Où chercher le bonheur ? En mattant une photo d'un palmier bien sûr ! (Maxyr)

Aujourd'hui, j'étais chez moi entrain de réviser pour une fois mes devoirs. J'avais quelques cours à revoir, je commençais à réviser petit à petit mes cours vu que j'en avais raté quelques-uns et je devais me mettre à jour pour ne pas me perdre. J'avais une assez bonne mémoire donc je n'eu pas spécialement de problèmes à plier tout ça. Je m'attaquais ensuite à quelques paroles que j'avais écrite seulement pour le plaisir de passer le temps, puis la chanson me faisait amplement du bien et écrire des paroles me changeaient amplement les idées sur certaines choses qui se passait dans ma vie. Je finissais quelques détails en fumant une bonne cigarette lorsqu'on sonna à la porte. Sauf que moi je n'avais pas entendu comme un trouducul, donc je ne m'étais pas lever mais plutôt rester sur mon siège oklm. Puis sur le moment j'avais des petites pulsions qui arrivait, une envie de me toucher le gros bâton magique pour le simple envie de me changer les idées et surtout évacuer le stresse. Alors, je zieute quelques photos sur mon portable en remarquant une très belle photos de moi et Palmyr dans un parc il n'y pas très longtemps de cela. Elle me faisait tout simplement bander en toute sincérité cette jolie fille blonde, elle était vraiment bonne fallait se l'avouer. Un petit sourire pervers se faisait voir sur mon visage, je pris donc la décision de baisser légèrement mon pantalon et commencer à me tripoter avec un mouchoir trouver sur ma table.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !Constat de la journée : j’étais à fleur de peau. Le moindre bruit m’agace et je ne suis même pas sortie de chez moi. Pour le moment, je trouve qu’être enceinte, c’est moche. Être constamment affamée, pleurer pour aucune raison valable et m’énerver contre absolument tout ce n’est pas génial. Mais alors pas du tout. Bref, j’attrapai mes affaires avant de me diriger vers l’appartement de Maxwell. C’était journée cinéma et j’en ai besoin. Regarder un film et manger du popcorn, ça allait me détendre, j’en suis certaine. Bref, je sonnai et patientai qu’il vienne me répondre sauf que les secondes s’écoulaient sans réponse de sa part du coup je vois si la porte est verrouillée. Elle ne l’est pas. Il ne va m’en vouloir si je m’incruste chez lui, je suis inoffensive. « Hey Max, la porte était déverrouillée alors je me suis permise d’entrer. Tu es pr… » Wait, what ? Le moment awkward, c’est maintenant. Tomber sur Maxwell qui se procure son propre plaisir, ça n’arrive pas tous les jours. J’avoue que j’aurai préféré que ça n’arrive jamais parce que je me connais, chaque fois que je vais le voir, je vais y penser. Au moins, ça fait une bonne anecdote à raconter dans le futur. Sauf que là, c’est le silence awkward qui s’installe et ça me met mal à l’aise. « Euuuuh… Je te laisse terminer. » Trop de gentillesse en moi, ça va me tuer, un jour. Fin, comme il a échappé son portable au sol à cause de l’effet surprise, je le ramasse afin de lui remettre. « Max ? Dis-moi que tu as accidentellement changé la photo en te surprenant. » Je lui demande dans un rire nerveux. Bah oui, c’est possible. Parce que là, je me vois sur cette photo avec lui. Ce n’est pas du tout bizarre de savoir qu’il y a une chance qu’il se tripote sur lui-même ou moi, voyons. Relax, Palm, c’est naturel.

Voilà comment se faire repérer très facilement par sa propre amie, avoir oublié de verrouiller la porte de chez moi. Et moi qui continuait à me tripoter comme un porc pour Palmyr en gémissant de plaisir en étant dans mon petit délire. De plus je n'avais même pas entendu la porte s'ouvrir, tellement que j'étais concentré à finir le travail avec mon bâton magique. Jusqu'à que je vois la porte de ma chambre s'ouvrir petit à petit en voyant le visage de Palmyr. OMGGGGGGG ! OMGGGGGGGG ! OMGGGGGGGG ! La fin du monde arrive putain de merde, qu'est-ce que je vais devenir ?! Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire comme excuse ? Regarde surtout pas Rutherford !!! J'écarquillais des yeux en jetant le mouchoir dans la poubelle, et je remonte directement mon boxer et mon pantalon en même temps. Mais comme un boulet j'avais fait tomber mon portable devant elle sous l'effet de la surprise, puis je tombe aussi en arrière comme une pauvre merde. Non, reste ce n'est pas ce que tu... Dis-je en me relevant comme super sonic tout en la voyant zieuté mon téléphone d'un petit rire assez nerveux en me posant ensuite la question la plus gênante de tous les temps. Putain de merde de ta mère la chienne, petit con de victime qu'est-ce que je suis un putain de boulet, bordel de merde. Hein ? Euh, oui j'ai changé accidentellement de photo quand tu m'as surpris entrain de me... crack crack. Lui répondais-je en lui faisant le signe de la branlette. Sur le moment je me sentais complètement comme un con, et surtout gêné d'avoir fait cela involontairement devant elle. Mais de toute façon, ça se voyait trop sur mon visage que je mentais, elle n'avait pas besoin de me le demander. Répète à personne de ce que tu viens de voir, s'il te plait. Demandais-je en remettant bien ma ceinture en faisant un petit soupire blasé de la situation. Punaise ça m'saoul grave, je n'avais jamais de chance décidément.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !Je ne regarde pas non plus. Même s’il m’appelle par mon nom alors que je déteste ça. Palmier passe mieux que Rutherford. Du coup, l’entendre de sa bouche me fait rouler des yeux et serrer la mâchoire. « Arrête de m’appeler Rutherford, Max ou je t’assure qu’Harvard va en entendre parler. » Réaction exagérée, merci les hormones. Mais je déconne, je ne ferai jamais ça. Maxwell qui se touche, ce n’est pas les affaires de tout le monde. Même si c’est sur une photo où j’apparais. Enfin, lui demander me demande tout mon courage et au fond, je redoutai sa réponse. Une part de moi a envie de savoir tandis que l’autre pas du tout. Je suis partagée et entendre Max me mentir me soulage multiplié par un million. « De te masturber ? Tu peux le dire, je n’ai plus 14 ans. » Parfois, j’ai l’impression que les gens oublient que je suis une grande fille et qu’y’a rien de gênant à employer les bons mots. Puis, y’a aucune honte à dire ce mot. Voir une personne l’exécuter, c’est une autre histoire. M’enfin, je lui redonnai son portable en ne croyant pas un seul de ce Maxwell a dit. En même temps, je lui ai demandé de me dire si la photo avait accidentellement changé sur l’effet de surprise et Max y allait dans ce sens. Mentalement, je le remerciai de mentir. « De quoi tu parles ? » Je jouai la carte de l’innocence pour lui faire savoir que je n’avais absolument aucune idée de quoi il parlait. Finalement, je claquai des mains pour ensuite lui tendre son portable pendant que j’essaie d’effacer ce souvenir de ma mémoire. « Ça t’appartient, je crois… Comme j’allais te demander, tu es prêt ? » Je peux entendre le popcorn prononcer mon prénom. J’en meurs d’envie. Ça et des sucreries.

Voilà comment se faire prendre en grippe par sa meilleure pote de cinématographique. En n'oubliant de fermer la porte à clé de son appartement sans se soucier vraiment de quoi que ce soit. Bravo Maxwell Steadworth, applaudissez bien le plus grand boulet de tous les temps. Non mais franchement, quel imbécile je suis des fois. Pourtant, il est beau ton nom de famille. Pourquoi te plaindre sérieux, ce n'est qu'un nom de famille. Regarde, moi presque tous les jours on m'appelle Mamadou juste parce que je suis noir. Il y a pire que Rutherford, donc arrête de te plaindre un petit peu. Roulais-je des yeux en lui faisant bien comprendre gentiment mon avis tout en laissant un petit sourire au passage. Puis en écoutant ma propre phrase, ça me désespérer ce genre de comportement à mon sujet. J'avais horreur qu'on m'appelle ainsi, c'était du racisme pure et simple. Dire que je supportais cela presque tous les jours par des potes qui me taquinaient méchamment. Moi je me prénomme Maxwell, et non Mamadou. Des gros clichés d'un gamin de 10 ans quoi, qui peut malheureusement être parfois vrai dans ce monde de merde. Bah heureusement que tu n'as pas 5 ans Palmyr, sinon je me serais un peu inquiété de me branler pour une fille de cet âge. Riais-je nerveusement en me rendant compte par la suite que cette phrase voulait tout dire. Mon visage se décomposa petit à petit en me sentant comme un boulet de lui avoir dit ça. Merde, je suis trop bête elle va savoir qu'en fait je me tripotais le zgeg il y a quelques minutes devant mon téléphone seulement pour mademoiselle Palmyr Rutherford. Je croise les doigts de tout coeur pour qu'elle ne se rende pas compte de ma bêtise. Merci... Euh, ouais je suis prêt pour qu'on y aille tous les deux au cinéma. Je pris le téléphone en lui faisant signe d'un petit remerciement de sa part pour me rendre enfin mon téléphone. Tu voulais voir quoi comme f... C'est à ce moment-là que j'appuie sur un mauvais bouton en prenant mon téléphone. On entendait bien une voix féminine qui gémissait de plaisir, c'était un film porno que j'avais enregistré il n'y a pas longtemps. Je restais bloqué comme une statue sur le moment en ne quittant pas du regard Palmyr. Attend, ne t'inquiètes pas je vais désactivé ça tout de suite. Je tournais mon regard d'un petit air gêné vers mon téléphone en mitraillant le bouton de toutes mes forces comme un porc pour que ça disparaisse le plus vite possible. Malheureusement ça ne marchait pas du tout comme prévu, bizarre, peut-être un virus qui se propageait sur mon téléphone. Sale pute, tu ne veux pas t'éteindre ou quoi... Dis-je à voix basse en m'énervant de la situation qui se présentait à moi. Alors, comme un sauvage je décide d'ouvrir la fenêtre et jeter mon téléphone le plus loin possible de nous pour qu'il n'y est plus de problème à partir de maintenant. Dieu merci que ce n'était pas l'autre téléphone où il y a plein de dossiers assez osé sur moi. Ah bah enfin, il ne voulait pas fermer sa gueule. Riais-je en me retournant vers Palmyr avec un petit point au coeur en lui posant une autre question d'un sourire charmeur. Toujours prête à dévorer des popcorn avec moi ? Hum... Qu'est-ce que c'est bon les popcorn, surtout sucré c'est un délice phénoménal. N'oublions pas aussi les sucreries et les boissons pétillantes comme ma boisson préféré qui est l'orangina.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !« Justement, Mamadou c’est moche. Et je me plains si je veux, okay ? » Wow, wow, tu te calmes Palmyr. Ça ne date pas d’hier, je n’ai jamais apprécié les gens qui m’appelaient Rutherford. Je ne comprends pas leur délire et à chaque fois, j’ai l’impression d’avoir fait un truc qu’il ne fallait pas. Bref, j’interdis les gens et avec le temps, j’ai pris l’habitude de leur interdire. Par contre, ça ne rentre pas dans la tête de Maxwell et maintenant je sais pourquoi. Le pauvre, à force de se masturber, il est devenu sourd. Voilà, ça explique absolument tout et le pourquoi, il continue de m’appeler Rutherford alors qu’il sait que je déteste ça. Mais bon, selon lui, y’a pire. Oui, mais je m’en fous. « Moi aussi, je me serais inquiétée… De ta santé mentale, principalement. » Non, Palm, tu ne fais pas attention au fait qu’il vient de confirmer ce que tu redoutais le plus. Tout va bien. Ce n’est pas très grave, même que tu devrais te sentir flattée. Bah oui, ça veut dire qu’il te trouve canon. Non, mais non. Je n’ai pas envie de l’imaginer constamment avec une photo de moi dans une main et son autre occupée à se faire du bien. Bordel, on doit arrêter d’aborder le sujet, maintenant. Facile à dire, mais difficile à faire. « Cool, allons-y. » Je suis prête à partir depuis mille ans, moi. Enfin, Maxwell reprend son portable et je ne sais pas comment ni même pourquoi l’univers s’acharne sur lui, mais y a un son qui s’émane de son portable. Mes yeux se ferment et ma tête se secoue de droite à gauche, désappointé. Il ne manquait plus que ça, voyons. Décidément, mon pauvre Maxou n’a pas de chance ce soir. Je rouvre les yeux pour le regarder se battre avec son portable ce qui, fyi, est très amusant. Pardon, Max, mais impossible de ne pas rire dans cette situation et j’essaie d’arrêter de rire lorsqu’il se retourne vers moi après avoir assassiné son portable. « Oui, allons-y. » Je lui réponds en riant légèrement. « À moins que tu aies d’autres surprises pour moi. » C’est plus fort que moi, je dois au moins un peu me moquer de lui et de la situation. Ouais, fin, bref, je m’approche de lui et lui caresse l’épaule comme les gens font dans les thérapies. « Tu sais que tu peux tout me dire, pas vrai ? Si tu as un problème de sexe ou peu importe, je suis là. » Trop facile. Je me retiens d’éclater de rire en affichant un visage sérieux.

T'es sérieuse ? En plus je voulais qu'on appelle Mamadou notre futur gosse. Palmier, tu me déçois sur ce coup-là. Bah ouais, je voulais appeler notre futur enfant imaginaire monsieur Mamadou Steadworth-Rutherford. Je sais, c'était un petit délire que je m'étais fait tout seul, mais bon c'était quand même marrant fallait se l'avouer entre nous. Fin', c'était marrant que pour moi en vérité. La situation devenait de plus en plus amusante et surtout intéressante. Je pensais que tout cela allait être assez, comment dire... Bizarre, vu que je me masturbais il y a quelques minutes en pensant à la jolie Palmyr, je ne savais pas qu'elle allait le prendre bien. Oui, n'oublions pas bien sûr les guillemets, parce que j'étais sûr et certains qu'au fond elle était quand même mal à l'aise de la situation, et c'est entièrement compréhensible venant de sa part. Je sais, beaucoup de gens pensent que je suis un psychopathe. Fait attention si j'ai des pulsions pour toi, court le plus vite possible loin de moi. Riais-je au plus profond de mon être en entendant ma propre phrase sortir de ma bouche. Bien sûr, c'était que des conneries les trucs que je lui racontais, hein. Je n'étais pas assez fou d'avoir des pulsions meurtrières à ce point-là, on n'est pas dans la série The Fall non plus. Décidément, je n'avais pas de chance aujourd'hui, mais alors pas du tout. J'espère seulement que ce genre de situation ne se reproduira plus à l'avenir, croisons les doigts pour moi. Roooh, non ne t'inquiètes pas, plus de problèmes. Souriais-je en plongeant mon regard vers le siens en l'écoutant attentivement. Puis, tant mieux si Palmyr se moque un peu de moi en repensant à la scène de tout à l'heure, j'aime bien quand elle rigole, elle a un beau sourire. Elle s'approcha de moi en caressant mon épaule, comme dans les thérapies. Alors, si t'es là pour moi tu peux régler mon problème de manque de sexe. Perso, ça ne me dérangerait pas du tout. Un sourire pervers se faisait voir sur mon visage en caressant sa joue, et me dirige ensuite vers la salle à manger pour enfiler ma veste.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !Oh merde, je fige direct quand je l’entends dire futur gosse. Non, non et re-non. Je ne suis pas d’accord. Je sais que c’est un délire, mais depuis que j’ai appris ma grossesse je fige à toutes les fois que j’entends les mots enfant, gosse, bébé etc. parce que ça me terrifie. Alors, j’ai un rire nerveux que j’essaie de dissimuler en embarquant dans son délire. « On le mettra en second prénom. » De toute manière, j’ai promis à Samaël d’appeler mon futur bébé Samaël si c’est un mec et Samaëlla si c’est une fille pour qu’il soit plus enthousiaste de cette erreur. Ça n’a pas fonctionné, mais voilà, je tiens toujours mes promesses. Enfin, en général. Fin, bref, on s’en fout. Ce n’est pas le sujet de la discussion d’aujourd’hui. Non, là, ce sont des pulsions sexuelles de Maxwell. Maxwell le psychopathe qui ne m’effraie même pas. Parce que je sais qu’au fond, c’est un bisounours. Un bisounours pervers, mais osef c’est mon bisounours et je l’aime comme il est. Même après avoir appris que je lui suis utile d’une autre manière que j’aurais préférer ne pas savoir. « Okay, génial et tant mieux parce que sinon, je te jure que je vais croire que tu as un problème. » Il en a peut-être un, qui sait ? C’est Maxwell, après tout. Maxwell trouve toujours un moyen de tourner la situation la moins perverse en situation perverse. Prenons par exemple, ce qu’il vient de dire. Typique Maxwell Steadworth. Je n’ai même pas le temps de chasser sa main de sur ma joue qu’il est déjà parti. Le petit merdeux. « On t’a déjà dit que tu étais un petit pervers ? » Je lui demande en allant le retrouver dans la salle à manger après être resté dans sa chambre quelques secondes de plus le temps que je laisse le temps à mes yeux de retrouver leur position initiale. « Et non, je ne peux pas régler ton problème puisqu’apparemment, je le fais déjà. » Ahem, revenir à il y a cinq minutes. « Tu veux voir quoi comme film ? » Comment changer de sujet, gracieuseté de par Palmyr Rutherford.

Hum, bizarre. Quand je lui ai parlé de bébé seulement pour rigoler elle a tout de suite eu une réaction assez étrange. Elle me cache quelque chose celle-là, elle ne veut tout simplement pas me l'avouer à moi ? Je ne savais pas, mais j'avoue qu'elle attirait fortement ma curiosité à ce sujet. Puis, je reconnais parfaitement un rire nerveux, par exemple quand je ris nerveusement j'ai le même rire qu'elle. Mais bon, je ne vais pas la faire chier avec ça et plutôt continuer dans notre petit délire. Ah non, tu sais quoi Palmyr ? On va l'appeler Maxwell Junior, c'est mieux comme prénom tu ne crois pas ? Riais-je en enfilant ma veste sur les épaules en prenant les clés de mon appartement, mon téléphone, mon porte-monnaie, mon paquet de Malboro et n'oublions pas aussi le briquet, parce que ça sert à brûler une cigarette et sans cela je ne pourrais pas fumer en paix. Après, je serais en manque et je vais paniquer comme un junkie à tout moment, une putain de drogue maladive. Je suis un gros pervers, et j'assume complètement ce statut mademoiselle Palmyr. L'excitation c'est mon seul désire, personne ne peut me changer sur ce coup-là. Lui répondais-je d'un sourire encore plus pervers que tout à l'heure en tournant mon visage vers Palmyr quand elle se ramène dans la salle à manger. J'aime le sexe, les filles, l'excitation, la branlette, j'aime tout et tout le monde sait que je suis quelqu'un de très pervers dans l'âme. Bref, nous étions prêt à partir pour aller enfin au cinéma pour voir un film, et bien sûr bouffer des popcorn avec des boissons pétillantes. Ouais, mais bon. C'est mieux que la fille dont je me touche pour elle soit réel, ce n'est pas du tout marrant sinon. Bah ouais, faire ça tout seul ce n'est pas du tout amusant quoi. Je ne sais pas, et toi ? Deadpool peut-être ? Je ne l'ai pas encore vu. En fait, je m'en foutais complètement de voir un film au cinéma, du moment que je passais un peu de temps avec ma petite Palmier, c'est tout ce qui comptait pour moi en vérité. Je me dirigeais ensuite vers la porte d'entrée pour l'ouvrir en faisant signe qu'elle passe avant moi. Honneur aux dames. Lançais-je d'une manière théâtrale. Un peu de galanterie dans ce monde.

où trouver le bonheur ? en mattant une photo d'un palmier bien sûr !« Non, je ne crois pas. J’aime bien Samaël pour un mec et Samaëlla pour une fille. » Je blague, évidemment. De toute manière, je mets mon pied à terre. Je suis la femme, je décide, c’est la vie et Maxwell va devoir s’y faire. Voilà comment fonctionne la vie dans mon monde. Je suis les mouvements de Maxwell du regard et je ne sais pas pourquoi, mais ça me choque encore de le voir prendre son paquet de Malboro. Dans ma tête, les gens ne fument pas en ma présence. « Tu ne viens pas de démolir ton téléphone ? Quoi, lui c’est celui avec lequel tu fais tes affaires louches qui ne sont pas à caractère sexuel ? » Ferme ta bouche, Palm. Arrête de dire des conneries, s’il-te-plaît. Donc, en gros, il vient d’admettre être un obsédé sexuel, oh okay c’est cool. Tant mieux pour lui, j’imagine. Au moins, il admet et assume cette obsession pour le sexe. Pour ma part, je ne me tais. Pour une fois. Je crois que c’est mieux parce que je me connais, je pourrais me moquer de lui. Ou même m’inquiéter. « Ouais, ouais. De toute manière, tu ne seras pas capable de me satisfaire. » Tiens encore une fois, je devrais apprendre à me taire. Deadpool ? Je réfléchis longuement. J’en ai entendu parler et selon les critiques, c’est un bon film. « Va pour Deadpool. » Je me laisse tenter et aussi parce que je n’ai pas envie de me caser la tête à chercher un film. « Oh merci, t’es un vrai bisounours. » Je lui tapote une joue avec un petit sourire en passant devant lui pour entrer dans le cinéma. Gosh, ça sent le popcorn et j’en salive carrément. J’ai faim, ce n’est pas possible d’être aussi affamée.