Où chercher le bonheur ? En mattant une photo d'un palmier bien sûr ! (Maxyr)

Samaël Samaël Samaël... Me parle plus de lui, s'il te plait. Répondais-je d'un ton froid en roulant des yeux avoir répété plus de trois fois son prénom. Lui et moi, on ne se parle plus du tout. Pourquoi ? Parce que je lui ai menti sur ma relation avec son ex-femme, Alaska Granger. Ok, je ne lui ai pas dit dès le début, mais c'était tout simplement pour ne pas le perdre étant donné que je m'y attendais déjà à sa crise de jalousie. C'était mon meilleur ami, mon frère, mon tout. Je ne voulais pas perdre notre belle amitié, pas lui. Mais bon, il a préféré me dégager de chez lui et ne plus me revoir depuis que je lui ai tout avoué face à face. Qu'il aille se faire foutre cordialement. C'est mon autre téléphone, il y a pleins de choses du plus ou moins important j'ai envie te dire. Lançais-je d'un sourire nerveux en repensant un peu à mes histoires et surtout à Sam sur le moment. J'ai toujours été un addict du sexe. C'était plus fort que moi à vrai dire, je ne sais même plus à quel âge je me suis masturbé pour la première fois. En tout cas, c'était il y a un bail tout ça. Puis, ça me faisait pitié quand les gens disent qu'ils sont pures, alors qu'en fait je suis sûr qu'eux aussi ils aiment le sexe. Il y a pire que moi de toute façon. Ils n'ont pas de couilles pour avouer, c'est vraiment dommage. Mais bon, connaissant Palmier je suis sûr qu'elle se retenait de rire pour se moquer de moi. Perso, je m'en fous, j'assume complètement mon statut de pervers et fuck les haters. Tant mieux si tu trouves quelqu'un pour te satisfaire, c'est cool pour toi. Non, je te jure, c'est cool. Elle était célibataire, personne ne pouvait la satisfaire dans son désire, à part sa main peut-être. Ah non, c'est vrai que je suis bête, elle est pure la sainte Palmier. Je sais, je sais, je suis un petit bisounours et fier de l'être. Elle me tapote la joue avec un petit sourire en rentrant ensuite dans le cinéma. Je faisais de même en me dirigeant avec elle dans la file d'attente afin d'acheter deux billets pour ce fameux Deadpool, y compris les popcorns et les boissons. C'est moi qui paye tout, ne me remercie pas, c'est normal pour moi. Je tourne mon regard vers Palmier d'un petit sourire discret en patientant tranquillement dans cette longue file d'attente. Putain, je suis désespéré de voir tout ces gens, je n'aime pas attendre bordel.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !Quoi ? Est-ce qu’il a des problèmes dans la belle amitié de Maxwell et Samaël ? Ce serait la fin du monde. Et pourquoi est-ce que j’en entends parler que maintenant ? Okay, ce sont des mecs et les mecs ils ne parlent pas de ce qu’ils ressentent, mais je m’attends à mieux. Je vais devoir avoir une petite conversation avec Samaël puisque Maxwell ne veut plus m’entendre prononcer ce prénom. Pour cette fois, je n’insiste même si ma curiosité a envie de savoir. « Comme ? » Moi et ma curiosité. En même temps, quand une personne possède deux portables, c’est louche. Ce n’est pas commun. À moins d’avoir quelque chose à cacher. Est-ce que Maxwell a quelque chose à cacher ? Je ne le sais pas. Et je ne crois pas qu’il va m’en parler. Le pire c’est que ça le rend nerveux, je peux l’entendre dans son rire. Alors, forcément, j’ai encore plus envie de savoir. Ouais, tu peux rêver, Palm. Je sais. « Ouais et tant mieux pour toi si t’es capable de te satisfaire avec ta main droite et ton portable. » Répondais-je du tac au tac en lui tirant la langue. Cette histoire va le suivre jusqu’à son lit de mort et encore là, si je dois prononcer un discours à ces funérailles pour rappeler aux gens comment Maxwell Steadworth était un mec génial, je vais leur raconter cette anecdote. Mise à part me hanter pour le restant de ma vie – parce que je compte vivre éternellement en tant que Sainte -, il n’y pourra rien. « Non, Max, je refuse… T’as pas à payer pour tout. » Déjà, même si son geste est attentionné et tout, je n’aime pas quand les gens paient à ma place. J’en ai les moyens, je peux me payer un billet et des consommations au cinéma. Ce n’est pas ça qui va faire de moi une personne pauvre. Et ce, même si c’est pour rattraper mon traumatisme de tout à l’heure. « T’as proposé ça uniquement parce que tu t’impatientes sur place. » Bordeeel, il est impatient, c’est amusant. Heureusement que ça avance rapidement. « Pourquoi tu veux plus entendre parler de Sam ? » Est-ce qu’il fallait l’appeler tu-sais-qui, maintenant ?

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !Mon but aujourd'hui c'était d'oublier mes problèmes, étant donné que j'en avais marre d'y penser tout le temps et de me casser la tête pour rien. Je ne voulais pas du tout en parler, ça m'énervait de tourner toujours en rond autour des problèmes qui m'entouraient en ce moment. Le seul remède qui pouvait me changer les idées c'était la sainte Pamier, celle qui est pure et sacré comme notre cher ami Jesus Christ. Ouais, faut se l'avouer qu'elle était très spéciale comme fille, mais bon elle avait sa propre personnalité et c'était cool ainsi. Sinon, ça ne serait pas du tout ma petite Palmier préférée, voyons. T'es un peu trop curieuse à mon avis, est-ce que moi je te demande à quelle heure tu baises ? 18 heures ? 19 heures ? Peut-être un peu plus tard... Répondais-je franchement en faisant semblant de réfléchir sur plusieurs possibilités. La curiosité de Palm était son pire défaut. En fin de compte cette fille était comme moi, on avait trop de point commun malgré qu'elle soit différente de moi sur certains points. Moi, j'étais quelqu'un de très curieux et quand il y avait quelque chose qui me tracassait dans ma tête, bah je voulais absolument savoir en devenant le gars le plus relou de toute la terre à force d'insister. Je ne suis pas le grand Maxwell Steadworth pour rien. Mon portable est la seule personne qui m'aime et qui m'apprécie pour ce que je suis, c'est un peu grâce à lui que je survis dans les moments les plus tristes de ma vie. C'est dingue, mais c'est vrai. Je me changeais les idées en me masturbant régulièrement devant mon téléphone, en essayant d'oublier tous mes problèmes ou mes angoisses. Un peu space comme façon de faire, mais ça m'aidait pour beaucoup de choses en vérité. Des fois, j'avais l'impression d'être tellement seul dans ce monde, pire que la solitude à vrai dire. Putain, meskine de moi, on dirait qu'avec ses dernières paroles je suis au bord du suicide, vraiment abuser... Palmyr, s'il te plait, ça me fait plaisir de payer pour toi. Ne crois pas que je te prends pour une pauvre, tu peux tout de suite enlever ça de ta tête. Rooooh pire que têtue cette fille, je suis sûr qu'elle est en train de croire que je la prends pour une pauvre clocharde. N'importe quoi, je n'étais pas du tout ce genre de personne. J'insistais bien sur le fait que je voulais tout payer rien que pour nous deux, c'était elle l'invitée dans l'histoire, pas moi. Azy mais n'importe quoi, au pire laisser tomber et laisse-moi payer. Dis-je en m'exclamant sous le coup de l'impulsivité, petit à petit je me calme en faisant un long soupire pour décompresser. La file d'attente commençait à être moins longue, j'étais rassuré de voir une telle rapidité venant du personnel du cinéma. Omg, on commence enfin à se rapprocher, merci mon dieu de ce beau cadeau. Ne te tracasse pas pour ce qui s'est passé entre moi et Sam, occupe toi de tes histoires. Non, elle n'avait pas intérêt à rentrer dans cette histoire merdique, seulement pour son bien à elle.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !« Oui, je suis curieuse, je le sais. » Depuis que je suis grande comme trois pommes, on me le répète sans cesse. C’est une malédiction d’être curieuse comme ça, mais d’une certaine manière j’arrive toujours à savoir ce qu’on me cache, dissimule ou whatever. C’est un don, on me dit tout et un jour ou l’autre, je vais découvrir pour quelle raison Maxwell possède un second téléphone. Mise à part se masturber. « Non, mais Max ça me ferait plaisir de te dire quand et à quelle heure je me fais sauter. Il n’y a que le dimanche que ça n’arrive pas. » Parce que bon, je suis Sainte-Palmier. Le dimanche, c’est la journée du petit Seigneur. Je me dois de respecter mon unique amour, le seul qui compte réellement. Bref, on s’en fout. Là, j’ai une autre bataille à gagner soit celle de ne pas laisser Maxwell pour payer absolument tout. C’est mignon, mais je n’ai pas envie de le laisser tout payer. On dirait que je me fais un principe pour ne le laisser payer pour tout même si c’était son invitation. Mais osef, ça ne signifie rien. « Je sais que ça te fait plaisir, mais je n’en ai pas envie. Merci quand même. » Je lui fais un petit sourire commençant à taper du pied. Je m’impatiente, ce n’est pas normal parce que je suis le calme en personne. Pour le moment, je déteste cette grossesse et je m’en veux d’avoir été aussi conne. « Garde ton argent pour tes futures copines. » Il commence à se faire vieux, Maxwell. Déjà le quart de siècle, il est temps qu’il commence à me donner un neveu ou une nièce. Je déconne. « Je n’ai pas d’histoire, ma vie est un long fleuve tranquille. » Ouais, ouais. On en parle de ce petit muffin que j’ai à l’intérieur de moi ? Non, ce n’est pas une histoire. « Ça va se régler, j’en suis convaincue. » Ça c’est Palmyr l'optimiste qui ça tout en avançant assez pour que ce soit -enfin- à notre tour d’acheter les billets.