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Acceptes-tu de me reparler? [PV Millicent]

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Millicent & Latrell
Je déambulais dans les ruelles du village, loin des chalets du Summer Camp. J'éprouvais un besoin de respirer. Le Summer Camp était vraiment cool. On faisait de nouvelles rencontres, on retrouvait ses amis. Le cadre était unique. Mais j'avais besoin de m'évader un peu de tout ce groupe d'élèves. J'aimais bien avoir mes moments de solitude. J'inspirai profondément l'air frais. Le ciel était couvert de vilains nuages gris. Une fine pluie tombait mais elle n'était pas dérangeante. Ces derniers jours, il avait fait plutôt lourd. Cette brise fraîche était la bienvenue.

La tête recouverte par la capuche de ma veste, les mains enfoncées dans les poches de mon jean, j'arpentai les rues sans grand but. Je n'avais jamais été un grand fan de la campagne. D'un autre côté, c'était un bon moyen de changer d'air,de sortir du train train quotidien qui devenait presque étouffant. A la rentrée, les choses allaient revenir à la normal alors autant en profiter tant que l'on peut. J'observai avec un air distrait les boutiques du village. Je n'étais jamais parti aussi loin de la ville. Ici, tout était différent. Les rues étaient désertes, les magasins petits et les habitants beaucoup moins pressés. Les gens prenaient leur temps. C'était un gros changement mais qui n'était pas désagréable. J'esquissai un sourire un peu moqueur et continuai de marcher sans trop savoir où j'allais. Dans quelques heures, je devais retrouver mon équipe de Summer Camp. Je marchais pour faire passer le temps. Par un temps pareil, je ne voyais pas trop ce que je pouvais faire même si le Summer Camp ne manquait pas d'activités. C'était étrange cette sensation. C'était comme si..comme si je ne me sentais pas à ma place ici. J'avais l'impression de m'ennuyer à mort parce que je ne retrouvais pas le confort que j'avais à Cambridge. J'arrivai alors à un carrefour. Je m'arrêtai. J'étais peut-être allé trop loin et me demandais si j'allais réussir à revenir aux chalets. Je n'étais pas très doué question orientation. Pour tout dire, j'étais nul en orientation. je me perdais tout le temps. J'étais loin d'être une référence. Mes yeux noirs se promenaient partout, à la recherche d'un panneau qui pouvait mettre d'un quelconque secours. Il n'y en avait pas un seul.

« C'est quoi ce village de merde?» Je criai, dépassé par ma pensée. Je m'échauffais vite, je perdais vite patience. Je ne voulais même pas demander mon chemin tellement que j'étais énervé. Je me mordis la lèvre inférieure, pris d'une envie de frapper sur quelque chose ou pire quelqu'un.

Mon regard fusillant s'arrêta soudain sur une personne. je pouvais la reconnaître à des kilomètres. Elle était de dos, elle marchait, sa chevelure brune fouettée par la brise. Je m'approchai pour vérifier que je ne me trompais pas. J'étais convaincu que c'était Millicent. Pour être sorti avec elle, j'étais capable de la reconnaître même éloignée. je marchai, puis accélérai le pas en voyant qu'elle s'éloignait de plus en plus. Elle n'avait pas du me remarquer. Je m'arrêtai un instant dans ma course. Et si elle me rejetait? Et si elle m'envoyait balader? Après tout, je ne m'étais pas gêné. Je lui avais fait voir de toutes les couleurs alors qu'elle se souciait plus que n'importe qui de mon bien. J'avais été ingrat et peau de vache. Je ne m'étais même pas excusé. Elle ne m'avait pas laissé le temps. On ne s'était pas laissé le temps. Tout s'était passé si vite. Elle en avait eu marre et avait décidé de couper les ponts. De mon côté, j'ai commencé à ressentir de profonds remords. Je m'en mordais les doigts mais par fierté, n'étais pas revenu. Les choses devaient se passer différemment. De l'eau avait coulé sous les ponts. Je voulais que l'on retrouve notre amitié. C'était un peu fou de ma part d'attendre ça après ce que je lui avais fait enduré. je n'avais pas le choix. J'étais pris par une soudaine envie de lui reparler, de repouvoir déconner avec elle, passer du temps en sa présence. De plus, moi qui était perdu, on pourrait faire le chemin ensemble en espérant qu'elle revenait au Camp.

Les idées se bousculaient dans ma tête et je n'avais pas le temps de réfléchir. Je décidai finalement de tenter le tout pour le tout. Je n'avais rien à perdre. Je repris ma course et cette fois, je tentai d'attirer son attention pour qu'elle arrête de marcher.

« Millicent, Millicent, attend!» je criai de toute mes forces pour qu'elle m'entende. Si elle ne m'entendait pas, j'allais me retrouver comme un débile. Mais à ce moment précis, je m'en fichais. J'avais comme une boule au ventre. Allait-elle accepter de me parler? de tourner la page? Allait-elle même daigné se tourner? Ou alors m'ignorer? La pression montait, la nervosité prenait peu à peu possession de mon corps.
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Latrell & Millicent
« acceptes-tu de me reparler ? »


Enfermée dans ma chambre depuis mon réveil, je regardai les fines goûtes de pluie tomber sur le sol. Oui, je m'ennuyai complètement. Et je sentais que cette journée allait être une pure et simple journée de merde. Je m'amusai bien plus pendant les activités en équipe organisées par le Summer Camp. Affalée sur mon lit, telle une baleine en manque d'air, je me levai de mon lit avec la ferme intention de sortir de cet endroit. Toutes mes colocataires étaient sorties, alors il n'y avait aucune raison que je n'en fasse pas de même.

Après une préparation d'une demi heure, je sortais enfin de ma chambre, en route pour le village. Ce nom me faisait penser à la campagne, au Texas, à mon enfance ... Mais il n'y avait que le nom qui me faisait penser à ça, car une fois arrivée, ça n'avait absolument pas l'apparence de mon Texas à moi. Je voulais partir, mais bon, la pluie revint, elle était fine, mais je ne voulais pas me mouiller les cheveux et je ne voulais pas rentrer sous la pluie, et en fin de compte, je ne voulais pas aller dans ma chambre et reprendre mes activités de flemmardise et de grosse vache. Cette activité très productive me faisait penser à mon passé de junkie, quand l'effet de la drogue se dissipait et laissait place à la Millicent colérique et complètement HS allongée sur son lit, près de son sachet de poudre blanche.

Je mis ma capuche avant d'entrer dans une des boutiques du village, je me baladais de rayon en rayon, ne sachant absolument pas quoi faire. Je ne savais pas ce que je faisais là et ça m’énervait plus qu'autre chose. Et puis, en plus de ça, les vendeurs du magasin me regardaient comme une voleuse, comme une moins que rien, peut être à cause de ma couleur de peau, ou parce que j'étais une jeune personne avec une capuche sur la tête ? D'ailleurs, au moment où j'allai sortir, une blonde squelettique vint me voir prétextant qu'elle voulait m'aider dans ma soi-disant recherche d'un quelconque article de cette boutique, « Besoin d'un renseignement mademoiselle ? », je la regardai de haut en bas avant de l'envoyer balader aussi poliment que je le pouvais ... « Va te faire voir pétasse ! ». Je sortis ensuite de la boutique, ma capuche toujours sur la tête.

Je marchai d'un pas déterminé vers le Summer Camp, vers les chambres jusqu'à ce que j'entende mon nom, jusqu'à ce que j'entende cette voix qui ne m'était pas du tout inconnue. Latrell ... Mon ex à qui je n'avais pas reparlé depuis ... je ne sais même pas depuis quand en faites ... Il s'était comporté comme un gros con avec moi alors que moi, comme l'idiote que j'étais, je m’inquiétais pour lui, pour sa santé car j'étais tout simplement déjà passée par là. Je n'avais plus eu de nouvelle de lui , et ce pendant plusieurs mois et il réapparaissait comme ça, comme une belle petite fleur innocente. Je ne comptais pas l'ignorer, bien au contraire. Je fis demi tour avant de marcher d'un pas franc et déterminé vers lui.

J'étais face à Latrell, j'avais une de ces envies de pleurer et de le gifler en même temps, mais je ne fis rien, absolument rien, je le regardai, droit dans les yeux et ce pendant plusieurs secondes. Nous étions pareil, deux personnalités absolument identiques, nous nous emportions très rapidement et c'est d'ailleurs pour cela que j'essayai de me calmer du mieux que je pouvais, pour ne pas lui coller ma main dans la figure, car je ne savais de quoi il pouvait être capable quand il s'énervait. Je soupirai ensuite avant de lui demander, « Qu'est-ce que tu me veux Latrell ?! »
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Millicent & Latrell
Millicent s'était retournée au moment même où elle avait entendu une voix crier son nom. Elle avait reconnu cette voix, puisqu'elle me regardait avec cette expression du visage qu'elle laissait voir lorsqu'elle était énervée. Il n'était pas possible de revenir sur ce que j'avais fait. Le mal avait été fait. je ne pouvais pas effacer le passé, le réinventer, le modeler à ma façon. Je n'avais pas ce pouvoir entre mes mains. Par contre, j'avais le pouvoir d'essayer de changer nos relations, de faire en sorte qu'elles redeviennent comme avant. En m'attardant sur son regard assassin, je me demandais si je n'étais pas un peu fou et téméraire pour attendre le pardon de Millicent. Qu'est-ce que j'espérais? Si on m'avait fait un coup pareil, j'aurai massacré la personne en question. C'était humain.

Je ne voulais pas me laisser abattre, décourager par son regard plein de mépris et de colère. Je comprenais sa colère mais j'avais décidé d'avancer, de tourner la page. J'espérais qu'elle en ferait de même mais la bataille était loin d'être gagnée. Millicent était aussi caractérielle que je l'étais. En général, quand deux caractères forts se rencontrent, la rencontre promet d'être explosive. C'est pourquoi, on prend sur nous pour éviter de se "taper dessus". Ayant affronté les forces de police, ce n'était pas un regard de travers d'une fille qui allait me dissuader de faire ce que je voulais faire. Je voulais lui parler, m'excuser si possible. J'avais une fierté mais dans ce genre de situation, il valait mieux pour moi la ravaler. Je ne devais pas trop faire le malin car je n'étais pas en position de l'être tout simplement. C'était moi qui avait merdé, pas elle. C'était moi qui l'avait traitée comme une moins que rien, pas elle. J'avais joué au con et devais assumer mes actes comme un homme devait le faire. Je ne voulais pas être associé à ce genre de mec qui était incapable de dire les choses en face à une femme. Pendant une longue période, j'avais beaucoup réfléchi, à mon passé, à ce que j'ai pu faire, ceux que j'avais pu faire souffrir. J'avais fini par prendre la décision de faire le premier pas et de m'excuser. Le moment était venu, je ne devais reculer devant rien.

« J'aimerais te parler s'il te plait...» dis-je d'un ton calme et posé.

Passer aux excuses me demandait un redoutable effort et j'espérais qu'elle en prenait conscience car ma fierté, à ce moment-là, en prenait un coup. Mon regard se figea sur le sien. Je voyais qu'elle était sur le point d'exploser et je m'attendais à n'importe quel moment à la voir perdre le contrôle d'elle-même. Mon but n'était pas d'entrer de nouveau en conflit avec elle. Je voulais qu'on puisse oublier, redevenir les mêmes personnes que nous étions avant, avant de se mettre ensemble.

« Laisse-moi quelques minutes s'il te plait pour dire ce que j'ai à dire. Après, si tu veux me crier dessus, me gifler ou même partir tu pourras..» je m'empressai de dire avant qu'elle ne riposte.

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Latrell & Millicent
« acceptes-tu de me reparler ? »


« Laisse-moi quelques minutes s'il te plait pour dire ce que j'ai à dire. Après, si tu veux me crier dessus, me gifler ou même partir tu pourras.. », Je n'avais pas envie de lui laisser ne serait-ce qu'une seconde pour me parler. Quand nous étions ensemble, il n'avait jamais voulu m'écouter. Je l'avais quitté, et ça n'avait rien changé, ça ne l'avait même pas fait réfléchir ne serait-ce qu'une seconde et c'est plusieurs mois après qu'il décide de me reparler. Sincèrement, je ne voyais rien, mais absolument rien qui me poussait à accepter d'écouter les mots sortant de sa bouche.

« Et si j'ai pas envie de t'écouter on fait comment ? Hein Latrell ? Tu m'as blessé, énormément blessé, et le pire c'est que tu le savais, c'est pas comme si tu le faisais inconsciemment, non, tu le savais parfaitement, mais ça ne t'as jamais empêché de continuer ! J'étais la seule à me préoccuper de toi, de ta santé, j'étais la seule qui te connaissais par coeur, la seule à te défendre, la seule qui était prête à tout pour toi sans rien en retour, sans aucune partie de jambe en l'air, alors que nous étions ensemble. Je suis déjà passé par là et j'en suis ressortie vivante, je voulais t'aider, mais tu ne voulais rien entendre, et le pire dans tout ça, c'est que tu ne te gênais absolument pas pour prendre toute ces conneries devant moi ... ». J'étais très bien partie, j'avais craqué et je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin, et d'ailleurs, je ne le voulais pas. Je me mis alors à pleurer, de tristesse, de colère, je ne savais pas vraiment, mais je ne voulais pas qu'il me voit pleurer, je ne voulais pas qu'il me voit comme cette femme faible que je pouvais être par moment. « Stupide que j'étais, je t'ai quitté, croyant que ça te ferait réagir, mais ça ne t'as absolument rien fais, tu as continué ta petite vie de ton côté sans te soucier de moi. T'as fais ta petite vie, avec je ne sais qui, en continuant à consommer je ne sais quoi ! Dis moi pourquoi je devrais t'écouter Latrell ? ». Je terminai ma phrase en le poussant. Habituellement, je n'étais pas dotée d'une très grande force, mais grâce à la colère qui gagnait à présent tout mon corps, mon petit corps frêle parvint à le pousser.

Je me retournai pour sécher mes larmes, j'étais dos à lui car comme je l'ai déjà dit, je ne voulais pas lui montrer une once de faiblesse. J'essayai de me calmer, de respirer à fond pour évacuer tout le stress et toute la colère que j'avais accumuler en seulement quelques petites minutes. Mais je ne pouvais pas oublier tout ce qu'il m'avait fait endurer, tout ce que j'avais subit mentalement à cause de lui. Et d'ailleurs, j'avais des sentiments pour lui, et je pense que c'est ce qui m'énervait encore plus dans cette situation, je ne le supportai pas tout simplement. Quand on dit que les filles sont stupides et naïves, bah c'est vrai en faites.

Une fois calmée, je me retournai pour être face à lui, j'étais prête à écouter tout ce qu'il avait à dire, je n'allai pas forcément le prendre bien, mais bon, tout ce qu'il avait à dire était toujours bon à prendre, et après tout, je m'étais exprimée, c'était à présent à son tour, je ne pouvais le laisser là, sans rien dire, et puis, cette discussion promettait d'être très intéressante en fin de compte. « Je t'écoute ! ». J'étais toute ouïe, prête à entendre tous les mensonges qu'il avait en réserve, prêt à me servir, j'étais prête à recevoir toutes ses paroles, toutes ses paroles de Don Juan en carton.

« Réfléchis bien avant de parler par contre ! ». Non ... Ce n'était pas une menace, loin de là, mais bon, mieux vaut prévenir que guérir, car il n'avait pas intérêt à dire une seule parole de travers ... J'étais beaucoup trop énervée intérieurement pour accepter un quelconque mensonge ou un quelconque mot mal placé.
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Latrell & Millicent
Comme je devais m'y attendre, Millicent perdit sa patience. Tous les sentiments, toutes les choses qu'elle avait eu envie de dire, toute la rancune qu'elle avait gardé au fond d'elle ressortait. Je lui avais tendu la perche et, elle l'avait saisie. Je la laissai parler. D'une part parce que je ne savais pas quoi dire ni où me mettre. Je sentais que j'allais passer un sale quart d'heure. D'autre part, parce que je savais qu'elle avait besoin d'exprimer toute cette haine qu'elle avait nourrie et enfermée depuis le jour de notre rupture. Elle avait estimé que s'en était trop. Elle avait supporté, pris sur elle jusqu'au moment où elle avait trouvé que j'avais dépassé les bornes, jusqu'au moment où elle s'était rendue compte que son avis ne comptait pas pour moi. Et le pire dans l'histoire, c'est que je ne l'avais même pas calculée quelques jours après. Jusqu'ici, elle était restée sans nouvelle de moi, pas un moindre signe de vie. Et, là, je resurgis de nul part, prêt à enfin m'excuser après tant de temps. Je comprenais plus ou moins sa rage.

Je restais là, comme un idiot, à l'écouter. Je bouillonnais même si j'étais en tord. J'avais aussi envie de parler, de dire ce que je ressentais. Je trouvais ça inutile de ressasser tout le mal que je lui avais fait. J'avais envie d'avancer mais peut-être qu'elle non. Peut-être qu'elle n'était pas prête à me pardonner, à tourner la page. Je m'étais mal comporté, je l'admettais. A l'époque, et c'est toujours vrai, je ne pensais pas avoir besoin de son aide. Je n'avais rien demandé. Je ne voulais pas arrêter la drogue ou l'alcool. C'était vital. C'était comme si on me demandait d'arrêter de boire, de manger ou même de dormir. C'était infaisable. La seule personne que ça dérangeait était elle. Alors pourquoi me reprocher ça? En se mettant en couple avec moi, elle savait à quoi s'attendre, elle savait dans quoi elle s'engageait. Après réflexion, je finissais par me convaincre que je n'étais pas le seul fautif dans l'histoire même si j'y étais pour beaucoup.

Elle s'était alors déchaînée. Elle déballa tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle me balança à la figure tout ce qu'elle pensait, ou avait pensé de moi et de mon comportement. La discussion commençait s'échauffait. Moi-même, je commençais à perdre patience. Je perdis encore plus patience au moment où elle me bouscula.
Elle s'était mise à pleurer, plus par colère que par tristesse à mon avis. De fines larmes ruisselaient sur son visage. Elle se tourna comme si elle ne voulait pas être vue en train de pleurer, comme si elle avait honte. Je ne l'avais jamais vu aussi en colère contre moi. Je me sentais un peu coupable en la voyant en pleurs. Pendant un petit moment, elle me tournait le dos, inspirer et expirer profondément. Je savais qu'elle était une vraie boule de nerf mais j'étais loin de me douter qu'elle l'était à ce point. Je serrais mes dents. J'avais aussi envie de m'exprimer mais je ne voulais pas. Car, si je me mettais moi aussi à perdre le contrôle de moi-même, aucune discussion ne sera possible et je la pousserai à en venir aux mains. Evidemment, je n'allais pas la frapper. Mais si elle devenait trop nerveuse voire incontrôlable, je la maîtriserai et l'empêcherai de me frapper.

Je ne savais pas trop comment réagir. Je restais là comme un imbécile à attendre qu'elle se reprenne, qu'elle se calme et qu'on puisse enfin reprendre une discussion normale comme deux personnes civilisées. En temps normal, je serai sorti de mes gonds, impatient et nerveux comme je suis. Et, en général, il valait mieux éviter de trop me chercher car on risquait de le regretter. Je m'appuyai contre le dossier d'un banc en bois et me massais le front en attendant qu'elle finisse par se calmer. Mon attitude allait peut-être la mettre hors d'elle-même, je n'en savais rien. Dans ce genre de situation, il valait mieux ne rien faire et attendre. Dire une parole de travers pouvait aggraver la situation déjà que l'ambiance entre nous deux était tendue.

Finalement, Millicent se tourna, laissant voir un visage encore humide. Les larmes qui avaient ruisselé le long de ses joues mâtes avait laissé deux longues traces sur son visage fin. Elle semblait s'être calmé. Je la regardais d'un air grave. Je ne montrai aucune satisfaction lorsqu'elle me fit comprendre que c'était à présent mon tour de parler. Rien n'était gagné. Par contre, je hochai la tête comme pour la remercier. En fait, j'étais surtout content qu'elle me laissait la chance de m'exprimer. Il y'en aurait pas beaucoup qui laisseraient une telle opportunité. Mais je préférais "calmer ma joie" comme on dit et garder les traits de mon visage impénétrables, mon visage inexpressif.

«Je suis désolé Millicent..Je sais que j'ai foiré..Je..». Je marquai une pause. Je cherchais mes mots. Je craignais d'en dire trop, de merder encore une fois, une fois de plus, une fois de trop.

« Bref, si j'suis venu, c'est pour te présenter mes excuses. Je regrette sincèrement Millicent, regarde-moi dans les yeux..je regrette sincèrement tout le mal que je t'ai fait. J'ai pris du temps à me rendre compte de tout le mal que je t'ai causé. J'ai joué au con et au final j'ai été perdant. Tu peux pas savoir comment je m'en suis voulu..J'étais égoiste, je pensais qu'à ma poire..Mais bon tu sais ce que c'est, toi-même tu es passée par là...».

C'était vrai. Millicent avait aussi connu une période comme la mienne. Elle savait ce que c'était que d'exprimer ce besoin de boire ou de fumer. Comment s'en débarrasser quand ces trucs là font pleinement partie de ta vie? J'attendais d'elle qu'elle me comprenne même si c'était un peu culotté vu tout ce que j'avais pu lui faire traverser dans le passé.


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Latrell & Millicent
« acceptes-tu de me reparler ? »


« Mais bon tu sais ce que c'est, toi-même tu es passée par là... ». Ces quelques mots raisonnaient dans ma tête, et je repensai au soir de ma tentative de suicide, ce soir où j'avais complètement touché le fond ... Un énième boulot de perdu, une mère morte, un père en prison, et moi vivant dans un appartement, que j'appelai d'ailleurs "Taudis". Ce soir là, j'avais tenté de mettre fin à mes jours, j'avais écrit une lettre de suicide avant de m'enfiler une bouteille d'alcool bien fort mélangé à quelques substances illicites, je m'étais taillader les veines. Ce soir là, j'étais une autre personne, et heureusement pour moi, cette personne n'avait pas réussi à me détruire, à me tuer ... Oui, j'étais déjà passé par là, et d'ailleurs, c'était la période de ma vie que je détestai le plus.

La meilleure partie était avant, il s'en était voulu, c'est bizarre, car moi, je ne me rappel pas du tout de ce moment, « Tu t'en es voulu ? T'es sûr ? Alors pourquoi tu réapparaît que maintenant ? Tu m'as fais mal Latrell ! ». Je ne comptais pas verser une larme de plus, mais je comptais bien lui dire tout ce que je pensais, tout ce que j'éprouvai quitte à ce que ça en vienne aux mains, je n'en avais strictement rien à faire ... « Je suis déjà passé par là et c'est justement pour ça que je voulais t'aider et toi, tu m'as ignoré, tu m'as manqué de respect, tu savais que j'avais arrêté tout ça en plus, mais tu ne te gênait pas pour fumer et boire devant moi, pour recracher ta fumée sur moi ! Tu comprends ce que je veux dire ou c'est trop dur pour toi ? ». Je n'en pouvais plus, j'étais à bout de nerf, et je me retenais, pour ne pas craquer une nouvelle fois. Latrell était l'une des personnes qui m'avait fait souffrir et pourtant, je n'arrivai pas à l'oublier, et je n'arrivai pas à le détester comme je le voulais. C'est tellement compliqué à expliqué, et tellement tordu comme sentiment. Je me trouvais tout simplement stupide de penser ainsi.

Je vins me poser contre le dossier du banc, à côté de Latrell. Pour le moment, je ne pouvais pas le regarder dans les yeux. Certes, il me l'avait gentiment demandé, mais je ne pouvais pas, et puis après tout, je n'avais pas envie de lui "obéir", quelques soit la façon dont il présentait la chose. Moment de stresse, je me mis alors à faire tourner une mèche de cheveux autour de mon doigt, c'était un déstressant. Sauf que ce déstressant ne marchait pas vraiment, je repensai au passé, à mon passé de drogué et à mon passé avec Latrell, la pression me monta à la tête. Je commençai à avoir la tête qui tourne, je voyais flou ... La colère n'avait jamais été une très bonne chose pour moi. Je passa ma main le long du dossier de ce banc, jusqu'à atteindre le bras de Latrell, « Latrell ne me laisse pas tom... ». Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, se fut le noir complet.
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Latrell & Millicent
Je m'en étais vraiment voulu. J'étais sincère quand je lui avais dit ça mais comme je devais m'y attendre, elle avait bien du mal à me croire. Je sentais même qu'elle ne voulait pas me croire. C'était justifié, elle avait toutes ses raisons de douter de mes paroles. Avec tout ce que je lui avais fait enduré, c'était légitime. Mais j'étais venu dans le but de m'excuser, et pour un mec avec beaucoup de fierté, c'était un masse exploit.

Pourquoi je ne réapparaissais que maintenant? Après tout ce temps, j'avais enfin pointé le bout de mon nez. Elle me connaissait par coeur. Pour être sorti avec moi, elle savait que j'avais ma fierté, elle savait que j'étais pas du genre à reconnaître mes erreurs. J'avais toujours été comme ça. Au jour d'aujourd'hui, ma fierté m'avait porté préjudice. Elle ne m'avait ramené à rien à part une dispute de plus avec Millicent et quelques larmes versées par ma faute. J'étais resté silencieux. Je sentais que le moindre mot venant de ma bouche allait la pousser à l'extrême. Plus les minutes passaient et plus je sentais que notre discussion n'irait pas loin. Je sentais qu'elle allait me reprocher encore et encore mes fautes, le mal que j'avais pu lui faire dans le passé. Elle n'avait pas oublié et était décidée à me le faire comprendre c'était clair comme de l'eau de roche. Je n'éprouvais pas de la colère mais de la nervosité et de l'appréhension. Où cette discussion allait-elle nous mener?

Millicent se rapprocha de moi et s'appuya elle aussi au banc en bois. Je n'osai pas la regarder en face. Revoir son visage attristée allait me rappeler toutes ces disputes que l'on avait eu par ma faute et qui avaient tourné au drame. Mais jamais leur dispute avait atteint un tel niveau. Je gardais encore espoir. Elle avait réussi à maîtriser sa rage ce qui n'était pas une chose facile. Je voyais qu'elle se contenait et j'étais bien décidé à éviter que ça dégénère trop. Peut-être qu'on allait enfin pouvoir discuter calmement même si la discussion calme dans le contexte était un peu utopique...

Je la regardais du coin de l'oeil. J'étais partagé entre l'envie de revoir son visage qui m'avait tant plu et le refus de revoir l'expression d'une femme pleine de colère, de haine et de rancune envers moi. Pendant un long instant, je la regardai jouer nerveusement avec une mèche. C'était peut-être un moyen d'apaiser sa colère. Bref, je n'étais pas contre, au contraire, ce qui pouvait la soulager était le bienvenue. Nous ne parlions plus. Je la laissai à ses pensées et elle en fit de même pour moi. Je baissai ma tête, et fermai les yeux un instant. Je pris une profonde inspiration et expira lentement. C'était ma façon à moi de déstresser.

Soudainement, une main effleura mon bras ce qui m'arracha à mes pensées. J'eus le droit alors à un spectacle d'horreur. Le corps de Millicent s'effondra dans un bruit sourd sur le sol pavé et tiède du village. Son visage était pâle et ses yeux blancs. Sans perdre une seule seconde et instinctivement, je m'accroupis à ses côtés, me penchai et plaçai mes mains tièdes de part et d'autre de son visage et lui parla. Ma voix était tremblante. J'essayais de contenir ma panique mais j'avais du mal. Je ne devais pas perdre le contrôle de moi-même cette fois.

« Millicent, tu m'entends? Millicent! S'il te plait réponds-moi, dis quelque chose...»

Les mains tremblotantes restaient sur ses joues pâles alors que je me redressai pour appeler à l'aide. Mais personne n'était dans les environs. La seule solution était d'aller voir un commerçant et de lui demander de l'eau avec un morceau de sucre. Sans perdre de temps, je courus aussi vite que je pus en direction de la boutique juste en face et demanda avec empressement un verre d'eau avec du sucre.


« Donnez-moi un verre d'eau avec du sucre, s'il vous plait ma copine vient de perdre connaissance.» Je criai dans la panique. Je n'avais pas pu m'empêcher d'ajouter un « grouillez-vous! » d'un ton impérieux. La panique avait pris le dessus, il fallait faire vite. Heureusement, le commerçant arriva en courant et me donna en main le verre, le morceau de sucre et une cuillière. Je remuai vigoureusement le sucre dans l'eau et me dirigeai vers le corps étendu de Millicent. Je me penchai, renversant quelques gouttes dans la hâte. Hors d'haleine, je glissai le liquide blanchâtre dans la bouche de Millicent et attendit un résultat que j'espérais positif.


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Latrell & Millicent
« acceptes-tu de me reparler ? »


J'entendais absolument tout ce qui se passait, des bruits sourds, j'entendais la voix de Latrell, mais je ne voyais absolument rien, le trou noir. Et c'est là que cette stupide scène réapparut, cette scène qui repassait en boucle dans ma tête, tous les jours et qui me réveillait toutes les nuits, constamment, mais il manquait toujours un petit passage. Je n'avais que la raison puis les conséquences de ce moment là, de cette scène précise ...

FLASH BACK

J'étais en pause, en pause de cinq minutes à peine, et je tirai les dernières taff de mon joins qu'il me restait, dans la cours, à l'arrière du fast-food où je travaillai. Bête et naïve comme je l'étais, j'avais oubliée de refermer la porte derrière moi, tellement pressée d'aller fumer. La fumée se faufilait dans les airs et également à l'intérieur des cuisines du fast-food. Oui c'est ce qui arrive quand on ne ferme pas la porte derrière soi. Le problème, c'est que mon patron se trouvait justement en cuisine. Il vint alors me retirer la roulée de la bouche, ce qui me mit hors de moi. Après ce geste, je ne pouvais que lui envoyer en pleine face, « Espèce de pauvre con, mais vous êtes complètement malade ! Allez vous faire ... » Il ne me laissa pas finir ma phrase, il était rouge, rouge de colère, il serra les poings, avant de me virer, de me renvoyer chez moi sur ces mots , « Tu es viré Millicent ! Virée ! ». Et c'est justement là qu'il manque une scène. Je me retrouve directement dans ce motel miteux, celui où j'ai tenté de mettre fin à mes jours. Je venais de terminer ma lettre, ma lettre d'adieux, et je ne me souviens plus du tout de ce que j'avais écris sur cette feuille. Je me souviens surtout de ce moment où je suis allé dans la salle de bain, j'ai ouvert l'eau froide et je me suis assise en dessous. Je me suis taillader les veines et j'ai bu ma bouteille de plusieurs alcool mélangés à plusieurs drogues que j'avais pu trouver chez moi. Plus les minutes passaient et plus les battements de mon coeur ralentissaient. Je devenais toute pâle et froide en plus de ça, je voyais flou mais je pouvais apercevoir quelques choses au loin disparaître ... C'était mon sang qui coulait et disparaissait dans la bouche d'évacuation de la douche. J'avais quasiment terminé ma bouteille et en la ramenant à ma bouche, mes yeux se fermèrent complètement. Et là, le trou noir, je me réveillai à l'hôpital avec mon ex à mes côtés ...

FIN FLASH BACK

Cette scène se terminai et j'ouvrai les yeux ... Je toussais car je venais de m'étouffer avec l'eau très sucré que Latrell venait de me verser dans la bouche. Je ne voyais pas ce qui se passait autour, seulement le visage de Latrell, au dessus de moi, il paraissait très inquiet. Je me levai doucement pour me retrouver assise sur le sol et dans un moment de soulagement, je pris Latrell dans mes bras. « Merci ... ». J'étais soulagée. Je n'aimai pas être malade, avoir des nausées, des maux de tête car j'avais peur de tomber dans les pommes, j'avais peur de tomber dans le coma et ne plus jamais me réveiller. J'imaginai toujours les pires scénarios, et c'est pour cela que je remerciai Latrell, car il m'avait en quelques sauvé, même s'il est vrai que le malaise était en partie de sa faute vu que c'était justement lui qui m'avait mise hors de moi.

Quand je pris conscience de ce que je faisais, je recula. Non pas qu'être dans ses bras me déplaisait, mais je n'avais toujours pas digéré son absence de plusieurs mois et je n'avais surtout pas oublié qu'il y a quelques minutes de ça, nous étions entrain de nous disputer. Mais cette fois-ci, je voulais lui laisser une chance de s'expliquer, une chance de me faire comprendre les raisons de ce qu'il m'avait fait endurer pendant que nous étions ensemble. Je tenais toujours à lui et bien plus qu'il le pensait, alors bien évidemment, il devait encore et toujours faire attention à ce qu'il disait, et surtout à la façon dont il le disait, je préférai donc le mettre en garde .. « Allez, vas-y explique moi ! Mais fais attention à tes mots avant de les dire surtout ! ». J'étais toujours assise, sur le sol, je ne voulais pas me lever, je préférai l'écouter de mon "siège", il était nettement plus confortable, et au moins, j'étais déjà sur le sol en cas de second malaise, même si je ne préférai pas y penser. Je lui fis un sourire, pas très vrai, mais bon, il fallait que je lui montre tout de même qu'il pouvait tout me dire à présent et que j'étais calme surtout maintenant ...
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Millicent & Latrell
Je ne pensais plus à notre dispute, aux excuses que je voulais faire, à l'explication qu'elle attendait de moi, au mal que je lui avais causé. Ma seule préoccupation était qu'elle se réveille, qu'elle retrouve ses esprits. Je ne savais jamais quoi faire dans ce genre de situation. Le souffle court, la pression montant de plus en plus, je la regardais d'un air inquiet comme si je la regardais pour la dernière fois. Tous nos conflits était derrière moi maintenant. Je priais Dieu pour me venir en aide.

J'attendais impatiemment qu'elle manifeste un signe de vie. Je levai parfois mon regard, cherchant du regard quelque chose ou quelqu'un qui pouvait m'être d'une quelconque aide. Mais c'était inutile. Les rues étaient désertes et les commerçants commençaient à fermer leurs boutiques. Le battement de mon coeur accélérait. Je ressentais comme une sensation de brûlure au fond de moi tant j'étais paniqué. Mon estomac se nouait et je me retenais de crier. Je m'efforçai de me limiter à quelques grimaces désagréables alors que le corps de Millicent commença à bouger. Ses prunelles brunes réapparurent. Elle toussota, sûrement étouffée par le liquide que je lui avais administré. Je me reculai pour la laisser respirer mais au même moment, elle s'agrippa à mes épaules et me serra contre elle. je sentais ses mains encore tremblantes effleurer mon cou. Je soupirai, à moitié soulagé.Pendant un long moment, elle resta dans mes bras et alors, je commençais à repenser au temps où nous étions ensemble. J'en oubliais presque notre querelle.

Mais cet instant agréable fut de courte durée. Millicent sembla prendre conscience de son geste et se recula brusquement. Là, je comprenais qu'elle voulait revenir à notre discussion. J'avais des choses à lui dire et elle était prête à les attendre. Je le lisais dans ses petites prunelles brunes qu'elle attendait une réponse de moi. C'était presque un regard de défi du genre "fais-bien attention à ce que tu dis mon pote je t'attends au tournant". Je ne me laissai pas intimider. Si ce n'était pas la peur de la voir s'effondrer une nouvelle fois, je lui aurai tout balancer. Mais je devais peser mes mots.

« Je n'ai jamais voulu te faire souffrir Millicent » je commençai à dire la regardant d'un air grave. « Tu sais, il m'a fallu beaucoup de temps pour me rendre compte du mal que je t'avais fait. T'as toujours été correcte avec moi et j'ai tout gâché. Je ne t'apprends rien. J'étais enfermé dans ma bulle. Tu n'étais pas la seule à vouloir me raisonner. Ma propre mère je ne l'ai pas écouté. Fait', je crois que je n'ai jamais écouté ce que les autres me disaient mais j'ai toujours fait ce que je voulais faire.»

Je m'arrêtai un moment comme pour lire dans ses yeux une quelconque émotion. Mais elle restait silencieuse et attendait sans doute que je rajoute quelque chose. C'était aussi un moyen pour moi de vérifier si je pouvais continuer à me justifier.

« Je..Si je suis venu vers toi, c'est pour me racheter. Je ne pouvais pas me sentir bien tant que je ne m'étais pas excusé. T'es une fille bien Millicent. J'allais te faire souffrir et c'était peut-être mieux comme ça.»

Après un long moment passé à la fixer d'un air grave, je risquai une main qui effleura ses doigts fins. Ma main tiède vint saisir celle de Millicent. Je baissai mon regard pour voir si elle allait repousser ma main puis relevai ma tête, la regardant droit dans les yeux.
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Latrell & Millicent
« acceptes-tu de me reparler ? »


Je ne disais rien, j'écoutai tout ce qu'il disait, jusqu'à la fin, je n'en ratai aucune miette. Je buvais ses paroles ... si on peut dire ça comme ça. Il s'était excusé, et il fallait que je l'accepte, que je mette ma rancune de côté. « Je ... » Je me stoppai net quand sa main vint effleurer la mienne. Mon regard se figea sur ma main ... ma main dans la sienne. Je ne dis absolument rien à ce sujet, je relevai la tête avant de continuer sur ce que je disais précédemment, « Je ne peux pas penser constamment au passé, même si tu m'as fait mal, je dois avancer ! ». Et je le pensais, ce n'était pas simplement pour stopper cette conversation. Même si je n'avais pas vraiment envie d'aller plus loin sur ce sujet je dois l'avouer. Il faut dire que je n'avais pas envie de revivre ce fichu malaise, je n'en avais vraiment pas envie, ça peut paraître anodin comme ça, mais c'est vraiment effrayant. Les malaises, les comas, les baisses de tension ... Et je ne voulais pas revivre ça une deuxième fois, en moins d'une heure.

Je retirai ma main qu'il avait prit quelques secondes auparavant. Je m'approcha de lui, passant une main derrière son cou, je m'approcha lentement de son visage. J'eus quelques secondes d'hésitation, mais elles me passèrent très vite. Je posa ensuite mes lèvres sur les siennes. Durant ce baiser, je repensai au passé, à tout ce que l'on avait vécu, à tout ce qu'il m'avait fait vivre, enfin, toutes les choses positives surtout. Et c'est à ce moment là que ma colère s'en alla et que je pus le pardonner réellement. Mais je pris rapidement conscience de ce que je faisais. Je recula alors, ne le regardant plus du tout, je posa mon regard sur le sol. Je ne regrettai absolument pas ce que je venais de faire, donc je ne comptais pas m'excuser, mais si j'avais mit fin à ce baiser, c'était tout simplement par peur de me faire jeter par Latrell. J'appréhendai quand même sa réaction, lui qui pouvait être si impulsif, un peu comme moi après tout. « Je sais pas ce qui m'a prit, enfin si je sais ... Bref, laisse tomber ! ». J'en perdais mes mots. Je ne savais plus du tout quoi dire. Moi qui perdais totalement mes moyens, c'était assez bizarre quand même. Il n'existait pas beaucoup de personne sur Terre qui était capable de me faire perdre tous mes moyens.

J'avais toujours des sentiments pour lui que j'avais refoulé depuis notre séparation, et à présent, maintenant qu'il se tenait là, devant moi, ils réapparaissaient petit à petit. Je détestai ça, ne pas avoir le contrôle total de mes sentiments. Je me trouvai assez stupide de l'avoir embrassé alors que nous n'étions plus ensemble, alors que je venais de lui gueuler dessus, comme s'il était mon enfant. Mais bizarrement, tout ce que j’éprouvai à cet instant précis ne m’empêchèrent pas de recommencer. Cette fois-ci, je passa mes deux bras autour de son cou et je l'embrassa, sans rompre cet instant cette fois-ci ... Ce mec m'énervait et m'excitait à la fois, bizarre je sais, mais j'adorai ça.
Codage fait par .Jenaa
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