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Une vieille connaissance. PV.

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Maxym & Paris
Où avait-il merdé ? Voilà la question que se posait Paris Maconahey alors qu’il attendait avec une certaine impatience que le médecin vienne lui dire que tout allait bien, qu’il pouvait sagement repartir à sa vie tranquille sauf que le mec ne se pointait pas. Voilà deux heures qu’il attendait que sa victime sorte de chirurgie… Sa victime. Techniquement, il n’y était pour rien mais cela ne l’empêchait pas de se sentir coupable. En réalité, Paris sortait de chez le kiné pour son bras droit qui reposait depuis quelques jours dans une attèle après avoir été deux semaines dans un plâtre. Un reliquat de son accident de voiture avec Leanne ; Il lui restait d’ailleurs le bras gauche dans le plâtre mais là n’était pas la question. Il sortait donc d’une séance de rééducation quand il avait croisé une ex ou plutôt une ex one-short qui avait tenté de remettre le couvert. Au départ, il s’était montré sympathique en lui disant qu’il était en couple et qu’il n’était pas intéressé mais cette nana avait insisté et son caractère de merde avait fini par reprendre le dessus si bien qu’il l’avait pourri sur place. Blessée, cette femme avait tourné les talons en pleurant et l’accident avait eu lieu à cet instant précis. Voiture contre piéton, je vous laisse l’identité du vainqueur.

« Cela faisait longtemps hein » lâcha-t-il brusquement à la conductrice de la voiture qui attendait depuis deux heures à ses côtés, dans le plus grand silence. Paris n’en pouvait plus de se taire et surtout de faire comme s’il ne la reconnaissait pas. « Faut croire que le Destin tente le tout pour le tout afin de nous réunir »ajouta-t-il avec ironie. Maxym… Celle qui était à l’origine de bien de ses comportements avec les femmes notamment de son obsession pour les préservatif et le fait de ne jamais coucher deux fois avec la même pour ne pas s’attacher. Paris n’aurait jamais cru qu’il la recroiserait à nouveau mais la vie était capricieuse.


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PARIS & MAX

Cette journée, Maxym ne l'avait pas sentit depuis la matinée. Y a des jours comme ça, où rien ne va. Les événements négatifs se multiplient, et vous savez que ça sera comme ça jusqu'au moment où vous allez vous coucher. La demoiselle y repense, maintenant qu'elle est assise dans cet hôpital, s'impatientant d'avoir des nouvelles de la femme qui s'était amusée à sauter devant sa voiture. Des conneries, la McAllister en avait cumulé depuis son enfance, mais là, c'était tout autre-chose. Bien sûr, elle n'y était pour rien, rien n'était volontaire dans son acte. Elle conduisait et... une fille a surgit sur sa droite, le visage caché dans ses mains. La dunster avait freiné brusquement, mais la vitesse avait fait son œuvre, et rien n'avait pu arrêter la voiture. Le bruit du choc raisonne encore dans l'esprit féminin. Pour ne rien arranger, la voilà aux côtés de Paris. Et ils continuent à respecter leur contrat tacite de mutisme. On s'ignore, car c'est le plus simple. Du moins, c'était prévu comme ça.« Cela faisait longtemps hein » Maxym sursauterait presque, surprise qu'il brise leur pacte silencieux. On avait fait ceux qui ne reconnaissaient pas leurs traits vieillis, ceux qui n'entendent pas leurs prénoms respectifs prononcés. On s'est menti. Et aujourd'hui, tu décides que ce temps est révolu. Toi, sans me laisser le droit d'avoir mon avis sur la question. J'ai pas envie, je veux pas me risque à ces regards en arrière. « Faut croire que le Destin tente le tout pour le tout afin de nous réunir » Demoiselle, penchée en avant, les avant-bras sur ses cuisses, passe ses mains dans sa nuque. « Ouais, et on voit ce que ça donne, une fille est entrain d'y laisser sa vie. » J'ai beau ne pas croire au destin, le hasard nous lance de sacrés signaux. Les billes foncées se lancent au-dessus de son épaule, pour regarder l'homme du passé. « J'avais pas besoin de toi dans mon présent. » Tu es mon premier regret, Paris. Et je ne veux pas m'en rappeler.


 

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Maxym & Paris
Il aurait aimé que Maxym ne soit pas la conductrice, qu’il puisse continuer de faire comme si elle n’existait pas dans la mesure où il était préférable pour lui, pour elle, pour eux que cela continue ainsi. Seulement, il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était, comme si elle n’était pas assise non loin de lui. Peut-être que dans le fond, il était temps qu’ils crèvent l’abcès après toutes ces années de silence, d’éloignement. « Faut croire qu’à chaque fois qu’on se croise, faut qu’une personne y laisse sa vie » lâcha-t-il avant de s’en vouloir automatiquement. Il ne devait pas penser à ce bébé, à cette vie qu’ils auraient pu avoir ensemble, comme une famille. C’était idiot, avec le recul, il savait que cela avait été la meilleure des solutions pour la jeune femme. Elle était trop jeune à cette époque mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle ne lui avait pas laissé le choix, qu’elle avait décidé pour lui. « Parce que tu crois que je suis ravi de te revoir ? Crois moi, je me serais bien passé de ces retrouvailles » marmonna-t-il en retour. Oui, il avait fallu qu’ils se retrouvent après toutes ces années dans la même université, dans la même confrérie. Le hasard faisait tellement mal les choses songea-t-il avec amertume. Il ne voulait pas de Maxym dans sa vie, pas en sachant qu’elle avait été en quelque sorte son premier amour, celle qui avait brisé ses illusions en même temps que son cœur. Maxym était une des raisons qui avait fait de lui l’homme qu’il était : un homme incapable de s’engager, de se projeter dans une relation de peur de s’attacher et de voir ses sentiments broyés au mixeur. Non, dans le fond, elle l’avait surtout conforté dans son idée qu’il ne valait pas la peine qu’on le choisisse. Heureusement, entre temps, il avait rencontré Summer, la jeune femme avec qui, il espérait un avenir. « Comment vont tes parents ? » lâcha-t-il avec ironie.

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PARIS & MAX

Demoiselle Maxym est suffisamment perdue dans son présent, pour qu'on vienne la perturber avec le passé. Inutile d'insister, mon cœur est suffisamment en friche actuellement. Rien ne va, rien ne respecte le plan de la vie parfaite qu'elle avait cru pouvoir obtenir. Et là, sous forme d'appothéose, on lui glisse contre le capot une vie humaine, on lui donne entre les doigts une existence. A elle qui n'est pas capable de déjà gérer la sienne. Ne lui confiez pas une autre vie. Pas cette inconnue. « Faut croire qu’à chaque fois qu’on se croise, faut qu’une personne y laisse sa vie » Pas un autre inconnu. Les lèvres féminines s'ouvrent sur du silence, comme une douleur sans bruit qui s'échappe de sa gorge, un pansement qu'on lui arrache par surprise, dévoilant des trucs mal cicatrisés. Le regard est noir, atteint quand il se pose sur Paris. De la haine au fond des prunelles. « Je t'interdis. » Que sa voix perce enfin, sifflante menace. Je t'interdis de dire que c'était quelqu'un, que j'ai tué, je t'interdis de faire comme si tu avais été le seul abîmé.  « Parce que tu crois que je suis ravi de te revoir ? Crois moi, je me serais bien passé de ces retrouvailles » Tu vois, on est mieux sans l'un dans la vie de l'autre. On est d'accord. McAllister n'y réponds pas, toujours entrain d'essayer de retrouver ses esprits après l'attaque en traître de l'homme. Son regard se fixe droit devant elle, se laissant berçer par le bruit de l’hôpital.  « Comment vont tes parents ? » Là, ça rebondit contre l'armure féminine. Ca se répercute même sur ses traits, qui laissent passer un fin sourire amusé. « Très bien. Ils seront heureux de savoir que tu cherches à nouveau à gâcher ma vie. » Ses billes se posent sur lui, moins dures, plus provocatrices. Je mens, mais tu le mérites. On sait très bien que les seuls à avoir bousillé une partie de mon existence, et avoir créé ces désordres dans mon caractère, c'est eux. Toi, t'es juste ma première victime involontaire. Mon premier mauvais choix. « Ils vont te broyer, si tu crois pouvoir me mettre ça sur le dos. » Que pure vengeance de ta première réplique.
 

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Maxym & Paris
« Tu m’interdis de quoi ? De dire la vérité ? » rétorqua-t-il froidement car après tout, c’était des faits dont l’authenticité n’était plus à prouver. Maxym avait avorté de leur enfant et cela, il ne pourrait jamais lui pardonner malgré toutes les bonnes excuses qu’elle pourrait lui servir sur un plateau d’argent. Elle avait fait le choix de rester avec ses parents qui n’hésitaient pas à lui demander de jouer de ses charmes. Elle avait préféré jouer à la pute de service plutôt que de lui offrir une chance, de leur offrir une chance. L’adolescent en lui avait mis beaucoup de temps à s’en remettre mais aujourd’hui, il n’était plus le même gamin. Il était devenu adulte, il avait mûri, il avait tracé son chemin pour devenir l’homme qu’il était présentement. Ce même homme qui n’était vraiment pas heureux de la revoir et qui ne s’en cachait pas. Maxym représentait un passé dont il avait honte mais surtout qui continuait de le hanter à chaque fois qu’il voyait ses frères et sœurs grandir. Comment aurait été leur enfant ou bien même simplement leur vie si elle l’avait choisi lui ? Aurait-il fondé une famille heureuse ? Seraient-ils toujours en couple à l’heure actuelle, brillants étudiants malgré leur enfant ? Ils n’auraient jamais les réponses à leur question pour la simple et unique raison que la brune avait décidé pour eux. « A gâcher ta vie ? C’est ainsi que tu voyais notre relation par le passé ? Ravi de l’entendre ! Maintenant je comprends mieux pourquoi tu as flingué ta grossesse… Quelle horreur, enceinte d’un Maconahey » répliqua-t-il avec ironie en jouant les offusqué de service. « Je n’ai pas peur de tes parents. Après tout, je te signale que TU étais au volant, pas moi donc à moins d’une opération du Saint Esprit, je vois mal comment ils pourraient me foutre ça sur le dos Mcallister » lui dit-il en haussant les épaules, un faux sourire accroché aux lèvres. « Et puis, ils n’ont pas un pauvre suicidaire à tourmenter ? Rassure-moi, tu as continué à sortir avec des types ou tu continues d’attendre que tes parents te demandent des services ? »

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PARIS & MAX

« Je t'en prie, va clamer devant un centre d'IVG qu'avorter c'est tuer quelqu'un. Je rêve de te voir te faire jeter des pierres. » Un large sourire aux lèvres, Maxym n'en démord pas. Elle n'a tué personne, rien, si ce n'est un machin même pas formé. J'ai rayé une erreur, une connerie de deux adolescents qui ne font pas assez attention. Mais ne croyez pas que la demoiselle l'a bien vécu. Ne pensez pas que perdre Paris avait été simple. N'osez même pas imaginer qu'elle ne l'a pas regretté, un nombre incalculable de fois. Lui et son choix. La façon dont elle l'avait fait. Aujourd'hui, surement aurait-elle fait autrement. Car Torrey et ses enfants sont passés par là, et jeune fille McAllister est devenue une femme. Qui ne se sent toujours pas capable d'être mère, certes, mais la peur ne serait pas la même. As-tu un instant Paris, imaginé ce à quoi j'aurai dû renoncer ? Toi aussi, peut-être aurais-tu finis par m'en vouloir d'avoir abîmé ton avenir. Alors tu me hais, mais c'était surement comme ça que ca se serait finit dans tous les cas. Toi et moi, incapables de parler sans cracher de rancoeur. Fut un temps où on savait s'aimer. « A gâcher ta vie ? C’est ainsi que tu voyais notre relation par le passé ? Ravi de l’entendre ! Maintenant je comprends mieux pourquoi tu as flingué ta grossesse… Quelle horreur, enceinte d’un Maconaehey » La phrase acerbe est simple. Je peux te dire, avec aplomb, que tout ca est vrai. Que tu as été la pire partie de ma vie. Mais je crois que même pour moi, la Menteuse d'excellence, c'est trop. Je ne saurai être crédible. « J'ai pas dis ça. C'était pas parce que c'était de toi. » Que je l'ai fais. C'est parce que c'était de toi que ça a été difficile. J'aurai préféré que ca vienne d'un autre, d'un abruti dont je me fous. La douleur n'aurait pas été la même. Te détester, c'est juste le moyen que j'ai trouvé pour ne rien regretter. « Vraiment tu ne vois pas ? Tu ferais vraiment un mauvais avocat. Tu pourrais l'avoir poussé sous mes roues. » Un sourire identique à l'homme d'en face stagne sur ses lèvres, en signe de provocation. Sauf qu'il tape, encore et encore. Le problème, c'est qu'il connait toutes les plaies de McAllister. Celles que personne d'autres ne connait. Celles qui parviennent à assombrir son regard déjà foncé. Ces billes qui s'accrochent à celles de l'homme. « Tu crois que c'était simple ? Est-ce qu'au moins une seconde tu as essayé de te mettre à ma place ? » Je suppose que dans ton imaginaire, je ne t'ai jamais regretté, et que d'ailleurs, c'est avec une ignorance absolue que je t'ai à mes côtés. Ouais, tu te trompes sur toute la ligne. Elle soupire, en confession. « Je le fais plus. » Plus depuis Ricardo, plus depuis aussi, que je ne supporte plus leurs mains.

 

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Maxym & Paris
« J’ai le droit d’avoir mon opinion personnelle sur la question, ce n’est pas pour autant que je condamne l’IVG ! C’est juste que certains hommes aimeraient bien pouvoir avoir le droit de vote concernant une grossesse mais c’est vrai… C’est votre corps donc qu’est-ce que vous en avez à foutre de nous ? Après tout, avoir le droit de choisir d’être père ou non, c’est quoi ?! Mais bon, faudrait déjà que tu aimes une autre personne que toi pour pouvoir prendre les autres en considération » rétorqua-t-il en croisant les bras contre son torse. Maxym ne lui ôterait pas de la tête qu’elle avait tué leur enfant. Elle aurait pu lui demander son avis ou même simplement mener sa grossesse à terme et lui confier l’enfant. Non, elle l’avait simplement balayé de sa vie comme elle le faisait toujours dès que quelque chose dérangeait ses grands projets. Avec rancœur, Paris avait continué en ironisant sur le fait qu’elle n’avait pu supporté d’être enceinte de lui et sa réponse l’étonna bien plus qu’il ne le laissa paraitre. « Mouais… on va y croire » botta-t-il en touche en détournant le regard. Il avait toujours imaginé qu’avec les années, il avait mis sa colère et sa rancœur de côté envers cette adolescente devenue femme mais il faut croire que sa mémoire l’empêchait véritablement de tracer un trait sur cette histoire. « Bien sûr… il est connu que je balance les nanas devant des voitures en priant pour qu’elles se fassent écraser. Un rapide examen physique prouverait qu’il n’y a eu aucun coups ni même pression sur elle » haussa-t-il les épaules. Non mais voilà qu’ils se mettaient déjà à parler de jugement et de tribunal.

« J’ai essayé de me mettre à ta place ! Tu aurais pu accepter de me suivre, de partir avec moi.. Tu n’aurais jamais eu à faire ce genre de choses mais tu es restée avec eux » soupira-t-il plus avec tristesse que colère. Dans le fond, ils avaient raté le coche tous les deux et prit des routes totalement séparées jusqu’à aujourd’hui. « Tu m’en vois ravi… Tu valais mieux que ça » consentit-il à dire alors qu’elle venait lui faire une confession qui étrangement le rendait heureux avec une pointe de soulagement.

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PARIS & MAX

« Mais bon, faudrait déjà que tu aimes une autre personne que toi pour pouvoir prendre les autres en considération » C'est tout ce qu'elle retient, ce qui la heurte de plein fouet. Tu ne prends pas de gant, Paris. Pas comme les autres. Des conneries, j'en ai faite, je continue à en faire. C'est dans mon essence d'être égoiste, ambitieuse, de penser à mon plaisir immédiat, quitte à blesser les autres. J'apprends, tu sais. J'essaye d'évoluer. Mon changement de couleur trahit une certaine avancée. Mais adolescente, je n'étais qu'un pur produit McAllister, en pleine rebellion. Depuis tôt, mon ambition est de conquérir leur cabinet pour le détruire. Ne croit pas que je fais ça par amour pour eux. Comment veux-tu que j'imagine avoir une famille, quand je n'en ai jamais eu une digne de ce nom ? Alors demoiselle ne répond pas. Car le contredire serait ridicule. Le regard fixé droit devant elle, le laissant se décharger de ses reproches. Il a fallut des années pour y arriver, alors je te laisse quelques minutes. « Mouais… on va y croire » Et je me fous que tu y crois ou non. Mes prunelles sont exemptes de mensonge. Accordes-toi avec la vérité qui t'arranges. « Ne les sous-estimes pas. » Ce sont des spécialistes dans l'art de s'arranger avec la réalité, qu'importe les mœurs bafouées. Alors, tu vois, moi je viens de ce monde. Et tu m'as laissé l'occasion de le quitter. Peut-être qu'aujourd'hui, je serais capable de renoncer à tout ça pour une palpitation de mon cœur éprit. Mais pas à cet âge. Je n'avais pas conscience de l'importance de ce qu'on vivait. « Et on aurait vécu d'amour et d'eau fraiche, avec un gamin alors qu'on était même pas des adultes ? » Cette discussion, qui aurait dû avoir lieu y a tellement d'années. A croire qu'on ne peut pas tout repousser éternellement. « On était des enfants, et.. j'avais un plan pour mon avenir, je.. je pouvais pas tout lâcher comme ça. Alors tu peux dire que j'l'ai tué, que je t'ai laissé tomber, et c'est surement vrai, mais à ce moment là, à cet instant, j'étais paniquée, et dans ma tête, j'avais pas le choix. » Je n'ai même pas hésité. Je ne dirai pas que mes joues s'en sont sorties sèches, que je n'aurai pas préféré que ta main ne soit pas loin. Que je n'ai pas perdu deux personnes ce jour là. Ses jambes se replient en tailleur sur le siège, gamine qui se recroqueville. « Tu m’en vois ravi… Tu valais mieux que ça » Une réplique qui ne provoque qu'un sourire amusé. Je suis pas sûre que je vaux mieux que ça. C'est ce que je fais de mieux. Les deux billes foncées se posent enfin sur l'homme d'à côté. Tu as changé, et pourtant, j'arrive toujours à voir le gamin en toi. « Ca n'a plus grande valeur maintenant, mais je suis désolée. » Pas de l'avoir fait, mais de la façon. De tout ça. Je suis désolée pour nous.

 

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Maxym & Paris
Paris n’avait jamais pris de gants avec qui que ce soit. Il était ce genre d’hommes qui parlait bien avant de penser parce qu’il était brut de décoffrage. Il ne connaissait ni le tact ni même la diplomatie. Personne ne lui avait appris, il avait grandi avec la loi de la jungle : sois fort sinon on te bouffera. Lorsqu’il était enfant, il avait subi ce qu’aucun autre enfant aurait dû subir. Pourtant, au lieu de sombrer, il s’était battu et il avait vaincu mais à quel prix ? Le Dunster s’était muré derrière une carapace que peu de personnes pouvaient se targuer d’avoir franchi complétement. Tenir les gens à distance avait été sa spécialité durant des années et des années. Depuis elle. Cette adolescente qui lui avait montré un avenir plus reluisant, un avenir où il ne serait plus un batard, le fils d’un monstre, d’un assassin. Maxym lui avait tout repris au moment de leur séparation mais surtout de sa décision d’interrompre sa grossesse. Maintenant, ses parents revenaient sur le tapis pour le priver de sa vie actuelle ? Hors de question. Paris n’était plus cet adolescent, il avait mûri, il avait fait son chemin. « Oh je sous-estime pas tes enfoirés de géniteurs si tu me passes l’expression mais je ne suis plus ce gamin facilement influençable. S’ils veulent la guerre, ils l’auront ! Je ne cherche pas les emmerdes pour autant, crois-moi, je préférais éviter tout contact avec eux et reprendre ma petite vie bien tranquille » haussa-t-il des épaules. Oui, il se battrait s’il le fallait mais il avait appris à se contenir, à ne plus foncer tête baissée dans les emmerdes. Après tout, il avait une famille à gérer à présent. En parlant de famille, le Dunster n’osait pas imaginer la vie qu’il aurait pu avoir avec elle.

« J’aurais trouvé un boulot à côté, on aurait vécu avec ma mère… Je sais que cela n’aurait pas été une vie idéale mais au moins, cet enfant n’aurait jamais manqué d’amour. La seule chose que j’aurai aimé Maxym, c’est que tu me laisses au moins le droit de vote » soupira-t-il. Au-delà de la perte de cet enfant, c’était bel et bien sa réaction égoïste qu’il condamnait. Elle avait décidé pour eux mais surtout pour elle. Un bébé ne cadrait pas avec ses plans d’avenir ? Et si lui, il avait voulu l’élever ?! « J’aurai été un bon père pour cet enfant » ajouta-t-il presque douloureusement. Maxym ne comprendrait jamais à quel point elle lui avait arraché des mains ses espoirs d’être un homme bon, d’être une personne importante pour quelqu’un, de savoir qu’au moins une personne pensait à lui, l’aimait. Aujourd’hui, il avait tout cela grâce à Summer, à ses frères et sœurs mais il lui arrivait encore de penser à cet enfant. « C’est du passé Maxym, on ferait mieux d’oublier tout cela… Avec le recul, tu as certainement pris la meilleure des décisions même si ça m’arrache la gueule de l’avouer… Qu’est-ce que tu deviens depuis le temps ? »


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PARIS & MAX

Tu serais le chevalier, je serai la guerrière. Tu brandirais la bannière du bien, et moi celle des chemins plus tortueux. Je t'ai admiré, pour ta force de caractère. J'avais besoin de croire en quelqu'un, de me raccrocher à une bonté absente de mon quotidien, et toi, tu avais besoin de grands yeux bruns qui te regardent pour révéler la vraie beauté de ce que tu étais. Sûrement que j'ai vu en toi quelqu'un capable de me sortir de ma vie, de ce que je détestais déjà. Et tu m'as ouverts des portes, autant que tu pouvais, mais tu ne pouvais pas lutter contre mes propres choix, contre celles que je ferme, que je claque, parfois malgré moi. Ouais, je suis douée pour me saborder. Le bonheur, c'est pas fait pour McAllister. Le chaos va mieux à son regard sombre. Pourtant elle essaye, tempère, tente le calme. Et peu importe que des insultes visent mes patriarches, ils le méritent assurément. Pire encore. « Je ne les mêlerai pas à ça.. si on est d'accord sur le fait que c'était un accident. » Le sonde du regard un instant, pour se rassurer. Si jusqu'alors, c'est ta présence Paris qui me perturbait le plus, je n'oublie pas qu'une fille s'est retrouvée percutée contre ma voiture. Et que, concrètement, je suis un peu dans la merde avec cette histoire. Tout est passé tellement vite que je n'ai eu le temps que de piler, mais pas suffisamment tôt pour éviter le choc. Je fais tout en retard. Freiner, m'excuser. Te parler. « Je sais que tu aurais trouvé des solutions, Paris. Je savais que toi tu saurais, que tu prendrais les choses en main et que tu aurais pris soin de moi. De nous. » Tu es doué pour les autres. « Tu aurais été génial. » Qu'elle glisse dans un souffle, en se pincant les lèvres. « Mais je n'aurai pas réussi à gérer une grossesse, j'en étais pas capable. » Qu'importe si je t'avais accordé un droit de vote, un avis, je ne l'aurai pas écouté. Je n'aurai pas supporté de tout perdre, d'affronter mes parents, de voir mon ventre grossir. De perdre ma beauté. Ca peut te paraître superficiel. Je sais que c'était le bon choix, pour notre avenir, mais ça n'avait rien de simple. « Oh tu sais, toujours la même. Toujours le même sale caractère. » Esquisse un sourire en coin. « Je suis en droit, j'ai eu un copain... ce qui est une sorte d'exploit, je suis pas très stable depuis.. » Toi, quoi. Mais inutile de le dire à haute voix. Le jour où je t'ai laissé partir, j'ai abandonné les rêves de gamine sur l'amour. Ricardo m'a réconcilié avec tout ça, jusqu'à ce que ça me brise le peu de cœur qu'il me restait. « Et, je suis à la Dunster depuis cette année. » Prend une inspiration profonde. C'est tellement étrange, de renouer avec le passé. Les tumultes passées semblent s'apaiser doucement, comme si on pensait des plaies ouvertes depuis bien trop longtemps. Le regard féminin s'est adoucie. « Et toi ? Qui est le Paris du présent ? » J'ai envie de savoir. Sans savoir si c'est une bonne idée, si j'ai vraiment envie de te connaître. Mais ça me brûle les lèvres.

 

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