on tombe amoureux et le coeur lancé, il fait de son mieux avant de casser (dimyla)

Un texto et mon coeur rate un battement. Numéro inconnu, certes. Mais vu le ton employé, je peux reconnaître le mystère de Cole. Vingt-deux heures sur le toit Nothofaugus Hotel. Il n'est que vingt heures et j'ai donc deux heures devant moi à tuer. Je file sous la douche parce que j'ai visité les environs toute la journée et que j'ai eu chaud, il n'y a pas à dire. Je reste un bon quart d'heure sous l'eau fraîche. Madisson et Athena sont sorties manger ensemble et je n'avais pas vraiment envie d'y aller. J'ai bien fais, finalement. Je sors de la douche et commence à me préparer. J'enfile une robe noire avec différents jeu de tissu qui laisse apparaître un bout de mes abdominaux, de mon dos ou bien encore une cuisse. J'enfile une paire de talons et me maquille, le sourire aux lèvres. On ne s'est pas revu avec Cole depuis le soir au strip club... On a passé une très bonne soirée mais là, c'est différent. Surtout qu'il me demande de venir, chose qu'il n'a jamais fais. Vingt et une heure cinquante, je prends la clé de ma chambre mais c'est tout. Je monde sur le toit de l'hôtel et il n'y a personne. Je suis en avance de deux minutes donc bon... Je pose mes bras sur la rambarde et regarde en bas. Sourire sur le visage, je ne me tourne pas quand j'entends la porte du toit d'ouvrir. J'attends qu'il vienne, qu'il glisse ses mains sur mes hanches, sur mon ventre où se trouve son enfant...

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On tombe amoureux et le coeur lancé, il fait de son mieux avant de casser

DIMYLA

Il m'a été si facile de la retrouver, d'obtenir son numéro, parce qu'elle est à moi, elle m'appartient et rien n'y changera. C'est égoïste et complètement con, tout aussi con que moi j'ai envie de dire. Alors même si ça fais bien quatre jours que j'ai son numéro, ce n'est qu'aujourd'hui que je me décide de lui envoyer un message. Un sms simple, cash, l'invitant à me rejoindre sur le toit. Mais évidement elle devait se demander qui pouvait être l'inconnu qui lui envoie ce genre de message. J'appréhendais le fait qu'elle vienne. Mais j'avais tellement besoin de la voir, de sentir à nouveau son parfum. Je savais que j'avais fauté sur grands nombres de choses, et si elle ne pouvait pas me pardonner, je lui apprendrais à me pardonner ou alors, à diminuer son amertume à son égard. Car moi aussi j'avais été blessé de lui faire subir ce genre de choses, mais un second visage se cache en moi, violent, froid, sans sentiments. C'est celui que je porte dès lors que je me retrouve dans ma zone. L'heure approche, je vais bientôt la revoir. Un sourire cassé se dessine sur mon visage, j'enfile ma veste en cuir et sors de ma chambre pour me diriger vers le toit. J'espère de tout coeur qu'elle m'y attend même si elle ne doit pas douter que c'est moi. J'ouvre la porte qui mène au toit, grinçante, et le froid me prends de plein fouet. Je l'aperçois au loin, accoudée à la rambarde du toit. Si j'étais souriant, je fronce les sourcils lorsque je la vois très peu vêtue, c'est quoi ce style ? Cependant, ça ne m'effleure qu'un court instant. Je suis trop heureux de me dire que je vais enfin pouvoir revoir son visage. Je m'approche et si elle ne se retourne pas de suite, je passe une main sur sa hanche et plonge mon visage dans sa chevelure pour sentir cette odeur qui me manquait tant. Je ne suis même pas capable de sortir une parole, parce que je sens que mon bonheur n'est qu'à sens unique alors je me délecte de ces quelques instants avant que la guerre ne commence.

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LITTLE WOLF.

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Rien ne se passe jamais comme je le souhaite, comme je l'imagine. Je me retrouve enceinte d'un homme qui ne m'aime pas - et que je n'aime pas non plus à vrai dire - et qui ne veut pas de cet enfant. Le têtard, l'extra-terrestre, le monstre, le locataire. Ce foetus - ou amas de cellule comme me l'a dit Cole - me rend malade, me retourne le cerveau et me fait souffrir. Je ne sais pas quoi faire. Le garder, avorter. Tous les jours, je change d'idées, de résolutions. Je sais déjà que je ne ferais rien de ce type au Chili. Je n'ai pas confiance. Et puis, on est là pour s'amuser et clairement pas pour passer quelques heures à l'hôpital... Chaque chose en son temps. Aujourd'hui, je veux m'amuser et l'idée que l'Eliot m'invite à passer du temps avec lui sur le toit m'émoustille. Préparée, je file et attends l'anglais. Ses bras se glissent sur moi, son visage dans mon cou et je soupire légèrement. Ces attentions m'ont manqué parce qu'on s'est plus bouffé la gueule qu'autre chose ces derniers temps. Je me tourne, les yeux toujours fermés et glisse mes mains sur ses bras avant de les poser sur sa nuque. " Tu m'as manqué " Soufflais-je, un peu honteuse de lui avouer une telle chose. Sauf qu'avec de poser mes lèvres sur les siennes, j'ouvre les yeux pour voir sa réaction. Pour voir ce visage démoniaque qui me fait vibrer. Et quand mes yeux sont ouverts, je me fige. J'ai les bras autour de Dimitri. Je ne bouge plus, la bouche entre ouverte. Mon corps commence même à trembler, mon estomac se tourne et se retourne. J'ai l'impression d'être sur une montagne russe et je ne suis absolument pas entrain de kiffer ce qu'il se passe. " Que.. Qu'est-ce... " Incapable d'ouvrir la bouche, de faire une phrase digne de ce nom. Je suis tétanisée, collée contre son corps, incapable de faire un mouvement de peur qu'il me balance par dessus la rambarde. Là, il me suivrait dans la chute au moins...

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DIMYLA

Carla m'a quitté comme ça, avec un mot sur la table. Puis elle s'est envolée. Ca m'a énormément blessé mais personne ne le sait. J'ai évidemment tout refoulé dans la colère et la violence. Est-ce ça qui m'aide à évacuer ma réelle tristesse ? Je comprends totalement pourquoi elle est partie. Mais elle n'en reste pas moi la propriété totale de Dimitri Kazannov. Et si aujourd'hui je l'ai retrouvé, je la fais surveiller sans qu'elle ne le sache depuis quelques jours déjà. Car je ne veux que rien ne lui arrive et bien du monde a découvert que je la fréquentais ce qui en fait une proie facile. Evidemment, puisque je l'offrais en tant que cadeaux. Un putain de cadeau à ses putains de connards. Alors lorsque je l'aperçois à cette rambarde et que je me rapproche d'elle, si près que mon souffle en est coupé, je ne peux pas sortir un mot de ma bouche. Je la sens se retourner vers moi, elle a les yeux fermé tandis que moi je l'observe pivoter, ses cheveux volent à cause du vent et son nez est tout rouge à cause du froid. Je souris en voyant son visage. " Tu m'as manqué " M'as-t-elle reconnu ? Je ne peux m'empêcher d'être heureux à cet instant, elle reconnaît donc avoir été affligé par mon absence ? Elle a toujours les yeux fermé, et elle approche son visage du mien, prête à m'embrasser à pleine bouche. Je ne comprends pas vraiment jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux et reste figée, pétrifiée. La peur se lit dans ses yeux. Alors ce n'était vraisemblablement pas moi qu'elle s'attendait à voir. Elle pensait trouver ici quelqu'un d'autre. " Que.. Qu'est-ce... " Elle reste bouche bée, tétanisée. Je soupire. Son corps est toujours collé au mien, j'en profite donc pour lâcher mon soupir tout en posant ma tête sur son épaule. Je comprends enfin. " Ce n'est pas moi que tu t'attendais à voir n'est-ce pas Clara ? " Je la laisse entendre distinctement le son de ma voix. Cette voix qui lui susurrait il y a quelques mois des mots doux.. tout comme des insultes, ingrates et violentes. C'est à la limite du terrifiant. Voyant que je ne suis pas le bienvenue dans ses bras, je me recule, la laissant respirer. Je m'empare cependant de sa main et l'observe de haut en bas. Hauts talons, robe courte et moulante, du noir. " Tu t'apprêtais à aller à une soirée porno chic ? Tu devrais sortir plus chaudement ché.." Je me stop net. J'allais lui sortir un chérie bien placé, or, il n'est pas approprié de le sortir maintenant. Même si elle est encore à moi, bien entendu.

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LITTLE WOLF.

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Non, non, non. J'ai l'impression que mon cerveau se met sur pause, qu'il refuse de traiter ces informations, de faire quoi que ce soit. Je suis figée, sur pause. Je le laisse poser son front sur mon épaule et déglutis difficilement quand j'entends sa voix. Cette voix que je pensais entendre jusqu'à la fin de ma vie, jusqu'au dernier moment, jusqu'à mon dernier souffle. Un couple formé rapidement, un couple fort et tellement fusionnel. Un peu trop surement. Parce que je l'ai laissé me faire du mal, je l'ai laissé me réduire en néant. Impossible de parler alors je bouge le visage de droite à gauche, pour le signifier que ce n'était pas lui que j'attendais. J'attendais un autre homme et quel homme... Riche, puissant, détestable. Tout comme Dimitri et cette ressemblance me frappe seulement maintenant. Je déglutis et ai du mal à respirer. Mon coeur bat la chamade mais pas parce que je suis excitée, non. Parce que j'ai peur. Que je suis terrorisée à l'idée de savoir ce qu'il pourrait me faire. Sa main dans la mienne, je le laisse me regarder et me retiens de ne pas hurler. Qui m'entendrait ici sérieusement ?! Personne. Pourquoi est-ce que je n'ai pas prévu les filles de ma sortie ? POURQUOI ?! Impossible d'envoyer un texto maintenant. J'inspire une grande bouffée d'oxygène et tente de me convaincre que je peux lui tenir tête. Je ne suis plus seule ici. " Lâche moi Dimitri " Soufflais-je, hésitante, la voix tremblante. " Tu n'as pas ton mot à dire sur ma tenue " Soufflais-je, sèchement. Je tire ma main de la sienne et croise mes bras sur ma poitrine. J'ai froid, d'un coup. Moi qui pensait qu'on allait me réchauffer... Ce n'est pas prêt d'arriver. " Comment tu m'as retrouvé ? " Soufflais-je, inquiète. J'espère qu'il n'a pas amené tous ces connards qui m'ont fait du mal... Je ne le quitte pas du regard. Et je suis partagée. Il m'a manqué... Mais je le déteste. Une chose est sûre, j'ai peur pour moi... Et pas qu'un peu.

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DIMYLA

Je ne suis pas fier de ce que je lui ai fais. Qui sait ce que ressens vraiment et ce que j'ai vraiment dans la tête. Mais ce dont je suis sûr c'est que Carla, j'ai besoin d'elle. Elle est comme ma mère, en tellement mieux. Une lumière, mon échappatoire. Mais ça je ne lui ai jamais dis et je ne lui dirais jamais. Parce que même si mes pensées sont un flot de sentiments très forts à son égard, je ne lui montre rien. Je protège mes arrières. C'est essentiel, la preuve, ce n'est même pas moi qu'elle attendait ce soir. Et elle est terrorisée, si elle veut le cacher, elle ne le peut pas, je connais trop bien le regard des gens qui ont peur maintenant. Je répands moi-même la crainte partout où je vais, et je n'ai pas pu m'empêcher de le faire voir à Carla, sous toutes les facettes. " Lâche moi Dimitri " Je lâche sa main, mais je continue à la regarder avec un air détestable. Il n'y a que son visage de joli ce soir, et encore, le rouge de ses lèvres est trop éclatant à mes yeux. La Carla simple et naturelle d'autrefois, où est-elle ? " Tu n'as pas ton mot à dire sur ma tenue " Je rigole nerveusement. " J'ai un mot à dire là-dessus. Tu sais. Toi et moi on ne s'est jamais expliqué, il n'y a pas eu ce petit moment tu sais.. de dispute parce que l'un veut quitter l'autre. Merde alors !" finis-je par hurler. Je commence déjà à péter un plomb. Je respire un bon coup avant de reprendre, calmement. " Qu'est-ce qu'il t'est arrivée ? Pourquoi tu as voulu partir.. comme ça ?" Parce que c'est vrai, elle et moi, on avait une histoire tellement fusionnelle. L'un et l'autre, nous étions comme faits l'un pour l'autre, deux moitiés. Nous avions les mêmes délires, nous aimions les mêmes choses et nous nous disputions tellement bien, en nous réconciliant si merveilleusement au final. Elle était tout pour moi et il n'y avait pas un instant où je ne pensais pas à elle à l'époque. Que nous était-il arrivé ? Si je me pose la question c'est réellement que je suis taré. On le sait tous pourquoi elle est partie. " Comment tu m'as retrouvé ? " C'est à mon tour de m'accouder à la rambarde, et je prends la clope que j'ai posé sur mon oreille pour l'allumer. " Je ne t'ai pas retrouvé. Le destin s'en est chargé. Je n'avais jamais pensé te trouver à Cambridge, mais je t'ai vu il y a une semaine.. alors j'ai fais rechercher ton numéro." J'ai mes contacts partout. Je suis mal à l'aise tout d'un coup, car je sens qu'elle ne se sent pas en sécurité avec moi. Or, elle n'est en sécurité que quand elle est à mes côtés. Je suis maladroit d'un coup, je ne sais pas comment la mettre à l'aise, comment lui montrer que tout ce que je veux, c'est me racheter de mes fautes, de la ravoir à mes côtés. Mais tout est bien trop compliqué.

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LITTLE WOLF.

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Il me fait peur. Je ne peux pas le nier, jamais, à aucun moment je pourrais faire croire que je suis bien avec Dimitri. J'ai peur qu'il lève la main sur moi, une nouvelle fois. Peur qu'il me ramène de force en Europe et que toute cette relation malsaine et destructrice reprenne de plus belle. Je ne le veux pas, ça c'est sur. Plutôt mourir. Oh, j'aurais pu mourir sous les coups de ses amis déjà. Et qu'est-ce qu'il aurait fait ? Il ne m'aime pas, c'est impossible. " T'as ton mot à dire sur rien du tout qui me concerne Dimitri ! Plus jamais ! " M'énervais-je, tremblante de la tête aux pieds. Je n'arrive pas à le regarder dans le blanc des yeux, mon regarde divague et je prie pour que quelqu'un vienne ici et me sorte de là. " Tu oses sérieusement me demander ? " Soufflais-je, les yeux plein de larmes. " Tu m'as battu ! Tu m'as laissé à des hommes qui m'ont frappé et m'ont violé Dimitri ! " J'ai peur de lui, je panique qu'il m'en colle une mais je préfère mourir ici que de rester peureuse de ce monstre encore longtemps. Je ne suis pas moi avec le jeune homme, absolument pas. Toute cette confiance que j'ai avec les autres, envolée. Je ne suis plus qu'un pantin de chiffon qui ne lâche pas la rambarde pour être sûre d'avoir quelque chose auquel se raccrocher, au cas où. Je déglutis quand il me dit qu'il m'a vu et qu'il a fait tracer mon numéro. Note à moi même, changer de numéro. Ou pas. Il finira toujours par avoir ce qu'il veut. " T'es complètement malade Dimitri... " Et encore je suis gentille. Je frissonne et le regarde, dégoûtée. " Je déteste quand tu fumes et tu le sais " Lâchais-je, aigrie comme pas possible. Je n'ai aucun droit sur sa vie mais bon. Un nuage de fumée s'échappe de ses lèvres et je tourne le visage, dégoûtée, retenant presque ma respiration, une main sur mon ventre. S'il pouvait éviter d'intoxiquer le bébé que je porte avec ses conneries... Déjà que je ne bois plus pour cet amas de cellule...

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DIMYLA

" T'as ton mot à dire sur rien du tout qui me concerne Dimitri ! Plus jamais ! " Elle ne me regarde pas dans les yeux, elle fuit mon regard. Et je continue moi-même à blablater sur un tout et un rien. " Tu oses sérieusement me demander ? Tu m'as battu ! Tu m'as laissé à des hommes qui m'ont frappé et m'ont violé Dimitri ! " A l'écoute de ces phrases, je ne pus m'empêcher de grimacer. Repenser à ces moments me mettaient réellement mal à l'aise. C'était les dessous sombres de mon milieu, malheureusement on ne change pas cela. Et je l'admettais chaque jours que j'étais un véritable fils de pute. Si paradoxal soit-il, j'avais laissé Clara à mes associés qui l'avaient, oui, frappés et violé, alors que je n'acceptais pas une seule seconde qu'on la touche. C'est à mon tour de ne pas pouvoir la regarder dans les yeux, je fuis le regard, et je préfère de loin aller me réfugier avec une cigarette, ça élimine mon stress, mon anxiété. " Je n'ai rien à dire là-dessus. " C'est tout ce que j'arrive à sortir face à ce qu'elle vient de me dire. " T'es complètement malade Dimitri... " Je lève un doigt pour la stopper. Je déteste qu'on me dise ça et ça me rappelle d'affreux souvenirs. " Ne répètes plus jamais ça Clara ! Tu sais ce que c'est un malade ? Tu sais ? " Je me rapproche tout d'un coup d'elle, sans qu'elle s'y attende. Je me retrouve collé à elle, mon visage à 2 centimètres du sien. Je lâche un nuage de fumée près de son visage " Je déteste quand tu fumes et tu le sais " mais j'ignore ce qu'elle me dit et je continue. " Un malade c'est comme tous les gens qui étaient présents là-bas. Ceux qui t'ont.. fait du mal. Et crois moi, je suis le plus normal d'entre eux, sinon tu ne serais pas tombée amoureuse de moi. " Je glisse mon regard tout d'abord sur son nez rougis par le froid, puis ses lèvres tout aussi rouges. Je finis par balader mes yeux vers ses tempes et son décolleté, enfin, je repose mes yeux sur sa chevelure. Je ne peux pas m'empêcher de la prendre doucement par la taille après l'avoir regardé de cette manière. Qu'elle ne l'accepte pas ou non, elle se laissera faire car elle a trop peur de ce que je pourrais lui faire, et j'ai beaucoup plus de force qu'elle pour la maitriser. " Je suis désolé. Excuse-moi pour tout ce que j'ai pu te faire subir, excuse-moi de t'avoir blessée de cette manière. " Ca sort simplement, comme si c'était facile, trop facile. Mais je suis sincère et ce sont des paroles qui m'écorchaient depuis son départ. Je meurs d'envie d'embrasser son front, mais je me retiens en repensant à tout ce que j'ai effectivement pu lui faire subir. Je l'ai délaissé, je l'ai offerte, je l'ai insulté et tabassé quand il me semblait juste de le faire. Quel connard quand même. J'en souris même, con de me l'avouer moi-même.

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LITTLE WOLF.

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Il n'a rien à dire là dessus. Je soupire fortement et me retiens de craquer, de pleurer de laisser les larmes couler le long de mon visage et de remplir le toit avec mes larmes. Je pourrais me noyer dans tout ça. Mais c'est pas le cas. Je dois rester forte, lui montrer que je vais bien sans lui. Bien que mon corps tremble et que je sens mes dents commencer à claquer. C'est le froid ça. Je pensais passer une soirée à me faire réchauffer bien comme il faut et là, c'est mort. Je le regarde et sursaute, esquisse un pas en arrière quand il me demande si je sais ce que c'est qu'un malade. Bien entendu, je le sais, c'est lui. C'est l'homme qu'il est. Doux une minute et violent la seconde qui suit. Il est proche de moi et j'arrive enfin à la regarder dans les yeux. Je le regarde et déglutis à chaque mots qu'il me dit, à chaque regard. " Je dois te rappeler que tu m'as frappé, toi aussi ? " Cette lèvre éclatée, ce maquillage prononcé en soirée pour cacher le mauvais coup de la veille ? S'il ne s'en souvenait pas, je pouvais lui rappeler chacun de ces horribles moments. Je l'avais soutenu, je suis restée à ses côtés, glissant mes doigts sur ses nombreuses plaies dans le dos. J'avais tout faire pour qu'il se sente bien et il me l'avait rendu de la pire des façons possibles. Je ne relève même pas quand il parle d'être tombée amoureuse de lui. Parce que c'est le cas, je suis tombée amoureuse de lui. Mais je suis aussi - voire surtout - tombée pour lui, à cause de lui. Il glisse ses mains sur mes hanches et je déglutis difficilement. Son discours me surprend. " T'as beau être désolé Dimitri, ça changera rien " Soufflais-je en mordant l'intérieur de ma joue pour ne pas laisser couler les larmes que je sens arriver. " Tu m'as détruite ! " Criais-je en le repoussant. Mes deux mains sur son torse, je l'ai poussé, réellement. Il n'a pas beaucoup bougé. Je n'ai aucune force face à lui alors que je pourrais casser la gueule de qui que ce soit tellement j'ai fais de sports de combat. " Et arrête de m'appeler Clara ! Je m'appelle pas comme ça ! Je suis pas française, rien ! " Hurlais-je, complètement folle à lier, folle de rage. " Ma vie avec toi est un putain de mensonge ! " On faisait la pair quand même... Je déglutis, flippée de la manière dont il va réagir. Parce qu'il va réagir, je le sais.

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DIMYLA

Je suis obligé de lui sortir les excuses que j'ai préparé depuis des semaines. Je ne sais pas de quelles manières je peux m'excuser pour ce que je lui ai fais, merde mais réfléchis Dimitri, tu ne pourras jamais te faire pardonner, tu ne pourras qu'alléger son amertume à ton égard. Comment une femme frappée et violée te pardonnerait ? C'est impossible et tu le sais. " T'as beau être désolé Dimitri, ça changera rien " J'hoche la tête. J'avais raison. " Je m'en doute bien. On ne répare pas le mal. " Puis elle commence à s'emporter, littéralement. " Tu m'as détruite ! " me hurle-t-elle. Elle me pousse avec ses bras de moineaux, je ne bouge que d'un centimètre et je la regarde douloureusement péter son câble. " Et arrête de m'appeler Clara ! Je m'appelle pas comme ça ! Je suis pas française, rien ! Ma vie avec toi est un putain de mensonge ! " Ca mets du temps à monter au cerveau. Le temps que je capte et que je me rends compte que ce qu'elle dit est sincère, je me recule encore plus, tout en la regardant droit dans les yeux. Quoi ? Alors tout ça c'est qu'un putain de mensonge ? Je commence à rigoler nerveusement, un rire diabolique et je tends mes mains pour l'applaudir. " Alors quoi ? Tu t'appelles comment ? GrosseConnasseQuiMensEtQuiManipuleLesGens ? C'était ça ton but ? Me faire tomber amoureux de toi pour le fric, pour passer des mois de rêve et à ce que je sois ton bouche trou ?" Ca m'énerve et je commence à réellement être en colère, je déteste qu'on se foute de moi et qu'on abuse de ma confiance. Merde est-ce que ses sentiments étaient au moins sincère ?! Dimitri qui était calme et presque compatissant il y a 2 minutes n'est plus. Je suis imprévisible et elle le sait mieux que personne. C'est pour ça que je peux pas m'empêcher de taper dans un mur juste à côté. Je préfère ça que de taper sur elle. " Dis moi qui tu es réellement." dis-je sèchement.

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LITTLE WOLF.

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