ASHILAH + the beginning of troubles.

Un samedi matin banal pour Asher. Dans son lit, il regarda l'horloge qui indiquait 10h00, l'heure à laquelle il se levait habituellement tous les weekends, sauf quand il avait beaucoup trop bu la veille. Cette fois-ci, ce n'était pas le cas, Asher avait été sage et avait passé la soirée seul à l'appartement, mais sortait tout de même en ce samedi soir. Disons qu'il avait pris des forces pour la débauche qui l'attendait. Après avoir glandé bien vingt minutes dans son lit, le jeune homme se décida finalement à se lever, surtout qu'il avait entendu du bruit provenant de la chambre de Delilah. Cela faisait trois semaines qu'ils étaient rentrés du Maroc. Là-bas, ils avaient passés des moments plutôt amusants ensemble, mais depuis qu'ils étaient rentrés ils s'étaient à peine vus. Delilah n'était pas tellement là et ils ne se parlaient presque pas. Asher la soupçonnait de l'éviter, enfin non, c'était bien plus que des soupçons. Il le savait qu'elle l'évitait. Et si elle était là ce matin-là à l'appart en même temps que lui, c'était peut-être une occasion pour eux de parler. Du moins Asher allait essayer. En simple caleçon - Deli avait vu bien moins que ça - Asher sortit de la chambre et c'est en se dirigeant vers la cuisine qu'il passa à côté de Delilah, à la porte, en train d'embrasser un brun. S'arrêtant une seconde, le jeune homme reprit ses esprits et continua son chemin jusqu'à la cuisine en serrant des dents. Ah, cette fois il comprenait mieux pourquoi elle l'évitait. Tout d'un coup, il n'avait plus du tout envie de lui parler. Le Asher avenant et conciliant s'était éteint à la simple vue de cette scène. Finalement la porte d'entrée se referma, et Delilah vint dans la cuisine probablement pour manger un bout, ou boire quelque chose. Asher n'y faisait pas vraiment attention. Le silence entre eux ne dura pas si longtemps que ça, car grande gueule comme il était, le jeune Burke ne put s'empêcher de dire quelque chose. « Tu aurais dû lui proposer de rester, on aurait mangé un bout ensemble. » Toujours dans l'humour, quoique pas vraiment pour le coup. Asher riait plus jaune qu'autre chose.

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— Ashilah.

Depuis le Maroc, beaucoup de choses s'étaient passées. Des choses avec Royce. J'avais cru être encore enceinte de lui, mais non ce n'était pas le cas, heureusement. Puis il y avait cette proximité avec Asher, parce qu'on vivait ensemble.. Mais je l'évitais. C'était mieux ainsi. Il ne fallait pas trop compliquer ma tête déjà que c'était la tempête là dedans. Le bateau prend l'eau, je suis paumée. Voilà. C'est dit. Je quitte Royce alors que je porte juste un pyjama léger, shorty et débardeur. Je l'embrasse légèrement après la nuit qu'on vient de passer et je me dirige vers la cuisine. Je vois qu'il y a Asher au dernier moment, impossible de faire demi-tour. Je vais donc au frigo en silence pour prendre un jus de fruit. Mais le silence est rapidement brisé par le jeune homme. Il est piquant, je sens bien que sa réflexion est pleine d'ironie. Je lève les yeux de mon verre de jus de fruit pour lui répondre : « Je n'ai pas faim. » Sous entendu : ça ne servait à rien qu'il reste. Mais en fait si j'ai la dalle et je prends rapidement une tranche de brioche sur la table sur laquelle je mets de la confiture. Je fais l'inverse de ce que je viens de dire. Logique. « T'as mal dormi que t'as l'air grincheux ? » Je rigole légèrement, je tente de faire une petite blague pour détendre l'atmosphère mais ça m'a l'air compliqué, et puis je ne pense pas du tout au fait qu'il puisse détourner la conversation en me disant que j'ai fait trop de bruit... On verra bien ce que ça donne, je devrai peut être trouver une excuse pour filer dans ma chambre rapidement et sortir de cet appartement qui apparait comme petit tout d'un coup.

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Ce qui énervait le plus Asher dans l'histoire, c'était qu'elle l'avait évité depuis plus de trois semaines pour au final se taper un autre mec. Aucune explication, aucune mise au point, que dalle. Elle l'avait laissé dans son coin, dans le flou, pour vivre son idylle de son côté. Alors oui, la voir embrasser un mec dans son appartement alors qu'elle ne lui parlait plus après une semaine de folie au Maroc, ça l'énervait. Et quand un Burke est énervé, il peut faire la gueule pendant un bon moment. Malgré tout, il n'avait pas pu s'empêcher de briser le silence qui les pesait, ne serait-ce que pour lui lancer une pique. Il fallait savoir que quand il boudait, Asher était le roi du sarcasme. Il utilisait l'humour mais pouvait être vraiment mauvais quand il le voulait. Un vrai gosse. Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle lui annonça qu'elle n'avait pas faim l'air de rien, avant de se faire une tartine à la confiture. Le brun n'était pas d'humeur, non, et elle l'avait bien remarqué. Faut dire que les jours où Asher Burke était de mauvaise humeur étaient plutôt rares. « Tiens. Une question. Je crois rêver. » Il faisait évidemment référence aux trois semaines qu'elle avait passé à l'éviter. Alors oui, une question était plutôt un miracle de la part de Delilah ces temps-ci. Le jeune homme but une gorgée du café qu'il s'était servi et enchainait. « Faut voir le bruit que vous faisiez hier soir aussi. » Ah. Asher et la mauvaise foi... En réalité, il n'avait rien entendu de la nuit, et ne faisait que mentir en lui reprochant ça. M'enfin il se doutait bien qu'ils avaient couché ensemble étant donné que le brun avait passé la nuit ici. Et d'après ce qu'il savait de Delilah, elle n'était pas du genre à rester chaste bien longtemps. Il en savait quelque chose. « Vous avez probablement réveillé tout le voisinage. » Toujours plus. Il faut dire que quand Asher était lancé, on ne pouvait plus l'arrêter. Piqué dans sa fierté? Oh, pas qu'un peu.

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— Ashilah.

« Je ne savais pas que tu savais faire preuve d'autant d'ironie... » J'hausse les épaules. Est ce qu'il est vraiment en train de manifester un peu de jalousie ? J'en sais rien. Je ne sais pas à quoi il joue mais clairement il me fait une petite scène. Je suis mal à l'aise, parce que oui je sais qu'il a vu le baiser avec Royce, même si ça compte pas, même si c'était rien, rien de plus que notre énième nuit ensemble. Il n'y aura jamais rien de plus que du sexe entre nous je crois, du sexe et des sentiments mais de couple. Arrêtons de penser à ça je vais pleurer, surtout que le Maroc c'était tellement bien avec Asher qui me faisait tout oublier. Je donnerai tout pour y repartir et passer du temps dans ses bras pour ne plus penser à Royce. Mais ce mec m'habite, me hante, il fait partie de moi, de ma personnalité, c'est Royce quoi ! Qu'est ce que je serai sans lui ? Rien ! « Fais moi penser d'aller t'acheter des boules quies alors. » Sous entendu que ça va recommencer... Non mais à quoi je joue. J'ai pas envie de lui dire ça, j'ai pas envie de perdre notre belle entente qui n'est pas qu'amicale. Je me plante devant lui, toujours en petite tenue et je finis par lui dire en le regardant droit dans les yeux : « T'as un problème avec ce qu'il s'est passé entre lui et moi ? Je crois qu'on a fait la même chose au Maroc et que t'as pas plus cherché à me parler depuis non ? » C'est plus facile de remettre la faute sur lui... Comment pourrait il me parler alors que je l'évite ? Je suis de mauvaise foi, je le sais, mais c'est plus simple.

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Asher était de mauvais poil, et il n'était comme ça que lorsque qu'on le blessait, le vexait ou l'énervait. Disons que ce matin-là, il était un peu des trois, autant vous dire que Delilah n'allait pas le détendre d'aussitôt. « Tu ne me connais pas si bien que ça, alors. » répondit simplement Asher à la brune. Non, malgré tout ce qu'il s'était passé entre eux, ils ne se connaissaient pas si bien que ça. Asher ignorait qu'elle pouvait passer du coq à l'âne aussi soudainement, par exemple. Ou qu'elle pouvait être aussi provocatrice. Sa deuxième remarque en était la preuve formelle. Autant vous dire que le jeune Burke en était plus qu'irrité. Oui, à quoi jouait-elle? Cherchait-elle à l'énerver davantage? Car c'était ce qui allait arriver si elle continuait. Asher choisit de ne pas y répondre, il voulait éviter d'être méchant car lorsqu'il montait en pression il savait qu'il pouvait être très blessant. Ça n'arrivait que rarement mais quand ça arrivait il ne valait mieux ne pas être dans les parages. Delilah était finalement venue se planter devant lui pour le confronter. Si elle croyait que venir en petit tenue allait y changer quelque chose, elle se mettait le doigt dans l’œil. « Tu me fais rire. » Pas du tout en vrai. « Apparemment, tu étais plus préoccupée à te trainer dans son lit plutôt qu'à venir me parler. A croire que je ne m'étais finalement pas trompé sur ton compte finalement. » dit-il, faisant référence au fait qu'elle l'avait pensé superficielle aux premiers abords. Le jeune homme se décala finalement pour prendre son petit déjeuner, n'ayant absolument aucune envie de lui faire face ni de la regarder lui dire des conneries. Non, pas de bonne humeur le Burke.

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— Ashilah.

« J'ai emménagé ici y'a deux mois, heureusement que je te connais pas encore ! » Il y aurait eu un réel souci à se faire si je le connaissais sur le bout des doigts, cela voudrait dire que je lis en lui comme un livre ouvert, qu'il n'y a aucune surprise en lui et clairement je me ferais chier si c'était le cas. « Pas moi. » Non il ne me fait pas rire, et je vois bien à son regard noir qu'il n'a pas du tout envie de rire non plus. En fait, j'aime pas son ironie, j'aime pas la situation, j'aime rien de tout cela. Je vais surement retourner me coucher vu la journée pourrie qui s'annonce. « Poufiasse superficielle ? C'est à ça que tu penses ? Penses le, je m'en fous ! » J'ai les nerfs putain. Il m'énerve, pourquoi sa jalousie m'énerve ? Pourquoi le fait qu'il m'est surpris avec Royce ça m'énerve ? Parce que ça va casser quelque chose entre nous ? J'en sais rien. J'aurais dû être plus discrète. « Si t'as oublié le refrain : meuf naïve qui se fait avoir, c'est ton problème, ce mec a le pouvoir sur moi, je suis trop conne et trop conne de te l'avoir donné pendant une semaine en pensant que t'étais différent ! » En même temps j'attendais quoi de lui ? Qu'on couche ensemble et qu'il accepte mes coucheries ? C'était pas franchement très honnête de ma part !

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Finalement, Delilah ne voulait plus rire. Asher non plus d'ailleurs. Il l'avait mauvaise, trop mauvaise peut-être. Il ne savait pas pourquoi ça l'énervait autant de la voir agir ainsi à son égard, pourquoi ça le vexait de la voir embrasser un autre mec. « C'est bien ça que je pense. A part te regarder le nombril, tu ne sais rien faire. Il n'y en a que pour toi et toi-même. » Ça y est, ça commence. Asher commençait à devenir blessant, mais malheureusement pour Delilah, ce n'était que le début. Elle voulait le confronter, très bien, il allait la recevoir comme il le fallait. « J'ai bien été con moi aussi de venir avec toi au Maroc. La pire idée de l'année. » Il ne le pensait pas, évidemment, mais il cherchait à être blessant, à la faire réagir et réfléchir. Il avait les nerfs et il ne voulait pas qu'elle se tire facilement de cette situation. « Parce que les trois semaines de silence radio je les ai bien en travers de la gorge, surtout quand je vois que tu les as passé à te faire plaisir avec l'autre mec. » Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, Asher camperait sur ses positions. Finalement le jeune homme se rendait compte que c'était bien une connerie qu'ils avaient fait au Maroc. Ils auraient du s'en tenir à la colocation, point barre. Là, ils ne pouvaient plus faire marche arrière et allaient probablement droit dans le mur.

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— Ashilah.

« La meuf égoïste qui ne pense qu'à elle t'a quand même fait prendre ton pied plus d'une fois au Maroc ! » Je lui crachai presque ces mots au visage. Il abusait clairement là, il était blessant, il voulait surement être aussi blessant qu'il se retrouvait blessé par la situation. Mais l'était il vraiment ? Un mec qui couche avec sa coloc peut il être blessé ? Non. « T'es en train de me jouer quel refrain là Ash ? Celui de la jalousie ? Dis moi le contraire, laisse ta fierté parler ! » Jamais il ne va le reconnaitre. Vous vous rendez compte ? Avouez que ça nous emmerde que sa coloc se tape un autre mec ? C'est bien trop dur pour son immense égo d'homme. « Y'avait une clause d'exclusivité entre nous ? Parce que si oui, je l'ai loupé ! » J'ai surement oublié de lire les petites lignes du contrat, celles qui disent entre autres que succomber à la tentation de son colocataire est mauvais signe parce que cela veut dire qu'il n'est pas désagréable à vivre et qu'on pourrait le supporter pour toute une vie... Les mêmes petites lignes qui disent que c'est une connerie de coucher ensemble si on n'est pas sûr de ce qu'il se passe dans la tête de l'un et l'autre, mais comme dans nos deux têtes ça a l'air d'être le bordel, je crois qu'on est quite. « Va prendre la tête à une autre meuf, si tu veux je quitte l'appartement ce soir. » J'ai plus faim du tout, je laisse mon petit déj en place et je vais jusqu'à ma chambre ou je claque la porte mais sans la fermer à clé. Le premier mur qui me passe sous la main : je le frappe. Putain j'ai tout gâché avec le mec qui me faisait sortir Royce de la tête.

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« Oui et bien si c'est ça les conséquences de coucher avec toi, tu peux me croire quand je te dis que je m'en mords les doigts ! » lui balançait-il également à la figure, dans l'unique but d'être méchant. Le jeune homme était probablement méconnaissable, lui qui était toujours de bonne humeur et prêt à rire. Ils avaient eu un bon début de relation, mais cette dispute signait comme la fin de quelque chose. Du moins, c'est ainsi qu'Asher le percevait sur le moment. Jaloux? Asher? Il ne concevait même pas cette idée. Pour lui, c'était légitime de s'énerver pour le comportement de la brune, et il ne se pensait absolument pas jaloux. Alors qu'en fait, il l'était totalement. « Jaloux de quoi? D'un mec à qui tu vas tourner le dos la minute ou tu auras perdu tout intérêt pour lui? Non merci. » Il se mentait à lui même mais Delilah voyait juste. « Aucune clause d'exclusivité non, je pensais juste que tu connaissais la définition du mot "respect". » Il s'enfonçait de plus en plus. Le respect, le respect. Ce n'était qu'un prétexte. Il était juste super énervé de la voir agir ainsi, de la voir le laisser tomber pour aller en voir un autre, bien qu'aucune exclusivité n'avait été établie entre eux. Avait-il commencé à bien l'aimer? Peut-être bien, il ne s'en était probablement pas rendu compte avant de lui taper une crise ce matin-là. Finalement Delilah avait fuit la conversation, préférant se terrer dans sa chambre, mais Asher n'était pas résolu à la laisser tranquille. Il bouillonnait, et il avait besoin de se défouler. Il entra alors dans la chambre de la brune sans lui demander la permission, et l'affronta de nouveau avec des mots froids. « Sérieusement? Tu évites la conversation encore une fois? Agis comme une adulte au moins une fois dans ta vie ! » Asher lâchait les chiens, il n'était plus dans la retenue, non. Il était énervé et le faisait savoir.

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— Ashilah.

Je levai les yeux au ciel faisant mine de ne pas être touchée par ses mots mais ce n'était pas le cas, je n'étais pas insensible. Clairement j'en avais mare, mare d'être trop conne pour bien choisir mes solutions, mare d'être trop conne pour simplement bien choisir mes relations. Mes choix sont toujours les mauvais, un jour, je finirai par m'y faire. Je le laisse parler et je file dans ma chambre, qui ne sera peut être plus ma chambre dans peu de temps s'il veut que je parte. Mais il fait comme chez lui et rentre sans me laisser la moindre intimité. Je m'en fous de ce qu'il dit, je ne suis juste fait mal au poignet en tapant dans le mur et pour le moment je suis concentrée à le masser pour faire passer la douleur infecte. Mais la douleur mélangée à la colère, je finis par laisser les mots sortir. « Ferme là Ash ! Ferme ta grande bouche qui ne sait balancer que des trucs méchants et des conneries ! » Il me blesse, j'ai pas envie qu'il continue. « Si j'avais pas eu de respect pour toi j'aurais continué sur la même lancée qu'au Maroc et je t'aurais chauffé pour qu'on continue de coucher ensemble alors que je couchais aussi avec lui ! » Je le respecte un peu trop pour qu'il soit simplement un coloc et plan cul en fait. Autrement j'aurais couché avec les deux en même temps, quoi de plus simple ? « Ce mec a de l'influence sur moi, j'ai des sentiments pour lui mais il ne sait rien m'offrir de son futur ! Je sais pas me défaire des sentiments que j'ai pour lui et ça me FAIT CHIER, parce que sans ça on aurait pas cette conversation et on apprendrait surement encore à se connaitre, je serai en train d'apprendre à connaitre UN MEC BIEN ! » C'est pas parce qu'on a couché ensemble le premier soir au Maroc qu'il n'est pas fréquentable hein. « Alors maintenant pense ce que tu veux de moi mais casse toi de ma chambre si c'est encore pour m'en foutre plein la gueule ! » Ma voix de brise légèrement en disant ça. J'ai pas envie qu'il parte, mais il a l'air trop énervé pour tenter de comprendre ma position.

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