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There is no remedy for love but to love more. pv Sloan (a)

Anonymous

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There is no remedy for love but to love more.
Lâcher prise, écouter le soupçon d'émotion qui sommeille en moi. Voilà ce que me demandait Sloan. Je n'en avais pas l'habitude et pour tout vous dires. Je ne l'avais pas écouté depuis très longtemps. Vous rigolerez peut-être mais ces conneries d'humanités existaient vraiment. J'avais renoncé la mienne en venant étudier à Harvard. Loin des yeux, loin du cœur. J'avais tenu à l'écart ma famille. Et par là, j'entends bien mes frères et sœurs. Mes parents ne faisaient pas partie de ma vie, ils ne l'avaient jamais été même si aujourd'hui ils étaient la causse première de mes souffrances. Mon regard se portait sur les portes. L'air était chaud voire même étouffant. Sloan n'était pas le seul à devoir gérer ces émotions. Je ne me considérais peut-être pas comme bipolaire mais j'avais tout autant de mal à gérer tout ça. Mes yeux se portèrent sur le reflet léger de Sloan. Toujours aussi distant. Prête à partir en courant, Sloan s'approcha et stoppa une nouvelle fois le temps. Il était doué, très doué. Son doigt était appuyé sur le bouton stop. Je déglutis. Noon... pas encore. Il me regarda tandis que mes yeux restaient fixés sur les portes. Voilà le Sloan que j'avais tant de mal à garder loin de moi. « Qui t'a parlé de gérer tes émotions Granger ? » moi, mon subconscient et ma putain de moral. Il s'approcha de moi, fondant doucement l'écart qu'il y avait entre nous. « Il faut savoir lâcher prise parfois, c'est ça qui est bon. » j'étais d'accord avec tout ça. Il n'y avait rien de plus excitant qu'un petit lâcher prise mais je ne voulais pas subir des conséquences que je n'étais pas en mesure de gérer, de contrôler. Mes dents martelaient doucement mes lèvres. Sa voix était différent, charmeuse presque. Il voulait que je craque maintenant. « Avec toi je ne contrôle plus rien, je ne calcule plus rien, je ne me prends pas la tête. » ses paroles me rassuraient. Nous pensions pareil et je n'étais pas la seule à ressentir cette perte de contrôle. Mon visage se tourna vers l'étudiant. « Franchement ça en vaut la peine. Qu'est-ce que tu as à perdre ? » ce que j'ai à perdre ? Je n'en savais rien mais tout mes sens était en alerte. Tous sens exception. Je me tournais vers l'Éliot. Aucun mot n'était sortie de ma bouche, doucement, j'approchais mon visage du sien pour coller ma joue contre la sienne. Ma main se posa délicatement derrière sa nuque remontant doucement à la lisière de ces cheveux. Doucement, je lui dis : « tu vois... c'est facile de perdre le contrôle Bushnell. De ne rien maîtriser... » s'était hyper simple, guider par le simple désir. Tout était très simple mais le compliqué n'était jamais très loin. « mais je ne suis pas prête » je déposais mes lèvres sur sa joue avant de lui faire lâcher le bouton. Les portes s'ouvrirent et je partis rapidement. Partons, partons pendant qu'il en est encore temps.
(Invité)