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Dernier jour du spring break. Je pensais vraiment que ce dernier aller se finir autrement. Il avait tellement bien commencé que j'avais espéré qu'il en soit ainsi jusqu'à la fin. Faut dire que j'avais tout pour être heureuse. Le cadre était plutôt pas mal quand on y réfléchissait et puis, j'avais mes amis, mes meilleurs amis, j'avais même Artur à ma plus grande surprise et pour combler le tout, Zakhar m'avait fait sa demande. Une chose est sûre, je n'étais pas prête de l'oublier ce spring break au Chili. Faut dire que je ne m'attendais vraiment pas à tout cela. Pourtant, comme à chaque fois que je recevais une bonne nouvelle, il fallait que quelque chose se produise pour tout gâcher. A croire que je n'avais pas le droit au bonheur. Ok, je ne suis pas parfaite et j'ai fait beaucoup d'erreurs dans ma vie or, je pense avoir assez payé pour toutes mes conneries. Non, pour une fois Zakhar n'était pas parti en douce vers la Russie, il était toujours à mes côtés seulement, il ne se trouvait pas un très bon point. Je me demandais ce que j'aurais préféré. Le savoir loin mais en sécurité et heureux malgré tout ou près de moi mais entre la vie et la mort si je puis dire. Deux jours auparavant, on s'était rendus à Trekking à Puerto Varas. On n'aurait peut-être pas du parce qu'un tremblement s'est produit. Apparemment, ce n'était pas le seul endroit qui avait été touché et beaucoup de mes amis étaient aujourd'hui blessés. Je m'étais moi-même cassée la cheville et le médecin m'avait demandé de rester au lit et de me reposer or, je n'en faisais qu'à a tête comme toujours. Faut dire qu'à mon réveil, j'avais appris que mon fiancé était tombé dans le coma. Je savais que Zakhar n'était pas au mieux de sa force or, il n'était pas dans le coma en arrivant ici alors évidemment, j'avais gueulé sur tous les médecins qui avaient eu le malheur de croiser mon chemin. J'en avais fait de même avec tout le personnel paramédical et je les avais tous envoyé chier comme je savais si bien le faire. Je n'avais pas besoin de me reposer, de rester dans mon lit. J'avais pris mes béquilles et depuis la veille au soir, j'étais à ses côtés. Personne n'avait réussi à me faire bouger d'ici. Je n'avais pas dormi depuis la veille, je n'avais pas mangé en fait, je n'avais rien fait et je commençais à ressentir la fatigue et la douleur également mais, je résistais. J'avais surement les yeux rouge à force de lutter et de pleurer aussi mais, je voulais être là quand il allait se réveiller parce qu'il allait forcément se réveiller. Ils avaient beau dire ce qu'ils voulaient, personne ne pouvait me forcer à faire ne serait-ce qu'un pas en dehors de cette chambre. Dans le genre têtue et déterminée, je crois que personne me bat, surtout en ce qui concerne les personnes que j'aime.
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