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Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous (Maëlys)

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  « Plus rien maintenant ? » Ses mots me mettaient la puce à l’oreille. Si moi j’avais laissé échapper avec sincérité quelques mots sur mon histoire passée avec Leevy, celle qui m’avait conduit à épouser le célibat comme mode de vie, Maëlys, elle, était restée particulièrement évasive au sujet de ses amours. Elle était pas faite pour être en couple, voilà les paroles qu’elle avait du à peu près me sortir l’autre fois. Je me risquais donc prudemment sur le sujet : « Toi aussi t’es genre poissarde pour tes –projets- ? » demandai-je alors en restant un peu flou aussi.  Mais la philosophie de la jeune femme m’allait aussi. « Carpe diem… J’adhère. » acquiesçai-je avec un sourire. Et c’était ce qu’on faisait pour l’heure, s’adonnant à une petite séance photo originale.  Je réclamai un peu de chaleur et récoltai un… gilet. « C’est pas vraiment ce que j’avais en tête quand je t’ai demandé de me réchauffer tout à l’heure… » C’était pas clair là, qu’elle me plaisait, que j’avais envie d’elle ? C’était qu’elle semblait plus décidée à me refroidir qu’à me réchauffer aujourd’hui. Et c’est sur une discussion plus sage qu’on se dirigea, nos études. Mon choix de confrérie sembla attiser la curiosité de Maëlys concernant mon intégration.  « Ca se passe bien oui… » Fallait pas croire, on était doué aussi pour se lier aux autres nous les bleus… Enfin, je n’allais probablement pas lui illustrer en lui listant mes conquêtes, ça n’allait pas m’aider à la séduire de faire une telle chose. Je répondis à son autre question : « J’ai un avenir tout tracé… Reprendre l’entreprise familiale dont j’ai hérité d’une grosse part des actions. Pour l’instant, je n’y ai que de faibles responsabilités, mais dès que j’aurais fini mes études, ça sera moi le boss. » l’informai-je avec un sourire fier. Elle l’avait surement pressenti de toute façon, que j’étais un gosse de riche. Elle me parlait ensuite du SB. « C’est très –américain- comme habitude. Ca commence tout juste à arriver sur les campus européen un peu. Mais ça sera donc mon premier spring break. » Ses mots donnaient envie en tout cas. « J’ai hâte d’y être, on s’y verra j’espère ? » Fixons pas non plus le troisième rencard, puisqu’elle n’aimait pas prévoir mais juste une promesse vague de s’y croiser… Enfin, j’aurais peut être un tout autre discours le jour où on s’y verrait justement. Finalement, lorsqu’elle reprit gênée, soulignant que mon sourire rappelait celui d’un ex, ça me perturba un peu. J’avais quand même pas le même sourire que ce guignol de Wade ??? Ca me faisait peur d’un coup… « C’est peut être parce que t’as envie de faire avec moi ce que tu faisais avec ce mec… » repris-je avec un sourire en me penchant vers elle, rapprochant nos visages. Oui je n’allais pas me laisser troubler par cette pseudo ressemblance, ou alors j’allais l’utiliser à mon avantage. Mes lèvres frôlèrent les siennes un instant alors que ma main venait caresser doucement sa joue.
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Plus rien maintenant ? non, avant je prévoyais tellement de choses, je me voyais faire pleins de choses avec certaines personnes et tout tombait à l'eau. Toi aussi t’es genre poissarde pour tes –projets- ? je me mis à rire légèrement, c'était fou de rire de notre malchance Un peu ouais. Donc plus de projets, plus rien.. on prenait des années en pleine face et j'avais l'impression d'aller à reculons sur certaines choses. Carpe diem… J’adhère. on était sur la même longueur d'ondes alors. Tu avais la chair de poule et je te laissais un gilet pour que tu puisse avoir un peu plus chaud.. C’est pas vraiment ce que j’avais en tête quand je t’ai demandé de me réchauffer tout à l’heure… je te regardais, dans les yeux Tu sais bien que c'est pas la solution.. enfin peut-être que c'était la solution pour ne plus se prendre la tête mais j'sais pas pourquoi, j'avais le pressentiment que quand tu aurais ce que tu veux, j'allais plus entendre parler de toi. On parlait calmement pour le moment et c'était sympa d'apprendre des trucs sur l'un et l'autre J’ai un avenir tout tracé… Reprendre l’entreprise familiale dont j’ai hérité d’une grosse part des actions. Pour l’instant, je n’y ai que de faibles responsabilités, mais dès que j’aurais fini mes études, ça sera moi le boss. je souriais avec toi C'est bien ça.. Bel avenir. super bel avenir même. Mais tu connaissais pas le SpringBreak donc tu avais raté des trucs! C’est très –américain- comme habitude. Ça commence tout juste à arriver sur les campus européen un peu. Mais ça sera donc mon premier spring break. J’ai hâte d’y être, on s’y verra j’espère ? j'attrapais une fleur à mes côtés pour la bouger entre mes doigts, un peu nerveusement Oui, y a pas de raisons qu'on s'y voit pas.. et comme je te disais, tu me perturbais. Ton sourire me faisait penser à Wade et autant dire que Wade m'avait marqué, on avait été ensemble et physiquement, il était plaisant. Donc forcément.. Puis à tes côtés, j'me sentais toute petite, t'avais un pouvoir sur moi qui me laissait perplexe. C’est peut être parce que t’as envie de faire avec moi ce que tu faisais avec ce mec… je te voyais t'approcher de moi, approcher ton visage du mien et je n'en dis rien. Mes yeux découvrirent chaque parcelles de ton visage, pour venir capturer tes lèvres, doucement. Les yeux clos, je me laissais aller à ce baiser.. C'était tellement dur de ne pas avoir envie de plus, t'étais parfait. Tu étais tombé du ciel ou je n'sais pas. T'étais vraiment toi-même? Je rouvrais ensuite les yeux pour murmurer contre ta bouche, doucement Qui es-tu Cole..? pourquoi t'es là à vouloir me voir, à me faire plaisir et à me désirer comme ça?
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  Il fallait mieux en rire qu’en pleurer… Donc poissarde en amour la demoiselle. Je me demandais si Wade faisait parti de ses projets foirés. Mais je ne posais pas la question, parce que je n’étais pas censé le connaître, connaître leur lien. Je lui lançai des sous entendus assez explicites sur le fait que j’étais attiré par elle, que j’aurais aimé qu’elle me réchauffe autrement. Selon elle, ce n’était pas –la solution-… Le rencard ne faisait que commencer, je comptais bien retenter ma chance plus tard. On parla d’abord sagement de mon avenir professionnel et mes études, du spring break… Une discussion normale avant un changement d’ambiance notable, quand elle me confia que je la perturbais, que mon sourire lui rappelait celui de quelqu’un. Je décidais de ne pas me laisser troubler par ça, cette ressemblance qu’elle soulignait qui ne pouvait que référer à Wade, j’en étais sûr.  Si je m’énervais, me vexais, elle risquait de comprendre. Alors j’utilisais cet aveu pour l’approcher un peu plus, réduisant à presque rien la distance entre nos deux visages jusqu’à ce que l’on s’embrasse. Tendrement, doucement, je savourais ce baiser sans le presser, sans la presser, alors que lorsque nos bouches se séparèrent, elle laissa échapper une question sur moi, qui j’étais… « Tu te poses trop de question Maelys… Je suis juste un gars qui en pince sérieusement pour toi… » Et comme pour faire taire ses interrogations, ma bouche retrouva la sienne avec plus de passion cette fois.
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J'en avais appris un peu plus sur toi aujourd'hui, même si c'était minime, je savais que tu étais dans la maison des Eliot, que tu faisais des cours d'économie et que tu aimais les femmes. Enfaite, ça se voyait, tu jouais les gentleman mais je sentais bien que tu n'étais pas à ton premier coup d'essai. Mais peu importe, tu me faisais un effet fou, et on avait qu'une vie.. S'embrassant doucement, j'étais bien là. Et dans ma tête, j'entendais encore Priape me dire de faire attention, et c'est ce que j'allais faire. Mon coeur était fermé à double tour et le prochain à me faire tomber amoureuse allait devoir s'accrocher.. Tu te poses trop de question Maelys… Je suis juste un gars qui en pince sérieusement pour toi… mes yeux rivés sur toi, je buvais tes paroles, tes mots et tout tes gestes. J'avais juste l'impression de rêver, et le cadre était juste top. Viens.. je t'attirais plus profondément dans la forêt, j'espérais que tu n'aies pas oublié ta chemise, pendu sur l'arbre, et on se retrouvait dans un endroit encore plus éloigné, au calme et parfait. Je connaissais tous ces coins à force de marcher et de me retrouver perdue, j'étais curieuse donc j'aimais découvrir de nouveaux endroits. Debout, face à toi, je me rapprochais un peu. Enfaite.. j'ai pas forcément envie d'attendre le 3ème rendez-vous mais.. ouais, y avait un mais, encore, comme toujours. Promets-moi que ça ne s'arrêtera pas là, juste à ça.. laissant mes doigts couler le long de tes épaules, de ton buste, j'attendais une réponse de ta part, et au fond, j'avais réellement peur de ne plus avoir de tes nouvelles après, parce que tu m'intriguais tout autant que ce que tu m'attirais.
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 Je voulais juste qu’elle lâche prise, qu’elle se laisse aller. Je sentais qu’elle en mourrait d’envie elle aussi. Y’avait cette tension palpable entre nous, de celle qui n’existe qu’entre deux personnes qui se plaisent mutuellement et ça je l’avais senti dès le début. Bien sûr, ça n’avait rendu ma mission pour dérober un de ses sous vêtements que plus agréable. D’ailleurs, j’aurais pu m’en tenir qu’à ça mais non. J’étais là, avec elle, pressant mes lèvres sur les siennes et réclamant plus. Alors quand elle m’entraina plus loin dans la forêt, mon sourire s’élargit un peu plus. Je récupérais ma chemise, la suivant, curieux de voir où elle m’entrainait. Une petite clairière isolée et tranquille et elle se plaça devant moi avant de reprendre, hésitante, la parole. Elle ne voulait pas attendre notre troisième rendez vous. Mes yeux s’allumèrent d’une lueur particulière, scrutant les siens. Elle ajouta qu’elle voulait simplement que je lui promette que ça ne s’arrêterait pas qu’à ça. « Oh ça je peux te le promettre, ça ne s’arrêtera pas là… » Et alors que ses doigts dansaient un peu sur la peau de mes épaules, de mon buste, attisant un peu plus mon désir croisant, mes mains vinrent s’ancrer sur ses hanches et je l’attirai à moi pour l’embrasser avec plus de passion que précédemment, approfondissant notre baiser jusqu’à ce que nos langues se rencontrent, que mon pouls s’accélèrent. Je marquai une pause pour retrouver mon souffle et je lui soufflai : « Tu me plais terriblement Maëlys… Et je n’ai aucune envie d’attendre le troisième rendez vous non plus… »
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Tout ça était dingue. Il y a un mois de ça, je déprimais parce que Wyatt me manquait, mais il me manquait toujours, c'est juste que là, quand j'étais à tes côtés, je n'y pensais pas, et ça c'était étrange. Ça me faisait du bien parce que j'souffrais de ne pas savoir si il allait revenir et quand. Mais je me souvenais du moment où j'avais croisé ta personne, j'avais été si maladroite mais ton regard.. et ton sourire, j'pouvais pas renier le fait que tu me plaisais physiquement. Et pour le moment, tu avais été adorable avec moi, à mes petits soins et si gentleman, c'était certainement qu'une facette de ta personne et je demandais qu'à voir le reste, apprendre à te connaître. C'était notre deuxième rendez-vous aujourd'hui et pour l'heure, on se trouvait dans la forêt, j'étais censé faire des photos mais j'étais bien plus occupée à poser mes doigts sur ton buste nu et à me noyer dans tes yeux Oh ça je peux te le promettre, ça ne s’arrêtera pas là… y a toujours une partie de moi qui se méfie, j'allais me méfier encore plus qu'avant mais je souriais finement à tes mots. On était censés attendre le troisième rendez-vous avant de coucher ensemble, c'était une tradition haha, et j'aurais aimé la respecter mais la tentation était bien trop forte, trop présente. Sentant tes lèvres épouser les miennes avec perfection, je me laissais aller dans un baiser des plus langoureux, qu'est ce que tu étais doué.. Tu me plais terriblement Maëlys… Et je n’ai aucune envie d’attendre le troisième rendez vous non plus… mes yeux allaient et venait sur ta bouche et tes yeux, tout en souriant Cédons à la tentation alors.. et ça commençait par retirer mon pull pour le jeter plus loin. Attends j'ai un truc qui va être bien.. dans mon sac à main, j'avais un très fin plaid bien enroulé. J'ai toujours ça.. j'garde des enfants et ça sert dans les parcs. et là ça allait servir à pas se salir..
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 Je lui promis sans mal que ça ne s’arrêterait pas là. Parce que j’allais avoir besoin d’elle. Je ne pouvais pas me contenter d’aller planquer sa culotte chez Wade, non… Je me disais que de m’afficher avec la brune ça serait frapper encore plus fort et ça risquait de mettre mon frérot hors de lui. Et puis, autant joindre l’utile à l’agréable, et à la façon dont les mains de Maëlys se perdaient sur mon corps, je me doutais que sous ses airs sages se cachait une fille tactile et sensuelle qui risquait de me combler. Nos bouches s’unirent avec passion, s’entrouvrirent, nos langues se trouvèrent et le baiser s’approfondit, de plus en plus fiévreux. Elle ne voulait pas attendre, je lui soufflais qu’elle me plaisait trop pour que je me montre patient et raisonnable. Avec un sourire, elle conclut que nous devrions donc céder à la tentation. « Y’a un dicton qui dit que le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder… » ajoutai-je avec un sourire conquis, jouant un instant les philosophes pour souligner combien je validais cette décision. La demoiselle retira son pull et je fondis alors sur elle, reprenant ses lèvres en otage, avant de laisser mes baisers glisser le long de son cou, de son buste… Je marquai une pause lorsqu’elle me fit savoir qu’elle avait quelque chose pour que l’on soit bien. Un plaid qu’elle étala par terre. « Tu es parfaite Maëlys… » Parce que faire l’amour dans cette forêt au milieu des feuilles mortes et des champignons, c’était pas top. Une fois notre couverture installée, je saisis la jeune femme par la taille, l’attirai à moi pour reprendre notre baiser, mes doigts glissant jusqu’au bouton de son pantalon que je défis avant d’aller l’allonger sur notre matelas de fortune…
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Dans ma tête, c'était bien clair, je vivais au jour le jour, j'voulais pas trop réfléchir, pas trop faire de projets et des plans sur la comète parce qu'à chaque fois, ça foirait.. Donc ce petit moment à te voir c'était simplement pour continuer à se voir, à percer le mystère que tu étais à toi tout seul. Et notre discussion fut brève parce que cette alchimie qui était présente entre nous gagnait, j'avais pas du tout envie d'attendre le troisième rendez-vous, tu me faisais perdre la raison là tout de suite. Y’a un dicton qui dit que le meilleur moyen de résister à la tentation est d'y céder… à tes mots, je souriais en te fixant, j'allais faire mon intelligente en exposant mes connaissances C'est une citation d'Oscar Wilde.. et il a bien raison. j'adorais cet auteur. Mais tes baisers étaient si doux, si passionnés, comment tu pouvais faire pour être seul? Tes explications n'étaient pas bien nettes, mais bon. Dans la forêt, on allait tout de même pas s'allonger par terre, j'étais une fille, une vraie. Fallait pas trop que je mette mes fesses n'importe où.. Je sortais donc de mon sac à main un petit plaid pour l'étendre par terre et être à l'abri des petits insectes Tu es parfaite Maëlys… relevant mon regard au tien, je souriais, pour finir par sentir tes mains à nouveau sur ma taille, ta bouche contre la mienne et puis dans la logique, on se retrouvait allongés sur ce plaid, j'étais tout à fait vulnérable à tes gestes, ton regard et ton sourire. Bon dieu.. c'est toi qui est parfait là.. t'étais tombé du ciel pour me changer les idées? J'crois bien.. Rattrapant tes lèvres dans un baiser doux, je laissais mes yeux clos profitant de caresser tes joues, tendrement, puis ta nuque, tes cheveux.
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  La demoiselle connaissait même l’auteur de cette citation, le nommant avant d’approuver ses mots. Nos lèvres se rencontraient à nouveau, puisqu’on était tous les deux d’accord pour arrêter de résister, bien que le quota de rendez vous réglementaire ne soit pas atteint… Je la sentais malgré tout encore sur la défensive, ne se lâchant pas complètement, probablement intriguée par mes explications un peu floue… Qu’importe, elle oublierait très vite ses doutes, j’allais tout faire pour, de mes baisers, de mes caresses... Et pour commencer, j’allongeai la demoiselle sur la couverture au milieu d’une jolie clairière, lui soufflant qu’elle était parfaite, compliment qu’elle me retourna. Nos bouches se retrouvèrent rapidement alors que ses mains se baladaient sur le haut de mon corps, les miennes, elles reprirent une balade plus audacieuse pour venir caresser la peau de son ventre, glissant vers son pantalon préalablement déboutonné, attrapant le vêtement pour tirer doucement dessus et le lui retirer… C’est ensuite sous le tissu de sa petite culotte, sous vêtement qui ressemblait d’ailleurs étrangement à celui que je lui avais dérobé lors de notre première rencontre, que mes doigts se perdirent ensuite, frôlant son intimité pour faire un peu plus monter le désir chez la jeune femme…
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