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(+COLOMBE) wedding bells & all that shit

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WEDDING BELLS & ALL THAT SHIT
— with Cole

Son père l’avait appelé la veille, ça n’avait rien de surprenant pour Ombeline qui entretenait une relation régulière avec celui-ci contrairement à sa sœur, qu’elle ne comprenait pas d’ailleurs. Il l’appelait pour lui annoncer, simplement, comme une évidence qu’il l’avait fiancé avec un mec de Harvard, qu’elle devrait profiter du spring break pour faire connaissance, une journée normale dans la vie d’une diplomate comme Ombeline quoi.  Ombe n’avait jamais été du genre contre le mariage arrangé, en fait, ça l’arrangeait un peu, elle ne se trouvait pas si digne d’être aimé, même si elle le cachait bien et qu’elle croyait au prince charmant. Enfin, le mec s’appelai Cole, elle avait entendu parler de lui et honnêtement, sa réputation volage ne l’enchantait guère alors qu’elle était du genre sainte nitouche. Ils avaient rendez-vous dans un café du Chili, pittoresque et mignon, Ombeline pourrait une robe longue max très légère qui collait bien au paysage magnifique du chili.  En arrivant il n’y avait pas l’ombre d’un chat ou d’un fiancé. Elle s’assit à une petite table sur la terasse avec un café et regardait le paysage s’offrant à elle.

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J’avais eu beau parlementer, argumenter que ce n’était que des racontars, n’importe quoi, que j’étais toujours un parfait gentleman, ma mère ne céda pas : ma réputation à Harvard était parvenu jusqu’à ses oreilles, et qui plus est elle s’était renseignée et apparemment je n’avais pas eu un comportement irréprochable non plus à Oxford, bref aucun marchandage possible : j’étais désormais fiancé à une certain Ombeline, une fille charmante selon les dires de ma mère. Je ronchonnais, imaginant déjà le thon que j’allais devoir me coltiner… Elle me rappela bien sûr tout ce que cela impliquait, à commencer par rompre avec toutes mes –petites amies- « Mais j’ai pas de petite amie. » Thanks god elle était pas au courant que j’avais mis une de mes conquêtes enceintes. Bref c’était excédé que je finis par noter le lieu du rendez vous. Peut être que ma future femme serait aussi peu motivée que moi pour ce mariage, peut être qu’à nous deux on pourrait convaincre nos parents de renoncer à tout ce cirque… J’arrivais en élégant costard dans le café… J’aurais probablement du venir avec un bijou, ou au moins un bouquet, mais je n’avais vraiment pas en tête de charmer cette nana, non. Ca allait compromettre tous mes petits plans contre Wade qui plus est. Sauf que quand mon regard s’arrêta sur la plantureuse blonde et unique cliente des lieux, je regrettais presque d’être venu les mains vides. Ha oui, charmante. Pour une fois que mère n’avait pas menti. Je m’avançais avec un sourire, détaillant avidement la demoiselle avant de la saluer d’un baise main. « Mademoiselle Van Rosen je présume ? Cole Smythe Wildingham, ton futur époux… » Enfin si on pouvait juste consommer le mariage et oublier les épousailles, moi ça m’irait tout autant. Je m'installai ensuite face à elle, ayant retrouvé un peu mon sourire.
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— with Cole

Ombeline n’avait jamais été du genre à argumenter, surtout contre son père, contre sa mère, s’en était une toute autre histoire. Clairement, Ombe était la seule fille que l’on pouvait fiancer ainsi, ça n’avait pas vraiment marché avec Lia au final et ça ne marcherait pu compte tenu de on attitude, donc Ombe désapprouve grandement. Il ne reste que donc Ombre, sachant que leur sœur ainée est beaucoup trop indépendante, pour faire quelqu’alliance que ce soit et pour qu’elle suive les traces de cette grande famille. Alors oui, Ombeline était docile, obéissante face à son père, surement le seule aussi, alors qu’elle était assez chiante avec le reste du monde, mais surtout très exigeante des gens qui l’entouraient. Elle buvait doucement son café alors qu’un homme, mignon, bien habillé s’avança en se présentant. Il n’avait pas même de fleurs avec lui, mais peut-être n’était0il pas habitué à la coutume ou pire, peut-être ne voulait-il rien savoir de cet arrangement et de ce possible mariage, parce qu’avouons-le pas toutes les fiançailles ne se terminent en mariage, mais parole d’Ombeline elle ferait tout pour, pour l’image de sa famille. Il lui fit tout de même le bise main en se présentant, il avait tout de même l’air du goujat dont elle entendait parler, le genre de mec qui ne comprendrait surement pas son opinion sur l’abstinence. « Enchanté Cole, tu peux m’appeler Ombeline, ou Ombe comme tu préfères, après tout faudra s’habituer. » Bien qu’elle aime l’idée du mariage arrangé, Ombe trouvait tout de même certain moment complexe, comme le fait qu’ils ne se connaissaient pas vraiment. « J’ai pris la peine de me commander quelque chose, mais je n’ai pas voulu présumer de tes goûts, donc j’ai préféré que tu arrives pour que tu puisses choisir toi-même. » Ombe aimait que l’on commande pour elle, mais n’aimait pas le faire pour les autres, elle ne voulait pas choisir quelque chose qu’ils n’aimeraient pas. Elle souriait doucement, après tout, elle ne le connaissait pas vraiment, peut-être que toutes ses rumeurs étaient fausses.

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Donc j’étais contre en partant de l’hôtel et soudain bien moins contre en me trouvant devant elle… Non je ne voulais pas me marier, clairement c’était une idée stupide sur laquelle il allait falloir que j’argumente encore avec ma mère, mais par contre, serrer la petite blonde devant moi, ça ne m’aurait pas déplu. Elle me sembla sympathique dans sa façon de me répondre, de se présenter et je souris charmé. « Enchanté, Ombe alors, puisque l’on va devoir s’habituer… » J’allais garder peut être pour moi, pour le moment, mes réticences concernant ces fiançailles arrangées. Elle m’informa gentiment qu’elle avait déjà commandé, mon regard se porta sur son café. « C’est pas grave, ne t’en fais pas.. Mais un café ? Sérieusement ? On devrait peut être commander du champagne non ? » Je fis signe au serveur, ignorant même si ce petit café chilien perdu avait ce genre de boisson, ne réalisant pas que se faisant prenant les commandes et lui imposant mes choix, j’allais commencer par perdre des points et faire mauvaise impression. C’était l’inconvénient quand on se retrouvait fiancé avec une parfaite inconnue. « Une bouteille de champ et deux coupes. » fis-je dans un espagnol peu assuré au serveur qui me regarda sans comprendre. « Ils doivent pas avoir ça ici… On gardera les bulles pour notre retour à l’hôtel… » soupirai-je en réclamant finalement la même chose qu’Ombeline. Il me ramena mon café et je levai ma tasse avec un sourire amusé : « Première fois que je trinque au café… A nos fiançailles donc ! » fis-je en entrechoquant mon café contre le sien prudemment avant de me lancer dans le sujet délicat : « A propos de ça d’ailleurs Ombe, il faut que je te dise… » Je baissai les yeux, un peu gêné… Comment lui dire que je n’avais pas envie de me marier sans pour autant perdre mes chances de l’avoir dans mon lit cette nuit ?
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WEDDING BELLS & ALL THAT SHIT
— with Cole

Ombeline était un peu paradoxale, elle aimait le luxe, les hotels, le champagne, mais elle aimait aussi ce genre de petit café, simple, chic et pitoresque à la fois, bref, ça la charmait ce petit style traditionnel du pays, ce n’était pas sa tradition ni son luxe, mais elle respectait beaucoup les autres culture et les autres tradition. Bref, Ombeline est plus complexe qu’elle en à l’air, moins douce qu’elle peut paraitre, plus forte qu’elle ne le sait elle-même. Elle sourit alors que Cole l’appela Ombe, il n’allait pas s’appeler madame et monsieur quand même. Il semblait ne pas approuver son choix de café et elle haussa les sourcils alors qu’il essaya de commander du champagne, il n’était pas dans ce genre d’endroit pourtant. «  Je pense pas qu’on soit dans le genre d’endroit pour du champagne, » Elle trouvait qu’il s’adaptait mal à la situation enfin, il planifia garder cette idée en tête pour un plus grand souper. « Pourquoi pas, il nous faudra bien un souper pour célébrer. » Parce que pour Ombe s’était tout ce qu’il y avait à faire, un beau souper, avec des fleurs, du champagne et retourner à sa propre chambre, comme la vierge qu’elle était, tout simplement. Elle était aussi un peu naïve pensant que même si Cole avait une réputation de couchard, il comprendrait que Ombeline était pas de ce genre. Ils firent un toast au café, ce qui fit sourire Ombeline. « Faut dire, c’est la premire fois que je trinque au chili, peut-être que ça deviendra une tradition » Parce qu’Ombeline croyait pendait un moment, que cette histoire pourrait fonctionner, qu’ils auraient une histoire à raconter à leur petits enfants ou un truc du genre. Enfin, le regard baissé de Cole en disait long et le petit nuage d’ombeline disparu. Elle sourit tout de même, posant délicatement sa main sur celle de Cole, comme si ça allait changer sa pensée. « Oui ? » Bon, peu importe ce qu’il dirait, au final, elle n’irait pas dans son lit ce soir, ni demain il faut le dire.  

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 Elle souligna que les lieux n’étaient pas trop adapté pour trinquer aux bulles, choses que j’aurais surement remarqué si j’avais prêté un peu plus d’attention à l’endroit plutôt que de mater les formes de ma future épouse. J’opinai d’un hochement de tête, souris ensuite, un peu amèrement, quand elle parla du dîner pour célébrer notre union. Ca signifiait qu’elle approuvait l’idée, qu’elle le voulait ce mariage ? J’allais devoir mettre les pieds dans le plat, mais pour l’heure, je me rangeais à son choix, commandant un café, trinquant avec elle, tasse contre tasse. Et sa réponse suivante, concernant une future tradition, cela ne fit que confirmer ce que la demoiselle s’était imaginée de nos fiançailles. Je commençais maladroitement à entamer la conversation sur ce sujet, baissant les yeux. Je me raclai la gorge en sentant ses mains se poser sur les miennes. Ok, alors ça voulait dire quoi, qu’elle était déjà folle de moi ? Je devrais peut être attendre de l’avoir ramenée dans ma chambre d’hôtel avant de lui révéler que je n’avais pas l’intention d’épouser qui que ce soit. Mes doigts s’entrelacèrent aux siens, relevant les yeux avec malice, reprenant mon rôle de fiancé, jouant les épris pour augmenter mes chances de conclure : « Je voulais te dire que j’espérais ne pas trop te décevoir… J’espère correspondre à tes attentes, te plaire et qu’on puisse être heureux ensemble même si ce sont nos parents qui nous ont imposé ce choix… » J’avais l’air convaincant et sincère là, elle allait tomber dans le panneau. Je lui servis un petit sourire pour accompagner mes mots, espérant qu’elle s’y laisserait prendre.
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Ombeline était une fille brillante, mais surtout une fille qui ne voulait pas décevoir et si ça voulait dire marier cette homme, elle le ferait, parce qu’elle n’avait jamais eu le courage de mettre son pied à terre. Elle n’avait jamais eu le courage de dire qu’au fond, faire du droit ça ne l’intéressait pas vraiment, de même qu’un homme avec une réputation comme celle de Cole. Mais Ombeline était une grande actrice, qui arrivait à faire croire qu’elle aimait bien Cole. Ombeline n’avait aucun mal avec le concept de mariage alliance, elle ne savait pas ce qu’être l’amour, elle ne savait pas ce qu’elle manquait, elle jouait l’amour comme on le jouait dans les films. Sa main bien placée sur celle de Cole qui entrelaça doucement ses doigts, alors qu’elle ne le connaissait pas, ne l’aimait pas, mais voulait que son père approuve. Parce que la désapprobation leur faisait encore plus peur de marier quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. Elle ne savait pas si elle devait croire Cole, s’il était sincère, elle en doutait, elle ne pouvait pas avoir trouvé quelqu’un lui ressemblant à ce point, acceptant ce genre de pratique. Mais Ombe n’allait pas le mettre en doute la maintenant non ? « Oh faut pas dire de sottise, j’suis certaine que mon père ne me laissera pas épouser n’importe qui, puis les mariages arrangés c’est vieux comme le monde personne n’en est mort. » Enfin, qu’elle savait, elle souriait tout aussi doucement, incertaine du personnage devant elle, mais tout de même intriguée. Elle fit signe au serveur pour un autre café, s’était sa drogue à elle. « Donc, à part te faire marier de force, tu fais quoi dans la vie ? » Fallait qu’elle apprenne à le connaitre savoir dans quoi elle s’embarquait non ?
 

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 Donc elle était vraiment adepte du concept, minimisant la chose, ce mariage arrangé en prétextant que c’était une pratique ancienne et que personne n’en était jamais mort… C’est probablement là que j’aurais du tilter, retirer mes doigts, mettre le hola à tout ce cirque. Mais autant elle, elle avait envie de m’épouser, pour faire plaisir à son papa chéri, autant moi, j’avais envie de me faire plaisir à moi même en consommant ce mariage. Et en le consommant avant l’heure entendons nous bien. Sauf que voilà elle commandait un nouveau café et entamait la discussion. On était loin de la soirée torride à revisiter le kamasutra dans ma chambre d’hôtel. Je pris sur moi, continuant un peu mon petit numéro. « J’étudie l’économie et les relations internationales, pour pouvoir reprendre officiellement d’ici quelques années, les rennes de Smythe-Wildingham industries. » Une entreprise qui avait fait ses preuves en Angleterre. « Et toi Ombeline, tu fais quoi dans la vie ? » Réponds –caissière dans un sex shop- ou je vais m’ennuyer… Je savais que ce serait une réponse du même genre que la mienne, barbante. Allais-je vraiment devoir poursuivre ce petit cinéma encore longtemps ? Si elle avait mis une robe aussi moulante c’était bien pour que je la lui arrache ce soir non ?
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en vrai, Ombeline n’avait jamais réfléchi à si elle aimait vraiment ce concept, on lui avait dit que s’était bien, elle n’avait jamais pris la peine de penser le contraire, elle n’avait pas eu de phase de rebélion comme Cornélia où elle s’était forgé sa propore idée. Elle se retrouvait à penser comme son père, parce que s’était plus simple, parce qu’inconsciemment elle se protégeait de la douleur qu’elle s’infligerait parce qu’elle sait qu’elle finirait pas ne plus croire son père, qu’elle devrait accepter l’idée que Brent est vraiment son frère et c’est trop pour Ombeline qui s’efforce de garder son chateau de verre intact alors qu’il craque sous ses pieds, doucement, mais surement, depuis des années. Enfin, s’il y avait une chose qui venait vraiment d’elle s’était son envie de rester vierge, personne ne lui avait jamais imposé sauf elle-même parce que c’est important selon elle, de ne se donner qu’à quelqu’un qu’on aime vraiment et elle n’a jamais connu ça. La réponse de Cole était classique, celle qu’Ombeline allait donner aussi, malheureusement, elle n’était pas Caissière dans un sex shop. “ Rien d’excitant, j’suis en droit et en communication, pour aller en politique un jour, très classique.” Elle même savait que ça n’avait rien d’intéressant, enfin, Ombeline ayant des problèmes de confiance ne se trouvait pas intéressante à la base. Elle prit son café pour emporter, il faisait beau pourquoi ne pas aller à la plage ? “ Tant qu’à rester ici avec nos vies classique, tu veux aller à la plage ?” Peut-être que ça donnerait espoir à Cole, alors qu’Ombeline voyait ça simplement comme une façon de faire connaissance, pas pour aller dans le lit de Cole ou faire ça sur la plage.
 

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 « On est des gosses bien élevés, on suit le chemin tracé par nos parents… » soufflai-je alors qu’elle me confiait la voix somme toute classique qu’elle avait choisie. Comme moi, rien d’excitant et de surprenant dans nos études. Et avec cette remarque, j’espérais lui faire croire que j’allais docilement accepter le mariage, comme ça, on avancerait peut être la nuit de noce, parce que c’était honnêtement la seule idée qui m’avait fait tenir ma langue sur mes réticences à l’épouser… Je lui révèlerais tout ça qu’une fois que je l’aurais eu dans mon lit… Ou sur le sable, puisqu’apparemment, c’était sur la plage qu’elle voulait se rendre. Je finis mon café d’une traite hochant la tête pour acquiescer, sentant que ça serait là l’occasion pour moi de conclure. « Très bonne idée. » Je réglai les boissons et me levai, avançant vers la sortie du bar, glissant alors ma main sur la taille d’Ombeline en justifiant ce geste : « J’espère que ça ne te dérange pas, faut qu’on s’habitue à ce genre de geste après tout… » Et puis surtout, ce rapprochement physique était l’occasion de tester les limites de ma fiancée. Je ne soupçonnais pas encore à quel point j’étais tombé sur une vierge effarouchée.
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