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Le bruit du souffle, le son de gant qui tape les mitaines ou encore le sac de sable, des bruits sourds, des respirations fortes. La salle était plutôt remplie dernièrement. Cela faisait un petit moment que je n’étais pas venu, avec mes soucis de couples je n’avais pas la tête à venir ici. Mais aujourd’hui ce fut le coach qui était ravi étant donné mon niveau, mais il s’est ramollit le papy comme il le dit si bien, arrivé à trois round j’étais déjà HS, alors faut que je reprenne l’entrainement. J’entends des bruits plutôt forts dans un coin de la salle, je m’assois sur un banc, une serviette autour du cou et je bois ma bouteille en regardant dans sa direction. Elle me remarque, mon regard n’était insistant, je ne faisais que regarder sa manière de boxer. Elle était là pour se vider vu comment elle taper son sac. Elle n’avait aucun rythmes et ne faisait que brasser l’air, elle visait juste. D’un coup elle me lance une phrase remplie d’irritation. Je termine ma gorgée et me lève pour aller la rejoindre « toi tu veux une chambres à l’hôpital pour te fracturer les phalanges ? » Je tiens le sac contre moi « tu fais mal tes mouvements de hanches, faut que tu mettes tout ton poids, vu tes mouvements tu sais taper, mais là t’es comme une débutante. Ton copain t’as fait des misères pour frapper ce malheureux sac ? » Je la regarde pour montrer après que je fixe ses gants afin qu’elle frappe le sac.
Elle semblait vraiment à cran et quand on voit cela dans ses mouvements aussi elle n’avait pas pratiqué depuis un petit moment je dirais quelque mois vu la position de ses bras et celle de ses pieds, apparemment la fracture des phalanges ne lui faisait rien, tant mieux pour elle, mais quand ça traverse la peau ça fais un mal de chien je vous le garantis. Je tiens le sac pour qu’elle tape ainsi elle aura de la résistance derrière. Pour la voir frapper comme une dingue dessus, il a dû lui arriver un truc, apparemment aucun petit ami, cela veut dire que c’est plus perso et antérieur, la vie est vraiment difficile en ce moment. Elle était vraiment tranchante comme des couteaux de boucher, elle n’aimait pas que je vienne l’enquiquiner, mais c’était plus fort que moi. A Hawaï je donnais parfois des cours a des petits vagabond, que ce soit boxe ou Muy thaï. Je l’observe alors qu’elle se remet à taper, on sentait la différence, elle était encore plus irrité maintenant « ça m’arrive quand je vois une femme qui tape sans savoir se battre, je me fais du souci pour mes cadet c’est tout et je suis coach ici alors. » Je la regarde « pivote plus tes hanches bon sang tu veux te péter la main ou quoi » Je lâche le sac et me place devant elle « arrête là, va sur le ring je vais te montrer comme on dégage son énergie et non pas ce faire mal. » Je lui montre le ring avec la tête et qu’elle se dépêche, j’attrape la mitaine et monte dessus « t’attend le dégel ou bien ta peur de taper un vieux ? » alors que je tape la mitaine entre elle créant ainsi un bruit bien fort.
On sentait qu’elle avait besoin d’être remise sur selle, elle faisait vraiment n’importe quoi et je le sentais quand elle tapa encore plus fort le sac, j’y ressentais juste de la colère et de l’irritation et non pas du goût pour se détendre. Finalement je l’arrête lui ordonnant de monter sur le ring et qu’elle vienne taper dans les mitaines, je la cherche un peu après tout j’étais comme ça. Je la regarde alors qu’elle semblait plus ne pas vouloir venir, mais était-elle une fuyarde face à un mec. Je présente les mitaines et la fixe « l’ancêtre pourrait te botter le cul, maintenant des one-two et que ça saute » J’attends que cela qu’elle tape puis j’entends le coach « Jones si tu l’abime t’auras mon pied au cul, contrairement à toi elle est dans le coup » Oh la demoiselle faisait de la compétitions intéressant « t’es poids plume ou poids léger, laisse-moi deviner, peut-être niveau poussin » Je rigole et regarde le coach « tu sais bien que j’abime pas mes cadets » Puis regarde de nouveau la jeune femme « bon si t’arrive à me toucher jeune espoirs féminin, je me mettrais à genoux et te demanderais pardon » Je rigole ayant été aussi dans la compétitions pou du chauss’fight.
Maintenant sur le ring avec cette jeune blonde, le coach m’avait donné ordre de ne pas la blessé. J’en rigole alors comme ça elle était dans la compétition du coup c’était une dur à cuire. J’aime que mes élèves ne soit pas mou du genou et suive la cadence de mes entrainement. Je la regarde alors enchainer les coups, elle semblait plus réveiller et tapait largement mieux que sur le sac. Elle tape plus avec précision laissant de cotés la colère dans ses coup. Je tente de la contrer avec son uppercut, mais elle reste agile, je veux la faire baisser lui faisant deux crochet du droit et comme je le veux elle le fait, poids léger ça le faisait bien pour ses mouvements. Ni trop ample, mais on sentait qu’elle manquait d’entrainement « tu comptes reprendre la compétition ? » Alors que j’essaie de la faire reculer et place mes mitaines pour qu’elle donne les coups, je m’attendais pas au prochain et sens le gant frôler mon menton « on essaie de taper le cerveau » J’en rigole et vins à user de mon jeu de jambe à présent, ayant un style bien à moi et me courbe pour être à sa hauteur, prenant la garde peek-a-boo mettant bien ma garde contre mon visage, je souris et lui assène deux jabs plutôt rapide afin de voir ses réflexes.
Voyant ses mouvements de pieds, la position de ses hanches. Elle était plutôt rapide et agile, ses coups de ne devait pas être fort, mais précis. Donc elle avait de la technique et de la précision. Toucher les points vitaux devait être son atout. Ici on a différente façon de se battre, nous étions de deux mondes différents hélas. J’étais plus proche du poids moyen que du poids léger. La vitesse était en partie ma spécialité, mais j’avais des coups plutôt lourds. Je la regarde « une noble cause l’Afrique » Elle arrive à me toucher, mais rien de méchant, cela me fait reculer légèrement. Un avertissement on dirait. Je rigole à sa façon de parler, avoir le dessus, elle n’était qu’une enfant encore malgré son palmarès. Je bloque ses attaques alors qu’’elle me demande si j’en faisais, je souris « tu crois que le coach me laisserait faire si j’en faisais pas… j’ai déjà était champion, mais pas dans ce pays, mais à Hawaï » Je fais un pas d’accélération arrivant à sa hauteur, je me baisse et viens lui asséner un uppercut qui devrait la faire chanceler un peu et la soulever du sol légèrement, lui montrant ainsi la force brut de mes poings. Je voulais qu’elle remontre cette hargne de ta l’heure, elle pouvait associer les deux sans problème, mais elle n’avait pas encore l’astuce « on dirait que t’es faible, tes coups ne font pas mal. » Je recule et ouvre ma garde « on partit que tu me touche pas malgré que j’ai aucune garde, on dit un café ? » Je rigole, car lui offrir un café n’était pas un soucie.