voulez-vous coucher avec moi ce soir ? pv SLOAN :)

voulez-vous coucher avec moi ce soir ? (j'écoutais la musique )

Céder à la tentation, le pousser dans un recoin de la boîte et l'embrasser à pleine bouchée. Mes pensées vagabondaient vers un funeste fantasme. Le jeu commençait tout juste et je n'étais pas sur de pouvoir résister à la moindre de cette tentation. Quelque chose me disait que Sloan savait y faire. Mes yeux fixèrent ses yeux avant de descendre sur ces lèvres. Rapidement, je le mis en garde. « J'en suis parfaitement conscient. » mes mains se placèrent dans le creux de sa nuque. Sa peau était chaude. Le jeu était lancé et j'espérais vraiment ne pas le regretter. Les règles étaient très simples. Faire flancher l'autre, avoir le dessus sur l'autre et assoupir en même temps notre désir naissant. « Et je sais que tu vas perdre. » terrible erreur que de te croire déjà gagnant Bushnell. Il s'avança doucement vers moi et déposa une de mes mains sur mes hanches m'obligeant à rapprocher mon corps du sien. Ce simple contact me fit frisonner. Le fantasme parfait. Qui renoncerait maintenant ? j'hésitais encore avant de finalement emmerder ma putain de raison. J'avais envie de ce rapprochement et j'avais envie de jouer à ce jeu dangereux. Tourmenter par mes pensées, le jeune homme en profita. Nous dansions l'un contre l'autre, prenant plaisir à sentir nos corps l'un contre l'autre. Les battements de mon coeur commençaient doucement à s'accélérer heureusement pour moi, il ne pouvait pas les entendre. Ensuite sa main se posa délicatement dans mon cou rapidement rejoint par la mienne. Une nouvelle épreuve, mes dents martelaient doucement mes lèvres tandis que nos corps continuaient sur le rythme de la musique. Plus personnes n'existaient et au diable quelle épreuve. Il rapprocha son visage du mien. Quelques centimètres nous séparaient. Mon souffle se mélangeait au sien et ma première main remonta un peu plus le long de sa nuque à la lisière de ses cheveux. Les lèvres de Sloan se posèrent dans mon cou, un contact doux qui ne faisait qu’accroître un peu plus mon désir. Il était brillant. Mes yeux se révulsèrent légèrement décidant finalement de les fermer. Mes mains se rejoignirent une nouvelle fois derrière la nuque de Sloan rapprochant un peu plus nos corps. Plus question de le repousser, les barrières avaient été bousculés. Et faire face à ce surplus de désir, s'en était déstabilisant. Ma gorge se noua, évitant d'avaler. Elle était sèche et mes pensées vadrouillaient vers des comtés lointaines. Sloan me vendait du rêve. Il remonta doucement et m'embrassa au niveau de l'oreille. Un léger sourire s'inscrivait sur mes lèvres. Ça chatouillait. Surprise, il s'arrêta net et mes yeux se froncèrent. Quoi ? Qu'est-ce qu'il y avait ? S'en avait le temps de réagir. Il empoigna mon visage et m'embrassa langoureusement. Un baiser qui arrivait à point nommer. Mes bras enlacèrent l'Éliot tandis que je prolongeais se baiser. Un véritable ballet de langue. Mes lèvres épousèrent à merveille celle de l'étudiant. Ma respiration se coupa net, impossible de respirer par dans un moment pareil. Le temps s'était arrêté ou accéléré. Je ne savais plus vraiment, il se recula légèrement et mes yeux se plantèrent une nouvelle fois dans les siens. Tout était incontrôlable. Il s'approcha une nouvelle fois et m'embrassa une nouvelle fois. Un sourire se dessina sur mes lèvres avant qu'il ne dise : « J'me suis égaré là. » égaré ? C'était le cas de le dire, ma main se porta à mes lèvres et je me mis à rire. Pensait-il vraiment s'en sortir après ça ? Toute mon attention était rivée sur l'Éliot. Ma main se saisit sa de celle de l'étudiant. L'emmenant cette fois-ci dans un coin plus reculer. Une espèce de couloir qui menait à une espèce de placard à ballet. « Parce que maintenant, tu crois que tu vas t'en sortir ? » un fin sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne le plaque doucement contre le mur. Mon corps se rapprocha du sien avant d'être complètement plaqué contre lui. Mon visage se rapprocha de Sloan déposant mon front contre le sien. « Je ne suis pas fan de ces trucs en public mais tu me laisses pas trop le choix là » un sourire amusé, je l'embrassais sur le nez avant de finalement descendre sur ces joues et venir me loger dans son cou. « à mon tour de te faire perdre le contrôler Bushnell » mes dents venait doucement marteler le lobe de son oreille avant de descendre un peu plus. Mon visage remontai ensuite vers la bouche de Sloan. Mes lèvres se collèrent furtivement au sienne sans pour autant se plaquer. Je l'attisais. Ma respiration s'était accéléré et mon souffle se mélangeait au sien tandis que Sloan tentait de capturer mes lèvres. « c'est moi qui pilote monsieur » ne pouvant retenir davantage mon rire. Je finis par l'embrasser à pleine bouche, mordillant doucement sa lèvre. Entre deux baisés et deux souffles « bordel pourquoi on n'est pas dans ton appartement... » c'est vrai sa ? Pourquoi étions-nous ici.

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La sensualité était à son comble, le désir à son maximum. Sloan avait envie d'elle, là maintenant, tout de suite. Voilà déjà quelques années qu'il cultivait ce fantasme. Charline lui avait plus du premier coup d'oeil. Elle fut difficile à séduire mais ce soir il touchait son but, pouvoir se délecter d'un baiser langoureux et sensuel. Sloan n'était qu'un homme et face à une telle créature, il était faible. On aurait dit un gamin qui roulait sa première pelle, il ressentait des émotions qu'il ne connaissait presque pas. Un désir brûlant l'envahissait. Le beau brun avait la peau chaude, son sang bouillait, son poux s'emballait. Il avait les yeux fermés, des tas d'images lui vint à l'esprit. Sa robe. Leur baiser sous la pluie. Son regard provocateur. Ses lèvres contre les siennes. Sa démarche féline. Ses petites fesses rebondit. Il venait de succomber à sa beauté fatale. Etait-il en train de rêver ? Non, non, les émotions étaient bien présentes. Le summum. Lorsqu'il mit fin au baiser, Sloan ne savait plus où il était. Complètement perdu, il n'en revenait pas, c'était tellement intense. Charline rigola en l'entendant parler. Heureusement qu'elle bougea la première car le jeune homme était clairement incapable de faire ou dire quoique ce soit de plus. Il restait là, à la regarder. Il en voulait plus, toujours plus. Sans trop s'y attendre, la brunette attrapa la main de Sloan et l'emmena hors de la piste de danse. L'Eliot ne pouvait s'empêcher de sourire. Ou l'emmenait-elle ? Il avait une petite idée mais ne voulait pas trop s'avancer sur le sujet. Bien entendu, elle l'emmena dans un coin un peu plus calme, là où personne ne pourra les voir. Ça lui plaisait. C'était un couloir assez étroit, personne ne passait ici. Tant mieux. Au taquet, le beau brun attendit une quelconque réaction de sa part. Il ne savait pas trop comment elle allait réagir. Charline pouvait se montrer tellement surprenante. Elle s'approcha de lui doucement, Sloan ne demandait pas mieux. Il ne la lâchait pas des yeux, guettant ses moindres gestes. Elle lui avait fait tourner la tête et apparemment, ce n'était que le début. De plus en plus proche, Charline vint se coller contre lui. Etant un peu plus petite que lui, le jeune homme baissa la tête pour plus de proximité. Ils collèrent leurs fronts l'un contre l'autre. Par pure réflexe, Sloan posa ses mains sur les hanches de Charline. Il ne pouvait s'empêcher de sourire, il cherchait le contact avec ses lèvres. La brunette voulait avoir le contrôle de la situation. Soit. Il la laissa faire, il ne répondit pas. A son tour, elle vint l'embrasser dans son coup. Un énorme frisson parcouru tout le corps de Sloan qui se laissait faire. Le jeune homme laissa sa main parcourir le dos de la brunette. Autant d'émotions d'un coup, ce n'était pas permis. Comme tout à l'heure, la situation leur échappa et ils échangèrent un baiser des plus langoureux. Sloan passa sa main dans les cheveux de Charline, elle allait le rendre complètement dingue. C'était à la hauteur de ses espérances. Combien de fois avait-il joué ce scénario dans sa tête, il n'avait pas imaginé celui ci. Elle l'excitait, elle avait su le faire grimper. Sloan n'allait pas la lâcher, pas ce soir. Ils s’embrassaient et prenaient un malin plaisir à profiter de la présence de l'autre. Le jeune homme se décolla du mur et avança de quelques pas, forçant la brunette à reculer. Le couloir était étroit, elle se retrouva rapidement contre le mur d'en face. Il mit fin au baiser. « Parce que le jeu ne serait pas aussi excitant Granger. » murmura-t-il. Sloan passa ses mains sur ses bras de Charline, il remonta jusqu'à ses mains, effleurant sa peau si douce. Il attrapa sa main, leurs doigts s'entrelacèrent. A ce moment précis, elle était à lui, il ne voyait qu'une seule chose, la faire sienne. Mais il ne pouvait pas, pas ici. Ils ne se lâchaient pas des yeux, les mains toujours l'une dans l'autre. Sloan profitait de ce moment de complicité, elle était tellement douce, elle avait le don de le canaliser. « Tu avais quelque chose à.. » Sloan n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il entendit une voix derrière lui. « Sloan mais t'es saoul ou quoi ! La garce, dis lui de me rentre mon porte feuille. » Le beau brun tourna rapidement la tête. Qui osait les déranger ? Putain c'était l'autre connard de tout à l'heure. Déjà bien chaud bouillant, Sloan lâcha les mains de Charline et se plaça face au gars.  « Bordel mais c'est quoi ton problème! » dit-il en s'avançant vers le mec. Il allait regretter de les avoir déranger. Autant Sloan pouvait se montrer très gentil, autant il pouvait également se montrer impulsif et violent.

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Cet échange était inévitable. Les années avaient bel et bien joué en notre faveur. Le désir se nourrit et sans vraiment faire attention je l'avais nourris pendant toutes ces années. Et aujourd'hui, j'assistais à sa délivrance. Je jouais avec lui mais une part de moi apprécier cet instant. Problème... je sentais tout sa arriver mais ce soir, je m'obligeais à ne pas y penser. Tout s'était passé très rapidement et ma garde ne semblait plus tenir le coup face au jeune étudiant. Les mains masculines de Sloan attrapèrent mes cheveux. Une de mes mains se plaça au creux de ces reins. Un énième baisé s'ensuivait avant de m'obliger à reculer. Le félin devient proie. Contre le mur, j'étais complètement pris au piège. Et sa me plaisait. « Parce que le jeu ne serait pas aussi excitant Granger. » un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Il n'avait pas tort. Tout ceci rendait la chose plus excitante. Mon regard s'attarda une nouvelle fois sur ces lèvres. Me voilà bien embêté. Il posa ses mains sur mes bras puis remonta vers mes mains qu'il calla juste au-dessus de ma tête contre le mur. Instinctivement mes doigts se nouèrent aux siens. Ma jambe se releva doucement contre sa cuise et un sourire diabolique pouvait se lire sur mes lèvres. Le faire ici, s'en était hors de question mais j'avais bien le droit de jouer un peu. Après tout, Sloan avait annoncé les hostilités. « Tu avais quelque chose À... » puis rapidement mon visage se tourna sur le côté. Une autre voix interrompit l'étudiant. « Sloan mais t'es saoul ou quoi ! La garce, dis-lui de me rendre mon portefeuille. » Mes yeux se plissèrent avant de lâcher un grand soupir. Encore lui. Les mains de Sloan quittèrent les miennes et il s'approcha de son ami. J'en profitais pour remettre ma robe correctement. « Bordel mais c'est quoi ton problème ! » Je sentais une nouvelle fois la pression monter chez le jeune étudiant. La veine de son cou refaisait surface et sans savoir vraiment pourquoi, je passais devant Sloan et je me mis en face de l'inconnu. « Pourquoi ? tu as soif et tu t'es rendu compte que tu ne pouvais rien te payer ? » un fin sourire sarcastique se pointa sur mon visage. Je mis ma main devant la bouche comme pour cacher ce sourire moqueur. « Je ne sais pas où il est ton portefeuille. Cherche-le... qu'est-ce que tu veux que je te dise ? La prochaine fois mesure tes paroles et tu n'auras pas ce genre de problème » je le poussais légèrement pour pouvoir partir d'ici. BORDEL, IL AVAIT TOUT GACHE. En réalité, j'étais furieuse. Ma mâchoire était légèrement crispée et sans vraiment m'y attendre. L'inconnu passa son bras autour de mon cou et me rapprocha de lui violemment. Mes mains se posèrent sur son bras comme pour le retenir de serrer plus son étreinte. Mon regard se posa sur Sloan. Une grimace se lisait doucement sur mon visage. « t'es sérieux ? » Je ne lui laissais pas le temps de profiter de la situation et mon pied se heurta aux parties génitales de mon agresseur. Il relâcha la pression, se pliant en quatre par terre. « Je sais me défendre toute seule connard ! » j'étais énervée. Sans prendre le temps de regarder Sloan, je partis vers la table de mes amis. Je pris ma veste et partie en direction de la sortie. À mon tour de faire face à mes émotions.

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En quelques secondes, le connard venait de tout casser. Le moment était tellement excitant, tellement irréel qu'il fallait bien un bon vieux retour à la réalité. Terminé les images coquines dans sa tête, sa main sur la cuisse de Charline, cette proximité charnelle. Fini. Toutes les émotions se mélangeaient dans sa tête, Sloan était encore sous l'emprise de la belle brunette mais il ne tarda à redescendre de son petit nuage. Prêt à bondir, le jeune homme comptait bien lui en faire baver. Aminé par un peu de drogue, un peu d'alcool, un peu d'excitation, le tout mélangé par avec un Sloan chaud bouillant. Il allait lui mettre la misère. Les gens peuvent être con des fois. Le gars ne semblait pas avoir compris la leçon, l'Eliot comptait bien lui faire comprendre. Ils ne jouaient pas dans la même court. Alors qu'il s’apprêtait à répliquer, Charline se plaça devant lui. Surpris, le jeune homme recula d'un pas. Curieux de voir comment elle allait s'en sortir, Sloan ne laissa la brunette lui répondre. Après tout, il savait qu'elle avait un gros caractère et qu'elle allait envoyer du lourd. Situé juste derrière elle, le jeune homme ne manquait pas une miette de la scène. En plus, il avait une vue imprenable sur sa magnifique robe. Robe qu'il aurait volontiers déchiré il y a quelques minutes. Ce qui se passa fut littéralement bluffant. Sloan ne pouvait s'empêcher de sourire. Ça c'était de la nana ! Elle le remballa direct et lui donna un coup de pied entre les deux jambes. Le jeune homme se toucha les parties par compassion. Aie, ça devait faire mal. Le gars tomba littéralement à genoux. Elle venait de le mettre chaos. Charline le laissa par terre et partit du couloir pour rejoindre la salle pleine à craquer. Sloan ne s'attendait pas à ce qu'elle parte comme ça, s'il ne la suivait pas, il ne la retrouverait pas avec ce monde. Sans plus attendre, le beau brun se mit à sa poursuite. Il passa à côté du gars qui chouinait. Il rigola, il était tellement pathétique. La musique allait beaucoup plus fort ici, ils étaient tous collés les uns sur les autres. Sloan essaya tant bien que mal de se faufiler dans la foule pour la retrouver. En vain. Non, elle n'allait pas lui échapper, pas encore. Il cherchait désespérément une brunette marchant vite. Le jeune homme aperçut Charline se dirigeant vers la sortie. Il s'arrêta de marcher. Elle partait, elle allait lui échapper. Peut-être était-ce son destin. Peut-être qu'ils n'étaient pas fait pour se rapprocher. Peut-être ne voulait-elle pas qu'il la rattrape. Prit d'un gros doute, Sloan resta planté là quelques instants, il regardait la sortie en espérant la voir de nouveau apparaître. Rien. Oh et puis merde, Sloan fit demi-tour et alla rejoindre ses pseudos amis. « Ah Sloan enfin, on se demandait où tu étais passé. Un verre ? » dit l'un d'entre eux. L'Eliot de répondit pas, il se contenta de lui lancer un regard noir. C'était à cause de gars comme lui qu'il allait peut-être rater la chance de sa vie. Sans plus attendre, Sloan prit sa veste et l'enfila. Il sortit son portable et composa le numéro de Charline. Il appuya sur le boutons appeler et mit l'appareil à son oreille. En même temps, avec toute cette musique, il n'allait pas entendre grand chose. Voyant qu'elle ne répondait pas, Sloan fut contraint de raccrocher. Rapidement, il se dirigea vers la sortie. Il faisait super froid dehors, c'était saisissant. Un petit coup d'oeil à droite puis à gauche, elle ne semblait pas être là. Il se passa la main dans les cheveux, Sloan lâcha un vulgaire « Fait chier. » avant de se retourner. Charline marchait au loin, elle s'éloignait de la boîte de nuit. Oh non ma cocotte, tu n'allais pas t'enfuir une nouvelle fois. Sloan se mit à courir dans sa direction pour la rattraper. « Tu vas arrêté de partir tout le temps comme ça. » dit-il une fois à sa hauteur. Charline semblait énervée et il y avait de quoi. Elle continuait à marcher sans se soucier de Sloan, un peu comme il lui avait fait tout à l'heure. « Tu es bluffante. » ajouta-t-il sans la regarder. Espérons simplement que Charline veuille encore de sa compagnie.

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La fuite était toujours le meilleur moyen pour éviter de faire face à mes émotions. J'avais envie de crier sur cet abruti, de pleurer comme une merde. Il fallait que je sorte d'ici avec ou sans Sloan. Pas une seule fois, je regardais derrière moi. J'avais besoin d'être seul comme Sloan j'avais parfois du mal à faire face à mes accès de colère. Une fois mon manteau sur les épaules, je partis de la boîte de nuit. Attrapant rapidement une cigarette. Il fallait que j'abaisse toute cette tension. Passer du désir à l'énervement voilà ce qui avait de plus frustrant. Sans faire attention, je poussais un homme qui ne manqua pas de jurer une bonne dizaine de fois. Ferme-là avais-je envie de lui dire mais je partis à pied. Prendre un taxi ? Pour aller où ? Je n'avais pas envie d'aller dormir. J'avais juste besoin de marcher et de fumer. La drogue n'était pas une chose que j'aimais mais à cet instant. J'étais prête à prendre un peu prêt tout. Mon visage se tourna derrière moi. Sloan n'était pas là. Tant mieux mais ma frustration n'était que plus grande. Je pinçais les lèvres avant d'aspirer une fois de plus le poison que j'avais entre les doigts avant d'entendre des pas se rapproche de moi. « Tu vas arrêter de partir tout le temps comme ça. » mon visage se tourna vers Sloan. Légèrement tendu, je lui fis sans mesurer la tonalité de ma voix. « Je suis comme sa Sloan ! Je pars quand je maitrise plus rien... » voilà la réalité, Sloan n'était pas le seul perturber dans l'histoire. Je l'étais autant que lui. Une nouvelle bouffée de la cigarette. « Tu es bluffante. » mon regard se reporta une nouvelle fois vers Sloan avant de t'arrêter subitement. Mes talons me faisaient mal au pied. Je me dirigeais vers le recoin d'une fenêtre. Assis dessus. J'enlevais mes talons et prit mes converses. Parfait. Voilà qui allait être plus facile. Je n'avais pas répondu à Sloan avant de finalement lui dire. « Mais pourquoi tu traines avec ces enfoirés ? Tu leur ressembles tellement pas. Ce son de vrai abruti ! » Mes talons dans mon sac, je mis ma première chaussure avant de relâcher mon pied dans le vide. Mon regard se porta sur l'Éliot. « Je n'ai pas l'habitude qu'on me cour après. » en référence à sa première phrase. Et Sloan pouvait en douter mais la réalité était pourtant bien là. Je lui fais une petite grimace avant d'afficher un fin sourire. Je lui tends ma cigarette avant de remonter ma deuxième jambe pour mettre ma deuxième chaussure.

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Sloan avait réussit à la rattraper, de justesse certes mais il l'avait retrouvé. Il était content de voir qu'elle n'était pas partie bien loin. Après tout, avec des talons comme les siens, elle ne pouvait pas courir un marathon. Le jeune n'eut aucune difficulté à la rejoindre. Il courrait le footing plusieurs fois par semaines et cela lui donnait de l'endurance. Charline était énervée et c'était amplement compréhensible. Il avait été dans le même état qu'elle en début de soirée. Les Eliots en général étaient des connards, qui ne pensaient qu'à l'argent. Ils se montraient hautins et snobs avec le reste de la population. Sloan n'était pas comme eux, évidemment. De base, c'est un petit délinquant, il en a rien à foutre de l'argent et son rapprochement avec une fille comme Charline montrait bien à quel point il s'en foutait de l'avis des autres. Le beau brun savait pertinemment que ce rapprochement allait faire jaser. Ils allaient parler de ça et la rumeur n'allait pas tarder à naître de nulle part. Ah si, certainement l'autre débile de tout à l'heure. Non vraiment Sloan ne se sentait pas à l'aise dans cette confrérie et s'il y appartenait, c'était uniquement à cause de son beau-père. Si cela ne tiendrait qu'à lui, le jeune homme aurait donné sa démission de cette maison. Bref, Charline était remontée. L'Eliot avait essayé une phrase d'approche, visiblement mal placée. Elle fuyait lorsqu'elle ne maîtrisait plus la situation. Soit. Aucun problème pour Sloan, il avait juste dit ça pour détendre l’atmosphère. C'était raté. Charline changea de trajectoire et alla s’asseoir sur un petit muret pour changer de chaussures. Le beau brun l'avait suivit. Rapidement, elle lui reprocha ses fréquentations. Sur cette question, le jeune homme ne répondit pas. A quoi bon lui dire la vérité ? Elle s'en foutait certainement. Et puis, elle avait parfaitement deviné qu'il n'était pas comme eux. Pas la peine d'en faire toute une histoire. Charline lui tendit sa clope, Sloan la prit mais n'y toucha pas. Il ne fuma pas dedans, il devait bien se douter qu'elle avait envie de fumer. La brunette enfila sa deuxième chaussure avant de lui avouer qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on lui courre après. Sloan afficha un petit sourire, c'était mignon. « Je te rassure, je n'ai pas non plus l'habitude de courir après les filles. » répondit-il sur un ton calme. Il rigola légèrement. C'est bien vrai ça, autant il pouvait être un dragueur lourd autant, il n'allait pas vers n'importe qui. Charline était l'une des rares à avoir affaire à ce séducteur hors paire. Pff, LOL. Il n'était pas doué pour la drague et l'avouait ouvertement. Sloan était bien calme, il était loin du Sloan chaud bouillant de tout à l'heure. D'instinct, il avait envie de protéger Charline, bien qu'elle sache très bien le faire elle-même. Mais, il voulait passer plus de temps avec elle, la découvrir d'avantage, la garder auprès de lui. Le jeune homme lui tendit sa main. « Viens, on bouge de là. » dit-il d'une voix rassurante. Sloan savait que Charline dormait dehors, il trouvait cette idée un peu étrange, surtout avec le froid et les bizarres de cette ville. Elle n'était pas à l'abri d'un viol ou autre. Certes elle savait se défendre contre un bonhomme mais s'ils étaient à plusieurs. Sloan s'était déjà posé pas mal de questions à ce sujet mais c'était son choix et il respectait. Néanmoins, il ne voulait pas la laisser repartir, pas maintenant. Charline attrapa sa main et se mit debout. Les converses devaient être plus confortables que ses talons, c'était sur. Sloan lâcha sa main et passa son bras autour de con cou. Il commença à avancer. Le beau brun ne savait pas trop comment s'y prendre. En attendant de trouver quelque chose de convenable à dire, il lui afficha un petit sourire. Finalement, il tenta le tout pour le tout. « Allez princesse, ne te tracasse pas pour ce gros con. Laisse le s’étouffer avec ses billets. » dit-il en rigolant. Ah bah non, il n'osait pas. Bah il avait peur de quoi ? Qu'elle lui pose un lapin comme la dernière fois ? Certainement. Il n'était pas sur de lui sur ce coup-là. Le jeune homme prit une grande inspiration. « Après, si tu veux oublier, je peux peut-être t'aider. » dit-il sur un ton sérieux. Ohhlala, bien joué Sloan. D'une part il lui proposait de rester avec lui et d'autre part, de fumer avec lui. C'est la première fois qu'il proposait à Charline sa drogue. Il regardait droit devant lui, attendant impatiemment la réaction de la brunette.

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Faire face à mes émotions. Je m'en pensais capable mais les paroles de ce policier me revivent en tête. Il avait raison, je ne maitrisais aucune de mes émotions. Cet enfoiré avait raison. J'étais une putain de bombe à retardement qui explosera à un moment donner. Je le savais, voilà, pourquoi je m'étais éloignée de ma famille. J'avais prétexté un besoin de vivre ma vie mais en réalité ce n'était qu'une solution que j'avais trouvée. Une solution qui me permettait de les tenir écarté de moi. J'aimais mes frères et sœur bien sûr mais le leur dire serait contraire aux idées que je m'étais faite. Ce monde ne m'appartenait pas et vivre dedans était parfois un vrai calvaire. Je tentais de faire les choses à ma manière et vivre dehors était encore une idée loufoque qui me tenait à cœur. « Je te rassure, je n'ai pas non plus l'habitude de courir derrière les filles. » difficile à croire mais je ne remettais pas en doute sa parole. Après tout, nous nous ressemblions beaucoup. Mon regard se reporta sur l'Éliot avant de finalement rire avec lui. Mes mains se mirent sur mon visage comme pour le cacher essayant de calmer mes nerfs. Je mis mes chaussures avant de ranger mes talons dans mon sac. Voilà qui était mieux. J'attrapais la main de l'étudiant pour me mettre debout. Plus petite que Sloan, je levais légèrement ma tête pour le regarder. Il passa son bras autour de mon cou avant de continuer à marcher. Je ne parlais pas mordillant l'intérieur de ma joue. « Allez Princesse, ne te tracasse pas pour ce gros con. Laisse le s'étouffer avec ses billets. » je me mordis un peu plus fort la joue pour ne pas rire. C'était peine perdu, je me mis à rire tandis que ma main rejoignit celle qui pendait le long de mon épaule. L'image était assez exceptionnelle, j'imaginais tellement la scène. « Après, si tu veux oublier, je peux peut-être t'aider. » mon regard se déporta sur le côté regardant l'étudiant. Voilà une tendre proposition, en réalité, pour moi. Elle était à double sens. Parlait-il du sens charnel que prenait cette soirée ou bien de la simple substance qu'il consommait. J'arrêtais de marcher, l'obligeant à s'arrêter lui aussi. J'affichais un léger sourire avant de finalement enlever son bras et me mettre en face de lui. Je croisais mes bras en face de lui et je lui fis en plissant mes yeux : « Est-ce que tu es en train de me vendre une partie de sexe endiablé ou une légère potion à la recette mystérieuse ? » non parce que j'hésite vraiment. Mes mains se mirent en évidence, imitant la balance. « Je doute de tes talents au pieu et il se trouve que j'ai vraiment besoin d'oublier ce connard. Du coup, je crois que je vais opter pour la potion. » je le cherchais un peu, reprenant finalement notre petit jeu. Un fin sourire se porta à mes lèvres avant de finalement se rapprocher du jeune homme pour reprendre la même position. Son bras autour de mon cou. « J'oubliais... je n'ai toujours pas eu le droit à un petit jacuzzi ! » j'affichais une grimace avant de le regarder une nouvelle fois.

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Sloan était très sérieux dans sa proposition et ça en était un peu déstabilisant. Cette soirée n'était pas sérieuse du tout, il était vraiment contradictoire dans ses paroles. D'apparence, c'était une proposition tout ce qu'il y a de plus sérieux mais en réalité, cela cachait bien plus. Sloan ne voulait pas que cette soirée ne s'arrête là, pas maintenant. Il en voulait plus, toujours plus. Le baiser charnel n'était qu'un avant goût de la suite. Il en restait persuadé. Le beau brun attendait la réponse comme un gamin attendant le père noel devant la cheminée. Il espérait tellement ne pas passer pour un con. Bref, Charline enleva son bras et vint se placer devant lui. Elle croisa les bras, faisant remonter délicatement sa poitrine. Avec une robe aussi moulante, il devinait vraiment tous les détails de sa silhouette. Sloan afficha un petit sourire en coin, si elle savait ça, elle le tuerait ! Non mais à part ça, l'Eliot n'est pas pervers, non pas du tout. Bref, elle répondit parfaitement à sa question. Elle avait devinée le sens - pas trop - caché de sa phrase. Ah, en voilà une bonne nouvelle. Sloan afficha un large sourire. Il n'était pas contre non plus la partie de jambe en l'air. Ce que Charline ignore, c'est que lorsque Sloan a fumé, il devient un peu lourd de ce côté là. Il devient demandeur de sexe et a parfois énormément de mal à se contrôler. Bref, il croisa également les bras pour l'imiter. « L'un n'empêche pas l'autre princesse. Tu vas vite te rendre compte que c'est même très compatible » dit-il sur le même ton qu'elle. Le beau brun rigola, le jeu entre eux semblait revenir petit à petit. Finalement, Charline vint se replacer à côté de lui. Sans trop chercher à comprendre, Sloan replaça son bras et ils avancèrent en direction de son hôtel. La brunette en profita pour remettre sur le tapis une vieille histoire de jacuzzi. Intéressant, elle n'avait donc pas oublié. « Hm, on verra tout à l'heure, si t'es sage. » dit-il d'un ton charmeur. Sloan était vraiment ravi qu'elle ai accepté. Tout ceci s'annonçait bien, très bien même. Ils marchèrent quelques minutes avant de finalement arriver à son hôtel. Le jeune homme enleva son bras et laissa Charline passer devant. Ils avancèrent jusqu'à l’ascenseur qui ne tarda pas à arriver. Les portes s'ouvrirent. Une fois à l'intérieur, Sloan appuya sur le sixième bouton avant de se reculer et de s'appuyer contre le miroir de la cabine. Les portes se fermèrent lentement, ils étaient à présent tous les deux dans l'ascenseur. Le beau brun regarda Charline de la tête aux pieds et arqua un sourcil. Bon, les converses avec la robe c'était pas trop ça mais passons. Elle était très sexy. « Tu devrais mettre des robes plus souvent, ça te va bien. » dit-il en se pinçant les lèvres. Vieux pervers va! L'ascenseur semblait monter au ralenti, ils passèrent le deuxième puis le troisième étage. Sloan était impatient de voir la tournure que cette soirée allait prendre. Une fois arrivés au sixième étage, le beau brun se décolla du mur et appuya sur le bouton pour maintenir les portes fermés. Il s'approcha de la brunette qui se trouvait juste à côté de la porte. « J'ai oublié de te dire... » dit-il d'un ton mystérieux. Jouer avec le feu était son domaine, il excellait. Il approcha son visage du sien et laissa leurs lèvres se frôler. Il ne vint pas capturer ses lèvres, non Sloan laissait le désir revenir petit à petit. Collé à elle, il caressa les lèvres de Charline avec les siennes. Il leva les yeux pour la regarder. « Une fois que tu as goûté à cette mixture, tu ne pourras plus t'en passer. » dit-il avant de lâcher le boutons de blocage. Les portes s'ouvrir et Sloan fit deux pas en arrière pour sortir de l'ascenseur. Il afficha un air provocateur. « A toi de voir si le jeu en vaut la chandelle. » dit-il. C'était vraiment subtile de sa part. Sloan ne voulait pas forcer Charline à fumer sa mixture. Soit elle acceptait de jouer et elle sortait de l'ascenseur ou soit elle ne voulait pas fumer et elle appuyait sur le bouton rez-de-chaussé. Sloan haussa les épaules en attendant sa réaction. Si Charline décidait de partir, il ne pourra pas lui en tenir rigueur.

voulez-vous coucher avec moi ce soir ? (j'écoutais la musique )

« L'un n'empêche pas l'autre princesse.Tu vas vite te rendre compte que c'est même très compatible » en réalité les biens faits de la drogue m'étaient encore inconnu. Je n'y avais jamais touché. Je n'avais jamais ressenti l'envie d'aller plus loin. Une cigarette, de l'air frais me suffisait souvent à décompresser. Les choses simples étaient pour moi les meilleurs remèdes. Pourtant ce soir, je ressentais cette envie, ce désir dissimuler et cette excitation. Tout était réuni pour me faire flancher et Sloan le savait très bien. Nous partions ensuite direction son hôtel. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais mais les termes étaient déjà bien définis. Aucune prise de tête. Nous arrivions à l'entrée de l'hôtel et comme à son habitude, Sloan me fit passer devant. Nous nous rapprochions vers l'ascenseur qui s'ouvrit au simple contact du bouton. Le silence s'installait. Nos regards se croisaient et nos sourires se consumaient. Nous ne savions pas ou nous allions et s'a en était ravageur. La curiosité me dévorait le bide et ma colère semblait s'être totalement envolée. Voilà qui en faisait mon affaire. La porte se referma et Sloan appuya sur le bouton du sixième étage. Beaucoup d'étage, beaucoup de chambre. Ça en faisait du monde. Je croisais une nouvelle fois mes bras levant mon regard vers l'écran qui indiquait où nous étions. « Tu devrais mettre des robes plus souvent, ça te va bien. » ma tête se baissa vers Sloan et un sourire s'afficha sur mon visage. Les robes m'allaient bien, Sloan n'était pas le premier à me le dire mais il faisait partie des premiers à qui j'accordais de l'importance. Je me tournais légèrement vers lui et lui fis doucement comme si quelqu'un nous écoutais. « Arrête de regarder... tu pourrais perdre tous tes moyens. » si ce n'était pas déjà fait. Je lui fis un petit clin d'oeil avant d'arriver enfin à notre étage. Prête à sortir, l'étudiant appuya sur un bouton et s'avança dangereusement vers moi. Les portes ne s'étaient pas ouverte. Tandis qu'il s'approchait. Je reculais avant de me retrouver dos au mur de l'ascenseur. « J'ai oublié de te dire... » Son corps se rapprocha une nouvelle fois, ses lèvres frôlèrent les miennes. L'enfoiré... instinctivement je me pinçais les lèvres. Il savait y faire. Voilà qu'il venait de relever la température de quelque degré. « Une fois que tu as goûté à cette mixture, tu ne pourras plus t'en passer. » j'espérais le contraire, j'espérais ne pas devenir accro à cette merde et à ce mec en passant. Il lâcha le bouton et recula de quelques pas, provoquant une nouvelle fois mon alter égaux. Mes yeux se plissèrent et fixèrent l'étudiant pendant quelques secondes. Des secondes qui sonnaient comme des minutes ou des heures. Les portes se refermèrent doucement et rapidement je sortis de l'ascenseur. « T'as eu peur hein ! » un sourire ravageur s'afficha sur mes lèvres avant de finalement lui sauter dans le dos. Suspendu derrière son dos, Sloan attrapa mes jambes et ouvrit la porte de sa chambre. Tout était identique à la dernière fois. « y-a-t-il eu une deuxième à passer par ici ? » Mes bras étaient accrochés aux épaules de Sloan. Bien déterminé à ne pas le lâcher. Mon bras droit lâcha mon sac à terre avant de reprendre sa position. Doucement j'approchais mes lèvres de son oreille : « va falloir que tu te débarrasses de moi... » et je finis par lui mordre doucement le lobe de son oreille. Un vrai singe la charline.

You can't love, not fully, unless you are loved in return.

C'était finement joué de sa part, Sloan lui laissait le choix. Soit elle entrée à ses risques et périls ou soit, elle décidait de ne pas poursuivre la soirée avec lui, ce qu'il comprendrait largement. C'était bien la première fois qu'il lui proposait de fumer, à elle de voir si elle le voulait. La drogue n'a jamais été un moyen d'arriver à ses fins mais ça lui permettait d'améliorer la réalité pour la rendre plus agréable. Sloan restait là, les bras croisés à attendre la décision de Charline. La brunette laissa les portes se refermer doucement avant de sortir de là. Ahh, le jeune homme n'aurait pas pu rêver mieux. Charline semblait excitée à l'idée de goutter à la drogue. Tant mieux, ça allait être épique. Elle grimpa sur son dos, Sloan mit délicatement ses mains sur ses cuisses pour la deuxième fois de la soirée. Comme le dit le proverbe, jamais deux sans trois. Le beau brun avança vers sa chambre, il l'ouvrit sans trop de difficulté. Charline fit la curieuse et lui demanda si une autre nana était passé ici, après elle. Surprit par cette question, Sloan éclata de rire. « Cette question Granger, je crois déceler là une pointe de curiosité déplacée, non ? » dit-il en tournant la tête. Elle était toujours sur son dos et semblait pas vraiment vouloir descendre. Elle le mettait au défi de la faire descendre de là. Chose à ne pas dire à Sloan. Elle lui mordilla l'oreille, il posa sa tête sur son épaule pour qu'elle arrête. Il rigolait légèrement, ne perdant pas de vue son objectif. Le beau brun alla jusqu'à la commode de la pièce et attrapa dans plus attendre deux joint. Il replaça sa main sur la cuisse de Charline, histoire de ne pas la faire tomber. « Je t’emmène au paradis princesse. » dit-il avant de pousser la porte de sa chambre avec son pied et d'entrer dans la pièce. Il se plaça devant le lit et se laissa tomber en arrière, faisant tomber Charline sur le lit par la même occasion. Sloan se retourna pour mettre face à elle. La position était des plus alléchante. L'Eliot ne pouvait cacher un sourire coquin sur le coin des lèvres. Elle était à sa merci, elle ne pouvait plus bouger. Profitant de cette proximité, Sloan replaça une mèche de cheveux qui était arrivée sur le visage de brunette pendant la chute. Dans le silence le plus complet, il lui caressa la joue, il ne la lâchait pas du regard. Cette soirée était vraiment surprenante. Sloan était allongé sur Charline, lui caressait délicatement la joue, elle allait le rendre complètement dingue cette nana. « Tu es belle. » murmura-t-il avant de venir capturer ses lèvres et de l'embrasser tendrement. Que d'émotions en lui, c'était bouleversant. Le baiser dura quelques secondes, il ne voulait pas tout gâcher. Sloan se délecta d'un baiser tendre et sensuel. Il se recula doucement et lâcha son emprise sur elle. Il prit un joint qu'il alluma délicatement. Il prit la première bouffée avant de passer le joint à Charline. Cette dernière le prit et fuma une taffe. Je vous passe les détails de la soirée mais en gros, Charline fuma trois taffes dessus avant de se sentir nauséeuse. Elle s'allongea dans le lit, Sloan vint se poser derrière elle, l’enlaçant tendrement. Ils s'endormirent ainsi et pour la première fois depuis longtemps, Sloan passa une bonne nuit.