Barricadons nous dans cette chambre (Prialya)

Après un moment de passion, la proximité nous permet de discuter, enfin si on arrive à rester concentrer plus de trois secondes ce qui n'est pas dit. Si le Spring Break de l'année dernière a été une catastrophe, celui de cette année s'annonce parfait. On est tous les deux, on se retrouve et on s'aime. Le plus important là dedans : c'est qu'on se le dit. Oui oui, maintenant on parle parce que l'année dernière c'est le manque de paroles qui nous a mené à la crise sans minimiser pour autant ma faute dans toute cette histoire. Oui oui c'est ma faute si on en est arrivés là, c'est moi qui suis aller voir ailleurs, je n'ai pas de mal à le reconnaitre même si j'aime qu'il reconnaisse ses erreurs qui ont précédé mon énorme erreur. « J'ai testé ton côté buté et têtu pendant dix mois... Je pense que l'endurance est le prochain point du test oui... » Et ce point va être beaucoup plus agréable. Quand il m'embrasse et que ses lèvres se détachent des miennes pour descendre dangereusement je bascule ma tête en arrière et je me laisse faire. « Voyons voir si je résiste plus longtemps que vous monsieur Zacharias... » Je me redresse pour lui faire un petit clin d'oeil alors que sa bouche s'empare d'une des extrémités de ma poitrine me provoquant un léger frisson mais je ne plaque pas mes mains sur sa tête pour le faire reculer. Je suis prête à subir ses folles envies jusqu'au bout pour qu'au moment de craquer ce soit un feu d'artifice complet. « Challenge accepted ? » Dix mois de séparation, trois mois de petits coucous entre deux portes, de petits câlins en salle de pause ou de nuit ensemble entre deux gardes, ce n'est pas suffisant, on n'a pas pris le temps de faire les choses biens.