Nikaggie ♥ are you fucking kidding me ?

J'en ai marre, marre que toutes ces merdes nous tombent dessus, entre ma maladie, la perte du bébé et l'état de santé pas au mieux de sa forme de ma femme, c'est un peu trop pour moi. Alors j'ai préféré laisser les filles dans la salle d’accueil en prévenant tout de même une infirmière. Ok je sais que c'est pas bien, mais j'allais pas les prendre avec moi pour me défoncer et me bourrer la gueule. Du coup je reviens finalement dans la chambre de Maggie, certes dans un sale état mais je suis tout de même inquiet pour elle, cependant je n'ai pas le temps de prendre de ses nouvelles qu'elle me jette déjà son venin, ok ça fait plaisir. Ton regard noir et ton ton des mauvais jours tu le gardes pour quelqu'un d'autre, j'suis pas ton chien. lui répondais-je tout aussi froidement qu'elle. Maggie sait mieux que personne que je suis pas moi-même lorsque je suis défoncé, je peux être le pire des connards et même si c'est plus fort que moi et que je ne me contrôle pas vraiment dans ces moments-là, l'idée que les filles me voient comme ça ne me plaît pas vraiment. Mais t'inquiète pas, la prochaine fois je les prendrais avec moi pour me bourrer la gueule, je paierais une vodka à Karma et un whisky à Jess, t'as raison. Lui répondais-je toujours aussi méchamment. Elle m'en fout plein la gueule, donc j'imagine qu'elle va bien. J'essaie de me relever de ma chaise, mais je me casse limite la gueule en essayant de me relever. Si tu me cherches j'suis retourné au bar .. Vous me prendrez en passant, ou tu te barres sans moi si tu préfères, j'en ai rien à foutre. Lui fis-je savoir en essayant de marcher jusqu'à la porte de sa chambre, mais même ça c'est presque mission impossible dans mon état.

Non mais il est sérieux de me parler comme ça ? J’hallucine grave. C’est lui qui est parti quand même donc je crois qu’il devrait plutôt se mettre tout petit « Non tu n’es pas mon chien tu es mon mari et tu es le père des enfants donc conduits toi comme tel » Lui dis-je encore une fois de manière froide. Je n’en peux plus de tout ça. Nous arrivons plus à nous entendre et c’est grave. Non en ce moment il ne se comporte absolument pas comme un père ou comme un mari mais plutôt comme un égoïste. Il me sort encore des choses qui me font doucement rigoler. Les filles ont pas besoin d’entendre ça « Arrête de dire n’importe quoi Niko pas devant les filles » Dis-je en fronçant les sourcils. Les pauvres elles ne comprennent pas vraiment ce qui ce passe et elles ont l’air complètement perdu ce que je comprends tout à fait. Je soupire avant de le voir me dire qu’il va retourner au bar non mais j’ai horreur de lui quand il est défoncé il est méchant. Avec difficulté je me lève de mon lit en grimaçant car je suis encore un peu mal à bouger mais je l’attrape par le bras pour l’empêcher de sortir et surtout pour l’aider à tenir debout car il en est incapable. « Je te préviens Niko si tu sors de cette pièce crois moi que c’est pas la peine de revenir ce soir » Non il n’a pas intérêt à partir. Je le regarde dans les yeux c’est à lui de faire le choix se comporter comme un homme ou faire le lâche.

Elle se fout de ma gueule hein ? Je suis parti ? Elle a fait quoi elle à part laisser ses enfants et son mari pour s'amuser à Disneyland ? Qu'elle se regarde dans un miroir avant d'oser faire des remontrances. En tout cas je voulais partir, mais madame me retenait, m'expliquant que si je partais je pouvais toujours rêver pour rentrer ce soir. Ça me faisait marrer, mais rire méchamment d'un air moqueur. Attends laisse-moi réfléchir .. J'ai le choix entre rester là et m'en prendre plein la gueule, t'écouter de rabâcher ô combien je suis un père indigne et un mari de merde .. Ou j'ai le choix de me bourrer la gueule tranquillou sans que personne me fasse chier .. Choix difficile .. lui disais-je en faisant semblant de réfléchir. En temps normal je n'aurais pas réagit comme ça, sans l'alcool que j'ai dans le sang et surtout la beuh que j'ai fumé, je me serais surtout inquiété pour elle. Mais là j'étais énervé et surtout défoncé. J'crois que j'préfère me bourrer la gueule. lui répondais-je avec un petit sourire moqueur avant de sortir de sa chambre en titubant et chantant comme un con dans le couloir. Work, work, work, work, work, work He said me haffi Work, work, work, work, work, work! chantais-je fort à cause de la drogue certainement. cette partie du rp ne sert à rien je sais, c'était juste pour faire ièch Jess

Je fais face à Niko, j’ai du mal à tenir debout mais c’est normal c’est pas comme si j’avais fais une fausse couche la veille. Je demande à Niko de faire un choix en gros soit il reste soit il se casse mais dans ce cas là même pas la peine de revenir et ça réponse me trou les fesses pour être polie. Je sais bien que quand il est défoncé il fait des choses qu’il regrette certainement mais là.. Carrément il préfère se bourrer la gueule plutôt que de rester avec sa femme qui a perdu son enfant.. « Tu es un connard vasy va te bourrer la gueule dégage » Lui dis-je alors qu’il passe la porte. Les filles me regardent en pleurant elles ne comprennent rien et moi aussi je pleure. Je suis tellement en colère j’attrape le premier truc qui me tombe sur la main c’est à dire un vase et je balance contre la porte. Il se brise en mille morceaux mais j’en ai rien à foutre. Je prends tout ce que je trouve et je le jette à travers la pièce, les filles sont vraiment affolée si bien que Jess et Karma sortent de la chambre en courant pour aller chercher Niko dans le couloir « Papa papa maman elle pleure elle casse tout dans la chambre j’ai peur »Karma s’accroche à la jambe de Niko. Moi je suis dans un autre monde je fais des dégâts si bien qu’une infirmière arrive dans ma chambre mais je lui hurle dessus «  Aller vous faire foutre aller tous vous faire foutre je le déteste » Oui à ce moment précis je le déteste. J’ai perdu mon enfant j’ai perdu mon bébé.. je me débats quand elle m’attrape pour me remettre dans mon lit je crois que j’ai l’impression d’être une patiente de psychiatrie tellement je suis folle. Je hurle je déteste le monde puis je ne sens plus rien quand on m’administre une grosse dose de calmant.  

Elle m'insulte, mais sur le coup je m'en foutais à vrai dire. Je commençais à m'en aller en chantant comme un con avant d'entendre Karma et Jess. Je me retourne, rejoignant de nouveau la chambre avec elles en voyant l'infirmière calmer ma femme comme elle pouvait. Ça m'a fait comme l'effet d'une claque en pleine gueule, ça m'a calmer direct. Je restais ici avec les filles, j'essayais des les calmer, mais ce n'était pas choses facile. J'appelais la mère de Maggie, avant d'installer Karma à côté de sa mère pendant que j'allais m'asseoir avec Jess dans mes bras. Les deux petits s'endormaient au bout de quelques longues minutes voir même heures, puis ce fut au tour de Maggie de se réveiller. Je ne disais rien, jusqu'à ce que nos regards se croisent. Elles se sont endormies il n'y a pas longtemps. Murmurais-je assez doucement pour ne pas les réveiller. Je regardais ma femme dans son lit, ça me fait mal de la voir comme ça, ok j'ai peut-être agis comme le pire des connards tout à l'heure, mais c'est surtout ce que j'ai bus et fumés qui m'ont fait agir comme ça, 'fin elle me connait, elle sait que je ferais n'importe quoi pour elle et que dès qu'elle a un rhume j'suis prêt à appeler les urgences tellement je suis inquiet pour elle. Mais ta mère arrive bientôt, elle veut te voir un peu et elle récupéra les filles en même temps. Lui fis-je savoir avant de prendre de ses nouvelles, même si bizarrement je sens qu'elle va m'envoyer chier. Comment tu te sens ? lui demandais-je alors que moi, j'ai terriblement mal au crane, mais bon, j'ai l'habitude c'est pas la première fois que je prends une cuite et que je me défonce à la weed en même temps, j'suis un habitué maintenant.

Je me réveille une nouvelle fois dans cette même chambre d’hôpital toute blanche. Je ne sais pas bien ce qu’il c’est passé je n’ai pas forcément de souvenir j’ai la tête pleine de brouillard. Il y’a Karma qui est pas loin de moi et qui dort ainsi que Jess. Niko est assis un peu plus loin et me regarde avec ses grands yeux. J’aimerai lui répondre mais c’est encore difficile pour moi de parler. J’ai l’impression d’avoir une patate dans la bouche. Tout mes mouvements sont difficiles, la vie est difficile. Je regarde autour de moi et c’est le silence, le calme me fait du bien à ma tête et doucement je commence un peu à émerger mais je suis toujours aussi chamboulée. Qu’est-ce que je fais là ? Je n’en ai pas la moindre ici. Il me dit que ma mère va arriver et je fais un signe de tête pour lui signifier que je suis d’accord. Mes filles ne peuvent pas se retrouver là elles n’ont pas leur place dans un hôpital. Je fronce les sourcils si je suis là c’est qu’il a du se passer quelque chose de grave non ? Ma mémoire refait de nouveau des siennes. Après l’an dernière et ma perte de mémoire on m’avait dit qu’il était probable que j’ai de nouvelles crises comme ça. Niko me demande comment ça va et je fais un effort pour parler même si ça reste encore compliqué pour moi « ça va j’ai mal à la tête » D’ailleurs je pose ma main sur ma tête, c’est comme si je m’étais prise la plus grosse cuite de ma vie et c’est vraiment désagréable. Il n’a clairement pas l’air en forme, ses yeux sont rouges ce qui signifie que deux choses : soit il a bu et fumé soit il a pleuré ou alors un mélange des deux ce qui est probable « Le bébé… » Dis-je en regardant Niko. Je suis totalement perdu et à l’ouest j’ai du mal à garder les yeux ouvert même. Qu’est-ce qui m’arrive ? 

Elle a l'air d'aller un peu mieux, c'est déjà ça. Par contre lorsqu'elle me parle du bébé, je ne sais pas quoi répondre. Un long blanc s'installe entre nous, je fixe bêtement le sol. C'est con, mais même si au départ j'avais peur de ce bébé quand elle m'a annoncé sa grossesse, je me suis fait à l'idée qu'il était comme un signe, comme le remède dont j'avais besoin pour m'aider à me battre, maintenant tout s'est écroulé. La force que j'ai eu ces derniers jours s'est envolé, je ne veux plus me battre, j'en ai marre, tout simplement marre. Je suis désolé. Lui disais-je en fixant le sol. J'ose même pas la regarder, ni même l'approcher. On vit actuellement un enfer, entre la perte du bébé, ma maladie et ce qui lui arrive, c'est un enfer et j'espère qu'on va s'en sortir, enfin surtout elle, pour ma part je m'estime déjà condamné. Tu dois te reposer .. T'es en surmenages, tu dois prendre du temps pour toi, t'éloigner de tes problème et .. Et je pense que j'en fais partie. Lui proposais-je pendant que les filles dorment encore, c'est le mieux pour elle, prendre du temps et surtout ne pas se rendre malade à cause de moi. Quand tu pourras sortir d'ici, je pense que tu devrais partir quelques jours chez ta mère, je viendrais te voir tous les jours avec les enfants si tu veux .. Tu dois te reposer, je m'occuperais de tout, des filles, de Noah, des courses, du ménage, 'fin bref .. Tu dois prendre du temps pour toi. Lui disais-je, ne sachant pas si elle va accepter, même si personnellement j'espère qu'elle va accepter car elle en a besoin, même si je ne sais pas si j'arriverais à gérer toutes les taches tout seul, mais qu'importe.

Quand il me dit qu’il est désolé alors je comprends enfin que c’est vraiment terminé j’ai perdu mon bébé. J’étais encore dans le déni je ne sais pas mais maintenant ça fait mal. Beaucoup trop mal. J’en baisse les yeux. Je n’ai jamais connu douleur aussi intense que de perdre une des plus belles choses qui m’est arrivé. Jamais je n’aurai cru vivre ça. Je ne sais pas pourquoi j’ai perdu ce bébé mais ça doit être un signe non ? Ma vie est merdique clairement. Mon mari est malade j’ai l’impression que je ne sais plus quoi faire de ma vie bref j’en ai marre je deviens dingue. Niko me dit qu’il faut que je me repose mais je n’ai clairement pas envie de me reposer je ne suis pas fatiguée. Il me dit qu’il est un problème pour moi mais je n’ai même pas la force de le contredire. « Je n’ai pas envie d’aller chez ma mère » Lui dis-je clairement. Non j’ai pas envie d’aller cher ma mère pour qu’elle me traite comme une petite fille. Je n’ai pas besoin de repos la seule chose que je veux c’est qu’on me rende mon bébé mais ça c’est pas possible. Par contre Niko n’a pas tord dans le fond je pense que je dois m’éloigner de lui car il faut bien l’avouer en ce moment nous ne sommes pas du tout dans une bonne période et j’ai l’impression que nous nous faisons plus de mal qu’autre chose. « Tu ne peux pas t’occuper de tout seul surtout pas en ce moment tu as aussi besoin de repos. Il voudrait mieux laisser Noah à ta mère et Jess et Karma à la mienne » Dis-je en détournant les yeux. Ouais je pense que c’est le mieux à faire s’éloigner un peu pour mieux se manquer. En tout cas ça me rappelle quand il m’avait demandé le divorce mais cette fois c’est moi qui préfère m’éloigner un peu.  

Je rêve ou elle vient carrément de dire qu'elle veut effectivement qu'on s'éloigne ? Je voulais juste qu'elle se repose chez sa mère pour qu'elle n'ait rien à faire, je voulais ça pour son bien et uniquement pour elle, si elle ne voulait pas passer quelques jours chez sa mère ça n'aurait pas été un drame, je me serais occupé d'elle, mais non elle veut qu'on laisse les enfants à nos mères et qu'on s'éloigne .. Bah putain j'suis sur le cul là. Ok. soufflais-je simplement. J'arrive pas à croire ce qu'elle est en train de faire, moi je voulais juste qu'elle se repose chez sa mère, je serais venu la voir tous les jours avec les enfants, mais elle veut carrément qu'on s'éloigne l'un de l'autre. Ok très bien .. J'ai même pas envie de me défendre, je suis juste trop dégoûté. Reste à la maison, moi j'irais ailleurs .. Ça me déprimera plus qu'autre chose d'être seul la-bas. Lui disais-je sans la regarder, au même moment sa mère arriva toute paniquée et fila voir sa fille. J'en profitais pour me lever, le message est clair, j'ai plus rien à foutre ici. Appel-moi si quelque chose va pas, j'vais chercher mes fringues et t'auras la maison pour toi. Repose toi, prends soin de toi. Lui disais-je sans même la regarder, sans lui dire un au-revoir, sans même l'embrasser, je suis juste déçu. Je dis tout de même au-revoir aux petites et à leur grand-mère avant de m'en aller chercher mes affaires pour squatter je ne sais où encore, mais ouais, c'est mieux comme ça, mieux pour elle.