je lui enlevais ses chaussures. Ma gorge se noua. Tout ceci avait un avant-goût de déjà vu. Mon père avait souvent été dans cet état voir même peut-être pire. Alcoolique de génération en génération. Il m'en avait fait voir de toutes les couleurs. Des souvenirs légers me revenaient en tête. Sloan ne lui ressemblait pas mais cette situation ressemblait étrangement à celle d'autrefois. Une Charline seulement âgée de dix ans s'occupant de son père ivre mort dans la salle de bain. Une fois les chaussures enlevées, il se redressa difficilement et accepta de retirer ces vêtements. Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Il retira son tee shirt maladroitement. Mon regard s'attarda sur son torse. Torse que j'avais déjà eu le privilège de toucher. Arrête Charline. Le regard de Sloan s'attarda une nouvelle fois sur mon visage. Je plissais doucement les yeux. M'avait-il reconnu ? Difficile à dire. Un sourire s'afficha sur les lèvres de l'étudiant. Voilà qui était plus rassurant. « Pourquoi je suis tout seul à me déshabiller ? » son ton était plus calme puis il laissa glisser son pantalon sur ces jambes. « Parce que tu es le seule à avoir besoin d'une bonne douche... » dis-je doucement. Il m'avait reconnu j'en étais presque certaine. Il ouvrit les bras et manqua de tomber par terre. « Ça y est, je suis prêt. » je me mis à rigoler. Il semblait s'être calmé, les traits de son visage étaient plus détendus. Je poussais les vêtements de Sloan avec mon pied pour les sortirs de la douche. « À toi. » ma tête se pencha légèrement sur le côté. Il ne perdait pas le nord. Mon regard se plissa légèrement évaluant sa demande. Étais ce vraiment judicieux ? J'avalais ma salive tandis que Sloan me regardait. « et que pensera Charline hein ? » je me mis à sourire et finis par soupirer. En réalité, je n'avais pas vraiment le choix. J'allais doucher Sloan et les risques que je ne sois pas mouillé étaient mince. Je n'étais pas là pour repartir avec d'autres vêtements de Sloan. « Tu as gagné. » je pris ses mains et les apportais à ses yeux. « tu ne regardes pas... » cette situation était marrante comme s'il ne m'avait pas déjà vu presque nu. J'enlevais mon haut et finis par enlever mon pantalon avec un peu plus de difficulté. J'enlevais mon attelle et mis mes affaires à l'extérieur de la douche. Mes mains prirent celle de Sloan et les retirèrent de devant ces yeux. Un sourire léger ornait mon visage. Une chose avait changé depuis cette fameuse soirée au lac. Ma peau était meurtrie, recouverte de bleu, d'écorchure et de blessure. J'avalais ma salive et lui fis. « Heureusement que tu es bourré... tu n'auras aucun mal à oublier sa. » un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres avant de prendre le pommeau de douche. « Bushnell sa risque d'être un peu froid au début, mais ça va te faire du bien. » Je dirigeais le pommeau sur son torse, l'eau était tiède. Parfaite pour le détendre un peu. Mon regard s'attardait sur son torse. Charline n'y pense même pas. « Un peu plus chaud ? » mon regard se reporta sur Sloan et là ma tête se pencha sur le côté. « Qu'est-ce qui t'ai arrivé ce soir ?» ma gorge se serra attendant une réponse.
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Debout dans la douche, Sloan venait d'enlever ses vêtements. Il ne comprenait pas pourquoi il était dans cet état-là, pourquoi il avait dû enlever ses fringues devant Charline. Il n'arrivait pas à aligner deux idées et à expliquer la situation. Il avait bu certes, il avait beaucoup trop bu. C'était dangereux pour un mec comme lui de boire, sa bipolarité ne demandait qu'à s'exprimer, il lui donnait une raison de plus. Avec un peu de recul, le jeune homme avait plutôt bien réagit à la présence de la brunette. Pas d'effusion de sang, pas de violence. Elle devait avoir un certain pouvoir sur lui. Quoiqu'il en soit, il semblait aller un peu mieux. Un petit sourire apparu même sur son visage. Les traits de son visage s'étaient détendus, il semblait moins crispé, moins paniqué. La présence de Charline devait le rassurer, ça ne pouvait pas en être autrement. Il était à la limite du coma éthylique et là, comme par hasard, ça allait déjà un peu mieux. Quel comédien. Sloan venait de lui lancer un petit pic, un défi. Il s'était presque mis à poil, il ne voyait absolument pas pourquoi la brunette ne le ferait pas aussi. Bon, le jeune homme n'est pas quelqu'un de pudique de base mais quand même, Charline n'était pas censée le savoir. Elle pourrait très bien pensé qu'il est timide et qu'il a du mal avec la nudité. Pff, tu parles, il est presque tout le temps à poil dans sa chambre d'hôtel. Il s'en fiche royalement et c'est pour cette raison qu'il n'eut aucun mal à se déshabiller devant elle. Après tout, elle avait vu bien plus qu'un peu de peau nue. Sloan lui avait donc proposé de faire la même chose que lui, d'ôter délicatement ses vêtements pour qu'il en prenne plein la vue. Charline lui répondit parfaitement en lui demandant ce que Charline penserait de tout ça. Le beau brun fronça les sourcils, il ne comprenait pas trop où elle voulait en venir. « Bah j'sais pas, tu en penses quoi ? » lança-t-il un peu déconcerté. Ah bah ça, avec un mec bourré, il faut s'accrocher pour pouvoir suivre le fil de la conversation. Les moments de lucidité étaient altérés par une grande confusion. Sloan ne savait pas ce qu'il foutait là. Délicatement, la belle brune prit les mains de l'Eliot et vint les poser sur son visage pour éviter qu'il ne la reluque. Inconsciemment, le jeune homme afficha un petit sourire étouffé par ses mains. Comme un gamin, Sloan écarta ses doigts pour admirer Charline enlever ses vêtements un par un. Bon, avec le grammage d'alcool dans son sang, pas sur qu'il aperçoive quelque chose mais l'intention y était. Sentant le subterfuge, la brunette insista sur le fait qu'il ne devait pas la regarder. « Non, non. » répondit-il sur un ton innocent. Même lui ne croyait pas à ce qu'il venait de dire. C'était plus fort que lui. Sloan avait rêvé de son corps toute la semaine, elle l’obnubilait, il n'y pouvait rien. Le corps de la brunette sous l'eau, il avait fait que le deviner. Même s'il avait pu apercevoir sa poitrine, c'était qu'un avant goût, il voulait le voir en entier. Se délectait d'un tel spectacle, pouvoir mettre des formes sur sa silhouette de rêve. Peut-être avait-elle des grains de beauté un peu partout sur le corps. Sloan adorait les grains de beauté, il trouvait ça magnifique chez une femme. Attention, dans la limite du raisonnable bien sûr. Son ex en avait un juste au dessus du nombril et de mémoire, c'est tout ce qu'il retient chez elle. Bref, Charline ne mit pas longtemps avant de se déshabiller, se retrouvant en sous-vêtements devant Sloan qui avait toujours ses mains devant les yeux. C'était un peu délicat d'ailleurs car ça tête tournait beaucoup plus lorsqu'il fermait les yeux. Rapidement, elle prit ses mains pour les enlever de son visage. Délicatement, le beau brun ouvrit ses yeux et posa son regard sur elle. Enfin. Il pouvait enfin la contempler et admirer son corps. Un large sourire vint se dessiner sur ses lèvres avant de disparaître presque instantanément. Charline venait de lui dire qu'il n'aurait pas de mal à oublier ce qu'il allait voir. Sloan fronça une nouvelle fois les sourcils. « De quoi tu parles ? » dit-il. Avant même qu'il ait eu le temps de rajouter quoique ce soit, Charline prit le truc de douche et l'alluma sur lui. Le jeune homme ouvrit la bouche au contact de l'eau. Putain, elle était gelée. Un frisson lui parcouru le corps, ce fut un choc assez violent pour le beau brun qui ne s'y attendait vraiment pas. « Bordel ! » marmonna-t-il en serrant les dents et les poings. Charline était complètement folle, ça faisait pire que mieux. Il inspira profondément pour ne pas envoyer le pommeau de douche voler à l'autre bout de la pièce. Heureusement pour elle, l'eau se réchauffa assez rapidement, rendant le contact beaucoup plus agréable d'un coup. Sloan ne la lâchait pas du regard, il essayait de mettre des mots sur la situation, sur son état. C'était clairement peine perdue. Il ne savait plus rien, il ne comprenait pas ce qu'il foutait dans la douche avec Charline qui semblait bien décidée à le laver. Elle proposa d'augmenter la température, le beau brun se contenta d'hausser les épaules. Finalement, la brunette lui demanda ce qu'il lui était arrivé ce soir. Dur retour à la réalité, l'Eliot essaya de chercher dans ses souvenirs, ce n'était pas facile de trouver, de lui répondre. « J'en sais rien. » dit-il faiblement. Il se sentait de nouveau honteux. Ce sentiment avait pourtant disparu le temps d'un instant. Voilà qu'il revenait au galop. Sloan devait lui répondre, il devait justifier un acte inqualifiable. Boire au volant, se bourrer la gueule tout seul, c'était tellement minable. Il baissa la tête, rongé par la honte. Il ne voulait plus la regarder. Il avait envie de lui dire pour sa mère mais les mots ne sortirent pas, il ne savait pas comment formuler ses phrases. Trop de rancœur, de rage en lui pour pouvoir s'exprimer clairement. D'un geste un peu désespéré, il s'abaissa pour s'asseoir sur le tabouret juste derrière lui. Il posa ses coudes sur ses cuisses et mit ses mains sur son front. Inconsciemment il se recroquevilla sur lui même. Il était en train de baisser les bras. Il s'effondrait, plus rien n'avait de sens. Il était vraiment mal là et Charline assistait à ça. Il ferma les yeux pour se rassurer. Sloan resta ainsi quelques secondes avant de relever la tête et de se redresser. Charline se tenait en sous-vêtements juste devant lui, à quelques centimètres. « Pause ça. » dit-il en regardant le truc de douche. Tout ceci n'avait aucun sens. Il évitait la question. Charline n'eu pas vraiment d'autres choix que d'accrocher le pommeau de douche au maintien du mur. L'eau chaude coula alors sur les deux étudiants. Elle ne semblait pas comprendre où il voulait en venir, lui non plus d'ailleurs. De voir sa mère à l’hôpital lui avait rappelé à quel point la vie est courte et qu'il fallait en profiter. Merde, il se trouvait dans la douche de son hôtel avec une fille qui lui faisait clairement tourner la tête, il avait le droit d'en profiter un peu, merde. Sloan leva sa tête et posa son regard sur Charline. Elle était presque nue, c'était beau à voir. Finalement, il n'était pas déçu. Un petit sourire apparu sur son visage. Le jeune homme balaya son corps de ses yeux, il ne voyait pas encore les bleus, il était encore trop saoul pour ça. Il posa ses mains sur le côté des jambes de Charline. Les mêmes jambes qu'il avait pu caresser l'autre soir dans le lac. Sensuellement, Sloan laissa ses mains glisser vers le bas, vers le creux de ses genoux. Il regardait ses mains effleurer ses courbes parfaites. Il remonta délicatement ses mains avant de venir lui prendre ses mains. « Approche. » dit-il calmement en attirant Charline vers lui, l'obligeant à s'asseoir sur lui. La belle brune ne se fit pas prier pour s'avancer et passer ses jambes autour de lui pour s'asseoir. Sloan prit une nouvelle inspiration, ce contact était enivrant, ça lui avait manqué. L'eau coulait sur leurs deux corps presque nus. Sensuellement, il passa sa main dans son dos. Il leva la tête pour la regarder, le sourire semblait être revenu. Quand je vous le dit qu'il n'est pas ivre mort pour tout. D'un geste maladroit, il dégrafa son soutien-gorge. En temps normal, il était plus habile que ça mais là, il n'était pas vraiment en mesure de gérer tous ses réflexes. Une fois la fermeture enlevée, il laissa glisser la bretelle droite sur son épaule, puis la gauche. Il ne la lâchait pas des yeux. Sans un bruit, il enleva le soutien-gorge. Ce dernier tomba lourdement sur le sol. Sloan baissa la tête. « Je m'en doutais. » lança-t-il, un petit sourire sur le coin des lèvres. Autant, il était dans l'incapacité de voir les bleus sur son corps, autant, il remarqua le petit grain de beauté en dessous de son sein droit. Oh alors ça, ça le faisait fantasmer. Charline était ce genre de fille parfaite sous tout point, ce grain de beauté traduisait à quel point elle pourrait lui correspondre. C'était certes un détail un peu futile mais ça avait de l'importance pour le jeune homme. Ce dernier la trouvait atypique, elle le surprenait en tout point. Délicatement, il passa sa main sur les cuisses de la brunette. Sloan aller mieux, beaucoup mieux, bah tu parles. Il posa son autre main libre dans les cheveux mouillées de Charline. Tout ceci lui rappelait étrangement la fameuse nuit au Chili où il l'avait fait sienne. « Embrasse moi. » dit-il dans un souffle court. Tout était différent ici, c'était son territoire et même s'il n'était pas maître de tous ses gestes, il en mourrait d'envie.
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« Bah j'osais pas, tu en penses quoi ? » mon regard s'attarda longuement sur celui de Sloan. Ma gorge se noua et mes sourcils se froncèrent légèrement. Il savait enfin qui j'étais. Cette soirée avait tellement de familiarité avec la dernière nuit que j'avais passée au lac avec lui. Ce soir, les rôles étaient seulement inversés. J'étais devenue la raison et lui l'ignorance. Un souvenir que je n'arrivais pas à chasser de ma tête malgré mes bonnes intentions. Je n'arrivais pas à l'oublier, à oublier ce moment si parfait qu'on avait passé ensemble. Il ne le savait peut-être pas mais cette nuit-là, il avait réussi à rentrer dans ma tête. Mes épaules se haussèrent en signe de réponse. Mes intentions de début de soirée semblaient s'être envolé. Et pour être honnête, je ne savais pas quoi penser de tout ça. J'avais envie d'enlever mes vêtements et de le rejoindre pour vivre un autre de ces moments. Mon corps tout entier était en alerte obnubilée par l'être qui se trouvait devant moi. Je savais pertinemment qu'une fois mes vêtements enlevés, je ne pourrais pas faire demi-tour. Dans un léger soupire, je portais les mains de l'Éliot à ses yeux. Un délicat sourire s'affichait sur mes lèvres lorsque je vis sa mine amusée. Son esprit revenait peu à peu. D'un petit mouvement de tête, je fis taire cette petite voix qui sommeillait en moi... Profite Charline... profite. Je me déshabillais rapidement surveillant l'Éliot du regard. Après quelques tentatives, je lui enlevais ses mains de ces yeux pour qu'il puisse me regarder. Mon regard se reposait sur lui guettant la moindre de ces réactions. Allait-il voir que ce corps était quelque peu différent de celui qu'il avait eu le plaisir de toucher au lac. Un sourire s'afficha sur mes lèvres. Il ne voyait rien ? Mes yeux se plissèrent avant de voir son sourire disparaître pour me répondre. « De quoi tu parles ? » ce n'était pas plus mal qu'il ne voit rien. Je ne me sentais pas apte à justifier toutes ces blessures. Un sourire s'afficha sur mon visage avant de lui dire : « rien du tout... » rien du tout. C'était bien mieux comme ça. Mon regard s'attarda sur la musculature de Sloan. Il était magnifique... la vue était différente de celle du lac mais tout aussi réchauffante. Je me mordillais l'intérieur de la lèvre pour masquer mon trouble. D'un geste rapide, je pris le pommeau de douche. Il fallait que je fasse quelque chose sinon j'allais craquer. J'allumais l'eau et dirigeais mon pommeau vers Sloan. « Bordel. » c'était froid. Je me mordillais la lèvre pour m'empêcher de rire et lui fis un petit sourire. Mon regard le détaillait, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Je ne savais pas quoi mais je le sentais. « Je n'en sais rien. » dt-il doucement en répondant à ta question. Il n'en savait rien et c'est ce qui rendait les choses encore plus étranges. Sloan n'était pas de ce genre-là et en plusieurs années c'était bien la première que je le voyais aussi démuni. Sa tête se baissa et il s'installa de nouveau sur le tabouret. Tabouret qui se montrait fort utile ce soir. Il se recroquevilla sur sa chaise. Je ne savais pas quoi faire, étais-je vraiment la personne qu'il souhaitait avoir à côté de lui maintenant ? Je n'en étais pas si sur. J'étais en plein doute tiraillé entre une réalité et mes doutes. Alors que je m'apprêtais à lui parler, il se redressa sur son tabouret et me regarda une nouvelle fois. « Pause ça. » ma tête se pencha sur le côté avant de finalement coller le pommeau contre le mur. L'eau ruisselait doucement sur nos deux corps. Mes cheveux se plaquèrent contre ma peau. Cette situation me rendait muette. Sloan était bourré et moi j'étais complètement perdue. Son sourire me rassura néanmoins. Les mains masculines se posèrent sur mes jambes. Ma peau frissonna à ce simple contact, bien sûr que je reconnaissais ses mains. Mon corps l'avait parfaitement imprimé. Mon regard fixait intensément celui de Sloan. En réalité, il n'y avait plus grand-chose qui comptait. Mes bonnes intentions ne faisaient plus partie du programme. Ses doigts effleuraient ma peau. Il m'ordonna de m'approcher de lui. Terrible erreur que de goûter une nouvelle fois à ses mains. Je le savais et pourtant je ne mis aucune réserve. Il m'attira à lui et sans hésitation je m'installais sur ces genoux. Mes jambes encerclaient l'étudiant. Il lui était impossible de partir et instinctivement ma main droite se porta au visage de l'Éliot. Mes doigts effleuraient son front pour descendre sur le côté jusqu'à sa joue. Mes doigts s'attardaient sur chaque détail de son visage. Mon regard suivait mes caresses et mon index s'arrêta sur le coin de ces lèvres. Je n'avais pas envie de précipiter les choses. J'avais envie de les savourer comme ci c'était la dernière fois. Comme si je commençais à regretter amèrement mes erreurs déjà trop nombreuses. « tu m'as manqué Bushnell. » Mes paroles étaient sincères. Il m'avait manqué, terriblement manqué. S'en était presque frustrant et agaçant. Mon ventre se colla au sien tandis que la main de Sloan s'attarda dans mon dos. Ma main droite descendit doucement le long de son cou pour s'arrêter au creux de son cou. Il remonta délicatement sa main et dégrafa mon soutien-gorge qu'il retira doucement. « Je m'en doutais... » un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. « On dirait bien que tu reviens à la réalité. » Mon front se colla contre celui de l'Éliot et mes yeux se fermèrent à ce simple contact. Une atmosphère apaisante enivrait la pièce. Tout était très calme et simple ici. Mes yeux se rouvraient doucement. « Embrasse-moi. » bordel où j'en avais envie. Sans prendre le temps, j'approchais mon visage de l'Éliot. Mes lèvres effleuraient celle de Sloan. Mon souffle se mélangea au sien et un sourire s'afficha sur mes lèvres. Je me mis à parler en gardant cette même proximité. « à vos ordres monsieur Bushnell... » et là, mes lèvres se plaquèrent contre les siennes. Bordel... s'était donc sa qui m'avait manqué. Cette proximité, ce contact si particulier et si nouveau pour moi. L'eau ruisselait entre nos deux visages et mon corps se colla un peu plus aux siens. Les mains de Sloan se baladaient sur mes hanches remontant doucement le long de mes côtes. Furtivement, mes lèvres se détachèrent et une grimace se forma sur mon visage. Il avait touché là partie sensible. Doucement, je pris les mains de l'Éliott et les décala légèrement espérant qu'il n'est pas compris. Putain de séisme. Je décidais de changer de sujet. « Alors cette douche ? Tu l'as trouvé comment ? » je me mis à sourire, espérant qu'il n'est pas remarqué les derniers petits détails. Son regard semblait confus, il plissa ses yeux et se pencha sur le côté tentant de comprendre ma réaction. D'un geste rapide, mes mains agrippèrent son visage et mes lèvres se mêlèrent une nouvelle fois au sien. Entre ses lèvres, je lui fis : « Tu ne le sais pas mais en vérité... j'adore l'eau...»
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Sloan venait de lui demander de l'embrasser. Ce n'était pas un ordre, ni une faveur, il en avait envie c'est tout. Beaucoup trop saoul pour pouvoir s'exprimer correctement, il se faisait comprendre autrement. Une main délicatement dans son dos, l'autre sur sa cuisse. Il était bien, il semblait s'être apaisé et ne pensait plus du tout à l'origine de son état. Charline avait le don de le calmer, de le canaliser. C'était un don précieux qu'il ne voulait surtout pas perdre. En ce moment, sa bipolarité était presque omniprésente, il avait besoin de faire une pause et il trouvait ce repos dans les bras de sa princesse. Comme une pause dans son combat, une lueur d'espoir dans cette guerre intérieure. Sloan se sentait mieux. Bon, il était toujours saoul mais qu'importe, Charline était là et elle était venue pour lui alors autant lui faire honneur. Mine de rien, le jeune homme avait évité la question, il ne s'en sortait pas si mal que ça. Charline avait rien grillée. Elle s'était avancée lui avec une facilité déconcertante, Sloan ne pu s'empêcher de penser qu'elle en avait envie. Tout comme lui, la brunette semblait restée sur cette fameuse nuit dans le lac où ils avaient en quelque sorte officialisé leur attirance. Un moment romantique, sexy et extrêmement chaud. L'Eliot avait beaucoup pensé à cette nuit-là, ça tournait en boucle dans sa tête. Il se voyait caresser ses cuisses qui enlaçaient son bas ventre. Sa peau nue et mouillée contre la sienne, un moment de pure extase. Rien que d'y repenser, il sentait l'envie monter en lui. Alors je vous laisse imaginer quel effet cela faisait de la retrouver presque nue dans sa douche, sur son territoire. Elle était à lui ce soir, Sloan comptait bien profiter. Charline était posée sur lui, leurs deux corps se touchaient de nouveau. C'était un contact ô combien enivrant. Il laissait ses mains baladeuses sur elle, c'était plus fort que lui. Le beau brun attendait son baiser comme un gamin attendrait noël. Tout un tas d'émotions venaient se mélanger à sa colère et son mal être. Tant de sentiments contradictoires pour un Sloan complètement perdus. Il ne semblait pas réagir à tout ce qui se passait autour de lui, il n'avait plus la force de se battre, il s'abandonnait à Charline et se montrait vulnérable. Là clairement, il était à sa merci, elle pouvait faire absolument tout ce qu'elle voulait de lui. Incapable d'aligner deux idées et de réfléchir correctement. Elle lui demanderait de mettre les doigts dans la prise, je crois bien qu'il le ferait. Sloan était comme obnubilé par la beauté qu'il avait en face de lui, il ne voyait qu'elle, il se raccrochait qu'à son regard, enivré par tant de douceur, de sensualité. Charline faisait preuve d'un sacré sang froid car un Sloan bourré, c'est pas toujours évident. Là elle avait de la chance, il était calme et n'entrait pas dans l'une de ses nombreuses crises de colère. Il la regardait calmement et ne désirait qu'une seule chose, qu'elle l'embrasse. Charline approcha son visage et lui répondit à vos ordres. Un petit sourire s'afficha sur le visage du jeune homme mais il fut aussitôt coupé par un baiser passionné de sa belle. Il devait puer la vodka mais qu'importe, lui ne sentait rien. Aha. Sloan se redressa un peu plus au contact de ses lèvres. Il ferma les yeux pour profiter de chaque instant. Les images de leur nuit dans le lac se succédaient dans sa tête. Il se revoyait l'embrasser fougueusement, la toucher, la pénétrer. Oh bordel, voilà que le désir venait se rajouter à la longue liste des émotions. Inconsciemment, il remonta ses mains sur le corps envoûtant de la brunette. Ses cuisses, ses hanches, sa taille. Charline eut un mouvement de recul en sentant ses mains remonter dangereusement. Sloan ouvrit les yeux avec toute la rapidité dont il pouvait faire preuve à cette instant, c'est à dire plutôt lentement. Ses réflexes étaient brouillés, il n'arrivait décidément pas à s'en remettre, la vodka semblait plus forte que sa résistance. Le beau brun ne comprenait pas trop ce qui venait de se passer. Charline prit ses mains et les descendit. Il fronça les sourcils. Bah quoi, elle ne voulait plus qu'il la touche ? Sloan semblait perplexe, il se demandait ce qu'il avait bien pu faire de mal. Alors qu'il allait parler, Charline le devança en lui demandant comment il avait trouvé cette douche. Sloan fronça encore un peu plus les sourcils. « Trop courte. » dit-il calmement. Sentant peut-être le malaise, Charline vint de nouveau lui capturer ses lèvres pour l'embrasser. Démuni de sens, il se contenta de l'embrasser sans chercher plus loin. Entre deux baisers, elle ajouta qu'elle adorait l'eau. Ceci n'avait aucun sens pour un Sloan bourré qui se contenta d'hausser les épaules. Lui aussi aimait bien l'eau à vrai dire. Mais là, ce qu'il aimait c'était la présence de la brunette sur lui. L'Eliot mit fin au baiser et se recula légèrement. Il passa sa main sur son visage pour décaler une mèche cheveux mouillés. Il se mordilla la lèvre inférieure avant de plonger son regard dans le sien. Sloan avait la vue trouble, ses yeux étaient vitreux, il avait le regard un peu niais. Il baissa les yeux pour les poser dans son cou. Calmement, il s'approcha de sa peau et vint l'embrasser sensuellement dans le cou. Comme à son habitude, il laissait planer l'envie et attisait son désir. Charline avait la peau si douce. Sloan se recula une nouvelle fois. En bon mec bourré, il cassa l'ambiance. « Vas-y, je commence à avoir froid. » dit-il avant de passer ses mains sous les cuisses de la brunette et de la rapprocher de lui. Comme à son habitude, elle s'accrocha à lui et Sloan se leva. Il avait encore pas mal de force pour un mec au bord du coma éthylique. Charline lui faisait pousser des ailes voilà tout. D'un coup de coude, il ferma le robinet avant de sortir de la douche. Délicatement, il s'approcha du lavabo pour la déposer sur le rebord. Sloan lâcha son emprise sur elle, il se recula légèrement et vint poser ses mains sur le rebord juste à côté de ses cuisses. Il se pencha vers l'avant. Oh putain, il était mal, il se sentait un peu partir. Le jeune homme était sorti de la douche pour éviter tout dérapage, il n'avait pas envie de lui faire mal. Il sentait le malaise arriver et ne voulait pas blesser Charline, sa chute ne regardait que lui, ça lui apprendra à faire n'importe quoi. « Bordel, je ne me sens pas bien là. » dit-il faiblement. Pour qu'il le dise, c'est vraiment qu'il ne soit pas bien. Il avait baissé la tête, il ne voulait pas que Charline la voit ainsi. Penché vers l'avant, son regard se posa sur les cuisses de la brunette. Et alors qu'il se sentait partir, quelque chose lui fit revenir à lui. Sa bipolarité semblait avoir prit le contrôle de Sloan qui fronça les sourcils. Il posa sa main sur la cuisse de Charline, son sang ne fit qu'un tour. « C'est quoi ça? » demanda-t-il sur un ton plutôt froid. Sans trop chercher à comprendre, Sloan appuya sur le bleu, Charline se redressa sous se contact douloureux. Le jeune homme leva la tête pour la regarder. Il recula d'un pas et manqua de perdre l'équilibre. Les traits sur son visage s'étaient durcis, il semblait beaucoup moins jovial que tout à l'heure. « Qui t'as fait ça ? » continua-t-il sur le même ton. Son regard était beaucoup plus noir. Il fronça les sourcils avant de poser ses yeux sur le reste du corps de Charline. Elle avait des bleus partout. Comment avait-il fait pour ne pas les voir avant. Il était fou, il voulait une réponse tout de suite. Qui avait osé la toucher ? Des tonnes de questions se bousculaient dans sa tête et Sloan dû poser sa main sur le mur d'à côté pour ne pas s'évanouir. Sa colère était telle qu'il semblait méconnaissable. Il se détestait dans ces moments là et se faisait peur. Il ne voulait pas faire de mal à Charline mais ne savait pas non plus se contrôler. En plus de ça, le litre de vodka n'arrangeait rien du tout. « Qu'est ce qui s'est passé bordel ! » lança-t-il en détournant le regard de Charline. Calme Sloan, calme.
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Mon souffle se coupa une nouvelle fois. Profitant de ce rapprochement incontrôlé. Voilà, l'instant qui revenait en boucle dans mon esprit. Ces baisé, ces caresses, je ne les avais pas oublié. J'avais pourtant essayé... Ma gorge se noua et mon esprit vrilla en repensant à ce que j'avais fait. Dans la confusion la plus totale, mes lèvres se mêlèrent aux sienne. J'avais besoin de savoir que je n'avais pas tout fait foirer. J'avais besoin de savoir que nous étions aussi proche que dans le lac. C'était bizarre mais je tenais à tout ça. Mes pensées se bousculaient à une vitesse impressionnante. Qui était cette fameuse fille que tu avais vue sur son instagram ? Était-elle aussi importante pour Sloan ? Qu'étions-nous ? Parce que aujourd'hui, je n'en avais aucune idée. Sloan n'était ni mon ami, ni une connaissance, ni mon amant. Notre relation était aussi compliquée qu'un problème de mathématique. Impossible à déchiffrer. Mes mains caressaient le haut de son coup alors que mes lèvres se soudaient aux sienne avant de lâcher une grimace. Mes souvenirs revenaient une nouvelle fois me hanter. Les caresses de Sloan n'avaient rien d'excitant. Elles me coupèrent net dans mon plaisir et dans le fantasme que je me faisais déjà de cette douche. La douleur était égale au souvenir que j'avais du séisme. Ma respiration s'accéléra légèrement. Sloan me regarda bizarrement, il avait compris que quelque chose n'allait pas. Il le sentait et je voyais déjà le sujet arriver. Je décidais de changer de sujet lui demandant comment il trouvait cette douche. Il fronça les sourcils et fit : « trop courte. ». Un fin sourire se dessina sur mes lèvres. Le détaillant avant de finalement l'embrasser une nouvelle fois. Mes lèvres s'écartèrent doucement avant de sentir ses mains sur ton visage. Il repoussa quelque mèche de mon visage avant de plonger son visage dans ton cou. Je ne voulais pas parler. Toutes ces conneries étaient tellement plus simples à gérer bourrer. Au lac, je me souvenais encore de la légèreté du moment. Ma tête se pencha légèrement en arrière, elle laissant le champ libre. Mes yeux se fermèrent et l'eau coulait sur mon visage. Ma bouche restait entre ouvrir, c'était un vrai plaisir. Un autre fantasme que Sloan me livrait sur un plateau d'argent. Ses lèvres se stoppèrent rapidement. Mon regard se reporta sur l'Éliot, ne comprenant pas bien pourquoi il avait arrêté. Je me redressais doucement. « Vas-y, je commence à avoir froid. » sérieusement ? Il venait de tout arrêter parce qu'il avait froid ? Je soupirais doucement et j'ajoutais en grognant. « si tu m'avais laissé le temps... » il ne l'avait pas entendu et d'un côté c'était tant mieux. Sloan venait de me frustrer en une fraction de seconde. Comment partir du fantasme à une réalité aussi déplaisante que celle-ci. Il passa ses mains sous mes cuisses avant que je ne me retire de sur lui. Il rapprocha son corps du mien et dans une force que je ne soupçonnais pas. Il réussit à me porter jusqu'au lavabo de la salle de bain. Il se recula légèrement et posa ses mains prêt de mes cuisses. Ça n'allait pas, je le sentais. Mes mains se portèrent à son visage tentant de ravaler ma frustration pour savoir ce qui n'allait pas. « Bordel, je ne me sens pas bien là. » Mes yeux le détaillaient, l'alcool le rattrapait. Il baissa sa tête et je le sentais petit à petit partir. « Tu devrais t'asseoir. » mes mains se portèrent sur ces épaules essayant de le maintenir. La main de Sloan se posa ensuite sur ma cuisse. Cuisse qui se montrait particulièrement douloureuse. Je plissais les yeux et la tête de Sloan se releva pour me dire. « C'est quoi ça ? » il avait vu... il venait de voir. Son ton était glacial et mes mains se retirèrent de sur ces épaules. J'avais presque envie de me couvrir. Non, je n'aimais pas ça. Je ne lui répondis pas. Mon regard le fixait avant de sentir cette douleur insoutenable. Mon visage se ferma et les traits de mon visage se crispèrent. Une grimace s'ensuivit bien sûr que sa me faisait mal. L'étudiant recula précipitamment comprenant qu'il venait de me faire mal. « Qui t'a fait ça ? ». Mes sourcils s'étaient froncés, il détailla chaque partie de mon corps. Je le sentais et là maintenant tout de suite. J'avais envie de partir, de prendre une couverture et de partir. Son regard était devenu aussi dur que la glace. Il ne plaisantait pas et j'avais l'impression de ne plus rien maîtriser du tout. Ma respiration s'accéléra doucement. Il voulait une réponse et je ne voulais pas en parler ! « Qu'est-ce qui s'est passé bordel ! » Il détourna son regard. Ma respiration s'accéléra. Je descendis de sur le lavabo et lui fis : « Je veux pas en parler Sloan. » non je ne voulais pas. Parler du séisme, parler de la trouille que sa m'avait faite de me retrouver là-dedans, parler de la colère que j'avais ressentie vis-à-vis de lui en voyant la photo de cette chère Sage. Non. Je ne voulais pas parler de sa et même avec un Sloan bourré. Je pris une serviette que j'enroulais autour de moi et lui fis : « Je ne t'ai pas obligé à parler de ce qui ne va pas Sloan ! Je ne veux pas en parler alors ne me force pas à le faire s'il te plaît ! » j'étais énervée... oui frustré d'avoir interrompu un si beau et doux moment pour une chose aussi futile que mes bleus. Je m'abaissais pour prendre mes affaires et je finis par lui dire. « Tu permets... j'ai trop froid ici aussi ! » ouaiiiiiii, j'avais froid. Je partis de la salle de bain, le laissant seul dans la salle de bain. Je n'avais pas refermé la porte derrière moi. Je jetais mes habits sur le lit. J'attachais mes cheveux en forme de chignon avant de m'asseoir sur le lit. Je devrais y aller... là tout de suite... Mon regard fixait la porte de la salle de bain et celle de l'entrée. Je ne pouvais pas le laisser dans cet état, je me mis à soupirer avant de laisser tomber le haut de mon corps sur le lit.
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