Athéna&Jarod - Run Away

❝ Run away ❞
Le sport après la fête

J’ai souris à Jarod reprenant « Oh oui bientôt tu pourras aller dans les thés dansant des vieux sans que tu ne fasses le plus jeune ! Si tu as des rides hésites pas à me dire je connais un très bon chirurgien ! » je plaisantais, heureusement il avait encore un long chemin avant d’en arriver là. Je lui ai souris avec un air moqueur, le très bon chirurgien plastique ? Mon père obviously qui d’autre ? Il m’a même déjà opéré même si bon on évite d’en parler. Je n’ai cependant jamais fais de chirurgie esthétique à proprement parlé mais plus de la chirurgie réparatrice suite à un accident de voiture et à un nez cassé après un mauvais coup. Il me parlait ensuite d’un spring break en amazonie, euh je n’étais pas contre une soirée jungle mais quand même une semaine en pleine jungle, je ne sais pas si j’aurais plus aimé ce Spring Break mais bon j’ai souris amusé reprenant « Non ça peut être intéressant mais bon, je ne veux pas autant de randonnée qu’ici je n’en peux plus, j’aime courir mais la randonnée merci ! » oui ça m’ennuie vite de marcher, le paysage est beau oui mais à un moment ça va. Jarod me parlait alors un peu de sa vie, c’était remarquable, il s’en sortait bien, il a été en quelques sorte tous seul toute sa vie « Mais t’avais pas tes parents ? » la question trop stupide qui m’a échappé, j’ai repris « Désolée, réponds pas si tu as pas envie, 14 ans c’est jeune pour s’assumer financièrement ! » oui je ne l'aurais pas fais personnellement. Je suivais son rythme de croisière pour notre course regardant les paysages autour de nous

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RUN AWAY.
— with Athéna

« Rigole, ça t’arrivera plus rapidement que tu ne le crois et moi je rigolerais en te voyant paniquer, à courir après les chirurgiens ! » J’étais loin de m’imaginer que pour Athéna, cette phrase pouvait être choquante dans le sens où elle avait un passif avec les bistouris. Je parlais bien évidemment des rides et rien d’autre et je ne voulais en aucun cas être vexant. « C’est surtout dur de trouver des provisions de fête dans la forêt amazonienne hein. » Je posais mon regard sur elle, me rapprochant doucement et lui donnant un léger coup de coude, oh rien de bien méchant, juste pour la charrier suffisamment. Je me décalais alors ensuite, évitant un couple qui rêvassait tout en faisant les parfaits touristes. « Non, on va simplement dire que je suis né orphelin. » J’étais bien autonome avant mes 14 ans, toujours dans la rue à fuir les nombreux foyers ou familles d’accueil dans lesquelles on me transférait et dans lesquelles je ne restais jamais bien trop longtemps. Pourtant j’étais un garçon sage, peut-être un peu trop indépendant et débrouillard pour certaines familles. Oui on pouvait dire que je m’en étais bien sorti, en quelque sorte, car j’en avais bavé, à de nombreuses reprises et durant des années, d’ailleurs ce n’était certainement pas terminé…

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