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Ma relation avec Alex n’avait plus jamais été la même depuis mon accouchement. Peut-être que cela avait été le sommet de notre relation, et que depuis, malgré que nous essayions de recoller les morceaux, c’était tout simplement impossible. Bien sûre que je lui en voulais encore aujourd’hui. A cause de ses conneries, j’aurais pu perdre mes enfants, j’aurais pu mourir. Ouais, c’était des aurais pu, mes enfants allaient bien, j’étais en vie. Cela ne retirait cependant pas ce qu’il avait fait. Je n’arrivais plus à le pardonner vraiment. On avait essayé comme on pouvait d’être là. J’avais passé des bons moments avec Alex. Après le séisme qui m’avait valu une jambe coincé et ma rupture avec Elios, il avait été là pour moi, à faire une randonnée très difficile pour moi. Je n’oubliais pas les bons moments, mais je n’oubliais pas non plus toute la peine qu’il m’avait causé au fil des années. Je ne voulais plus avoir de conversation avec lui. C’était fini. Je finissais souvent par faire le premier pas, jamais lui, et pour le coup, ce qu’il avait fait à Alaska, pour moi, cela montrait qu’il ne tenait même plus à notre relation, notre soit-disante amitié. Puis le choc. Je me retourne. Il est sérieux? Comment ose-t-il me parler de Wyatt, et d’Elios? « Étais?! T’as jamais essayé de régler notre lien depuis que tu t’as commencé avec Alaska. Tu m’as pris en compte dans l’équation alors que c’est ma soeur, et que je suis ta meilleure amie. Ou était, puisque visiblement, t’as tiré un trait sur moi depuis longtemps. » Je le comprenais pas. Je ne comprenais plus Alex. « Tu me parles de Wyatt, alors que tu sais à quel point j’ai souffert à cause de lui. T’as bien vu l’état dans lequel j’étais après qu’il m’ait trompé! » En fait, cela ne servait à rien. C’était peine perdue. Si Alex aurait voulu qu’on répare nos liens, il l’aurait fait, mais il n’a rien fait, alors c’était peine perdu. « Tu sais quoi? Ça ne sert plus à rien. Y en a qui baisent leurs soeurs, y en a qui les protègent ! » Je finissais avant de vraiment partir, quittant le couloir pour rejoindre ma chambre. Plus envie de travailler pour le coup.
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