Mecky ► Oh la la, La vie en vert ♫

Oh la la, La vie en vert ♫

Je serre délicatement sa main dans la mienne, pour tenter de lui faire comprendre de me croire, de me faire confiance alors que je la regarde dans les yeux, soutenant son regard... Un regard qui me déchire en quelque sorte le coeur. Je n'ai jamais aimé la voir pleurer et même maintenant, je n'aime toujours pas cela... C'est insupportable... Je glisse alors ma main libre sur sa joue pour la caresser doucement avant de remettre en place une de ses mèches colorés derrière son oreille. "Mecky... Je vais te paraître dragueur sur ce coup, mais c'est ce que je pense réellement... Peut importe la couleur de cheveux que tu arbores, tu restes magnifiques." Soufflais-je doucement en continuant de lui caresser doucement la joue pour tenter de la rassurer et de la faire reprendre un peu confiance en elle, parce qu'elle semblait au plus mal à cause de cela et elle ne tarda pas à me le dire clairement en reprenant des mots que je connaissais trop bien à force de les dires moi-même... Sauf que dans le cas présent, je ne comprenais pas pourquoi elle était paumé maintenant... Était-ce à cause de moi ? A cause de la coloration de ses cheveux ? Ou bien y avait-il autre chose ? Je la regardais, un peu perdu, espérant voir dans ses réactions une quelconque réponse, mais cela ne se fit pas et alors mon seul réflexe, fut de l'attirer vers moi en douceur, pour ne pas risquer de tomber en gérant mal mon équilibre basé uniquement sur ma jambe valide. Je lâche alors sa main glissant mes deux bras autour de ses épaules pour l'enlacer, ma main droite se glissant sur sa tête et mes doigts tout aussi rapidement dans ses cheveux pour des caresses légères, mais sûrement agréable pour la jeune femme. Je pourrais lui dire à cet instant de me faire confiance, c'est sûrement ce que j'aurais fait dans le passé, mais là, moi-même je ne savais plus si j'étais digne de confiance après ce qui était arrivée à Andrew par ma faute, parce que oui, j'estimais que s'il avait été dans un état si pitoyable, c'était ma faute, comme je l'avais bien fait comprendre à ma meilleure amie, Marley, qui avait tenté de me rassurer sur ça en me disant que non, je n'étais pas fautif et que quelqu'un d'autre, n'aurait pas forcément mieux fait que moi... Alors, je reste juste silencieux, la gardant doucement, mais fermement dans mes bras tout en lui caressant l'arrière de la tête et le dos dans des gestes lents et affectueux. "Je ne me moquerais jamais de toi Mecky... Je ne l'ai pas fait dans le passé et je ne le fais pas aujourd'hui. Je ne suis pas comme ça et si tu me connais un peu... Tu le sais." Finis-je cependant par murmurer au creux de son oreille pour tenter de la calmer et de la rassurer encore quand à ma présence ici, parce que si je pouvais me montrer moqueur envers mes potes, c'était uniquement pour rire... Et dans le cas où cela n'est pas pour rire, je ne prendrais pas la peine de venir m'excuser ensuite, parce que je ne suis pas du genre à m'excuser facilement et pourtant, je venais de le faire pour elle, n'était-ce pas une preuve au final que je tiens encore à elle malgré tout ce qui s'est passé ?

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Oh la la, la vie en vert ▬ Jaysaël & Mecky ▬
Je fronçais presque imperceptiblement alors qu'il tend la main vers moi pour me caresser la joue, mais je ne me dérobe pas. Mes yeux bleus brillaient toujours, ne sachant que croire. Devais je me réjouir qu'il ne soit pas à l'origine de tout ceci, me réjouir que mes récentes hypothèses se révélaient être fausse ou douter sur sa parole. Ma paume collé contre la sienne m'apporte un certain réconfort auquel je m'appuie en soupirant longuement et doucement. J'avale ma salive et soutins enfin son regard comme pour achever de me convaincre de la sincérité de ses paroles. Je ne savais pas réellement comment prendre les compliments qu'il me faisait là et ma phrase, comme laissé en suspens, semblait être quant à elle l'élément déclencheur de cette étreinte qui remua bien plus de chose en moi que je ne voulais bien le croire. Mes paupières se ferment et me voilà qui essuie vite l'une des larmes qui avaient fini par fuir le coin de mon yeux. Je plongeais ensuite ma tête dans le creux de son épaule pour y trouver le réconfort et la douceur qu'il m'offrait. La sincérité de ses paroles achevèrent de me convaincre et je me détendais enfin, laissant mes muscles se décontracter pour me laisser pleinement aller contre lui. Un court instant seulement, car bientôt une alarme sonna en moi, me faisait sursauter au passage, comme retentissait celle d'une voiture lorsqu'un intrus tentait de s'y introduire. Sauf que cet intrus était Jaysael. Il avait déjà manqué de faire tomber mes précieuses murailles de protection une fois. Et déjà, rien que lorsqu'il me prenait dans ses bras, je ressentais tout le danger que cette étreinte pourrait déclencher par la suite.
Il me fallait m'éloigner de lui, non pas physiquement mais émotionnellement. Et ce aussi vite et efficacement que possible. Alors que je cherchais une stratégie pour parer tout ce chamboulement émotionnel qui me perturbait tant j'avais choisi de poser ma main sur son torse pour éloigner son corps du mien. Tu ne devrais pas... avais-je lâché dans un souffle. Mon regard se perdait dans le vide, je clignais dans yeux deux ou trois fois et relevais ceux ci vers lui. Il semblait ne pas comprendre où je voulais en venir et en même temps je n'avais moi même pas été très clair. Je précisais alors : T'excuser comme ça... Me prendre dans tes bras... Être gentil avec moi. Tu ne devrais pas. avais-je terminé en secouant la tête sans m'éloigner d'avantage pour autant. C'était l'une des raisons pour lesquelles je me sentais aussi perdue... Qu'avais-je donc fait pour en mériter tant ? Si ce n'était lui faire du mal ? PArce que finalement, il ne se souvenait que de cela. J'aurais bien pu lui mentir sur le contenu de notre discussion et ce à quoi elle avait aboutie. Je n'en avais certes rien fait, mais dans le fond... Les faits étaient identiques. Il ne s'était fié qu'à ma parole pour venir jusqu'ici et s'excuser de ce que le hasard avait provoqué. Alors où était la chute ? Ma chute ? Celle où comme après un cauchemar je me réveillais en regrettant que tout ne soit pas resté aussi beau et doux que le plus beaux de mes rêves. Quand viendrait ce moment - car il venait toujours - où tout s'effondrerait ?
Je l'ignorais... Et c'était parce que je le redoutais tant que je ne pouvais pas le laisser être si prévenant avec moi. Tu aurais très certainement réagi de la même manière à ma place. Mais... Je te crois Jaysael. commençais-je en réalisant que je venais de prononcer son nom entier et non son surnom. Et... aussi magnifique que je sois avec ces couleurs immondes sur ma tête. Il faut quand même que je termine de réviser pour aller chez le coiffeur avant la fermeture du salon. avais-je finalement expliqué en reprenant ses termes. J'étais distante, froide aussi surement... Mais cette attitude était la seule qui m'aiderait à long terme. Cela dit grossissait en arrière gorge une boule qui m'empêchait presque de dire la suite, tant je me faisais violence pour garder en vue mes résolutions sécuritaires. Je tentais d'avaler ma salive pour y déloger la boule qui s'y était installée puis je m'éloignais enfin de lui attrapant sa béquille en la serrant fortement entre mes paumes. Une partie de moi luttais pour ne pas la lui tendre et l'inviter à partir, tandis que l'autre ne cherchait qu'à fuir et à se protéger. Mes yeux étaient rivés sur mes mains et durant cette courte réflexion je demeurais immobile.

©Mel'97

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Oh la la, La vie en vert ♫

Alors que je la tiens dans mes bras, je la sens en premier lieu, se détendre, ce qui me fait plaisir, j'apprécie de la voir m'accorder un peu de confiance de cette façon, de me montrer qu'elle me croit même si ce n'est probablement pas son but. Je me laisse donc à caresser doucement son dos, sans aucune arrière pensée, juste par pur acte de tendresse, je veux qu'elle continue de se sentir bien dans mes bras, de profiter de mon étreinte et qu'elle se repose sur moi encore. Même si je ne désire plus d'histoire d'amour avec elle, elle reste une personne que j'affection beaucoup, sauf que je ne le lui dirais pas. Parce que ce n'est pas mon genre de faire cela. Je la sens ensuite sursauté, ce que je ne comprends pas, stoppant alors mes caresses, je me décolle un peu d'elle pour tenter simplement de voir son visage pour comprendre, sauf qu'elle me repousse un peu plus, posant sa main sur mon torse. Je la fixe alors sans comprendre sa réaction... Pourquoi elle réagit comme ça ? Lui ai-je fait mal quelque part ? Je pensais l'avoir détendu un peu, alors pourquoi se revirement de situation ? Je ne comprendrais donc jamais les filles... Elles sont tellement compliquée... Surtout quand elle me dit cette phrase. Je pige encore moins. Je la fixe, cherchant à comprendre de quoi elle parle, espérant qu'elle va m'éclairer rapidement. Je croise alors enfin son regard et elle reprend la parole, m'expliquant maintenant cette phrase qu'elle avait lâchée dans un soupire... Je continue cependant de la fixé, ne sachant pas du tout quoi répondre à ça... Devais-je lui dire clairement ou bien la laissé comprendre seule ? Étrangement, c'était la seconde solution que je préférais... Après tout, elle retiendrait mieux le pourquoi du comment si elle le découvre sans mon aide non ? Alors, je ne dis rien, restant tout simplement silencieux sans la quitter des yeux, haussant cependant un peu les épaules. Néanmoins, quand elle reprend la parole et qu'elle prononce mon prénom en entier, je ne sais pas du tout comment je suis supposé le prendre... Pourquoi instaure-t-elle autant de distance d'un coup entre nous ? Je cherche à comprendre à analyser ses paroles, mais elle ne fait que s'éloigner encore et encore de moi... Je serre un peu les dents, parce que je ne comprends pas, non, vraiment pas... Elle me fait clairement comprendre que je dois partir maintenant... Elle me chasse... Que suis-je sensé faire ? J'inspire alors profondément avant de m'approcher d'elle en boitant, attrapant ma béquille. Je ne lui adresse pas un regard, m'écartant d'elle pour me diriger vers la porte qu'elle m'a bien fait comprendre que je devais franchir rapidement. Une fois arrivé au niveau de celle-ci, je l'ouvre. "Viendra un jour, où tu ne pourras plus fuir ou repousser les gens Mickaella." Lachais-je avant de refermé la porte derrière moi. Elle voulait m'appelé par mon prénom, j'allais faire de même. Si elle voulait de la distance entre nous, elle l'aurait, parce que j'en avais ma claque de me faire repousser que ça soit par Lottie ou elle maintenant... Mais dans tout les cas, il est certain que je ne referais pas le premier pas vers elle comme j'ai pu le faire aujourd'hui.

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