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Time to explain (Eden)

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  La révélation de l’avortement d’Abby avait été la goutte de trop, il avait du mal à respirer et les larmes se déversèrent sur ses joues. Merde… « Ed… Hey, calme toi ça va aller… » Mes mains s’ancrèrent finalement sur ses épaules et je le fis se tourner vers moi. Je plantai mon regard dans le sien, essayant de paraître le plus assuré possible pour reprendre la parole : « Ecoute moi. Regarde moi. » Il faut qu’il retrouve sa contenance, parce qu’Abby était en danger, son oncle rôdait près à la blesser ou pire, la tuer, j’allais avoir besoin de lui. Et puis le voir bouleversé ainsi, ça me prenait aux trippes. « Tout va bien se passer Ed. Je vais aller parler à Abby, tu vas lui parler ensuite et vous allez vous retrouver c’est encore possible, rien n’est impossible. Vous allez avoir le droit à votre part de bonheur tous les deux j’en suis certain. » J’essayais de le faire revenir à la raison mais je voyais bien qu’il avait clairement besoin de se défouler. « Tu devrais peut être casser le reste de vaisselle qui reste ici, ça soulagera tes nerfs… »Après tout, la technique avait plutôt bien marché il y avait quelques mois de cela pour Abby.
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Pour la première fois, je dévoilais un tout nouveau visage face à Priape, le visage de l’homme torturé, que j’avais depuis toujours laisser au fond de moi, même dans les pires moment, j’étais digne, j’étais fort, je gardais le nord pour ne rien perdre de contrôle, mais là, pour la première fois, ma boussole s’est explosée par terre et mon visage d’homme sensible, et qui se bats tous les jours dans l’ombre pour le bonheur de son entourage, sort, car tout mes efforts étaient vain, et que malgré ca, je venais de me briser vraiment.
J’entends Priape tout essayer pour me sortir de ma torpeur mais rien a faire, je suis au bord de la crise d’angoise, du black out comme on dit en médecine, il essaie tous les moyens, mais pour l’instant rien ne m’en sors, je tremble, je m’étouffe presque avec mes sanglots, il me dis d’essayer de casser le reste de vaisselle, que ca soulage, il ne faut pas me le dire deux fois, sauf que ce n’est pas seulement la vaisselle qui y passe. Je pète mon cable.
Je prends tout ce qui me passe sous la main, et j’y fracasse contre ce que je trouve, que ce soit vaisselle, table, chaise…Même les vitrines de mon salon t passe, finissant en un miliard de morceau. Je pleure, je crie, je hurle a m’en briser mes cordes vocales, je parle en norvégien, jamais encore on ne m’a vu dans un état pareil, je déployais une force herculéenne tellement je fracassais tout, j’ignore si mes mains sont indemne, je ne sens plus aucune douleur l’espace d’un instant.
La crise passé, je m’écroule. Même les canapés avaient volé dans la pièce par la violence de ma crise, autant dire que la villa n’avait plus que les mur pour tenir. Je fini sur les genoux, la tête contre mes bras, mes bras au sol, pleurant de nouveau dans de bruyant sanglants avant de regarder Priape avec désespoir, lui suppliant de me venir en aide, lui faisant comprendre qu’il devait m’emmener loin d’ici, loin de cette villa, loin de ses souvenirs de bonheur. Ne serait ce que sortir de la villa.

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  L’idée du siècle : casser la vaisselle. Ca avait aidé Abby peut être que ça aiderait aussi le garçon… Sauf qu’Ed ne s’attaqua pas qu’aux assiettes, aux verres et autres porcelaines de la pièce, il partit en vrille complètement. Vitre, vitrine, meubles, déco, tout vola dans la baraque avec force et violence. Les objets se fracassèrent partout, j’essayais de le stopper un instant mais me ravisait, sentant que c’était moi qui allais voler si je le touchais. Il fallait que la crise passe et c’est qui finit par se produire. Par terre, en larme, tremblant, Eden termina par ses calmer, complètement bouleversé, hors de lui… Je m’approchais prudemment, l’aidais à se relever et sans lui laisser vraiment le choix j’annonçai : « Allez viens… Je te ramène chez moi. Mon coloc est pas là ce soir tu squatteras son lit. » Charlie était absent, Eden pourrait dormir à la dunster à sa place et ainsi j’aurais un œil sur lui et il aurait la soirée et la nuit pour se calmer. Je ne pouvais pas le laisser au milieu de ses débris de toute façon… Il allait falloir une escouade de femmes de ménage pour tout remettre en ordre ici. Et prenant le chemin de la sortie, j’entrainais le quincy avec moi…


HJ : ça te va si on termine là dessus ou tu voulais ajouter autre chose ?
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HJ: Non c'est bon on peut conclure j'ai rien a rajouter :)
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