SLOALINE • “I don't do drugs. I am drugs.”

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Sloan avait lancé cette idée un peu au hasard. Il avait entendu parler de Charline par l'ami d'un ami à un ami. Bref, les rumeurs circulaient très vite à Harvard, qu'elles soient vérifiées ou pas. Pour ça, le beau brun n'était pas trop concerné par les rumeurs car il faisait tout son possible pour cacher son côté délinquant. D'ailleurs il le faisait à la perfection même si de nombreuses personnes étaient au courant de son passé douteux et sombre. Sloan vivait très mal cette situation, devoir se cacher et mentir aux autres. Il ne savait plus ce qu'il disait à certaines personnes et à d'autres. Le mensonge rythmait son quotidien. Et puis il y avait des gens comme Charline, avec qui il ne se forçait pas. Avec la brunette, il était lui même, ne jouait aucun jeu et c'était jouissif de faire une pause dans sa bipolarité. Charline semblait être partante pour cette petite escapade. Au top. Elle installa rapidement ses conditions. De un, elle ne voulait pas que ça soit trop dur, que cette nana se soit pas trop connue. Elle voulait également connaître son nom et l'objet en question. Ok, Sloan allait tout lui dire, de toute façon il voulait récupérer l'objet donc il devait bien lui dire le pourquoi du comment. Alors qu'il allait lui répondre, Charline se leva et alla dans la salle de bain. Une aubaine pour le jeune homme qui semblait un peu géné. Il s'humidifia les lèvres en regardant la brunette marcher jusqu'à la salle de bain. Bordel cette nana était une bombe, il avait un peu de salive sur le coin des lèvres. Sloan se leva d'un bond, comme pour reprendre ses esprits. « Elle s'appelle Meleya, tu risques de ne pas la connaître, elle n'étudie pas à Harvard. » Commença-t-il sur un ton calme. Sloan s'était levé, il cherchait dans les tiroirs de la commode. « Elle a quelque chose qui m'appartient. » continua-t-il sans entrer dans le détail. Il ne voulait pas trop en parler et surtout pas à Charline. Ça ne se fait pas de parler de ses ex avec la fille qu'on convoite. La brunette était encore dans la salle de bain, le jeune homme pouvait entendre l'eau couler d'ici. Sloan passa sa main dans ses cheveux. Il était certain d'avoir gardé un double de ses clés. Enfin, il ne l'avait pas gardé, il lui avait piqué un jour par mégarde. Après quelques secondes de recherche intensives, il trouva la clé. Ouf. Sloan se tourna vers Charline qui semblait en avoir terminé avec la salle de bain. La réponse qu'il lui avait donné n'était pas suffisante, elle voulait en savoir plus et c'était bien normal. L'Eliot s'avança de quelques pas vers elle et lui tendit la clé. « Elle habite un petit appartement à quelques quartiers d'ici, on peut y aller à pied. » dit-il. Pff le con, de toute façon il n'avait plus sa bagnole, donc ils allaient forcément y aller à pied. A moins qu'ils trouvent deux chevaux en route mais ça m'étonnerait. « J'ai le code de sa porte d'entrée, il est vingt heures et elle devrait être en route pour son cours de je ne sais plus quoi, danse ou une connerie du genre. » Sloan leva les yeux au ciel, excédé par la situation. Le beau brun afficha un petit sourire narquois à Charline. On voyait bien que parler d'elle l'énervait. Encore une histoire d'amour qui avait mal tournée. « Pour la chose en question, on verra sur place directement. » lança-t-il. Au départ, il était un peu géné de lui demander ça mais finalement, il se dit que ça pouvait être drôle. En réalité, il ne voyait pas du tout Charline voler, il avait une image très positive d'elle et ne la pensait pas du tout capable de tout ça. Il savait qu'elle avait un caractère très fort mais pas à ce point là. « C'est un défi que je te lance là princesse. Prends-le comme tu veux, je te serais redevable. » dit-il en rigolant légèrement. « Tu pourras me demander ce que tu veux en échange. Après si tu ne veux pas je comprends hein. Je ferais appelle à quelqu'un d'autre... » lâcha-t-il en la défiant du regard. Ehe, malin le garçon.

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« Elle s'appelle Meleya, tu risques de ne pas la connaître, elle n'étudie pas à Harvard. » Meleya, un prénom plutôt joli au son très élogieux. Une bourgeoise des hauts quartiers. J'en étais presque sûr. Qui pouvait-elle bien être ? Une ex-petite amie ? Une sœur ? Une ancienne amie ? Mes hormones fémines optaient pour la première idée. « Elle a quelque chose qui m'appartient. » chose qui attirait une nouvelle fois toute ma curiosité, j'aimais savoir ou j'allais et j'avais besoin de plus d'information. Le mystère n'était pas de mise dans tout mon bordel. Je finis par le rejoindre pour me pointer devant lui. Mes bras se croisèrent contre moi, mon visage était sérieux et je lui demandais silencieuse plus de détail. Il me tendit une clé que je pris doucement dans mes mains. « Elle habite un petit appartement à quelques quartiers d'ici, on peut y aller à pied. » mes sourcils se froncent doucement, évaluant l'idée de Sloan. Était-ce une bonne idée d'y aller aussi prématurément ? Agir sans réfléchir ne me ressemblait pas, j'aimais étudier de prêt mes victimes. Et là ? la seule chose dont je pouvais me fier s'était Sloan. Je devais lui faire confiance. Je regardais les clés qu'il m'avait donné et finit par soupirer longuement. « J'ai le code de sa porte d'entrée, il est vingt heures et elle devrait être en route pour son cours de je ne sais plus quoi, danse ou une connerie du genre. » mon regard s'attarda une nouvelle fois sur Sloan avant de m'avancer vers lui et de lui dire sincèrement. « Tu es sûr de toi ? » il semblait en tout cas. Les traits du visage de Sloan se durcissait, l'hypothèse de l'ex était donc très claire maintenant. J'affichais un petit sourire. Il m'indiqua que nous verrions pour la cause en question, je haussais les épaules sans ajouter quoi ce soit. Je me retourne et finis par ranger, les cochonneries qui se trouvaient sur la table. « C'est un défi que je te lance là princesse. Prends-le comme tu veux, je te serais redevable. » un défi ne se refusait pas même si j'étais loin de mes habitudes. Je ne pouvais pas dire non. Et il le savait. Je me retournais pour me mettre une nouvelle fois face à lui, un sourire satisfait sur mes lèvres. « Tu sais très bien que je ne peux pas manquer une occasion de te voir faire tout ce dont j'ai envie. » un pincement aux lèvres et voilà que mon doigt se pointa devant lui « Je te fais confiance Bushnell, si tu me l'as met à l'envers, je te promets que tu le regretteras. Ok ? » les conditions étaient celles-ci. La vengeance et la rancune étaient deux choses que je ne maîtrisais pas. Je devais m'assurer de sa, mon regard était persistant. Il hocha la tête en signe d'approbation. J'affichais un léger sourire avant de finalement lui voler une écharpe qui se trouvait sur son lit. Je l'enroule autour de mon cou tandis que son parfum s'évapore doucement. « Tu sens drôlement bon » mes mains se portent à l'écharpe que j'appuie un peu plus sur mon nez tout en le fixant du regard et là j'ajoute une nouvelle fois. « Allez au travail ! » je lui pousse doucement l'épaule et je prends mon manteau. La clé toujours dans ma main, je me dirige vers l'ascenseur suivit de près par un Sloan surexcité. Il ferma la porte de sa chambre et me rejoignit rapidement. « Dit moi... on n'a pas affaire à une ex petite amie folle à lier ? » Sloan n'avait jamais mentionné qu'elle était son ex mais juste pour être sûr.

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Avec une telle proposition, Charline ne pouvait qu'accepter. Elle sauta sur l'occasion pour le taquiner en lui disant qu'avoir un esclave du nom de Sloan ne la dérangeait absolument pas. Bah tu m'étonnes. Le beau brun est un peu spécial mais c'est un vrai gentleman. Et puis dans le fond, il serait prêt à beaucoup de choses pour la brunette. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde, bien au contraire, cela faisait une occasion supplémentaire de la revoir. Le fait que Charline ait accepté de passer une telle soirée en sa compagnie et sa présence ici changeait la donne. Sloan n'était plus le seul demandeur dans l'histoire. Vraiment, si on lui avait dit ce matin qu'il allait se retrouver chez son ex pour récupérer son du, avec la bombasse charline, il ne l'aurait pas cru. La vie offre parfois de magnifique moment comme celui-là, à lui d'en profiter. Le beau brun a toujours tendance à voir le mauvais côté des choses. Pas là, il se contentait de sa présence et c'était largement suffisant. « Oui tu peux me faire confiance princesse. » assura-t-il. Sloan était sur de son coup, il voulait absolument récupérer cette chose. Il hocha la tête pour insister sur le fait qu'il était un homme de parole et que la trahir n'était pas dans son intérêt. Finalement, elle accepta. Oh joie immense. Le beau brun alla chercher sa veste qu'il enfila rapidement. Charline prit l'une de ses écharpes qu'elle sentit de bon coeur. Evidemment qu'il sentait bon, Sloan avait un minimum de prestance, il faisait, mine de rien, pas mal attention à son apparence. « Ca sent le puceau ? Hm. » dit-il en rigolant. Charline semblait vraiment concentrée par la tâche que l'Eliot lui avait confié. Elle semblait au taquet, elle lui demanda d'ailleurs si Meleya n'était pas l'une de ses ex. Sloan rigola légèrement, il n'avait pas envie de répondre à cette question mais par respect pour Charline, il répondit quand même. « Si j'te dis qu'elle a voulu m'égorger quand j'ai mis fin à cette relation, je te laisse te faire une idée de la nana. » dit-il en haussant les épaules. Sloan avait une vraie rancœur contre cette fille. « Si tu veux tout savoir, c'est mon beau-père qui me l'a présenté, soit disant qu'elle serait bien pour mon image. On s'est vu plusieurs fois et on s'est rapidement mis ensemble. Ça a duré quatre mois. Elle allait voir ailleurs, elle me reprochait mon côté ... » lança-t-il, impossible pour lui de finir sa phrase. Il cherchait ses mots, il ne trouvait pas. Il arqua un sourcil en regardant Charline qui attendait la suite. « Différent peut-être. » Sloan était de plus en plus bipolaire, il avait du mal à trouver sa place dans ce monde. Un coup le beau-fils parfait qui travail très dur pour mériter sa place et un coup, le vrai Sloan qui se fou de tout et qui veut juste profiter de la vie pour faire des conneries. Deux personnalités totalement opposées qui se mêlaient pour semer le chaos dans sa tête. « Bref, elle m'a prit pour un con mais je tiendrais ma revanche. » dit-il avant d'avancer lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrit. Les deux étudiants marchèrent en direction de la sortie, il faisait vraiment froid dehors. Le trajet se déroula calmement, plutôt silencieusement. Sloan n'osait pas trop parler, il ne savait pas trop quoi dire. La situation était atypique et il commençait à stresser un peu. Le joins qu'il avait consommé un peu plus tôt ne semblait plus faire d'effet. Peu importe, ils marchèrent une bonne dizaine de minutes avant d'arriver devant le bâtiment en question. Il leva les yeux, aucune lumière ne semblait être allumée. Sloan composa le code à quatre chiffres et afficha un large sourire en voyant que la porte se déverrouillait. Sans un bruit, le beau brun laissa passer Charline devant, après tout, c'était elle l'experte. « Troisième étage à droite. » dit-il calmement. Il haussa un sourcil amusé, il plongea son regard dans celui de Charline. « Je m'attendais à la combinaison noire sexy, je suis un peu déçu. » dit-il faiblement avant de rigoler. Excitant tout ça.

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La confiance se méritait selon moi. Sloan était devenu bien plus qu'une simple connaissance. Il était une personne que j'apprenais petit à connaître. Et les années faisaient que de nous rapprocher. Alors pourquoi, ne pas essayer de baisser ma garde le temps d'une soirée ? J'affichais un sourire satisfait lorsqu'il m'indiqua que je pouvais lui faire confiance. Rapidement, nous nous dirigions vers l'ascenseur avant de lui poser la petite question fatidique. Celle qui retenait une grande partie de ma curiosité. Qui avait été cette femme pour Sloan ? « Si j'te dis qu'elle a voulu m'égorger quand j'ai mis fin à cette relation, je te laisse te faire une idée de la nana. » voilà qui était annoncé, une grimace se dessina sur mon visage avant de retourner mon regard vers lui. Il poursuivit son récit où disons plutôt ses explications. Mes bras s'entrelaçaient, légèrement gêner par toute cette vérité. Ma question ne demandait pas autant d'honnêté de la part de Sloan. Chacun avait ses secrets et mon attention n'était pas de lui les voler. « Diffèrent peut-être » ma tête se pencha sur le côté et un sourire se dessina sur mes lèvres. « Eh bien, il est temps de donner une leçon à cette mégère. » je me mis à rire avant de ocher la tête. Voilà qui était fait. La revanche commençait petit à petit à creuser son chemin. Moi, je n'étais que celle qui allait l'aider dans sa quête. Un porte-parole, une âme charitable. Les portes s'ouvrirent et nous marchions silencieusement vers les appartements de ce cher Meleya. Les mains dans les poches, nous ne parlions pas. L'objectif était fixé et mine de rien, j'essayais de me concentrer. Chaque vol, chaque arnaque avait ses difficultés. Je le savais. Une fois devant le bâtiment, Sloan composa le code et la porte s'ouvrit sans grandes difficultés. Premier obstacle passé avec succès. J'entrais doucement dans le bâtiment avant de me retourner lorsque Sloan m'indiqua la porte de son appartement. Troisième étage à droite. Alors que je m'apprêtais à monter, Sloan ajouta une nouvelle fois. « Je m'attendais à la combinaison noire sexy, je suis un peu déçu. » un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. Il ne fallait pas rire, pas maintenant. Mon doigt se déposa sur mes lèvres pour lui indiquer de se taire. Je montais les escaliers suivit de près par l'étudiant. Une fois devant la porte de son ex, je me retournais pour plaquer doucement l'étudiant contre la paroie du mur. Mes mains se plaçaient sur le haut de son torse et mon corps se rapprocha doucement. « Une voleuse, a toujours besoin de son bisou d'encouragement » nouvelle règle ! Mes dents martelaient mes lèvres et mon visage se rapprocha du sien. Mes lèvres se posèrent à la frontière des siennes comme pour le titiller une nouvelle fois. Un baiser chaste et qui avait retenu toute son attention. « À partir de maintenant, on fait le moins de bruit possible » je relâchais mon étreinte et prit la clé pour ouvrir l'appartement. Tous mes gestes étaient calculés et silencieux. Ma tête passa par la porte, rien du tout, elle n'était pas et tant mieux. Je fis signe à Sloan de rentrer et je refermais la porte doucement. « alors ? Quelle est cette chose ? »

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Sloan n'était pas revenu ici depuis sa séparation avec Meleya. Ca ne lui avait pas manqué, vraiment pas. Revenir ici avec Charline était un peu bizarre mais bon, il allait enfin récupérer sont du. Le jeune homme s'était permis une petite remarque sur la combinaison sexy, il a bien le droit de fantasmer un peu. Charline ne semblait pas du même avis, elle lui fit un "chut" silencieux en mettant son doigt devant sa bouche. Voyant qu'elle était très sérieuse, il fit la même chose. En gros ta gueule Sloan. L'Eliot était assez maladroit et était clairement capable de tout faire foirer. Il avait envie de rigoler, on aurait dit un gamin de douze ans, heureusement que d'apparence il semblait normal. Sinon Charline pourrait se demander s'il ne le faisait pas exprès. Bref, les étudiants montèrent les marches assez rapidement, il n'y avait pas de temps à perdre. L'autre pétasse pouvait arriver d'un moment à l'autre. Une fois en haut des marches, Charline se tourna vers Sloan et s'approcha de lui. Par réflexe, le beau brun recula d'un pas. Il n'avait pas vraiment l'habitude que Charline soit aussi entreprenante. Elle avait même posé sa main sur le torse du jeune homme qui sentit un frisson lui parcourir tout le corps. Charline lui affirma qu'elle avait besoin d'un bisou avant de se mettre au travail. Hein, quoi ? Qu'est-ce qu'elle vient de dire là ? Sloan ne semblait pas trop capter le sens de sa phrase avant qu'elle ne s'approche encore un peu plus de lui. Surpris, le jeune homme se prêta au jeu et ne se fit pas prier pour recevoir son bisou. Ses lèvres effleuraient les siennes, c'était sensuel bordel. Il ferma les yeux pour savourer ces quelques petites secondes de pure bonheur. Pas de gros léchage de bouche, un simple baiser sensuel et charnel. Sloan n'eut même pas le temps de poser ses mains sur elle que déjà la brunette s'était reculée. Ca avait le goût de trop peu. Sloan n'en revenait pas, elle l'avait pris carrément au dépourvu, ce qui rendait le baiser encore plus intéressant. Il ne disait rien, il n'y avait rien à ajouter. Charline en profita pour lui dire de faire le moins de bruit possible. Ok. Là de toute façon il était capable de pas grand chose. Il aurait bien commenté la situation ironiquement mais elle lui avait demandé de se taire donc il attendit le feu vert sur le pas de la porte. Après tout, c'était elle l'experte. Après son accord, il pénétra dans l'appartement. Dur retour à la réalité. Charline lui demanda ce qu'elle devait chercher. « Un pendentif assez fin en or blanc, il y a un diamant dessus. Elle a du le mettre dans la salle de bain. » dit-il à voix basse. « Ou alors dans sa chambre. » Sloan voulait à tout prix récupérer ce pendentif, les raisons étaient assez personnelles. Il ne demandait pas à Charline de comprendre, il voulait juste le récupérer. « La chambre est au fond du couloir, vas-y je te rejoins... J'ai un truc à voir avant. » dit-il. Sloan était redevenu très sérieux, oubliant presque le baiser sensuel. Sans même savoir si Charline était encore dans les parages, il entra dans le salon et ouvrit l'un des tiroirs de la commode. Il cherchait, en plus du collier, quelque chose en particulier. Le jeune homme fouilla dans les papiers avant de les remettre en ordre. Ce n'était pas là. Rapidement, il referma le tiroir et en ouvrit un autre. Sloan sortit de nouveau des papiers. « Ahh la salope ! » dit-il à voix haute. Il plia quelques papiers qu'ils enfourna dans la poche de sa veste. Il rangea les dossiers et chercha dans une autre commode. Il tomba sur un autre dossier, beaucoup plus petit. Sloan le posa sur la table et sortit son portable, il prit en photo les quelques pages avant de ranger le dossier. Il rangea également son portable et alla rejoindre Charline dans la salle de bain. « Tu l'as trouvé ? » demanda-t-il. La belle brune tenait dans ses mains le collier en question. Trop forte. Sloan s'était douté qu'en allant à la danse, Meleya enlèverait le collier. Malin le gamin. « Niquel, viens on se casse ! » dit-il à Charline avant de se diriger vers la porte. Sloan voulait quitter cet endroit assez rapidement.

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L'improvisation et la légèreté animaient chacun de mes gestes. L'adrénaline montait doucement dans mes veines et j'adorais cette sensation. J'avais l'impression de jouir d'une liberté qui m'était parfois enlevée. La société nous combinait sous une forme qui ne me plaisait pas. La citoyenne parfaite, l'élève-modèle ne m'intéressait pas. J'avais besoin de sa, d'une vie misérable pour me sentir vivante. Et se baiser faisait partie de ce lâcher pris. « Un pendentif assez fin en or blanc, il y a un diamant dessus. Elle a dû le mettre dans la salle de bain. » mes lèvres formèrent un ok avant qu'il ne dise « ou alors dans sa chambre. » j'affichais une grimace. Les choses allaient être plus compliquées. Je n'avais pas l'habitude de voler pour quelqu'un, en réalité, s'était la première fois que je faisais ça. La plupart du temps, je posais mon dévolu sur un excentrique petit bourgeois et je le dépouillais. Travailler pour des personnes ne m'intéressait pas. L'objectif n'était pas le même. « La chambre est au fond du couloir, vas-y je te rejoins... j'ai un truc à voir avant. » mon regard le détaillait. Qu'avait-il à regarder ? Bizarrement ce mystère-là ne me plaisait pas. Tout était très flou et je n'aimais pas marcher à l'aveuglette. Par manque de temps, je partis vers la chambre. « et merde. » rapidement, je me mis à soupirer. La surface était relativement grande et le temps était imparti. D'un coup d'oeil et d'un léger révère de la main, je fouillais la chambre. Rien avant de tomber sur cette petite photo. Sloan et Meleya. Je ne m'étais pas trompée. Elle était jolie et riche. Je secouais ma tête et finis par dire : « Allez Cha' arrête de rêvasser » je mis la photo dans ma poche et me dirigeai vers la salle de bain. Je me précipitais vers la petite boîte. BINGO. Il était là, un sourire satisfait s'afficha sur mes lèvres. Puis, la voix de Sloan attira mon attention. « Tu l'as trouvé ? » j'affichais un sourire et lui dit : « C'est bon ! » Les choses venaient d'être fait et le problème ne s'était toujours pas présenté. Sloan sortie rapidement de la chambre et se dirigea vers la porte. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte, un bruit attira mon attention. Le problème se trouvait dehors. Je me précipitais vers Sloan et je lui fis doucement. « Non... il y a quelqu'un là-dehors. » mon doigt précisa qu'une personne se trouvait derrière cette porte. Ma respiration s'accéléra doucement. Sloan s'apprêtait à parler, ma main se plaqua contre sa bouche et mon œil regarda à travers le judas. Mes lèvres se pincèrent doucement en constatent qu'une femme se tenait devant la porte. Doucement, je fis à Sloan. « Dit moi que ce n'est pas elle ? » Elle ne ressemblait pas à la photo, mais j'avais besoin d'être sur. Il regarde lui aussi par le judas et fis un signe de tête. Ce n'était pas elle. Le soulagement se lisait sur mon visage. « Il faut qu'on attende qu'elle parte de là... » un sourire léger s'afficha sur mon visage avant de reporter mon attention sur le judas. Elle semblait insistante. Trop insistante pour partir rapidement.

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C'est bon, Sloan avait ce qu'il était venu chercher, ils pouvaient donc partir de là. Après tout, même si Meleya rentrait maintenant, c'était de bonne guerre. Et vu les papiers qu'il avait trouvé un peu plus tôt, le jeune homme avait de quoi se défendre. Bref, il se dirigea vers la porte, suivit de prêt par la belle brune. Cette dernière l'arrêta dans sa lancée. Apparemment quelqu'un était devant la porte. Pfiou, il n'avait rien capté du tout lui. Heureusement que Charline l'avait stoppé, sinon il ouvrait la porte sans se soucier du reste. Sans perdre plus de temps, elle regarda par le trou de la porte pour essayer d’apercevoir qui se trouvait devant. Elle demanda à Sloan de lui confirmer que cette personne n'était pas Meleya. Le jeune homme regarda à son tour avant de faire un signe non de la tête. Il n'osait plus parler le pauvre. A y regarder d'un peu plus prés, il avait reconnu la voisine de son ex. Charline lui confirma qu'ils devaient attendre qu'elle parte pour pouvoir, à leur tour, s'enfuir de cet appartement. « C'est sa voisine de pallier, une vraie conne cette fille. » chuchota-t-il à Charline. Mais que pouvait-elle bien faire là ? Elle était certainement au téléphone ou en train d'essayer d'ouvrir la porte de sa voisine pour fouiller, un peu comme eux. « Remarque, ça ne m'étonne pas qu'elles soient amies ces deux-là ! » continua-t-il pour essayer de détendre l’atmosphère. Sloan afficha un petit sourire à Charline. Ils pouvaient entendre la nana parler juste derrière la porte mais impossible de comprendre exactement ses mots. Le silence était pesant, tous deux attendaient que la folle dégage de devant la porte. Le beau brun avait plus que jamais envie de quitter les lieux. Il regarda Charline, elle était trop mignonne. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Soucieuse et sérieuse. Déjà le baiser qu'ils avaient échangés un peu plus tôt l'avait surprit. Sloan avait ENFIN pu goûter à ses lèvres. Tant d'années à essayer de la faire flancher et voilà la récompense. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre. Il afficha un leger sourire en la regardant s'afférer devant son judas. « Tu es belle. » lança-t-il faiblement pour pas se faire remarquer. Une phrase sortie de nul part. Même Sloan avait du mal à croire qu'il venait de dire ça. Il l'avait pensé tellement fort, voilà tout. Charline avait son petit nez retroussé, ses pommettes roses, un petit sourire angélique. Sur le moment, il sentait le besoin de lui dire. C'était sincère, ce n'était pas une vieille phrase de drague. Coupé dans son élan de romantisme, ils entendirent une porte claquer, Charline regarda une nouvelle fois par le judas, l'autre pouf venait de rentrer chez elle. « Viens. » Sans trop chercher à comprendre, Sloan ouvrit la porte, prit Charline par la main et l'emmena hors de cette appartement. Ils descendirent les escaliers deux par deux. Sloan manqua de se casser la gueule. Ils arrivèrent dehors. Une voiture arriva au loin, il ne fallait pas être un devin pour se rendre compte que c'était Meleya qui rentrait chez elle. Et pour couronner le tout, il pleuvait à grosse goutte. Le beau brun continua d'avancer sans la regarder, il mit sa capuche pour passer inaperçu et avança en baissant la tête. Avec un peu de chance, elle ne le remarquera pas !

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La soirée avait pris une tournure que je n'avais pas vue venir. Voilà ce qui me plaisait le plus chez Sloan. Il pouvait être mystérieux et surprenant. Des qualités qui avaient les dons de combler mon alter égaux. Mes mains s'appuyaient à la porte, regardant une nouvelle fois comme pour être sûr que nous ne risquons rien du tout. Mon regard dévia sur mon partenaire. « C'est sa voisine de palier, une vraie conne cette fille. » mes sourcils se levèrent, jolie mais folle. Un mince sourire s'affichait sur mes lèvres avant de reporter mon attention sur la silhouette de l'inconnue. Insistante la fille. « Remarque, ça ne m'étonne pas qu'elles soient aimées ces deux-là ! » mon sourire s'étira davantage et tu ajoutas. « Aussi chiante l'une que l'autre c'est ça ? » j'avais visé juste puisqu'il me fit un sourire. Je connaissais ça... je le vivais avec Maxwell. Aussi chiant que ces deux nanas pourtant impossibles de me défaire de mes inquiétudes. Je tenais toujours à lui s'était évident et je devais faire face à son retour de situation. J'avais merdé et je devais assumer. J'étais plongée dans mes pensées avant de subitement mon regard vers l'étudiant. « Tu es belle. » mon regard détaillait son visage et voilà que je me surprenais à apprécier sa remarque. Il me trouvait jolie et j'étais contente de l'apprendre. Je ne répondis pas en réalité, j'avais du mal à réagir. Quoi dire à part que lui aussi était très beau. La situation de ce soir nous avait rapprochés et avait animé un peu plus cette tension. Un sourire ravi s'afficha sur mes lèvres comme pour le remercier silencieusement. Après quelques minutes, une porte claqua. Elle était enfin partie et nous allions pouvoir faire de même. « Viens. » il saisit ma main et m’entraîna avec lui. Nous nous dépêchions de quitter les lieux, plus vite nous étions loin d'ici et plus vite nous serions en sécurité. Une fois dehors, la pluie était au rendez-vous. « et merde » je détestais la pluie. je détestais la pluie. Une vraie misère pour une jeune sans abri comme moi. Vivre dehors ne reflétait pas toujours une vie d'extase et de liberté. Il y avait les péripéties et la pluie en faisait partie. Je ne pris pas la peine de mettre ma capuche. Au diable la pluie, les gouttes ruisselaient sur mon visage et mes cheveux se plaquèrent contre mon visage. Une voiture apparue soudainement, mes yeux se plissèrent pour regarder la conductrice. ET MERDEEE. C'était donc elle. Meleya. Aussi jolie que sur la photo. Mes sourcils se froncèrent et mon pas ralentissait tandis que Sloan accélérait. Son visage se releva sur moi au même moment, elle m'avait vu. J'en étais sûr... « Sloan... elle m'a vu » il se retourna tandis que la voiture s'arrêta sur le côté. Moi, elle ne me connaissait pas mais Sloan. Si. Nous ne pouvions pas courir, il fallait trouver autre chose. Sans vraiment savoir quoi faire, je me plantais devant Sloan. La voiture nous avait dépassés. Elle était juste derrière, et la porte s'ouvrit doucement. « Elle sort de la voiture. Prends-moi dans tes bras... les rapprochements en public sa rend mal à laisse. Elle partira. » J'avais lu sa dans un article. J'étais trempée, l'eau ruisselait sur mon visage et mon regard vagabondait entre Sloan et Meleya qui se rapprochait.

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Sloan avait mis sa capuche pour éviter qu'elle ne le reconnaisse. Une tactique comme une autre. Meleya n'était pas censé savoir qu'il allait récupérer son du. Après tout, il avait mis un terme à leur relation et Sloan n'avait rien à faire ici, elle ne pouvait pas se douter que c'était lui. Le beau brun avait accéléré le pas. Plus vite il quitterait les lieux et plus vite il pourra profiter de sa soirée avec la magnifique Charline. C'est bon, basta, il en avait marre de Meleya, elle lui causait trop de soucis encore maintenant. Quoique tu me diras, si elle n'avait pas été là, Sloan n'aurait pas eu ce délicieux et sensuel baiser. Aie, aie, aie. Rien que d'y repenser il frissonnait. Bref, consentons nous sur le moment présent. Meleya était passé en voiture et apparemment, elle les avait vu. Charline affirma qu'elle l'avait vu. Sloan fronça les sourcils et continua de marcher sur la même cadence. « Elle ne te connait pas, continue d'avancer. » dit-il sans savoir que Meleya s'était garée sur le côté de la route. Le beau brun ne semblait pas vouloir l'entendre, il voulait continuer. Charline se plaça devant lui, obligeant le jeune homme à s'arrêter. Sloan se stoppa net. « Mais qu'est ce que tu fais ? » demanda-t-il surpris par sa réaction. Elle était folle ou quoi ? Si Charline voulait les emmerdes avec Meleya, elle allait les trouver. Elle lui affirma que son ex était descendue de la voiture et qu'elle s'approchait d'eux. Quoi ? Mais elle ne lâchera jamais l'affaire cette connasse. Sloan sentait la colère monter en lui. Meleya voulait le clash, elle allait l'avoir. Une des raisons pour lesquelles le jeune homme ne se mets pas souvent en colère c'est parce qu'il devient incontrôlable lorsqu'il s'énerve. Il devenait très agressif et violent. Un peu prit au piège, Sloan serra le poing pour essayer de se calmer, en vain. Charline lui demanda alors de la prendre dans ses bras, apparemment cela avait le don de mettre mal à l'aise. Sloan fit une grimace d'incompréhension. Les bruits de talons se rapprochaient de plus en plus. Tant pis, il allait essayer sa technique pour ne pas montrer une sombre partie de lui à Charline. Oh que non, elle valait bien mieux que ça. Le jeune homme afficha une mine détendu, en une fraction de seconde son visage devint plus doux. Il arqua un sourcil et afficha un petit sourire malicieux. Après tout, qui ne tente rien n'a rien. Il posa sa main sur la joue de Charline, son autre main délicatement sur hanche et vint capturer ses lèvres. Dans une douceur inouïe, ils échangèrent un baiser, un second baiser. Sloan avait toujours sa capuche, il cachait ainsi son visage en entier. Le baiser fut tendre et passionné, digne des comptes de fées. La pluie semblait entourer ces deux étudiants, seuls au monde Sloan en oublia jusqu'à la présence de Meleya. Comme un gamin de quinze ans, de nombreuses sensations vinrent en lui. Charline avait les lèvres si douces, c'était agréable. Impossible de savoir si le baiser avait dix secondes ou dix minutes. C'était intense et excitant. Lorsque le baiser fut terminé, Sloan se recula doucement et ouvrit les yeux. Un petit sourire était présent sur le coin de ses lèvres. Il regarda Charline et enleva sa main de sa nuque. Il n'entendait plus rien autour, si ça se trouve Meleya se trouvait juste derrière lui, prête à lui balancer son sac à main dans la gueule. Sloan sentait son coeur battre rapidement. Serait-ce l'excitation de ce baiser ou l'angoisse de devoir affronter Meleya devant Charline ? Aucune idée. Il ne bougeait pas, il ne voulait pas se retourner. Le jeune homme se contenta de répondre « Dis-moi que ça a marché. » Sloan ne quittait pas Charline des yeux, espérant de tout coeur qu'elle lui réponde oui.

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L'adrénaline ne me stoppait pas, elle avait toujours su animer la moindre petite parcelle de mon corps. J'adorais ça. Mon corps battait plus vite, ma respiration était plus rapide, mes pieds se dérobaient sous mes pas. Cette sensation était étrange mais tellement plaisante. L'adrénaline était devenue au fur et à mesure des années ma drogue, mon quotidien et mon repère. Pour une âme dévastée, j'avais besoin de ça. Une Granger avait besoin de son taux de mésaventure. S'était comme ça, et je ne souhaitais pas être sauvé. Sloan avait réveillé ce petit démon en moi. Ce vol ne ressemblait en rien à mes pratiques habituelles mais il avait su me donner du plaisir. « Elle ne te connaît pas, continue d'avancer. » peut-être mais à cette allure, je ne donnais pas longtemps à Meleya avant de s'apercevoir de la supercherie. Courir, marcher vite, n'avait jamais été très concluant. L'intelligence et la ruse étaient parfois beaucoup plus efficaces dans ce type de situation. Sans vraiment, le prévenir, je lui fis barrage. L'empêchant d'avancer. Son regard semblait perplexe. Effrayer à l'idée de faire face à son ex petit ami, son visage se crispa. Il semblait en colère. Mes yeux détaillèrent chacun parcelle. Il n'était pas difficile pour une étudiante en théâtre d'apercevoir ce genre de chose. Transparaître des sentiments, j'avais appris à travailler avec. Une fois face à lui, je lui soumis mon idée. L'attirance, l'amour, le sexe, la passion en public avait cet effet. Un mince sourire s'étira sur mon visage comme pour l'inciter à me prendre dans ces bras. Il s'approcha de moi doucement mais surement. Sa première main se posa sur ma joue. Mes yeux se froncèrent légèrement curieuse de savoir où allait donc mener cette petite mascarade. Mes lèvres se pincèrent à ce simple contact. Sa deuxième main attira mon attention avant de finalement sentir ces lèvres contre les miennes. Un baiser qui n'avait rien d'anodin. Au que non, la mascarade habillait toute cette scène mais l'envie et la passion était pourtant bien réelle. Ma main se posa derrière tandis que mon autre main se posait sur le haut de son torse. Mon corps mouillé se rapprocha de lui. Cette soirée était étonnante, un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que continuait à l'embrasser. Impossible, il n'était définitivement pas puceau. Il embrassait très bien et autant dire que je profitais de l'instant. Je n'accordais plus aucune importance à Meleya avant de finalement sentir la fin venir. S'en était presque frustrant. Il se retira doucement et mes yeux se portèrent derrière son épaule. Il n'y avait plus personne. La voiture avait disparu. Ma main se porta à mes lèvres avant que Sloan ne dise « dis-moi que ça a marché. » je fis une petite grimace et finis par me mettre à rire. « Je serais tentée de dire non... mais toute bonne chose a une fin. Elle n'est plus là Bushnell » j'avais donc raison, cette connerie était donc bien réelle. Les sentiments en public faisaient fuir les gens. Une théorie qui valait le coût d'être retenue. Je fis une petite révérence et lui dis : « mais de rien. » avant de finalement me remettre à marcher. La pluie, elle de son côté n'avait pas terminé de tomber. Le chemin du retour ne fut pas long, arriver à l'entrée de l'hôtel. Je me stoppais et lui fis. « Je pense que je vais m'arrêter ici. » en réalité, l'envie de montée était bien présente. J'affichais une petite grimace, la soirée ne devait pas se finir de cette façon mais les choses avaient déjà bien assez dérapé. Non pas que j'étais pour mais Sloan avait réussi à animer le peu de bonté que j'avais en moi. Ma main se porta à la poche de mon jean. Le collier et la photo, je lui tendis les objets. « J'ai trouvé la photo dans sa chambre, j'ai jugé bon de la prendre. » J'approchais de l'étudiant pour déposer un chaste baisé sur sa joue. « Et bordel... j'aurais jamais cru qu'un puceau embrassait aussi bien » je me mis à rire avant de finalement m'éloigner de la porte de l'hôtel. Soirée fort productive.