Acceptes-tu de me reparler? [PV Millicent]

Millicent & Latrell
Voilà c'était fait. Millicent m'avait finalement pardonné. Je n'aurais jamais cru qu'elle me pardonnerai aussi rapidement surtout après la scène qui venait de se produire. Je m'attendais à à galérer, à en baver, en fait, je m'attendais à ce qu'elle me fasse souffrir comme moi je l'avais fait souffrir. J'étais un peu surpris du résultat et je me demandais s'il n'y avait pas anguille sous roche quand elle me disait qu'elle voulait laisser le passé derrière elle et avancer. Les choses se passaient exactement comme je le voulais et pour le coup, je trouvais ça un peu louche. Peut-être qu'elle préparait une vengeance dont j'étais sûr de m'en rappeler? Si oui, alors elle était bonne actrice. Car, oui, j'avais cru ces paroles. Je sentais qu'il y'avait de la sincérité dans sa voix. J'étais tellement épuisé par les derniers évènements que je me décidai à la croire sans douter de quoique ce soit. Je devais la croire sur parole. Rien ne laisser présager qu'elle préparait un sale coup. Je relevai ma tête quand elle me fit comprendre qu'elle voulait tourner la page et j'esquissai un faible sourire. Je ne savais pas trop si je devais me réjouir. Je ne devais pas crier victoire trop tôt car à tout moment, je pouvais tomber des nu. Mais après avoir réfléchi, je ne pensais pas Millicent capable de faire une chose pareille. C'est une fille franche. Si elle avait voulu me remballer, elle l'aurait fait direct sans hésiter, elle n'aurait pas attendu de réfléchir à un plan machiavélique pour me rendre la pareil.

Lorsque ma main approcha la sienne, elle retira aussitôt sa main. Je la regardai comme pour déceler une quelconque expression dans son regard. Bizarrement, je ne lisais aucun dégoût, aucune amertume. Au contraire, il y'avait dans ses yeux une flamme, une flamme que j'avais déjà vu du temps où nous étions encore ensemble. J'arquai un sourcil, l'air incrédule. Tout se passa très vite. Je n'eus même pas le temps de me rendre compte de ce qui m'arrivait, de ce qui nous arrivait. Nos deux corps se rapprochèrent, et elle déposa un baiser suave sur mes lèvres charnues. Ce baiser nous ramena alors quelques mois en arrière du temps où nous étions ensemble. Il me rappelait alors ces rares moments où nous nous disputions pas, où nous étions dans les bras l'un de l'autre à nous faire des câlins, à échanger des baisers passionnés. Puis Millicent s'écarta lentement comme si elle était revenue à elle. Elle venait apparemment de se rendre compte de ce qu'elle avait fait. J'esquissai un faible sourire. Elle ressentait quelque chose pour moi. Dire que je ne ressentais rien pour elle serait mentir. J'avais effectivement des sentiments pour elle sinon je l'aurai repoussé au moment même où ses lèvres avaient touché les miennes. Ce baiser était loin d'être indésirable mais je me demandais s'il avait vraiment une signification. L'avait-elle fait sur le coup des nerfs? Il arrive parfois qu'on fasse quelque chose sans trop savoir pourquoi. Ou cherchait-elle à me prouver qu'elle tenait encore à moi? Je n'en savais rien.Je voulais éviter cette discussion car moi-même je ne savais plus où j'en étais.

Pendant un long moment, on resta là à se regarder. Puis, elle revint, m'enlaçant et déposant un baiser à nouveau sur mes lèvres. Cette fois, ça ne faisait aucun doute. Elle le voulait. Je le sentais.Je préférai profiter de l'instant et laisser libre cours à mon envie. Mais je repris très rapidement mes esprits. A quoi je jouais? Je ne voulais pas l'entraîner encore dans quelque chose qui ne le fera que souffrir et rien d'autre. Je ne changerai pas, et ça allait être encore le même cinéma. Elle me reprocherait de trop boire ou de trop fumer devant elle et je continuerai à n'en faire qu'à ma tête. Cette fois, je me reculai et la regardai toujours de cet air grave. Je pris mon temps pour choisir mes mots lui expliquer ce que je pensais.

« Excuse-moi...»

Je m'écartai lentement l'air d'un chien battu car oui j'allais passer à côté d'une bonne occasion. Mais pour son bien et pour le mien, je lui devais la vérité. C'était la moindre des choses si je tenais ne serait-ce qu'un minimum à elle. Je ne voulais pas être encore celui qui fait tout foiré, celui qui la blesse une fois de plus, une fois de trop. J'avais causé assez de mal comme ça, pas besoin d'en faire plus.

«On peut pas revenir en arrière Millicent...Tu sais très bien qu'on va se faire souffrir..Je tiens à toi Millicent, plus que tu ne le crois et c'est justement pour ça que je te dis ça. Je ne veux pas te faire souffrir...et..ma vie sentimentale est très compliquée...»

Je m'arrêtai un instant. En réalité, il n'y avait rien de compliqué. Celle que je courrais après ne voulait pas se mettre avec moi de peur de s'attacher à moi. Je continuais à lui courir après en rêvant d'un amour impossible. Celle qui laissait entendre qu'elle voulait se remettre avec moi, je ne voulais pas me remettre avec elle. J'avais des sentiments pour elle mais je savais que j'allais lui faire revivre le même cauchemar. Mes propres parents n'avaient pas su me changer alors ça n'allait pas être une fille qui allait me changer. Je voulais lui éviter de lui faire revivre ça. C'était pour son bien.

« Je préférerais qu'on reste amis Millicent. Là, au moins je suis sûr d'assurer à cent pour cent. Le problème ne vient pas de toi mais de moi. On s'aime mais on sait qu'on va se faire du mal..Il vaut mieux qu'on redevienne amis, enfin si tu le veux bien.»

Je lui pris sa main sans attendre et la caressa de mes mains tièdes. Je voulais lui faire comprendre que j'avais été sincère dans mes sentiments, que je tenais vraiment à elle et à notre amitié. Je voulais regagner sa confiance et j'espérais qu'elle accepte. Je craignais qu'elle m'en veuille, je craignais une nouvelle crise de nerf, une autre dispute qui tournerait au vinaigre. Je la regardais en attendant une réponse que j'espérais positive. J'avais assez merdé comme ça.

code by biscotte

Latrell & Millicent

« acceptes-tu de me reparler ? »

Sa vie sentimentale était très compliquée, alors là, c'était la meilleure de la journée. Je venais de tomber de très haut. Je ne voulais pas en entendre plus sortir de sa bouche. J'étais plus que déçue et là, je regrettai sincèrement de l'avoir embrassé. Comment avais-je pu être aussi stupide. Je baissais la tête, passant la main dans mes cheveux, j'essayai de me calmer, de réfléchir à ce qui allait sortir de ma bouche, de contrôler ma colère, l'énorme envie de le gifler que j'avais. « Bah ça va, t'as pas perdu de temps pour m'oublier ! ». Je me mordai la lèvre inférieur, essayant d'oublier ce que je venais d'entendre. Sa vie sentimentale était compliquée, non mais là, j'étais en plein rêve. Depuis que je l'avais plaqué, il avait soi-disant pensé à moi et à ce qu'il m'avait fait, mais ça ne l'avait pas empêché d'aller en voir une autre. « Je suis vraiment trop conne ! ».

Il me prit la main après m'avoir dit qu'on s'aimait, mais que pour ne pas me faire de mal, il fallait que l'on reste de simples amis. Il se permettait de choisir à ma place, je ne voulais plus être seulement ami avec lui, et comme je n'étais pas du genre à ne rien dire et à tout garder pour moi, je ne comptais pas me taire. Je regardai sa main tenant la mienne, « Tu veux être mon ami pour être en paix avec l'autre fille, ne me prends pas pour une idiote. Je veux être avec toi, mais après, tu fais ce que tu veux, je ne vais pas te forcer à faire quelques choses dont tu n'as absolument pas envie ! Et puis, je sais même pas pourquoi je continue, appart m'enfoncer, je ne fais rien ! ». Je retira ma main de la sienne. Je ne voulais plus qu'il me touche, il m'avait énormément déçue. Il m'avait remplacé aussi vite qu'un vieux vêtement, aussi vite qu'un chiffon, et par on ne sait quelle fille. Ce que je savais en tout cas, c'est que la fille en question allait vivre un véritable enfer avec moi, si son nom arrivait à mes oreilles.

J'avais arrêté toute drogue, tout alcool, toutes subtances illicites, mais je n'avais pas pu arrêter la cigarette et d'ailleurs, j'en sortis une, pour me calmer, on pouvait dire ça comme ça. Je ne le regardai plus, je ne lui adressai plus un seul mot, je l'écoutai tout simplement. Je tira une taff, j'inspirai profondément la fumée, avant d'expirer tout ce que j'avais dans les poumons, en plein dans la figure de Latrell. Après tout, ça ne le dérangeait pas, lui qui continuait de prendre toutes ces conneries qui le tuaient petit à petit. Je stressai, je commençai à m'énerver, mes pieds tappaient rapidement sur le sol, mais j'essayai de me calmer, ne voulant pas refaire une autre crise. Je n'en pouvais plus. Je repensais à ce baiser que je lui avais donné. Je ne regrettai jamais ce que je faisais, mais là, si. Je repensais également à cette fille qui avait rendu sa situation sentimentale très compliquée. Ca me faisait horriblement mal, mais je ne voulais pas le lui dire, ce que je lui avais dit était suffisant, il n'avait pas besoin d'en savoir d'avantage, il en savait déjà beaucoup trop.

« Lat ... Non rien ! », je voulais lui parler, mais je n'y arrivai pas, aucun mots ne sortaient de ma bouche, je pense que la peur d'être une nouvelle fois blessée m'envahissait, moi qui ne ressentait jamais rien habituellement, moi qui n'avait absolument pas peur d'avoir mal, d'être blessée, moi qui savait parfaitement répondre et me défendre, là, je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire d'ailleurs, je continuai de fumer, sans rien dire ...

Codage fait par .Jenaa

(Invité)

Millicent & Latrell
Ma réponse n'avait pas plu à Millicent et je m'y attendais. Je préférais la blesser maintenant plutôt que plus tard. Je voulais cette fois faire les choses bien mais c'était raté. Quoique je fasse, ça allait la mettre hors d'elle. Je lisais clairement sur son visage une expression de déception mais aussi de dégoût, de profond dégoût. Pendant un long instant, Millicent demeura silencieuse. Je sentais la colère monter en elle. Je m'attendais à n'importe quel moment à une crise de nerf. Je ne voulais pas la revoir s'effondrer par ma faute. D'un autre côté, je lui devais la vérité, je devais être franc. C'était à double tranchant. Je ne voyais aucune issue à cette discussion. Les choses étaient sur le point de se répéter. Je n'avais pas l'impression qu'on avançait. Et le plus drôle dans l'histoire c'est que j'avais cru qu'elle me pardonnerait, qu'elle tournerait définitivement la page. J'étais un peu trop monté sur mes grands chevaux.

Millicent me reprocha d'avoir tourné trop rapidement la page. C'était vrai, je n'allais pas lui mentir. Mais d'un autre côté, à quoi s'attendait-elle? Elle m'avait largué, pas moi. Et en plus de ça, je ne devais pas vivre ma vie comme je le voulais? Il manquait plus que ça. Je sentais une colère monter en moi. Je ne faisais plus d'effort pour la maîtriser. J'en avais assez de refouler cette colère depuis tout à l'heure. Elle savait très bien que je voulais être avec elle, qu'il ne s'agissait pas de sentiments. J'avais l'étrange impression qu'elle doutait de la sincérité de mes sentiments, qu'elle doutait même de mes sentiments du temps où nous étions ensemble. Je serrai fermement les poings, me retenant de frapper sur quelque chose, n'importe quoi, une poubelle, un mur. Je serrai les dents jusqu'à les faire grincer. En même temps, Millicent sortit une cigarette. Je la regardai de travers. Depuis quand fumait-elle? J'étais à bout. Je commençais en avoir plein le dos de cette histoire. J'étais venu pour m'excuser et pour passer à autre chose et là, je sentais que j'allais repartir non pardonné et encore plus en colère que je ne l'étais déjà. C'était le summum. Pour couronner le tout, Millicent me recracha à la figure toute la fumée de sa cigarette. C'était le geste de trop. Je pris une profonde inspiration et d'un geste de main arracha à ses lèvres pulpeuses la cigarette qu'elle tenait. Je la jetai ensuite violemment sur le sol pavé et pointai un doigt menaçant dans sa direction.

« Ne t'avise plus jamais à me faire ça, pigé?» dis-je tremblant de colère. Mon visage était maintenant déformé par ma rage, mes narines se gonflaient. Je serrai les dents et, sans pour autant ôter mon doigt menaçant de devant elle, je repris la parole sans même baisser d'un ton. J'avais même crié sans m'en rendre compte.

« Si je demande à être ton ami c'est que je le veux vraiment, ok? Etre en paix avec l'autre fille? mais qu'est-ce que tu racontes? L'autre fille ne veut pas être avec moi, ok? Elle..elle a peur de s'attacher aux mecs, du coup elle a préféré laisser tomber...Depuis le temps qu'on se connaît tu me crois capable de faire une chose pareille Millicent? réponds franchement! »

C'était trop. Je n'arrivais plus à contenir ma rage. Je n'arrivais plus à retrouver le calme que j'avais su garder jusqu'à maintenant. Je ne voulais plus d'ailleurs me contenir. Elle avait exprimé sa colère, à mon tour d'exprimer la mienne. J'allais pas me laisser faire, encore moins avec une fille. Je croisai mes bras et attendis ce qu'elle avait à me dire. Je la regardai avec le même air de défi avec lequel elle m'avait regardé d'un air de dire " vas-y je t'écoute et ne te loupe pas dans tes réponses". Contenir ma colère n'était plus ma priorité et je pense l'avoir assez montré.
code by biscotte

Latrell & Millicent

« acceptes-tu de me reparler ? »

« Tu vas me faire quoi sinon ? ». Il pouvait me menacer autant qu'il voulait, me pointer du doigt aussi longtemps qu'il le pouvait, je n'avais absolument pas peur de lui, je savais à quoi m'attendre, je savais de quoi il était capable, alors peu importe, je me contrefichait de ses menaces. Je m'approcha de lui, comme pour dire "bah vas-y, frappe", son doigt était maintenant tout près de moi, je le regardai avant de lever la tête et de regarder la Latrell dans les yeux.

Je savais bien qu'il n'était pas mauvais et qu'il ne cherchait pas à me faire du mal, et qu'il n'avait d'ailleurs jamais souhaité me blesser, mais bon, j'avais mal quand même et c'était de sa faute, alors je ne savais plus trop ce que je devais croire. « Les gens changent Latrell, je sais que tu n'es pas capable de faire une telle chose ... En faites, je sais plus vraiment ce que je dois croire », puis je me rappelai de cette fille, de ce qu'il venait de me dire à son sujet, « Elle ne veut pas, mais toi tu le veux, et après tout, si elle ne veut pas, c'est parce qu'elle a peur de s'attacher aux mecs, mais qui te dis que dans le fond, elle ne te veut pas quand même ? ». J'étais une fille, je savais de quoi elles étaient capables, comment elles réagissaient, et surtout comment pensaient certaines.

Je me mis alors à penser, à réfléchir à toute cette situation, je n'étais plus en situation de provocation, je reculais un instant, j'étais très sérieuse, et je ne pensais à rien d'autres. Je ne voulais plus m'énerver contre lui, je ne voulais plus m'énerver du tout d'ailleurs, mais par contre, cette fille en question, je comptai bien lui pourrir la vie, une fois que son nom arriverait à mes oreilles. Je baissai le doigt de Latrell lentement, sa main dans la mienne, je le regardai droit dans les yeux, j'étais calme, la colère m'avait quitté, « Je t'aime mais je dois te laisser être avec qui tu veux être, je dois te laisser faire tes propres choix, même si ça me fait plus mal qu'autres choses. Désolée ! ». Sur un ton plus sérieux, je regardai ma cigarette qu'il avait jeté au sol précedemment, « Par contre, les clopes ça coûtent chers, alors ne t'avises plus de me la retirer de la bouche pour la jeter ensuite ! ». J'étais sérieuse, je n'étais pas riche alors je n'avais pas les moyens de gaspiller le peu de sous que j'avais en achetant des tonnes de paquet à cause de ce genre de bêtise. Certes, mes parents m'avaient laissé un paquet de fric, mais je ne devais pas le dépenser stupidement à dans tout ce qui était achetable.

Je fixais le sol, je ne disais plus rien, attendant une quelconque réponse de sa part, après tout, comme le dit une certaine chanson, avec cette nouvelle, j'étais tombée de haut, mais je ne pouvais pas tomber plus bas, alors tout ce qu'il pouvait me dire était bon à prendre.

Codage fait par .Jenaa

(Invité)

Millicent & Latrell
Je l'avais déçue et je sentais quelque part en moi qu'elle m'en voulait beaucoup. Je n'avais pas besoin d'être devin. L'expression de son visage en disait long sur ce qu'elle pouvait penser de moi. Je l'imaginais m'insulter de tous les noms inimaginables et les plus blessants qui existent. Je l'avais un peu mérité je devais l'admettre. Je savais très bien qu'elle ne m'avait pas quitté parce que les sentiments n'y étaient plus. Elle m'avait largué parce que ce que je faisais était beaucoup trop insupportable et faisait revenir à la surface quelques souvenirs désagréables dont elle se passerait bien. Je me sentais un peu coupable. J'étais en fait partagé entre une culpabilité qui me rongeait jusqu'aux entrailles et une colère, une colère que j'avais du mal à maîtriser, que je ne pouvais plus contenir. Il fallait qu'elle sorte et je m'étais promis qu'au prochain dérapage, Millicent aurait le droit à mon pétage de plomb.

Millicent avait l'air d'avoir du mal à croire mon histoire. Pourtant, elle était vrai. J'avais été honnête. Il valait mieux parfois demeurer dans l'ignorance et à mon avis, elle aurait préféré ne rien savoir. Je m'en voulais presque d'avoir été honnête. Elle était perdue et ne semblait ne rien comprendre. Elle commença à s'interroger sur mon histoire, mon histoire impossible avec cette fameuse étudiante de Harvard qui refusait de s'attacher aux mecs et que je convoitais tant.Elle me demanda si cette fille en question n'avait pas de sentiments pour moi.Logiquement si mais je préférais garder ce raisonnement pour moi. Si j'ajoutais ça, je pouvais être sûr de finir en descente de lit. Quand elle me posa la question, je haussai des épaules faisant mine de rien savoir.

Pendant un long moment, je laissai Millicent à ses pensées. Je ne savais pas à quoi elle pensait et redoutais le pire. J'aurai aimé être dans sa tête, savoir tout ce qui se tramait dans sa petite tête mais je n'avais pas ce pouvoir là. Je restai donc appuyer sur le même banc en bois sans détacher mon regard du sien. J'essayai de lire une quelconque expression sur son visage pouvant me donner un indice, un indice sur ce à quoi elle pensait mais rien. Son visage était inexpressif et c'était ça le pire. Je ne savais plus ce qu'elle ressentait tant les traits de son visage étaient impénétrables. Après un silence, elle reprit finalement la parole. Je serrai nerveusement mes poings m'attendant au pire.

Et, finalement, soulagement. Elle avait décidé de me laisser vivre ma vie comme je le voulais même si elle m'aimait. Elle ne cacha pas que ça la blessait mais elle prit finalement une décision judicieuse: celle de me laisser remettre de l'ordre dans ma vie sentimentale. Je n'avais pas beaucoup d'espoir pour ce qui était de ma vie sentimentale. Tout en ce moment était tellement flou. Les filles étaient d'un compliqué aussi. Après la dispute d'aujourd'hui, je n'avais qu'une envie c'était de faire la fête, de penser à autre chose que le vide totale qu'il y'avait dans ma vie amoureuse. J'étais soulagé et content. Je sentais qu'elle m'avait pardonné en quelque sorte mais je n'en étais pas sûr. Elle s'était calmée ce qui annonçait en tout cas une meilleure fin.

Elle regardait le sol. Ses yeux s'arrêtèrent sur la cigarette que j'avais retiré de ses lèvres quelques minutes plus tard au moment où j'avais perdu mon calme et ma patience. Elle me défendit de recommencer prétextant que les cigarettes n'étaient pas données. J'esquissai un sourire et secoua ma tête d'un air de dire "t'es malade". Au terme de cette dispute, mon ventre commença à grogner. Je plaça un bras autour des épaules de Millicent et la regarda avec un sourire amicale.

«J'ai les crocs pas toi?»

J'avais dis ça d'un air dégagé comme s'il n'y avait pas eu de dispute. J'étais conscient de ce que je faisais mais je voulais qu'on passe définitivement à autre chose. J'en avais eu ma claque de toutes ces disputes qui ne menaient à rien et nous poussaient à nous déchirer plus qu'autre chose. Millicent pouvait refuser, je n'allais pas la supplier. Je n'allais pas perdre mon temps à retomber dans les excuses et les explications. J'estimais avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour que les choses se passent mieux même si c'était légitime vu tout ce que je lui avais fait enduré. Je n'étais pas du genre à jouer les toutous qui revenaient machinalement vers leurs maîtres. Non, j'étais plus le bouledogue qui n'en faisait qu'à sa tête, têtu comme une mule. On va dire que ça avait son charme. J'attendais une réaction positive ou négative de Millicent. J'accompagnais quand même le tout d'un sourire colgate pour détendre l'atmosphère et faire comme si ne rien n'était.

code by biscotte

Latrell & Millicent

« acceptes-tu de me reparler ? »

Latrell passa l'un de ses bras autour de mes épaules et me dit également qu'il avait faim, à sa façon, comme si j'étais l'un de ses potes mecs. Ca me faisait assez bizarre, mais je ne voulais pas le repousser, ni répondre négativement à sa question. Il essayait de faire des efforts pour que tout se passe pour le mieux entre nous, et pour ça, je ne pouvais qu'être gentille avec lui, je ne pouvais que l'accepter, le reconnaître tout simplement. Je passa un bras autour de sa taille, il faut dire que j'avais un peu de mal à marcher quand on me tenait et que je tenais une personne également, mais ce n'était pas détestable non plus. Je le regardai dans les yeux, voyant qu'il attendait une réponse de ma part, je fis mine de sourire, étant toujours blessée intérieurement, mais je ne voulais pas gâcher cette journée, nous l'avions déjà bien assez détruite comme ça. « Oui moi aussi. ». Posant mon regard dans le décor très moche de ce village, « On va chercher quelques choses d'ouvert pour manger dans ce coin ... paumée ! ».

Oui oui, je détestai toujours et autant ce village qu'à mon arrivée ici, il était vieux, vide. Ce décor rendait assez triste, et puis je trouvais ça stupide, pourquoi Harvard nous avez emmené dans le Vermont, on ne pouvait rien visiter, car tout les commerces, tous les bâtiments visitables fermaient tôt. Et en plus d'avoir faim, j'avais envie de fumer, je pris une cigarette dans ma poche grâce à ma main qui était libre, je l'ammena à ma bouche avant de mettre cette même main dans la poche du pantalon de Latrell, je voulais prendre son briquet. Bah quoi ? Après tout, il fumait lui aussi, même si on ne fumait pas la même chose, mais il fumait quand même et tout fumeur a forcément un briquet dans sa poche. Bon je dois avouer que j'en profitai quand même un peu pour le toucher, mais rien de cochon, ni de mauvais. Une fois le briquet trouvé, j'alluma ma cigarette, et je remis cette objet dans ma poche, sans réellement m'en rendre compte.

Ma clope au bec, nous marchions, tous les deux enlacés, à la recherche de quelques choses d'ouvert, même si au plus profond de moi, je savais que c'était peine perdue, mais bon, j'aimai être avec lui, sans aucune dispute, dans le calme, ces moments là, de paix, de tranquilité, avec lui, et seulement, ça m'avait tellement manqué, mais bon, je gardai tout ça pour moi, préférant émettre un léger rire. « Ca ne sert à rien de chercher ici, on ne trouvera rien, ça ne s'appel pas le village pour rien ! ». Je préférai rire de cette situation, c'était bien mieux. La pluie commençait à tomber, et je priai pour qu'il ne tombe que de toutes petites gouttes, je ne voulais mouiller mes vêtements, ni mes cheveux parfaitement lisses, et puis, je ne voulais pas rentrer non plus à cause d'une stupide pluie ...

Regardant ma cigarette se consumer à chaque taff que je tirai, je tendais la cigarette vers la bouche de Latrell, « Tu veux ? »

Codage fait par .Jenaa

(Invité)

(Contenu sponsorisé)