lost with or without you (margaux)

Non mais là c'était vraiment drôle, un coup il n'aurait pas dû venir à Harvard parce que ça lui faisait, apparemment, ressasser le passé et voilà que maintenant, Margaux lui reprochait de l'avoir "effacée de sa vie", comme elle le disait si bien - ce qui était d'ailleurs faux, mais ça elle ne le savait pas. Cherchez l'erreur. Il avait du mal à comprendre, là, tout de suite. Fallait se décider. Et puis d'ailleurs, il ne l'avait peut-être pas retenue - sa plus grosse erreur - mais c'était elle qui était partie, qui avait fui. Pas lui. Alors merde quoi. "Peut-être parce que c'était ce que tu voulais... Tu l'as dit toi-même." Et parce qu'il était con, aussi. Mais inutile de le préciser. Puis le mot "vérité" qui venait de sortir de la bouche de la jeune femme, ça ne l'avait pas laissé indifférent. Ouais, elle avait découvert la vérité, c'est un fait. Sauf que la vérité, elle avait changé entre temps. Ou plutôt, ce qui n'était qu'un jeu à l'origine s'était transformé en réalité. Mais ça elle ne le savait pas, elle ne s'en doutait même pas. Qui le ferait en même temps ? Peut-être était-ce le bon moment pour le lui dire, sûrement même. Sauf que Jules en était tout bonnement incapable. C'était plus fort que lui. Et de toute façon, ça ne servait plus à rien maintenant. Pourtant, quand il observait le petit animal et la réaction de Margaux, le mather ne pouvait s'empêcher de sourire. Un instant... pacifique, agréable, spécial. Le masque du jeune homme semblait avoir disparu, l'espace de quelques minutes. Chose assez rare, pour ne pas dire trop. Et puis, c'était reparti. La cabot lui lançait une nouvelle pique, ce qui le faisait rire, encore et toujours. Heureusement qu'il n'était pas susceptible. "Pourquoi tu ne fais pas comme lui ?" demanda-t-il en la regardant dans les yeux. Elle critiquait sa tête mais c'est cette même tête qui l'avait fait succomber, autrefois, alors la cabot allait devoir trouver plus convaincant.

Il aurait dû rester en France, aller partout sauf ici, à Harvard. Je ne voulais pas le voir, car le voir me faisait toujours mal au cœur. Jamais je n'arriverais à remonter cette épreuve? Ces souvenirs? Parfois, je me le demande. Je revois son visage, ces yeux, ces lèvres que j'avais tellement aimé embrasser et je me sens mal envahie par la nostalgie. Il fait toujours de l'effet, diable. Me connaissant, on ne peut pas s'attendre à ce que je me montre aimable, il me fait perdre la tête, j'arrive à devenir incompréhensible dans mes choix. Je suis consciente qu'il m'a effacée de sa vie, que je n'ai jamais sincèrement comptée pour quoi que ce soit pour lui, c'est tout ce que je peux imaginer dès que j'eue appris son coup monté, tout n'était qu'une blague pour lui. Il ne m'avait jamais prétendu le contraire non plus. C'est moi qui l'ai laissé, il a raison Qui s'est foutu de l'autre? Je devrais lui rappeler les faits? C'est pas ce qu'il désirait de son côté? Que je m'en aille pour que son jeu puisse enfin prendre fin et qu'il en soit débarrassé? Tu t'attendais à quoi? Que je reste? Bien sûr, ça aurait été une réaction logique! Ou non. Je ne savais même pas ce qu'il désirait à cette époque-ci, je pensais qu'on vivait une vraie relation et j'apprends que tout était faux. J'étais perdue et je le suis encore aujourd'hui. L'animal s'enfui, c'est la faute de Jules, à qui d'autre? Lui et sa sale tête. Sale tête que j'ai aimé oui et que je trouve toujours adorable oui... non! Je ne dois pas penser ça, il est moche, moche! J'essaye de m'en convaincre. Pourquoi n'ai-je pas encore prise la fuite.. Parce que je n'ai pas envie de mourir seule au fond de cette forêt.. C'est une excuse convaincante? Je l'espère, j'ai pas envie d'avouer qu'il m'a manqué et que malgré tout ce que je peux dire ou penser de négatif, sa compagnie n'est pas si désagréable.

Qui s'est foutu de l'autre ? Hum, ouais elle marquait un point là. Même dix en fait. Il n'aurait pas fait mieux, probablement. Et pour le coup, il ne savait pas quoi répondre, il n'en avait pas envie en fait. Bien sûr qu'il s'était foutu d'elle, c'était un peu le but à la base mais... y avait un "mais", c'était ça le problème. Son jeu s'était retourné contre lui et voilà qu'il avait été pris au piège. Enfin ça, lui seul le savait et il n'avait pas l'intention que ça change. Imaginez une seule seconde qu'on puisse le penser capable d'aimer, pour de vrai. Non seulement il perdrait toute crédibilité et en plus, les gens ne le verraient plus de la même façon. Bon j'exagère un peu - beaucoup - mais Jules et l'amour, c'était incompatible, fallait pas chercher plus loin. Alors non, il ne s'attendait pas à ce qu'elle reste mais disons qu'il ne s'imaginait pas la voir disparaître comme elle l'avait fait non plus. Margaux aurait très bien pu se contenter de ne plus lui parler parce que de toute évidence le mather n'aurait pas cherché à s'excuser. "Nan mais pas à ce que tu te casses à l'autre bout du monde." Fin ça n'était pas pour lui qu'elle s'était barrée mais bon, voilà quoi... Quitte à se reprocher des trucs, autant ne pas faire les choses à moitié. Même s'il y avait beaucoup plus à dire de son côté que de celui de Margaux. Pour quoi pouvait-il lui en vouloir ? Hum... ouais nan en fait valait peut-être mieux pas perdre son temps à chercher. "Ton optimisme m'avait presque manqué..." lâcha-t-il, un sourire amusé aux lèvres par la remarque qu'elle venait de faire. Elle avait le don pour s'imaginer les pires choses possibles et ça l'avait toujours fait rire, voilà une chose qui n'avait apparemment pas changé. "Bon, tu m'suis cette fois." dit-il en prenant le chemin de gauche, lui faisant signe de la tête de le suivre. Il ne lui demandait pas son avis. L'animal était parti après tout alors ils n'allaient pas rester plantés ici pendant trois heures. Surtout que le mather avait bien l'intention de trouver les fameuses chutes d'eau, c'était pour ça qu'il s'était perdu après tout.

Voilà une question qui le laisse sans voix, car il se sait fautif dès le début, moi aussi, pour avoir été une de ces filles succombant facilement aux baux yeux de cet homme. Je ne me rendais compte de rien à l'époque, j'étais naïve. Peut-être que je le suis toujours d'ailleurs aujourd'hui.. surtout quand cela concerne les relations amoureuses. C'est dingue de se dire qu'après Jules, je n'ai jamais vraiment retrouvée l'amour, aucune relation n'était aussi forte que ce que j'avais vécue. Tout ce à quoi je croyais et qui s'avérait être un mensonge. J'ai toutes les raisons de vouloir lui arracher sa gueule d'ange. Il ne pensait pas que je partirais à l'autre bout du monde, comme si cela lui faisait vraiment quelque chose. Je me mets à rire devant son nez Comme si tu t'en souciais Non, vraiment. Je n'ai pas conscience que tout ça l'a sincèrement touché, que cette histoire a comptée d'une manière ou une autre pour lui. Connaissant Jules, parler à cœur ouvert, ce n'est pas son genre, ni le mien. Pourquoi je me trouve encore avec lui, dans la forêt? Car je ne veux pas mourir seule. Bon argument! Un sourire au coin des lèvres, toujours autant optimiste en effet. Presque manqué, est-ce que je l'ai non seulement manqué à un moment? Je ne devrais pas me poser la question en réalité, je connais la réponse, ce serait un non. Pourtant, la question me brûle les lèvres, mais il n'y répondra pas avec sincérité. Il me demande de le suivre maintenant. Oh non, c'est sûrement pire qu'avec moi. Je sors mon téléphone, tend le bras en l'air, cherchant une barre On est foutus, le téléphone ne passe pas, pas de gps Pour dire que je ne compte pas vraiment sur lui pour nous sortir de là, mais je me suis quand même mise à le suivre.

Tiens donc, voilà qu'elle se mettait à rire maintenant. Ça aussi, ça faisait longtemps. C'était même la première fois depuis leurs "retrouvailles" à Harvard. Enfin là son rire était faux, moqueur, ironique donc pas de quoi le faire rêver. Ça ne valait clairement pas son vrai sourire, un rire sincère comme il avait déjà eu l'occasion de l'entendre autrefois... Nostalgie quand tu nous tiens... Relevant ses yeux bleus vers Margaux, il finit par lâcher calmement : "Tu serais étonnée." Et voilà qui était dit. Elle ne le croirait probablement pas, pas cette fois, plus maintenant. Mais pourtant, c'était la vérité. C'était sorti tout seul, instinctivement, sans vraiment qu'il le veuille. Alors il ne s'étalerait pas sur le sujet, elle devrait se contenter de ça et faire avec. La cabot n'allait pas en tirer les bonnes conclusions de toute manière. Encore une fois, il serait Jules le menteur, Jules le connard, Jules le sans coeur. Ouais il s'y était fait à un tel point que maintenant, ça ne lui faisait presque plus rien. Du moins, c'est ce qu'il laissait paraître. Son ton se voulait détaché, comme s'il annonçait la météo du jour. Il ne savait pas faire autrement, c'était ainsi et ça n'était pas prêt de changer. C'était sa façon d'être, à prendre ou à laisser. Le mather avait fait quelques pas, bien décidé à trouver le bon chemin - oui il avait de l'espoir - mais la voix de Margaux dans son dos le fit s'arrêter. Tournant la tête pour la voir essayer de capter du réseau le fit à nouveau sourire. Parce qu'elle croyait vraiment qu'elle allait pouvoir téléphoner ici ? Au beau milieu de la forêt ? Ah non mais vraiment, elle était toujours aussi drôle. Ils étaient perdus en pleine nature alors la technologie, ils pouvaient lui dire adieu... C'était rien qu'eux et leur très mauvais sens de l'orientation - et les quelques panneaux en espagnol de temps en temps, aussi. "C'est bon t'as fini ? On peut y aller maintenant ?" Apparemment oui, ils pouvaient donc repartir à la recherche des chutes d'eau. Fin, ça c'était lui qui le voulait, Margaux souhaitait juste rentrer à l'hôtel, de toute évidence. Mais pas besoin de le lui dire. Disons que ce serait une nouvelle surprise...

Devant lui, je me mets à rire, pas que la situation soit amusante, c'est plus un faux rire, un rire mauvais, moqueur. Comme si tout ce qui avait pu m'arriver après l'avoir laissé pouvait réellement l'intéresser. Pour moi, il n'a jamais été sincère, l'amour qu'il me portait était faux tout comme les raisons qui l'ont mené à moi. Cependant, sa réponse m'étonne et me fait tout de suite arrêter de rire. Vas-y, étonne-moi Je suis bien curieuse pour le coup de savoir comment ça s'était passé de son côté, car dans ma tête, il s'en tapait. Dois-je comprendre que ce n'est peut-être pas tout à fait le cas? Aucune idée, mais je doute que je puisse compter sur lui pour m'en dire un peu plus à ce sujet. Il va rester muet, je le connais assez bien depuis le temps, à moins qu'il ait changé. Lui comme moi ne sommes pas très bavard là-dessus. C'est mon tour de le suivre dans cette forêt, avant toute chose, je vérifie mon téléphone, on sait jamais, il existe des miracles, mais je ne peux pas compter sur la technologie ce coup-ci. Il se moque de moi, je grimace Oui, allons-y, je te suis En espérant ne pas finir au fond d'un trou à cause de lui Choisis bien ton chemin Sinon... il sait à qui il aura affaire.

Ah, voilà qu'elle ne riait plus maintenant. Sûrement trop confuse parce qu'il venait de lui dire et à se demander si, encore une fois, ce n'était que mensonge. Non en fait, ça il en était certain. Puisqu'il s'était déjà fichu d'elle, Margaux devait penser que tout ce qui sortait de la bouche du jeune homme était tout le contraire de la vérité, notamment lorsqu'il disait quelque chose comme il venait de le faire à l'instant. Le genre de truc qui n'arrive jamais avec Jules, oh que non. Sauf rare exception... Alors au lieu de lui en demander davantage, la cabot pourrait au moins se contenter de ça, elle était bien placée pour le savoir, elle qui le connaissait si bien. Mais non, des paroles balancées comme ça, dans le vent, pour la faire souffrir, encore et toujours, voilà ce à quoi elle pensait. Jules était peut-être con mais il n'était pas un monstre et surtout, il n'avait pas que ça à faire de sa vie. La brune voulait qu'il l'étonne et bien soit, peut-être... "Pas maintenant..." Parce que c'était trop prévisible et puis, il venait déjà de le faire, dans un sens. Elle aussi d'ailleurs, puisqu'elle acceptait de le suivre - ce qui l'étonnait assez. Mais ce n'était pas comme si Margaux avait véritablement le choix : c'était soit ça soit se retrouver seule dans cette forêt. Ils étaient peut-être en vacances mais ça ne voulait pas dire que rien de tragique ne pouvait arriver. Enfin soit, c'était elle qui était douée pour s'imaginer des trucs morbides, pas lui. La regardant le rejoindre, il ne put s'empêcher de sourire à nouveau à la remarque de la jeune femme qui lui demandait de choisir le bon chemin. Ouais, elle pouvait compter sur lui, ahah. "Détends-toi." Les yeux bleus dans ceux de la française, Jules avait reprit tout son sérieux et son ton se voulait même un peu rassurant. Ok, il n'avait pas du tout géré pour ce qui était de garder son coeur intact mais ce n'était pas pour autant qu'il se fichait d'elle. En fait, c'était même tout le contraire. Margaux, elle était spéciale pour lui et elle le serait sûrement toujours, après tout c'était la seule qui avait réussi à le faire tomber amoureux - un exploit donc. Alors oui, hors de question qu'il ne lui arrive du mal, pas tant qu'il était avec elle en tout cas.

Je riais aux éclats avant de me calmer direct suite à ses paroles. Je le dévisage, fronce les sourcils tout en me demandant s'il était en train de se moquer, s'il était sérieux ou non... en fait, je suis perdue dans ce qui est de lire dans ses pensées. Je pouvais si facilement le comprendre auparavant, qu'aujourd'hui c'est plus délicat. Je ne veux pas me faire avoir une nouvelle fois, il pourrait bien comprendre qu'il m'arrive parfois de douter sur certaines choses, après toute cette histoire. Je lui demande de m'étonner alors puisqu'il semblerait que je fasse fausse route, mais pas tout de suite. Je fronce les sourcils en grognant, toujours capricieuse? Il me demande de le suivre, je n'ai pas envie de mourir! Mais pas le choix, il a intérêt de bien choisir son chemin, pas comme notre dernière excursion, mais, néanmoins, j'en garde un bon souvenir. Me détendre? Avec toi, j'ai un peu de mal là Dis-je en le suivant. Autant être honnête. Parce que j'ai peur de me retrouver dans un fossé et parce qu'il me trouble toujours autant et ça, j'ai pas réussi à m'en débarrasser.

Il lui avait demandé de se détendre, pensant qu'il s'agissait juste du fait qu'ils soient perdus en pleine forêt mais visiblement, il n'y avait pas que ça. En fait, Margaux venait d'avouer, en quelque sorte, que c'était sa présence qui la rendait nerveuse. Il n'était pas vraiment sûr de comprendre ce que ça voulait dire, ni comment il devait le prendre mais bon. Haussant les sourcils face à sa réponse, il se stoppa net et se retourna afin de demander : "Et je peux savoir pourquoi ?" Un très léger sourire au coin des lèvres, il attendit sa réponse avant de reprendre la marche. Voir Margaux agir de la sorte, il trouvait ça plutôt drôle en fait. Peut-être que ça lui faisait plaisir de voir qu'il avait cet effet sur elle ou peut-être était-il juste un enfoiré de première, allez savoir... lui-même n'en avait pas la moindre idée. Mais dans tous les cas, la cabot pouvait se rassurer, parce qu'il avait bien l'intention de rentrer ce soir à l'hôtel en un seul morceau. Donc pas besoin de se la jouer parano, ça n'avait strictement pas lieu d'être. Il y avait pire comme situation quand même, elle n'allait pas lui dire le contraire. Surtout que, après une dizaine de minutes, quinze tout au plus et deux escaliers en pierre plus tard, un bruit semblable à celui de l'eau s'écoulant à flots se fit entendre. Comprenant qu'il avait enfin réussi à atteindre les chutes, Jules ne put cacher ce petit air fier qui trônait désormais sur son visage. Bah quoi ? Il avait réussi son coup, pour une fois. Juste devant eux, se dressaient enfin les fameuses chutes d'eau qu'il avait eu l'occasion d'observer plus tôt, d'en haut - et qui étaient d'ailleurs la raison pour laquelle il avait paumé le groupe mais bref. Cette fois, ils étaient tout en bas et fallait bien avouer que la vue était assez impressionnante. Tournant la tête vers Margaux, un petit sourire aux lèvres, pour voir ce qu'elle en pensait, il s'approcha de l'étendue d'eau et se baissa pour y passer sa main afin de voir si elle était bonne ou pas. Puis il fit volte face avant de revenir près de la jeune femme et de lui balancer à la figure les quelques gouttes d'eau qui restaient sur sa main - presque rien, en gros. "Alors, tu veux toujours t'enfuir ?" Si elle lui répondait que oui, il ne la croirait pas, de toute façon.

Je n'y peux rien, je ne peux pas m'empêcher d'être nerveuse, c'est de sa faute, il me rend trop anxieuse en ce moment. Il veut savoir pourquoi, s'il pense que je vais lui expliquer, il se trompe. Ce serait trop simple de lui dire ce que j'ai dans la tête, ce qui me frustre, dire que c'est sa présence et mes souvenirs? Il serait trop fier de voir qu'il arrive encore à me perturber un tant soit peu! Je ne veux pas qu'il comprenne Laisse tomber Soupirai-je en passant à son côté pour suivre ce chemin qu'il avait commencé à emprunter. Je garde le silence, le laissant repasser devant moi, je traîne un peu à l'arrière, mais cela m'est égal, je maintiens quand même une bonne distance pour ne pas le perdre de vue. Il ne manquerait plus que ça, que je me retrouve encore plus seul si je venais à le perdre dans cette forêt. Alors que je pensais qu'il cherchait le chemin de nous sortir d'ici, je me rends compte qu'il avait autre chose en tête. Je relève les yeux pour faire face à cette grande cascade et cette vaste étendue d'eau. j'avoue que je n'arrive pas à retenir mon petit sourire en observant cette vue magnifique. Jules s'était penché pour laisser tremper ses doigts dans l'eau avant de m'attaquer, je grimace, mais ne reçois quasiment rien sur le visage. Est-ce que je voulais toujours m'enfuir? Peut-être plus tard Je laisse tomber mon sac au sol et je commence à retirer mes chaussures, maintenant qu'il m'a emmenée jusqu'ici, autant en profiter. Je retire mon t-shirt et m'apprête à défaire mon short en jean avant de me stopper dans mon élan. Jules me regarde faire, il n'en loupe pas une miette Retourne-toi Lui ordonnai-je avant d'abaisser mon short pour me retrouver en sous-vêtements. Une petite baignade, c'est bien ce qui me faut là. J'entre ensuite dans l'eau.