phillip ≡ pimp my man.

« Je l’aime bien aussi… » Bingo ! Au moins tu avais réussit à faire quelque chose de bon ce soir : lui faire acheter un habit. Il l'aimait également alors c'était une bonne chose, il ne le faisait pas que pour toi alors... Ou au contraire, il ne le faisait que pour toi et préférait te dire ce que tu voulais entendre... Dans les deux cas, tu t'en moquais un peu... tu le prenais pour une petite victoire. Tu lui parlas ensuite de souliers et de parfum. Il semblait perplexe. « Oh oui, j’en ai clairement pas qui vont avec ce genre d’habit… Par contre, pourquoi du parfum? Je vais rencontrer des gens ou les draguer? » Un sourire amusé tira les traits de ton visage. Tu fis aller tes cils le temps de deux ou trois secondes avant de répondre. « Même si tu n'y vas que pour rencontrer des gens, il faut que tu sois à ton meilleur. C'est prouvé qu'un homme qui sent bon attire plus, que ce soit pour une rencontre anodine ou un rancard. » dis-tu, sérieuse comme un pape alors que tu venais tout juste d'inventer ce discours. Tu devais quand même l'admettre : un homme qui sent bon, c'est vraiment, vraiment attirant...  ~

FAIT AVEC AMOUR PAR WILD HEART.

Bon maintenant qu’on c’était entendu pour un habit, il fallait que je l’achète… mais que je le retire avant. Je retourne donc dans la cabine et troque cet ensemble pour quelque chose de plus confortable et qui me ressemble plus, jeans et t-shirt. Je ressors ensuite, l’habit sur le bras et lui souris en me dirigeant vers la caisse. Une fois payé, je la rejoins avec un sac dans les mains. Elle commence à m’énumérer ce que je dois m’acheter ensuite. Elle croit que j’ai un budget illimité ou quoi? Clairement j’ai d’autres priorités que de plaire ou attirer des gens à une soirée que je ne suis même pas certain encore d’aller encore. Enfin, je suis certain qu’elle viendra me chercher chez moi si je ne m’y présente pas, alors peut-être que je lui éviterai ce déplacement. Je fronce les sourcils suite à son explication sur pourquoi je devrais m’acheter du parfum et sors du magasin en marchant à ses côtés. « Tu sais que je suis capable de repousser les gens, même avec du parfum? » J’esquisse un sourire. Oh oui, j’étais devenu maitre pour repousser les gens, pour les éloigner de moi, malheureusement pour elle. Je finis tout de même par hausser les épaules. « Mais si c’est que pour une soirée… ça m’engage à rien. »

Pourquoi tu t'entêtais autant avec Phillip, au fait ? Ce ne serait pas plus facile de juste lâcher prise ? Le mec il en a rien à foutre des soirées speed datings et de rencontrer d'autres gens, tu pourrais bien le laisser tranquille, mais non... Tu te sens toujours un peu comme une mère Theresa en train de vouloir aider tout le monde, même ceux qui n'ont pas vraiment besoin d'être secouru, en fait. « Tu sais que je suis capable de repousser les gens, même avec du parfum? » Tu levas les yeux au ciel devant son sens de l'humour de mauvais goût. Le pire c'est qu'il n'avait peut-être pas tort... « T'exagère un peu. » dis-tu comme pour l'encourager à rester un minimum positif. Vous sortiez de la boutique, l'habit dans une pochette en plastique protectrice. Direction : le magasin de chaussure. « Mais si c’est que pour une soirée… ça m’engage à rien. » Bon voilà ! « Là tu parles ! » dis-tu, tout fièrement alors que vous entriez dans une nouvelle boutique. « Mais... sérieusement... Tu vas bien ? Si je fais tout ça, c'est peut-être parce qu'au fond, je m'inquiètes un peu pour toi... » avouas-tu en souriant faiblement. Bah oui, tu t'inquiètes pour tout le monde... Ça revient à dire que t'es un peu une mère Theresa, quoi. ~

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Je ne sais pas si les gars normaux font ce genre de sortie. Ils vont réellement faire les boutiques avec leurs amies afin de se trouver l’ensemble parfois pour une soirée? Ça me semble un peu étrange, non? Enfin, si c’est le cas, je ne suis pas un gars normal et je ne le serai jamais. J’ai toujours l’impression d’être bien différent des autres étudiants et c’est sûrement pourquoi j’ai bien de difficulté à en rencontrer, à garder contact avec eux. Sérieusement, qui a déjà perdu la femme de leur vie dans un accident? Peu ont du faire ce deuil. Et peu ont une petite fille également. Il faut dire que je suis plus vieux que les autres de premières années aussi, voilà pourquoi je devrais approcher d’autres gens, comme ceux de la confrérie. Bon elle avait peut-être raison finalement. « À peine! » Je lui un clin d’œil en sortant de la boutique avec mon sac sous le bras. J’étais certainement capable, mais je devrais vraiment travailler là-dessus tout de même. Je crois que naturellement les gens ont confiance en moi. On entre par la suite dans une autre boutique et j’hausse ses épaules suite à sa question. Je profite d’ailleurs de la nouveauté pour éviter son regard. Je ne sais pas trop quoi répondre. « Oui, oui t’inquiètes pas… J’ai un peu de difficulté à tout gérer en ce moment, mais ça va aller. Et toi? » Je lui disais surtout cela pour la rassurer, parce que de mon côté, je n’étais pas certain que tout allait bien aller. J’avais eu bien plus de responsabilités suite à la mort d’Amelia. Puis j’avais les cours, les rencontres d’équipe en dehors, le travail et je devais bien sûr m’occuper de Summer ainsi que surveiller mon budget… Quand à travers tout cela je pouvais penser à moi?

Comme ça, il exagérait " à peine " lorsqu'il disait être capable d'éloigner les gens même avec du parfum ? Tu secouas la tête, ne voulant pas croire une seule seconde ces menteries. Phillip était un bel homme, une personne bien. Il se donnait plus de mal à repousser les gens qu'il en aurait à les attirer. Il avait tout pour lui, mais blessé jusque dans l'âme, il se refusait lui-même ce propre bonheur. Tu te considérais toutefois chanceuse qu'il t'ait laissé entrer dans son monde. Tu étais choyée, ouais. Une fois dans la boutique de chaussures, tu osas enfin lui demander plus sérieusement comment il allait. Parce que oui, ça t'intéressait vraiment. « Oui, oui t’inquiètes pas… J’ai un peu de difficulté à tout gérer en ce moment, mais ça va aller. Et toi? » Tu haussas les épaules avant de passer une main dans tes cheveux. « Ça peut aller. La dure vie de femme célibataire qui se fait courtiser par plusieurs mecs. » dis-tu en rigolant comme une folle alors que tu savais bien que ça ne l'intéressait pas du tout, ce genre d'histoire. « Non, sérieusement, ça va... On s'en sort malgré la mère détraquée. » rajoutas-tu avant de sourire. Il fallait, oh ça oui, garder le sourire. Sinon ce serait bien trop facile de tomber et ne plus jamais se relever... ~

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Mon regard avait dévié vers les chaussures, bien qu’elles ne m’intéressent pas réellement, puis elles se ressemblent toutes ou quoi?? Enfin, cela était plutôt ma technique pour éviter son regard et ne pas trop m’étendre sur mes nombreux problèmes, car probablement qu’elle ne pouvait pas s’imaginer la moitié de ceux-ci. Dans ma tête, tout va bien pour Olyvia, elle semble toujours souriante, toujours heureuse, alors tout doit bien aller, non? Elle ne pose pas plus de questions par rapport à ce que j’ai dis, et ça me va tout de même bien. Je ne sais pas si j’aurais répondu d’ailleurs si elle l’avait fait. Valait mieux pour elle de continuer ainsi pour que je ne me referme pas. Je lève les yeux quand elle dit être courtisée par plusieurs mecs. Sérieusement, je ne suis pas la bonne personne si elle veut parler de cela. « Dure vie dis donc! Tu veux échanger contre la mienne de père célibataire qui ne courtise pas? » Bien moins joyeux ainsi, oui ça me représentait plutôt bien. Je fronce les sourcils et me tourne vers elle lorsqu’elle parle de mère détraquée. Certes elle était mon amie mais je ne savais pas tout de sa vie non plus. « C’est quoi cette histoire? » Bon j’étais tout de même curieux après tout.

« Dure vie dis donc! Tu veux échanger contre la mienne de père célibataire qui ne courtise pas? » Tu te mordis le dedans des joues, te sentant bien mal d'avoir osé un tel commentaire... Il était père célibataire... Et toi tu lui parlais de tes histoires de coeur de jeune femme de dix-sept ans. Mais d'un sens, c'est plutôt lui qui avait choisi de rester seul... Mais dans les circonstances, ça se comprenait bien. C’est quoi cette histoire? » C'est vrai, tu lui avais peu parlé de ta mère... « Eh bien ma mère est ce genre de personne qui contrôle tout. Elle n'a jamais pris le fait que j'ai quitté l'agence de mannequinat pour " devenir chanteuse ". Du coup à chaque occasion qui se présente, elle n'en manque pas une pour me faire sentir mal... Je dois souvent aller à Londres pour faire plaisir à ses caprices, mais j'en ai marre d'être son pantin. » soufflas-tu en regardant distraitement les pairs de souliers devant toi. ~

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