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Phase ❖ Chasing Cars

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Chasing Cars


Chase & Phoenix
Aujourd’hui j’étais de garde aux urgences du moins je venais de la prendre aux alentours de dix huit heures trente mais pour le moment c’était encore très calme même si je savais que ça ne durerait pas toute la nuit ainsi. Alors j’allais en profiter pour me remettre pleinement dans le bain alors que cela faisait à peu près deux semaines que je ne pouvais pas exercer mon métier puisque j’étais assigné à résidence. Mais après avoir bataillé des jours durant, mes avocats avaient finalement obtenu gain de cause sur le fait que j’avais besoin de faire quelque chose d’utile pendant l’attente du procès qui ne surviendrait qu’à la fin du mois de février… Genre une semaine avant le début du Spring Break… Je me disais que j’allais peut-être rater cet événement super important mais inutile d’y penser, il fallait que je pense à ma petite amie. A l’heure où je vous conte cette histoire, j’étais officiellement en couple avec Phoenix Cahill et cela m’octroyait énormément de joie. Notre dernière dispute avait failli tout détruire entre nous mais j’avais su trouver les mots, surtout j’avais su faire le geste adéquat pour la récupérer et aujourd’hui nous filions presque l’amour parfait. Elle me manquait ce soir, je n’allais pas pouvoir dormir avec elle vu que j’étais de garde alors je lui envoyais un message pour exprimer mon amour et qu’elle me manquait terriblement, mais le fait de savoir qu’elle serait là à mon retour du boulot me galvanisait pour que je puisse faire du bon boulot… Mais alors que je sortais de la chambre d’un de mes patients du soir, on m’indiquait qu’une jeune femme venait d’être admise aux urgences suite à un accident de voiture. A la description de la jeune femme en question, mon sang n’en faisait qu’un tour parce que ladite femme ressemblait à Phoenix. Aussitôt je me précipitais jusqu’à l’entrée des urgences avant de me figer en la reconnaissant vraiment. Le brancardier m’attrapait presque… « Emmenez-la jusqu’en salle numéro 13. Amanda, Kyliann, suivez-moi. » ordonnai-je d’une voix difficilement assurée aux infirmiers qui se trouvaient à mes côtés, alors que ma petite amie était en piteux état. « Mon amour, tu m’entends ? ». Ça allait être difficile de pouvoir faire mon boulot à bon escient alors que la femme que j’aime était blessée. Faire la part des choses…


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Ce soir, c'était l'un de ces soirs que j'aimais tant, nous avions rendez-vous avec mon agent, des amies mannequins pour mettre en place la collection été de la firme Victoria Secret's et j'avais hâte de savoir la destination de notre voyage. Les bahamas peut-être ? Ou bien la république Dominicaine? Un pays ou le sable blanc prendrait le dessus sur les buildings et je m'étais mis en tête de demander au directeur de la marque enfin, l'un des directeurs pas le grand patron, si je pouvais emmener mon petit ami. Et j'avais hâte de savoir sa réponse, ce qui m'amènerait d'ailleurs à m'eclipser une petite semaine du spring break. Mais ce n'était rien, une semaine. Je saluais mes amies et les prenait dans mes bras, avant de serrer mon agent à mon tour dans mes bras. C'était ça, la deuxième famille, des sourires, des réunions et des éclats de rire. Je m'installais autour de mon thé et écoutait patiemment ce que John, le directeur artistique nous disait. Bon sang ce que le temps était long en vérité, mais quand la destination était annoncé, je souriais sur ma chaise, comme une imbécile. Les Bahamas. Je regardais ma collègue et nous faisions une petite danse sur notre chaise en explosant de rire. Personne ne remarquait vu l'effervescence de la chose. Lorsque la réunion se terminait, je remerciais John qui avait accepté que Chase vienne, m'annonçant que cela ne posait aucun problème, il faudrait d'ailleurs que je lui en parle. Pour une fois, j'avais pris ma voiture et je voulais passer chez le traiteur pour me prendre un repas à emporter avant d'entrer dans ma phase draconienne du régime avant les promotions. Du sport était au programme, beaucoup de sports. Montant dans ma voiture, je roulais tranquillement, chantonnant la chanson qui passait dans l'habitacle et tout se passait très vite. Je ne voyais pas la voiture qui me refusait la priorité et j'hurlais dans l'habitacle en pensant à Chase. Pourquoi. Lorsque je retrouvais mes esprits, j'étais dans une ambulance, ma tête me faisait un mal de chien et les gens autour de moi parlaient beaucoup trop. Ils parlaient de mes constantes, du fait que j'avais perdu connaissance trop longtemps et que je devais aller faire une visite à l'hôpital. Non, je ne voulais pas. Je ne voulais pas que Chase me voit dans cet état. « Non.. S'il vous plaît. » Et je resombrais dans l'obscurité. Quand mes yeux s'ouvraient pour la deuxième fois, ma tête me faisait toujours aussi mal, et mes jambes aussi. Non s'il vous plaît. Mon esprit paniquait et j'avais envie d'hurler. Lorsque la voix de Chase me parvenait jusqu'aux oreilles, je me mettais à pleurer « Je.. Oui.. Je t'entend... » Et une grimace de douleur me prenait le visage, tandis que je touchais mon front avant de me retrouver avec du sang plein les mains, déclenchant un torrent de larmes qui déferlaient sur mes joues. Pourquoi.
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Chase & Phoenix
Ça m’avait réellement manqué tout ça ! Moi qui aimais tant la médecine, ne pas pouvoir pratiquer pendant ces dernières semaines ça m’avait mis dans un état de manque comme si je devenais accro à une drogue. Le pire c’était que depuis que je m’étais rendu à Paris au lendemain des Attentats du 13 Novembre où j’avais perdu un ami proche, j’étais encore plus minutieux dans ce que je faisais et que j’avais l’objectif de sauver le maximum de vies possibles ! Fin bref, j’étais en train de penser à ma petite amie et je me disais que le fait de savoir qu’elle serait à la maison pour m’accueillir à mon retour du travail, me donnait envie de faire encore mieux mon boulot afin qu’elle puisse être fière de moi… Sauf que jamais je ne me serais attendu au scénario actuel ! Ma petite amie se trouvait sur un brancard des pompiers, blessée suite à un accident de voiture d’après ce qu’on me rapportait. J’étais actuellement le seul médecin disponible des urgences ce soir déjà que nous n’étions pas si nombreux que ça alors j’allais devoir m’occuper d’elle. J’ordonnais à deux infirmiers de préparer une salle tandis que je me rapprochais de la jeune femme pour lui tenir la main et lui demander si elle m’entendait, elle me répondait par l’affirmative mais elle venait de se toucher le front… La suite me fit extrêmement mal au cœur et j’avais vraiment du mal à rester professionnel en voyant ma petite amie comme ça. « Je suis là mon amour, je vais m’occuper de toi… » dis-je d’une voix rassurante tout en posant mes lèvres sur sa joue, afin de pouvoir rester professionnel sinon j’allais faire des bêtises. Un des infirmiers injecta un sédatif pour endormir un peu ma petite amie tandis que nous nous dirigions vers la fameuse salle numéro 13. Je lavais rapidement mes mains avant d’enfiler des gants. Il était temps de montrer que j’étais fort, que je devais l’être pour deux. Je demandais à ce qu’on fasse des examens sanguins etc… « Fais-moi confiance princesse. Tout va bien se passer… ». Je murmurais ces quelques mots alors qu’elle s’endormait avec l’anesthésie qu’on venait de lui administrer.


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J'étais le genre de fille à faire toujours attention en voiture, je n'utilisais jamais mon téléphone au volant, je ne mettais jamais la musique trop forte et je respectais les limitations de vitesse. Mais pourquoi est-ce que les chauffards trouvaient toujours le chemin des personnes respectueuses du code de la route ? Je m'en voulais d'avoir pris la voiture ce soir et d'avoir infligé ce spectacle à Chase. Mais je n'étais pas en état de parler, je n'y arrivais pas les mots étaient bloqués au fond de mon coeur, de mon cerveau. J'avais mal. Tellement mal, et lui il était là, à devoir me soigner. Pourquoi est-ce que la vie lui infligeait cela alors qu'il venait à peine de reprendre le boulot ? Je ne voulais pas que ce soit lui qui me soigne, mais je ne pouvais pas émettre de contestations vu l'état actuel des choses. Je n'étais même pas en état de parler, je n'y arrivais pas de toutes façons, prise d'une sorte de crise d'angoisse en voyant le sang sur mes doigts. Je ne supportais pas la vue du sang, je ne supportais pas de voir la moindre dose d'hémoglobine, encore moins quand c'était le mien. Je le voyais de manière floue et j'aurais tellement voulue être dans ses bras, dans un lit, le mien ou le sien. Plutôt qu'ici, c'était horrible comme sensation « Non Chase... S'il te plaît.. Ne t'inflige pas cela. » Et je serrais sa main, sans vraiment savoir si je le faisais étant donné que je ne sentais pas la moindre force qui sortait de mes doigts. Je tentais de me débattre quand on m'administrait un sédatif, mais je n'y arrivais pas, je n'en avais pas la force. Chase tentait de me rassurer et je le trouvais tellement adorable à ce moment même. Mais je ne parvenais pas à le lui dire. « Chase... j'ai peur... » Je ne me sentais pas partir, je ne me sentais pas sombrer dans les abysses de la souffrance quand l'anesthésie faisait effet. J'avais l'impression que tout était foutu, que je n'allais plus me réveiller, mais j'avais l'impression de mourir, la, maintenant quand mon coeur s'arrêtait pendant moins d'une minute. Et je m'en voulais encore et encore d'infliger ça à l'homme qui partageait ma vie.
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Et dire que je m’étais dit que cette soirée de garde allait être plus tranquille que les dernières que j’avais effectuées avant que je ne sois assigné à résidence… Mais malheureusement, j’étais maudit en ce moment et j’allais devoir soigner ma petite amie qui venait d’avoir un accident de voiture ! La soigner alors qu’elle était souffrante, ça serait extrêmement difficile pour moi parce que c’était la première fois de ma vie que j’allais devoir mettre mon côté professionnel en avant pour sauver la vie d’une personne que j’aime. Je sentais mon cœur qui ne cessait de tambouriner dans ma poitrine tellement j’avais peur d’échouer mais pour le moment, il semblerait bien que j’assure parce que tout le monde écoutait mes ordres… Phoenix ne voulait pas que je m’inflige ça mais c’était trop tard ! Je n’allais pas rester sans rien faire alors qu’elle était en sang sur un brancard et qu’on la transportait jusqu’à la salle de travail. « C’est mon travail. Je te soignerais, je te le promets ! » dis-je t’un ton déterminé alors que je m’affairais pour m’occuper d’elle donnant des indications aux infirmiers qui me secondaient. On prélevait le sang de ma petite amie et tout afin de faire des examens. Après qu’on lui ait administrée le sédatif, ma petite amie semblait être plus calme mais elle me murmurait qu’elle avait peur… « Sois forte princesse ! ». Sauf que malgré l’anesthésie, elle était en train de faire un arrêt respiratoire… Son cœur était en train de s’arrêter alors je me précipitais pour faire les insufflations et le massage cardiaque jusqu’à ce que son cœur reparte quelques secondes plus tard mais j’avais eu la peur de ma vie… J’avais cru la perdre et ça devenait encore plus dur de la soigner mais maintenant qu’elle était totalement endormie grâce à l’anesthésie, je pouvais l’opérer. Cela prit quelques minutes voire presque une bonne heure avant que ça ne soit terminé. J’étais éreinté parce que psychologiquement parlant, c’était l’intervention la plus difficile de ma vie mais elle était seine et sauve… Mais une chose avait retenu mon attention lorsque j’avais reçu ses résultats d’examen… J’allais attendre qu’elle se réveille maintenant.

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La vie était injuste et je le savais très bien, les gentils trinquent aux actes des méchants, et les gentils en payent souvent le prix fort. Comme la c'était mon cas et c'était surtout le cas de Chase. J'avais tellement mal au coeur pour lui, de me dire qu'il allait devoir s'occuper de mi d'une autre façon qu'intimement -je vois par là, en cuisinant ou encore en me prenant dans ses bras dans des moments totalement inattendus- mais même si je l'intimais de ne pas s'occuper de moi, je savais qu'il le ferait parce qu'il était têtu et qu'il n'allait certainement pas m'écouter, surtout pas dans une situation pareille. Après tout, il était médecin et je ne pouvais pas l'interdire d'effectuer son boulot. Non, je n'en avais pas le droit. Je les laissais m'emmener dans une salle froide, blanche et qui sentait l'hôpital, alors que j'étais dans un état végétatif vu le sédatif qu'il venait de m'administrer. J'avais l'impression de planer, d'être sur un nuage quand il me déposait le masque d'oxygène sur le nez pour me permettre de respirer et surtout de m'endormir totalement. Ce qui ne semblait pas avoir suffit étant donné que mon coeur s'arrêtait. Mais ne pouvant pas en avoir conscience, je ne pensais rien de tout cela, je ne sentais pas l'agitation autour de moi, je ne pouvais pas voir Chase qui s'affolait. Je restais là, immobile, sur ce brancard tandis que des infirmiers s'affairaient à me recoudre et surtout à s'occuper de mes jambes qui avaient été touchés, pas grandement fort heureusement. Une fois l'intervention terminée, je ne le sentais pas non plus qu'ils me plaçaient en salle de réveil, ce n'était qu'une fois que mes yeux s'ouvraient que je cherchais Chase du regard, affolé. La tête dans le vague, je tournais la tête à droite à gauche mais je n'arrivais pas à me redresser pour voir s'il était là. Je me remettais à pleurer, imaginant qu'il me détestait. Lorsqu'une infirmière se rapprochait de moi, je n'arrivais pas à me calmer et je ne murmurais que « Où... Où est Chase ... Le docteur Walton ? » Et dans mes yeux, elle pouvait lire le désespoir qui venait de prendre place dans mon regard, je voulais simplement le voir.
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La jeune femme était de retour dans sa chambre et elle était réveillée maintenant, elle me réclamait mais je n’étais pas encore là, c’était une infirmière qui se trouvait dans la pièce. - Mademoiselle, le Docteur Walton sera d’une minute à l’autre. Il m’a chargé de le prévenir si vous êtes réveillée.. Sur ces mots, l’infirmière m’avait envoyé un message sur mon biper alors que j’étais en train d’ausculter un petit garçon qui avait contracté une maladie assez rare. Je demandais aussitôt à ce qu’on lui fasse. Je me dirigeais alors vers la chambre de ma petite amie… Et je me remettais à penser. Je crois bien que ça avait été l’un des moments les plus difficiles de ma carrière de médecin : m’occuper de ma petite amie blessée ! Comment avais-je réussi à tenir, à rester professionnel alors que la vie de la personne que j’aimais le plus était en jeu à l’heure actuelle ? Eh bien je ne pourrais pas répondre à cette question mais toujours est-il que j’avais tout mis de côté pour me focaliser essentiellement sur ma volonté de la sauver. Surtout quand j’ai constaté qu’elle faisait un arrêt cardiaque ! Aussitôt mon cœur s’était mis à battre trop fortement avant que je ne me mette à effectuer les gestes de premier secours et à force d’insufflations et massage cardiaque, le cœur de ma petite amie s’était relancé et comme elle s’endormait grâce à l’anesthésie, j’ai pu l’opérer consciencieusement puis j’avais demandé à ce qu’on la mette en salle de réveil pendant que j’allais m’occuper d’autres patients. En fait cela me permettait de ne pas penser à ce que j’avais aussitôt découvert en lisant les résultats du test sanguin de ma petite amie. Qu’importe, j’arrivais enfin dans la chambre de la jeune femme, j’avais l’air d’un homme qui n’avait pas dormi depuis des jours et des jours. Heureusement que pour le moment, nous n’avions pas beaucoup d’intervention aux Urgences. « Bonsoir princesse » dis-je tout en m’approchant de ma petite amie pour lui prendre tendrement la main. « Je suis là maintenant ». Tout en lui serrant fort la main, je serrais contre moi son dossier médical où se trouvaient les résultats du test sanguin.

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Je n'arrivais pas à imaginer comment cela avait pu être éprouvant pour Chase de me voir là, dans une situation délicate. Je n'imaginais pas non plus l'état dans lequel il avait dû être lorsque mon coeur s'était arrêté, et je ne voulais pas le savoir parce que je savais que j'allais encore et encore me confondre en excuses. Je ne savais même pas ce qu'il en état de l'autre personne, du chauffard, je ne savais même pas qui avait appelé les secours et si j'avais récupérer mes papiers, mon dossier de boulot pour les Bahamas. Je n'en savais strictement rien. Et je n'avais pas envie de penser à cela. Lorsque l'on me remontait dans la chambre qui m'avait été assignée, je me sentais nauséeuse. J'avais la tête qui bourdonnait encore et j'avais l'impression que tout mon corps était rempli d'ecchymoses. Mais je n'avais qu'une hâte, c'était que Chase arrive et qu'il me prenne dans ses bras. Qu'il me dise comme à son habitude que tout ira bien. Il avait tellement l'habitude de faire cela que j'étais heureuse qu'il soit la. J'avais faim aussi, mais appparemment je ne pouvais pas manger de suite d'après les infirmières. J'attendais alors, regardant mes mains bleuies et je fixais la perfusion qui gouttait. J'étais dans mes pensées quand Chase entrait dans la pièce et je sursautais à l'écoute de sa voix « Mon amour... » Il faisait peine à voir, j'avais tellement mal au coeur pour lui. Sa main dans la mienne, j'entrelaçais nos doigts et je le fixais, me redressant dans mon lit. « T'as l'air tellement épuisé... Je suis désolée. » Je me confondais encore et encore en excuses avant de serrer un peu plus sa main « Mais c'était pas de ma faute... J'y suis pour rien.. »
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Ma petite amie était hors de danger maintenant mais j’étais tellement secoué par ce qu’il s’était passé que je n’avais pas été très minutieux dans mes autres tâches parce que j’étais bien trop focalisé sur ce qui était arrivé à la femme que j’aime. C’était réellement une sensation étrange que de devoir soigner, sauver la vie d’une personne qu’on aime mais j’avais réussi à tenir bon et elle était hors de danger maintenant. Le temps qu’elle se réveille, je m’étais mis à voir mes autres patients mais vu que l’infirmière que j’avais assignée à ma petite amie me prévenait que celle-ci souhaitait me voir, j’avais rapidement rallié l’une des chambres des urgences où je me trouvais à la chambre de Phoenix. J’étais complètement fatigué et je n’avais qu’une envie : me foutre dans un lit et dormir pendant des heures ! Mais ma petite amie passait en priorité alors une fois dans sa chambre, je m’approchais d’elle pour lui tenir tendrement la main. Elle s’excusait parce que j’avais l’air complètement épuisé, ce qui était véridique mais ce n’était pas de sa faute. « Hey ne fais pas trop d’efforts, il faut que tu te reposes un peu. Et ne t’excuses pas, je t’aime et jamais je n’aurais permis qu’il t’arrive trop de malheur… ». Ma voix était un peu rauque, fatiguée mais soulagée. Et pendant qu’elle continuait à parler tout en me serrant très fort la main, je venais caresser tendrement sa joue. « Je sais que tu n’y étais pour rien… Mais n’y pense plus maintenant, tout va bien aller. Je m’occuperais bien de toi ». Je m’approchais légèrement d’elle pour l’embrasser avec tendresse. Embrassant son front par la suite, je me demandais comment j’allais lui parler de ce que j’avais découvert en faisant ses analyses sanguines… Je me relevais légèrement pour consulter son dossier, celui qui se trouvait au pied du lit avant de reporter mon attention sur la jeune femme.

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On dit souvent que la vie ne tient qu'à un fil et j'en avais eu la preuve ce soir. Ce soir, j'avais failli y passer et l'homme qui partageait ma vie m'avait sauvé. Et je ne savais déjà pas comment le remercier pour les diverses choses qu'il avait fait pour moi, mais la ? Comment est-ce que j'allais faire ? Est-ce que j'allais réussir à le remercier au moins ? J'étais tellement paniquée à l'idée qu'il m'en veuille, qu'il ne veuille plus me voir que j'avais demandé à l'infirmière ou il était et heureusement, il avait rappliqué rapidement. Quand il avait franchi la porte de ma chambre, je me sentais apaisée, rassurée et j'avais terriblement envie qu'il me prenne dans ses bras, mais il ne le pourrait certainement pas. Je m'excusais alors de lui avoir fait subir ça et je me mordillais l'intérieur de la joue pour ne pas pleurer. « Mais moi, je ne voulais pas que ça arrive... » Et ça c'était la vérité, j'avais toujours fait attention et encore aujourd'hui. Sa main sur ma joue, je fermais les yeux, le coeur battant la chamade et je souriais, un faible sourire se dessinait sur mes lèvres. « J'ai l'impression que quand je referme les yeux, je revois cette scène... C'est horrible, j'ai tellement penser à toi, à nous... » Et au fait que notre futur était encore trop flou, mais je ne voulais pas me dire qu'il pouvait me remplacer si un jour je venais à partir. Quand ses lèvres se déposaient sur les miennes, je l'embrassais tendrement, fermant les yeux. Et quand il déposait ses lèvres sur mon front, je sentais mon coeur qui s'affolait un peu plus. « Tu peux t'asseoir cinq minutes..? Je veux être dans tes bras.. C'est la où je me sens le mieux... » demandais-je en le regardant qui fixer ce qui semblait être mon dossier, il avait l'air perturbé, mais je ne voulais pas savoir, je ne voulais rien savoir, juste être avec lui, sans embrouilles.
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