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Va savoir pourquoi, tu arrivais plus facilement à travailler en dehors de la maison. C'était sans doute à cause du bruit constant qu'il y avait à la coloc', mais quoiqu'il en soit, si tu désirais terminer ton dossier, il fallait que tu trouves un endroit où crécher. Et quoi de mieux que le Starbucks ? Tu n'étais pas une très grande fan de café, mais là-bas la connexion y était bonne et les sièges assez confortables. Tu pris donc une saveur au choix, sachant que de toute manière tu n'allais pas le finir malgré son prix. En parlant d'argent, il est vrai que ton père ne t'avait toujours rien envoyé depuis un moment. Bon, heureusement tu étais du genre à mettre de côté et ton petit boulot au zoo te permettait de payer ce qu'il fallait, mais tout de même. Tu commençais à être juste. Pourtant tu ne faisais aucun excès, tu te permettais quelques plaisirs c'est sur, mais rien de bien extravagant. Et puis mince, tu profitais de la vie étudiante comme il le fallait. Du moins pour le moment, tu profitais surtout des mauvais côtés des études. Depuis un mois, tu n'avais pas écrit un mot de plus sur ce foutu dossier. Le monde de la boxe au cinéma, le pire c'est que c'était toi qui avait décidé du sujet dans cette matière libre. Ça t'inspirait, là n'était pas le problème, mais rien n'en découlait. Tu écrivais, t'effaçais et ainsi de suite. Et au final, t'avançais pas et Dieu que ça te rendait nerveuse. Tu avais face à toi une dizaine de brouillon papier, des tonnes d'idées mais une page blanche sur ton PC. Tu soupiras alors, bien bruyamment et d'une traite, tu finis ton café. Toi-même surprise de ce qui était un exploit personnel, tu cherchas de la monnaie et allas t'en prendre un second. De l'énergie, tu allais sacrément en avoir besoin pour finir ce devoir des plus maudits. Le Starbucks n'était pas bien rempli, il y avait juste des allers-retours rapides. Enfin, le soleil était revenu mais punaise, il faisait toujours aussi froid. Mais bon, quelques rayons et les gens se précipitent déjà dehors. Le froid, t'avais vraiment horreur de ça et tes origines grecques expliquaient sans doute cela. Tu donnas alors toute la mitraille qu'il te restait à la serveuse, et fit demi-tour vers ta place, café en main. Un demi-tour loin d'être contrôlé puisque tu fonças droit sur quelqu'un. Adieu jeune café, qui vint s'étaler joyeusement sur ta victime. « Et mer..mince ! Je suis désolée c'est d'ma faute, tenez ! » Relevant la tête vers la personne, tu lui tendis ta serviette, remarquant que cette dernière était déjà remplie de café. Ce gars, tu l'avais déjà pas mal croisé dans le campus ces derniers temps. Tu l'avais remarqué, oui, et en fait lui aussi semblait t'avoir remarqué. Enfin, la manière dont il te toisait quand vous vous croisiez te le laisser penser. C'était trop bizarre, tu croisais une multitude de personne à Harvard, mais lui, lui plus particulièrement t'intriguait.
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I JUST WANNA BE THE ONE TO REMIND YOU WHAT IT IS TO SMILE.
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Il y a des jours où parfois, le destin nous poussait vers des endroits particuliers ou à faire des choses folles. Pour ma part, le destin était une pute avec ma personne, ouais, j’en avais déjà pas assez bouffé dans ma vie, il fallait qu’il s’amuse à m’étaler une couche de merde en plus à chaque fois que je tentais de sortir la tête de l’eau. Le camion venait de rentrer à l’entrepôt et je sautais de la cabine tout en enlevant ma cagoule couverte de suie. Je revenais d’un incident sans grande conséquence, une femme ayant oublié d’éteindre son feu alors qu’elle discutait avec sa meilleure amie au téléphone. Ah les femmes… plutôt du genre à m’en éloigner, je me retrouvais envahi par celles-ci depuis que j’avais appris que j’avais une jumelle de qui j’avais été séparé à la naissance. Leanne était rentré dans ma vie mais c’était comme si elle avait apporté son harem de cousines avec elle. Bref, d’orphelin qui en avait bouffé toute sa vie, je passais d’un mec apprenant qu’il avait une sœur jumelle et une tripotée de cousines gloussant à tout va. Oh je les appréciais mais disons… que c’était un peu trop pour moi. Autrefois, ma seule famille, ça avait été Joanne et j’avais à nouveau tout perdu lorsque les flammes avaient englouti ce que j’appelais autrefois mon foyer. Passant une main fatiguée sur mon visage, je saluais mon coéquipier et filais sous la douche, ma garde s’était terminée il y a déjà de ça 45 minutes. Enfilant des fringues propres, je me mettais en route du centre-ville avec l’optique de rentrer dans mon appartement miteux, histoire d’essayer de succomber à Morphée alors que je savais pertinemment que j’allais l’attendre désespérément. Mains dans les poches, je prenais mon temps, regardant les passants comme si de rien n’était, un peu la vague à l’âme. Une date macabre approchait et disons que les récents changements concernant ma vie ne me laissaient pas de marbre. Il fallait que j’arrête de m’enfoncer, il fallait que je me booste et pense à autre chose. En marchant, je fouinais dans ma poche, quelques pièces, il ne me restait pas grand-chose pour finir le mois… Je relevais la tête vers le Starbuck qui se trouvait devant moi, hésitant, puis je soufflais longuement, passant la porte dans la minute qui suivait. Il n’était pas bondé, beaucoup d’étudiants manquaient à l’appel, certains étant partis en voyage avec des clubs, les veinards. Je me positionnais dans la fille d’attente tout en grattant ma barbe de trois jours, louchant sur les pâtisseries qui faisaient gronder mon ventre. Venait enfin mon tour, je m’apprêtais à m’avancer alors qu’une jeune femme décidait de baptiser mon tee-shirt de son café. Les mains écartées, je regardais les dégâts sans dire quoi que ce soit, après tout ce n’était pas mon genre de m’énerver pour ce genre de chose, ça pouvait arriver à tout le monde. Un sourire amusé sur les lèvres, je la regardais éponger le reste de vêtement en état qu’il me restait, je baissais alors le regard vers elle avant de me figer totalement. Une bonne droite de boxeur venait de m’atteindre à la tête, celui qui est du genre à vous décrocher la mâchoire tout en paralysant, ouais le vrai KO. Joanne…


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T'étais tellement gênée. Être ainsi maladroite, ça n'était pas dans tes habitudes mais il fallait croire que tu étais ailleurs ces temps ci. Tu n'arrivais à rien, comme si tu étais coincée par quelque chose. Le plus énervant étant de ne pas trouver ce que c'était, cette chose. Tout allait bien dans ta vie ces derniers mois. Tu avais passé les fêtes de fin d'année en Grèce, avec ton père comme chaque année. Il était hors de question de le laisser seul pour ces occasions, mais ça n'en demeurait pas une obligation, tu aimais assez ton père pour te permettre un aller-retour aussi loin. Contrairement à d'autres personnes. Mais stop, il ne fallait pas penser à elle. Même si tu le faisais chaque jour. Tu étais déjà assez perturbée pour ne pas en rajouter une couche. Te réveillant de ces profondes pensées, tu arrêtas alors de le nettoyer. Tout du moins, de tenter de le nettoyer. Oui bon, son maillot était foutu, ça n'était pas une simple tâche et cela te gêné encore plus. Tu te mordais la lèvre inférieure, te demandant comment tu pouvais être aussi bécasse parfois. Ramassant ton gobelet – vide, bien évidemment – tu levas à nouveau ton regard vers lui. Il faisait bien une tête de plus que toi, mais il était rare, en même temps, que tu rencontres des personnes plus petites que toi. Pas un mot. Il ne dit rien. Son regard restait tout bonnement figé sur toi, ce qui devenait quelque peu dérangeant. « Vous allez bien ? » Tu te permis même un léger signe de main devant son visage, réflexe cliché un peu stupide certes. On aurait dit qu'il venait de croiser un esprit. Ou alors qu'il était en plein bug, aussi. « Je n'vous ai pas brûlé avec le café j'espère ? » Ne manquerait plus que ça pour en ajouter sur ta culpabilité. Dans un sens – et c'était méchant – mais il était préférable que le café soit tombé sur lui que sur tes brouillons de dossier. Là, c'est certain, tu serais aller te jeter dans le premier lac venu. « Sincèrement, je suis vraiment désolée. Donnez-moi le prix de votre vêtement je vous rembourse tout de suite. » Tu n'allais pas le cacher, ça te faisait chier, tu ne te permettais déjà pas souvent de t'acheter des vêtements. Mais une faute était une faute et tu avais appris à être responsable. Et puis, il paraissait tellement perturbé par la situation. Enfin, il avait réagit aux premiers instants et puis, à la minute où il te regarda, il resta bloqué. Tu avais peut-être un truc sur le visage, du genre un reste de dentifrice sur la bouche ou ton mascara mal posé qui aurait dégouliné. Ou alors c'était juste lui qui n'était pas normal. Possible.
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J’étais loin d’imaginer que j’allais croiser un fantôme, à Harvard, dans ce Starbuck. Enfin… je devais l’avouer, il m’arrivait de voir des fantômes, du moins c’est ce que mon esprit tordu et fatigué essayait de me faire croire. Combien de fois j’avais cru apercevoir Roxanna à Harvard, allant jusqu’à me croire totalement fou ? Bien sûr j’étais loin de m’imaginer qu’elle avait vraiment été dans cette Université mais difficile de croire que cette fille avait bien été dans cette école étant donné que ma meilleure amie avait péri dans un incendie, du moins c’est ce que je croyais. Roxanna avait finalement changé d’identité et j’avais réussi à mettre le grappin dessus et lui faire avouer qu’elle était bien mon amie que j’avais cru perdu à tout jamais. Joanne avait également péri dans un incendie alors… il faut croire que toute cette histoire avec Roxanna m’avait légèrement fait tourner la tête, que secrètement j’espérais que cette situation folle se réalise une nouvelle fois, que je tombe à nouveau avec elle et que tel un Phoenix elle aurait renaît de ses cendres. J’étais stupide mais j’étais traumatisé, il fallait me comprendre après tout… Je n’avais même pas senti le café brulant couler contre mon corps, déformation professionnelle sans doute, ou alors était-ce peut être dû au choc que je devais encaisser. Je sentais ma mâchoire se décrocher et mon battre si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser ma cage thoracique pour s’effondrer sur le sol. Je sentais également les regards des gens autour de nous, probablement intrigués par la situation, certainement un peu voyeurs. Je devais reprendre mes esprits, allons Jarod, sors-toi les doigts du cul et reviens sur cette foutue Terre. « Pardon, ce n’est rien je… » Je rompais enfin le contact en clignant des yeux et posant mon regard sur mon chandail qui ne ressemblait plus à grand-chose. Je le secouais légèrement, comme si ça allait le sécher, avant de me rendre compte que je devais avoir l’air d’un abruti. « Ce n’est pas grave, vous voulez un autre café ? » Ouais, j’étais un gentleman très perturbé à l’heure actuelle. Je ne la regardais toujours pas, tout simplement parce que je pensais avoir tout simplement halluciné. Je me risquais alors à reposer mon regard sur elle et à nouveau, je subissais un coup violent au sein de mon poitrail. Mes yeux devenaient presque embués à cause des émotions qui se mélangeaient au creux de mon cerveau, je devenais fou. En voyant la réaction de mon interlocutrice, je portais une main à mon alliance que je portais autour du cou. « Vous lui ressemblez tellement… »


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Tu sentais tous ces regards curieux posés sur vous, ce qui renforça ta gêne. Tu détestais attirer l'attention sur toi, étais plutôt du genre discrète comme femme. Pour le coup, c'était loupé. Pour qu'importe, tu ne prêtais pas attention à cela et préféras te concentrer sur le pauvre type que tu avais éclaboussé et dont tu avais certainement gâché la journée. Tu avais beau t'excuser cinq, dix ou vingt fois, le mal était fait et il est vrai que tu n'aurais pas aimé que cela t'arrive. Déjà, parce que tu détestes avoir la moindre tâche, mais surtout parce qu'il n'y a pas meilleur moyen pour plomber le moral de quelqu'un que de lui balancer du café brûlant. Surtout quand il s'agit d'inconnu, c'est sans doute pire. Grand bien pour toi, cependant, il ne semblait pas plus en colère que ça, tu l'avais même aperçu sourire un peu avant qu'il ne lague. Tu aurais pu tomber sur un vieil aigri de la vie, qui se serait fait un plaisir de t'insulter. Bon tu l'aurais sans doute mérité, car réussir à rentrer dans quelqu'un dans un si grand espace, il faut le faire. Il ne prit même pas la peine de terminer sa phrase. Oui, tu l'avais plus que bouleversé. Ou était-ce les effluves du café qui le rendaient ainsi ? Il était comme mis KO par cet événement pourtant assez banal et n'osait plus porter ne serait-ce qu'un œil sur toi. Mince, ce qui n'était à la base qu'un renversement de café était en train de prendre des tournures dramatiques. Il fallait que tu gères la situation, il était hors de question que tu laisses ce type repartir en étant aussi sonné. « Mais non, non merci du tout. C'est de ma faute, je n'vous ai pas vu arriver. Pourtant vous êtes assez visible. Enfin, j'veux pas dire que vous êtes gros ou quoi bien sûr mais juste.. » Ok Jamie, juste, tais-toi. La panique te fait dire n'importe quoi et tu t'emballes pour un rien. Tu te faisais juste mal comprendre, non seulement il était visible parce que le Starbucks était quasiment vide mais aussi parce que.. Parce que. Enfin tu ne sais pas, mais depuis que tu le croises un peu partout dans le campus, il se détache du lot, comme si les autres t'apparaissaient en flou alors que lui était en plein exposition et te sautait aux yeux. Mais il est vrai que de lui expliquer les choses de cette façon serait encore plus dérangeant.
Mais à son tour, il te laissa perplexe quand il fit sa remarque concernant ta ressemblance avec une personne qu'apparemment, il connaissait bien. Tu vis alors ses yeux tourmentés, ce qui t'intrigua plus que jamais. Le mot « ressembler » était presque rayé de ta liste, depuis la perte de ta jumelle. Pourtant, en venant dans cette université qu'elle avait elle-même fréquenté, tu ne cessais d'entendre ce mot. Dès que tu croisais une personne qu'elle avait connu, il fallait qu'ils sortent ce mot. Tu lui ressembles tant. Et à chaque fois, à chaque fois c'est pareil. Ça te fait toujours aussi mal. Tu le sais, c'est évident que tu lui ressembles en tant que jumelle. Mais tu ne veux pas le savoir, tu ne veux pas l'entendre. Tu ne veux plus rien entendre à propos de Joanne d'ailleurs. C'est trop dur. « Pardon ? Vous êtes sur que vous allez bien ? Je pense que vous devriez vous asseoir, vraiment. »
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J’en avais pris des KO au cours de ma vie, des tas, que ce soit en sport donc au niveau physique mais également au niveau psychologique. Je devais avouer que je n’en avais pas pris énormément au niveau physique, le sport, ça me connaissait et j’aimais ça… Bref ce n’était pas le sujet. Plusieurs choses m’avaient mis KO au cours de ma vie ; mes nombreuses adoptions et fréquentations de foyers, la perte de Roxanna, le fait de ne pas avoir pu la défendre contre son père violent, puis la perte de Joanne dans les flammes, flammes qui faisaient partie de mon quotidien. Ma vie était merdique et vous savez le plus drôle . C’est qu’elle pourrait découler d’un film stupide dans lequel on se prend à rire en regardant à quel point le personnage ne cessait d’en bouffer. Alors que je pensais retrouver une certaine stabilité avec l’apparition d’une famille dans ma vie prenant les allures d’un gang de jeunes femmes en furie, il fallait que je me retrouve face à un sosie parfait de l’amour de ma vie. « Je… ouais. » Je regardais une énième fois mon tee-shirt alors que j’avais l’impression de suffoquer. Je détachais alors mon regard des dégâts puis je regardais tout autour de moi les gens ne cessant de se questionner à propos de ma réaction. On aurait vraiment dit un gamin, cherchant ses parents, quelle ironie étant donné que je n’en avais jamais eu. Je fouillais un instant dans mes poches pour en sortir de la bigaille que je posais ensuite sur le comptoir, il me fallait un café même si au fond j’aurais aimé quelque chose de bien plus fort. Je me dirigeais ensuite vers une table libre, légèrement poussé vers la jeune femme. Libre, pas tant que ça, ce devait être ses affaires, à vrai dire je n’y prêtais même pas attention. Je me raclais la gorge et la regardais s’installer. Je passais ensuite une main sur mon visage fatigué puis tentais de balbutier quelque chose. « Je suis désolé pour ma réaction, c’est juste que tu… enfin vous ressemblez à quelqu’un que je connaissais… bien. » Elle était visiblement aussi maladroite qu’elle, c’est vrai, la première fois que j’avais rencontré Joanne s’était en tant que simple étudiant, la tête dans les étoiles et elle dans ses bouquins, on s’était simplement rentré dedans, alors quelle coïncidence… À croire que le destin voulait me faire rejouer cette scène avec une parfaite inconnue qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau, quoi tu n’as pas assez souffert Jarod ? Bon bah bouffe une énième cuillère de merde.

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Bon, c'était mort, tu ne finirais pas ton projet aujourd'hui. Ça t'arrangeait assez, tu n'avais le courage à rien de toute manière. Trouver une raison de te lever le matin était déjà assez compliqué. Il y avait bien Seth - et heureusement car sinon tu passerais certaine journée complètement amorphe – qui te motivé à faire quelque chose de tes journées. Tu avais beau penser ce que tu voulais sur votre couple, il t'apportait quand même beaucoup. Pourtant, l'envie de le quitter est toujours là, plus présente chaque jour encore mais t'y arrives pas. T'y arrives pas parce que tu ne veux pas lui faire de mal, t'en as juste assez de te prendre la tête avec les personnes que tu aimes. Tu gardes une assez mauvaise expérience de la dernière prise de tête que tu as eu. Oui, tu as appris, via la perte de Joanne, que la vie était bien courte et que tu n'avais aucun droit de la bâcler. Chaque jour, chaque rencontre était une chance. Et cette altercation faisait partie de ces petites choses anodines, qui peuvent pourtant bouleverser toute une vie.
Tu t'étais alors rassise à ta place initiale, alors que le type au prénom toujours inconnu te rejoignit. Il semblait enfin se réveiller, comme prenant enfin conscience de la réalité. Toi, tu te contentais de garder le sourire, un peu comme toujours, face à n'importe quelle situation. Du moins, jusqu'à ce qu'il reprenne le sujet de la fameuse ressemblance. À ton tour d'être cassée. Ton sourire disparu en une fraction de seconde et si tu le pouvais, tu serais sans doute partie. Ça fait quatre ans, quatre ans que tu es ici et que tu évites à tout prix les gens qui connaissaient Joanne. Par malheur, il semblerait que ça soit le cas de l'inconnu au café. Peut-être pas, peut-être ressemblais-tu à une autre jeune femme ? Une autre petite, blonde, avec un nez assez relevé et de grands yeux verts. Oui bon, peu de chance mais tu espérais toujours. Tu tentas de changer l'expression bloquée qu'avait pris ton visage, reprenant un amical et léger sourire. « Ha, je comprends mieux votre réaction alors. Je.. Je suis désolée si ma tête vous met dans cet état. » Oui, tu tentais assez maladroitement de réchauffer l'ambiance mais c'était mal parti. « Ça ne m'étonnerait pas que quelqu'un me ressemble, on me le dit souvent. » Tu mentais, du moins presque. À moitié dirons-nous. Oui, on te disait souvent que tu ressemblais à quelqu'un, à savoir ta sœur jumelle décédée donc. Mais tu ne fis pas part de ce détail. Hors de question de parler de Joanne. Tu lui tendis alors ta main. « Au fait, je suis Jamie. »
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Me voilà assis, essayant de reprendre mes esprits et de me reconnecter à cette Terre. Une part de moi ne cessait de se questionner, est-ce que je planais ? Est-ce que j’hallucinais encore une fois ou est-ce que pour une fois j’avais trouvé les bras de Morphée et j’étais tout simplement en train de rêver ? Je manquais presque de me pincer pour le vérifier mais non, c’était la pure réalité. « Et moi je suis désolé de réagir comme ça, ce n’est pas vraiment approprié. » J’esquissais un léger sourire tout en la regardant s’asseoir. Je balayais la salle du Starbuck du regard, les gens avaient repris le cours de leur vie, comme si de rien n’était, la crise était passée. Je reportais alors mon regard sur la jeune femme blonde, fronçant les sourcils. « Est que tu… non oublies, c’est idiot. » Je devais arrêter de délirer, Joanne n’avait pas de sœur, j’aurais été le premier au courant dans le cas contraire. J’arborais un sourire, plus sincère, je devais passer au-dessus de cette ressemblance aussi frappante que déroutante. « Enchanté, Jarod. » Un léger coup de tête pour acquiescer au fait d’être enchanté de faire sa connaissance. Je passais une main dans mes cheveux en bataille, je ne devais pas ressembler à grand-chose étant donné que je sortais du travail, bref j’espérais qu’elle ne me prenne pas pour un clodo ou un truc du genre. « C’est étrange de tomber face à quelqu’un qui ressemble terriblement à une personne que l’on connaît, c’est vrai, à quelque chose prêt je pourrais penser que Joanne est devant moi, qu’elle… » Ma voix se cassait et mes mains venaient se crisper sur ma cuisse, j’en disais trop, je me laissais presque guider par des flots inconnus. J’avais comme une envie de connaître cette jeune femme, de partager un bout de mon monde si noir. Fermant les yeux un instant, je soupirais, désespéré par moi-même. Fort heureusement, le serveur m’apportait mon café et j’ouvrais longuement les yeux, Dieu merci, mon café. Je le portais directement à mes lèvres et raclais ma gorge, il fallait que je nous sorte de ce malaise. « Tu travailles sur quoi ? »

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C'était une rencontre plus qu'originale. Rentrer dans un inconnu pour ensuite lui taper la conversation, non, ça ne t'arrivait pas tout les jours. À vrai dire, tu n'aurais même pas imaginé réagir de la sorte. Normalement, tu te serais juste excusée et puis tu serais repartie à ta place, chacun de son côté continue son chemin et puis voilà. Ça serait simplement resté un accident banal comme un autre. Mais pas là, pas avec lui. Il était différent, donc la situation l'était. Le Jarod en question était redevenu normal, même s'il continuait à balbutier deux/trois choses que tu ne comprenais absolument pas. Tu te contentas alors de hocher la tête, de manière assez idiote d'ailleurs, tout en lui faisant de la place sur la table en ramenant vers toi tes brouillons. Et puis, le drame. À la simple entente de son prénom, ton cœur s'emballe. Tu perds le nord et ton visage perd de sa luminosité. Le choc peut aisément se lire dans tes yeux. Non, ça recommence. Tu as pourtant tout fait pour éviter ça, pour éviter que l'on ne te parle de ta sœur. Alors pourquoi un simple inconnu croisé dans un café vient te rejeter à la figure les souvenirs de ta défunte jumelle. Tu n'as jamais vraiment su comment réagir, quand on te parlait de ta sœur depuis sa mort. Mais le plus souvent, tu fuis le sujet, tout simplement. Tu esquives la discussion à son propos, même avec ton père. Le peu qu'il tente de te parler de ta sœur, tu lui raccroches au nez. Tu ne veux plus entendre son nom, bien trop de sentiments ressortent quand tu penses à elle. La colère, la tristesse, énorme, comme la culpabilité. Tu perds tes moyens, totalement, quand son visage éteint te revient en tête. « Non, non pas Joanne.. » Tu bégayes, ton regard se perd à droite, à gauche et puis tu quittes finalement la table. Tu ne te vois pas rester paisiblement assise alors qu'il est évident que tu es bouleversée. La réaction de ce Jarod, la façon dont il a parlé de Joanne, ça n'était pas anodin. Ça n'était pas une simple connaissance de ta jumelle, tu le sens. Alors tu fuis. Comme une conne, tu te précipites aux toilettes pour femmes et t'arrêtes, presque soudainement, te demandant même pourquoi tu as fait ça. Mais ça n'est pas le moment. Ça n'est pas le moment ni l'endroit idéal pour que les souvenirs de ta sœur reviennent, pas alors que tu commences à en faire le deuil. Chaque fois que tu penses à elle, c'est un pas en arrière dans l'acceptation de son absence. Alors il est hors de question que ce type débarque de nul part pour te parler de Joanne.
Tu ne sais pas trop ce que tu attends, mais tu restes stupidement debout dans les toilettes. Tu as laissé tes affaires – ton pc compris – sur la table, aux mains de n'importe qui. Et alors le simple fait d'imaginer que l'on te pique ton ordinateur te réveille. Ça te ferait tout de même chier si ça arrivait, alors tu sors doucement des toilettes, le visage toujours endurci. Tu reviens à la table, Jarod doit sans aucun doute te prendre pour une folle mais qu'importe, tu ranges les brouillons et l'ordinateur dans ton sac. « Je.. je suis vraiment désolée, je vais, je dois y aller.. »
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Quelque chose clochait, je pouvais le sentir au plus profond de mes tripes. Elle avait beau me faire penser à Joanne, je ressentais quelque de différent chez elle, quelque chose d’aussi attirant que fébrile. Je posais mon regard bleu sur son doux visage, elle était belle, elle dégageait une certaine innocence mélangée à de l’assurance un peu mal placée, ça devait être une de ces filles usant de l’humour pour se débattre de toute situation. J’aimais ce genre de fille, prête à tout pour défendre la veuve et l’orphelin et pourtant tout aussi fragiles qu’eux. Un instant, je ne pensais plus à Joanne car je devinais que cette Jamie était une belle personne, une fille que j’avais soudainement envie de connaître, ouais une fraction de seconde j’oubliais presque qu’elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Mais il fallait que je sache, mes lèvres me brûlaient, ma gorge avait presque envie de crier son nom, de lui poser mille questions. J’avais pris une longue réflexion, lui demandant comme une simple à lettre à la poste si elle connaissait une certaine femme au doux nom de Joanne, puis j’avais enchainé sur un sujet banal, pour faire passer la pilule. Pilule qui visiblement… n’avait pas l’air de passer. Je fronçais les sourcils alors qu’elle semblait d’un coup plus que perturbée. Elle se leva et fonça aux toilettes, l’air de rien, me laissant coi devant ses affaires. Je passais une main dans mes cheveux mal coiffés, bordel qu’est-ce que je venais de faire ? Je prenais une longue inspiration alors que je sentais tout un tas d’émotions monter en moi, à l’intérieur ça grondait et j’ignorais quelle émotion allait en ressortir, de la tristesse, de la colère ? Je portais mon café à mes lèvres, essayant de regarder ailleurs pour distraire mon esprit, en vain. Je commençais à trouver le temps long, si bien que j’étais tenté de me lever pour aller chercher Jamie alors qu’elle réapparaissait dans mon champ de vision, prête à fuir telle une biche apeurée. « Attends-je… » Je me levais et posais délicatement ma main sur son frêle poignet histoire de l’arrêter, puis je plongeais mon regard perçant dans le sien. « Écoute-je suis désolé, c’était idiot de t’emmerder avec toutes ces questions. C’est juste qu’il y a quelques années j’ai perdu ma fiancée et il faut croire que je vois son fantôme un peu partout ses temps-ci. Tu lui ressembles beaucoup mais visiblement tu n’as rien à voir avec elle alors… je m’excuse. Je promets de ne plus t’emmerder avec ça, okay ? »

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