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Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo)

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« Ca l’est un peu trop au goût de mon banquier oui ! » me marrai-je. « Du coup, j’essaie de trouver quelque chose de plus raisonnable. » Parce que ne rien me refuser depuis un an, depuis ma précédente rupture avec Talya qui m’avait laissé tellement mal que j’avais enchainé les factures, notes de bars et autres dépenses compensatrices, ne me refusant rien comme le disait ma devise, ça m’avait quand même coûté un bras, et un joli découvert. « Je pense donc opter pour : ne rien se refuser dans la limite de ses moyens. » Une variante plus sage c’était sûr. La conversation glissa sur la blonde qui occupait mon cœur et mes pensées, et qui je le savais, n’était pas la meilleure amie de Nemo. Il grimaça lorsque je lâchai l’information de notre seconde chance. J’hochai la tête à sa question dont le ton trahissait plutôt bien le fond de sa pensée. « Depuis le 15 janvier, c’est récent. » Et comme je l’avais pressenti, la sentence tomba, lorsqu’avec naturel il laissa échapper combien je devais être masochiste pour retenter l’expérience. « J’suis dingue d’elle… Nuance… » C’est qu’ils allaient tous me faire flipper pour finir, Andy, Ariel, maintenant Nemo, à douter à ce point de la dunster. Est-ce que c’était si idiot que ça de lui accorder une seconde chance ? De croire en elle ? En nous ? En tout cas, depuis qu’on avait décidé de se remettre ensemble, je me sentais merveilleusement bien alors, je choisis de ne pas relever davantage. Puis Nemo, il avait aussi des histoires de cœur complexes. « Je croyais que ça n’existait plus, que c’était qu’au temps des châteaux et tout ça… » Clairement dans mon milieu, ça ne risquait pas d’arriver. C’était bien la preuve que je ne connaissais vraiment rien du monde dans lequel évoluait l’Eliot. L’option annulation avait l’air très compliquée, quoique la confession finale de mon interlocuteur au sujet de sa tante me fit sourire : « On peut faire une pétition, on fait signer tous tes potes d’Harvard et on l’envoie au pape, j’suis sûr que ça aurait son petit effet… » Parce que Harvard, c’est quand même la crème de la crème, alors d’innombrables signatures provenant de cette faculté ce n’était pas rien. C’est d’ailleurs ensuite sur le prestige de notre faculté que l’on dériva, soulignant la chance qu’on avait d’y étudier. « T’es en quoi comme filière déjà d’ailleurs ? » Je ne savais plus si je l’avais su et oublié, ou si on n’en avait simplement jamais parlé. On parle de nos fêtes, il tiqua un peu quand je racontais mon noël. « Toi tu l’as fait avec ton copain du coup je présume ? » Puisqu’il avait ensuite passé le nouvel an en famille. Concernant ma propre saint sylvestre, je confiais avec dépit que ça avait été un carnage… Il supposa un remis de projet X, genre grosse soirée et pourrissage d’appart et je rigolai : « J’aurais préféré je crois… Non, j’ai… Tu sais Brynn, la jolie blonde là, l’ancienne VP Cabot ? » Je lui laissais quelques secondes pour resituer la demoiselle et je racontais ensuite : « On est un peu sorti ensemble en décembre, mais, ça a mal fini, elle m’a largué le 1er janvier… Et elle avait raison de le faire. » Je lui jetai pas la pierre c’était mérité. J’avais juste été un gros boulet avec elle. Priape Zacharias dans toute sa splendeur.
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Tu riais à sa remarque sur son banquier, et c'était certain que de ne jamais rien se refuser, c'était un vrai rêve pour la majorité de la population, qui n'était pas si facile d'accès. Vous étiez tous dirigés par l'argent, et c'était lui qui bien souvent, vous permettait de réaliser une partie de vos rêves, ou de les détruire durant un long moment. C'était un facteur essentiel, qu'on ne pouvait que prendre en compte dans ce genre de contexte malgré le souhait de tous, et Priape semblait lui-même avoir compris qu'il aurait toujours quelques limites. « C'est mieux comme devise de vie oui. Ça met plus de gens d'accord. » Comme le méchant banquier. La discussion changeait de sujet et de ton, et il t'indiquait qu'il s'était remis avec Talya depuis le 15 janvier. « Bon bah... Félicitation ? » Tu laissais suspendre, parce que tu voulais tout de même être poli et respectueux de son bonheur et de sa nouvelle chance avec Talya, même si tu avais du mal à l'accepter au fond de toi – mais ça, on s'en foutait un peu beaucoup étant donné que tu n'étais pas proche du couple. Il reprenait le fait que tu le traites de masochiste, précisant qu'il était complètement dingue d'elle et que c'était différent. Pas vraiment. Un petit rire s'échappait de ta gorge. « Oui, pour ça, j'en doute pas une seconde que tu dois être dingue d'elle. » C'était une question qui ne se posait pas. La vrai interrogation finalement, c'était si elle, elle était dingue de lui. Puisque la première fois... Elle avait été un petit peu trop aisément tentée pour être une femme folle amoureuse. « Je n'comprend juste pas, je... C'est pas que toi, ce sont les gens en général... Comment tu peux arriver à pardonner une infidélité ? Comment, même en étant amoureux, tu peux te remettre avec cette personne sans finir par devenir complètement parano à chaque fois qu'elle n'est pas à côté de toi... » Tu demandais les sourcils froncés, l'esprit semblant bouillonner à force de réfléchir, n'ayant jamais compris la logique des gens trompés qui était d'accepter de se remettre avec quelqu'un qui leur avait menti sans scrupules, quelqu'un qui les avait trahi, quelqu'un qui les avait profondément blessé en effaçant d'un revers de main tous les sentiments et le mal que l'autre allait ressentir pour quelques minutes de baise sans se sentir coupable, ça te donnait envie de vomir. Tu ne comprenais pas les cocus qui avaient l'air de tout faire pour que ça leur retombe dessus par la même personne, et tu ne comprenais pas les infidèles qui ne semblaient pas avoir assez de morale ni d’éducation pour se retenir. Pourquoi les gens avaient-ils besoin de laisser aller leurs pulsions comme des animaux sauvages en rut et de faire du mal aux autres au lieu d'arrêter tranquillement la relation dans laquelle ils sont avant de pouvoir s'autoriser le fait de coucher avec tout le monde qu'ils souhaitent ? Ce sujet resterait toujours un mystère incompréhensible pour toi. Tu riais doucement à sa remarque sur les mariages arrangés, et tu haussais tes épaules, soupirant. « Et pourtant. Si les parents eux-mêmes sont passés par-là, souvent c'est comme naturel pour eux d'en faire de même. Puis t'as ceux qui pensent beaucoup trop à l'avenir de leur pays et qui voient ça comme une solution intéressante d'unification entre deux états. » Tu tentais d'expliquer, même si toi-même tu avais cru à une blague quand tes parents t'avaient annoncés une telle chose. Tu riais devant son idée de pétition, qui était plutôt pas mal cela dit – si t'arrivais en plus à obtenir des signatures des professeurs, des gens plus hauts placés... « J'vais retenir cette idée. » Tu avouais dans un petit sourire – après tout, il suffisait de regarder sur le net, c'était énormément utilisé pour espérer arriver à ses fins, la pétition. Vous parliez ensuite justement un peu plus de votre belle université, et il te demandait ce que tu étudiais, puisque après tout, vous ne vous étiez pas vu beaucoup malgré votre bonne entente, et les banalités assez importantes pour connaître l'autre étaient passées à la trappe. « J'étudie le droit et l'économie, avec tout ce qui est politique et relations internationales. Et toi ? » Tu demandais dans un petit sourire, avant d'hocher ta tête lorsque vous parliez de vos fêtes de fin d'année. « Tu présumes bien. J'avais pas envie de le laisser seul dans son nouvel appartement. » Parce que dans ta tête, ça aurait sonné réellement glauque, encore plus lorsque tu savais qu'il n'avait plus vraiment de famille depuis des années, avec sa mère refusant de lui parler, et sa sœur trop jeune pour réellement pouvoir quitter la maison familiale – mais bientôt elle pourra, avec un peu de chance. Tu supposais ensuite que son nouvel an fut gâché par une sorte de grosse fête devenue ingérable dans sa demeure, mais malheureusement, ça semblait loin d'être la vérité. Tu faisais un petit signe de la tête lorsqu'il te parlait de Brynn – tu ne l'avais jamais connu personnellement, seulement de nom et encore – et il t'avouait qu'elle avait eu raison de le quitter. « Tu l'as utilisée comme rebond et elle s'en est rendue compte ? » C'était l'explication le plus plausible qui te venait en tête : ils ne sont sortis ensemble qu'un petit mois ou moins, et le quinze janvier Priape se remet déjà avec Talya et se dit dingue d'elle... Donc dans ta tête, l'histoire avec Brynn, c'était du pipeau – et Priape devait se sentir mal seulement car il culpabilisait ? Peut-être.
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On se marrait bien avec Nemo, même de mes soucis avec mon banquier. Comme quoi on pouvait rire de tout. Enfin de son côté, j’imagine qu’il avait surement moins de limite que moi pour appliquer le – ne rien se refuser dans la vie – mais ma philosophie incluait de ne pas envier les autres aussi. Parce que j’allais le constater très vite dans la suite de notre discussion, il avait peut être davantage de moyens, mais il en payait aussi un certain prix, avec son lot de conséquences et de désavantages. C’est d’abord sur mes amours qu’on s’attarda un instant. Mon come back avec Talya que je devinais rien qu’à sa tête qu’il n’approuvait pas. « Euh, merci ? » me marrai-je en le voyant hésiter et prendre une intonation interrogative pour me féliciter. « Non merci. Vraiment. » De faire un peu semblant, ou du moins de retenir les – t’es dingue, tu devrais pas, qu’est-ce tu fous avec elle- qui devaient lui chatouiller les lèvres. C’était peut être pas les félicitations les plus enjouées qui soit, mais je l’en remerciais quand même, d’essayer ainsi. J’étais donc sado maso, peut être un peu, mais surtout dingue de la présidente dunster. Ce qu’il avait bien sûr deviné. D’ailleurs, il finit par poser la question que je me posais moi même : comment pardonner l’impardonnable ? La trahison ? Comment réussir à redonner sa confiance à quelqu’un qui l’avait déjà trahi ? « Je pensais pas en être capable… Vraiment… Depuis notre rupture, il avait jamais été question de lui pardonner dans ma tête, c’était inimaginable. Alors on se croisait, on s’engueulait, on s’embrassait… Mais ça ne menait à rien. Et à un moment donné, j’ai été obligé de me rendre à l’évidence : je pouvais PAS l’oublier, je pouvais pas avancer sans elle à mes côtés. » Ca je l’avais compris quand j’avais été à deux doigts de la perdre, quand elle était partie en Ukraine avec la ferme intention de s’y installer pour de bon… « Je crois que j’avais pas le choix, j’ai jamais eu le choix… » C’était le pardon ou une vie de malheur où j’aurais passé mon temps à penser à elle et à essayer de la remplacer par une autre alors même qu’elle était irremplaçable. Dingue d’elle oui. « J’espère juste que je regretterais pas. » Peut être que j’avais été capable de pardonner une fois, que j’arrivais à prendre sur moi malgré ma jalousie maladive pour ne pas devenir complètement parano, mais si jamais ma confiance venait à être brisée à nouveau, je ne répondais plus de rien… Du côté de Nemo, c’était une toute autre tourmente qui animait ses amours : un mariage arrangé, un conflit avec ses parents. Je suggérais une pétition pour annuler son union, l’idée l’amusa et il la retint avec un petit sourire, peu convaincu néanmoins. On évoquait ensuite nos études. Le bleu était en droit et économie, politiques et relations internationales inclues : « Oh et ça se passe bien ? C’est intéressant ? » C’était des domaines que je connaissais peu. « Médecine. Interne en pédiatrie même pour être plus précis. » Mon projet de carrière se précisait un peu plus à mesure que les années passaient. Nemo avait donc passé noël avec son petit ami. « Il est étudiant sur le campus aussi ? » demandai-je alors, me faisant la réflexion que je n’avais jamais vu Némo au bras du garçon, et avec un brin de curiosité, me demandant en toute logique de qui il s’agissait et si je le connaissais peut être. Les fêtes de fin d’année avaient été un peu agitées, le nouvel an tout particulièrement, avec ma rupture avec Brynn que je confiais en grimaçant à mon interlocuteur qui, très perspicace, devina bien vite comment s’était passée notre micro histoire. « Je sais pas si je l’ai –utilisé-, en tout cas si je l’ai fait ce n’était pas volontaire… Mais en tout cas, elle s’est rendu compte que j’étais toujours amoureux de Talya… Avant moi, c’était surtout ça le problème. » Peut être que si j’avais été un peu plus clairvoyant sur mes propres sentiments, je ne me serais pas tant acharné à vouloir quelque chose avec l’ancienne cabot… Bref c’était fait, c’était fait… Je saisis ma tasse avec un petit air honteux, buvant une gorgée de café avant de recentrer la discussion sur la vie amoureuse tout aussi compliqué de l’Eliot : « Et toi de ton côté, c’est pas bizarre d’être marié et en couple avec quelqu’un d’autre ? Ton copain il en pense quoi ? Et ta femme ? » .
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Tu éclatais de rire à sa réponse aussi interrogative que ta question, fronçant légèrement ton visage dans une expression mi amusée, mi embarrassée et désolée. « De rien hein, je croise les doigts pour qu'elle ne t'fasse plus souffrir. » Et ça au moins, c'était la chose la plus sincère que tu pouvais lui dire et lui souhaiter. Tu essayais ensuite d'en comprendre plus sur son était d'esprit, parce que c'était ce genre de sujet où tu voyais tout blanc ou tout noir, ce genre de sujet que tu n'arrivais pas à comprendre même avec la plus grosse des volontés. Comme tu en avais parlé l'autre jour avec Tate avant que tu t'engueules avec lui et que vous vous sortiez vos quatre vérités, les infidèles tu les passerais à la guillotines – t'étais légèrement extrême sur ta vision des choses, mais les gens étaient horribles et irrespectueux de faire de telles choses quand il existait le fait de mettre fin à une relation. Il essayait de t'expliquait, comme quoi il ne pensait jamais pouvoir lui pardonner – mais déjà, gros mauvais point, s'il se laissait embrasser lorsqu'il la revoyait il croyait quoi ? Il n'y avait pas mis du sien pour le coup – et tu avais du mal à véritablement tout saisir. Peut-être que t'étais con ou retardé, qui savait. Mais le truc de ne pas pouvoir oublier quelqu'un... C'était dans les films et les livres, mais dans la vraie vie ? Si jeunes ? Tu ne savais pas. Il y avait même des gens veufs, des gens qui n'avaient jamais été trahis et salis par la personne, qui finissaient par retomber amoureux. C'était peut-être quelque chose qu'il ressentait maintenant mais qui s'évaporera, c'était sûr qu'en la revoyant plusieurs fois, il ne s'était pas forcément donné les moyens de l'oublier complètement pour toi. « Je vois... C'est une sorte d'Andrew Windsor au féminin c'est ça ? Elle hypnotise ses victimes pour en faire des amoureux transis et lobotomisés ? » Tu demandais avec un fond de malice dans tes yeux, mais presque sérieusement. Ca ressemblait beaucoup à la description non ? La seule différence c'est qu'au vue de ses conquêtes, t’appelait Andrew la pute, et que tu ne pensais pas que ce genre de chose fasse plaisir à Priape s'il en était de même pour Talya. Tu hochais ensuite légèrement ton visage, acquiesçant. « J'espère pour toi aussi. Et que si ça ne va pas entre vous, même pour une toute autre raison, que tu arriveras à tourner définitivement la page. » Après tout, c'était difficile de dire s'ils allaient tenir non ? Talya avait joué bien rapidement la carte de l'infidèle, mais il y avait tellement d'autres possibilités qui fasse que ça ne puisse pas marcher. T'espérais juste qu'il s'en sorte indemne. Après ça vous parliez de tes problèmes de mariage et de pétitions, puis vous dériviez sur la scolarité – après tout vous étiez dans la même université, vous vous deviez de savoir ce que faisait l'autre. « C'est plutôt intéressant oui, ça m'plaît. Ce sont aussi des choses à savoir si je suis amené à reprendre le trône plus tard. » Tu expliquais – tu savais que tu n'avais jamais trop eu le choix sur ton parcours scolaire également, les héritier ou fils de patron étaient souvent amenés à compléter les pas de leurs pères, et de ton côté, ça passait par l'armée ou par les bonnes matières à Harvard. T'aurais sûrement jamais pu décider de prendre musique en majeur et sport en mineur par exemple. Il t'expliquait qu'il était en médecine et tu souriais doucement. « Oh, avec les enfants ? » Ça ce devait être intéressant par exemple. Tu hochais ensuite la tête lorsqu'il te demandait si ton petit-ami était dans le campus, avant de sourire doucement en coin. « Ouais, il fait parti des Loosethrops. Il est blond, en psychologie, j'sais pas si tu l'connais. » Tu décrivait à peine – t'aurais pu lui sortir son portrait robot aussi mais t'étais pas certains que ça intéresse Priape. En tout cas, ce n'avait pas été difficile de comprendre ce qui avait bien pu se passer, en rassemblant les quelques dates et paroles qu'il t'avait fournis plus tôt. Ça avait été trop court avec Brynn, et il s'était remis si vite avec Talya... « Elle était si attachée à toi, elle ? » Tu demandais dans un petit froncement de sourcils. C'était une amoureuse transie elle aussi d'avoir été tant blessé pour une histoire de quelques semaines ? Tu riais doucement lorsque Priape te demandait si ce n'était pas bizarre d'être marié avec quelqu'un, et en couple avec quelqu'un d'autre. Et ça l'était c'était vrai. Quand on y repensait, c'était pas commun, mais t'arrivais à facilement faire la part des choses après tout. Tu n'étais pas un polygame marié qui décidait de se montrer avec son amant, tu ne te baladais pas avec les deux aux bras lorsque tu sortais. Tu n'avais jamais consommé ton mariage, à part un titre et une cérémonie, il n'y avait jamais rien eu entre Chrissy et toi. « C'est assez bizarre, j'essaie d'oublier concrètement. Mon copain, il n'en pense pas du bien, tu penses. Il m'a posé un ultimatum à Noël quand il a trouvé un magazine qui parlait de mon mariage et qu'il a compris que c'était la raison pour laquelle je ne voulais pas que ça s'ébruite trop quand on a commencé à sortir ensemble. Donc bon, j'ai fini par accepter de ne plus se cacher, mais je n'suis pas assez illusionné pour penser que ça lui suffira sur le long terme. » Tu avouais, tes doigts venant se recroqueviller sur ta tasse en verre, afin de profiter de la chaleur qui s'en émanait toujours. Tu pensais bien qu'il allait vouloir plus, qu'il n'allait pas se contenter d'être le petit-ami d'un homme marié indéfiniment. Peut-être qu'il n'allait pas le demander de suite, étant donné que tu considérais avoir déjà fait un pas vers lui et donc un pas contre ta famille en le choisissant lui. Mais ça viendra, tu le savais. « Ma femme elle n'a pas grand-chose à dire. On garde un peu contact par sms, mais c'est la première à ne pas savoir cacher ses relations, comme quand elle fricotait avec Priam lors du dernier spring break. J'crois qu'elle est plutôt contente au fond, ça lui permettra de la libérer elle aussi. » Tu avouais dans un haussement d'épaule – après son amnésie qui l'a fait ramener en Suède t'avais décidé de ne pas te jouer d'elle et de ne pas lui faire croire que vous étiez vraiment un couple heureux – alors pouvoir enlever sa bague au doigt, t'imaginais qu'elle avait hâte aussi.
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 Il était clairement moins véhément que d’autres sur le sujet Talya, et à la rigueur, sa réaction me paraissait presque normal. Il avait des doutes à ce sujet, et c’était compréhensible vu qu’il avait fait notre connaissance à tous les deux au moment où nous étions le plus mal, quelques jours après que j’aie appris sa trahison, coucherie qui avait ensuite faire grand bruit dans les articles de CS. Bref c’était avec franchise qu’il lâcha qu’il croisait les doigts pour moi, le genre de trucs qu’on faisait quand on avait besoin de chance non ? « Détends tes mimines, elle ne fera pas. » rigolai-je pour toute réponse. Pas besoin de se donner des crampes aux doigts, j’avais confiance en Talya, elle ne me fera pas souffrir… Même si on avait encore beaucoup de chemin à faire tous les deux pour être complètement sereins et posés dans cette nouvelle chance. Je pouvais aussi comprendre le scepticisme de mon interlocuteur. On avait tous nos histoires, nos vécus… Peut être avait-il était trompé par le passé, ou vu ses proches se déchirer à cause d’infidélités, ce qui expliquerait son intransigeance. Ou peut être qu’il était de ceux qui ne pardonnaient pas, ce que j’avais cru être moi aussi pendant longtemps avant de me rendre à l’évidence qu’avec Talya, je n’avais pas d’autre choix, puisque me passer d’elle dans ma vie était impossible. L’analogie avec Andrew me fit sourire. « Je sais pas je l’ai rencontré qu’une fois Andrew et je ne me suis ni senti hypnotisé ni lobotomisé. » Le pouvoir de Drew ne devait pas agir sur moi donc. Peut être aussi parce qu’alors, quand on s’était parlé, je l’avais saoulé en long et en large à propos de sa cousine Brynn sur qui j’avais un gros crush à l’époque… Bref avant de parler de l’autre blonde de mon cœur, ce fut avec un peu de sérieux qu’on évoqua nos études respectives, l’occasion pour Nemo de glisser un mot sur sa potentielle prise de place sur le trône. « T’aimeras ça toi ? Prendre cette place ? » La pression devait être énorme. D’autant plus qu’il avait déjà du supporter un mariage arrangé, cacher son attirance pour les garçons, alors avec une place aussi importante, cela ne risquait-il pas de l’enfermer dans une mascarade de faux semblants et d’apparences ? « Enfin l’important c’est que tes études te plaisent. » Et qu’il réussisse à s’épanouir et à profiter d’une vie d’étudiant presque –normal- malgré le poids et les responsabilités qu’il devait avoir sur les épaules. Je parlais de la médecine, mon envie d’être pédiatre, et je confirmais donc que c’était avec les enfants d’un hochement de tête. « C’est pas toujours facile, mais je ne me verrais pas faire autre chose… » Clairement quand on bossait avec les gosses, les voir souffrir, ne pas être en mesure de les traiter, de la guérir, ça vous prenait aux trippes… C’est ensuite sur son petit ami que je le questionnais un peu, ce qui le fit sourire. J’espérais ne pas me montrer trop indiscret, vu la situation un peu complexe dans laquelle il se trouvait. « Les Loosethrops ? » me marrai-je, ne retenant que ça au début. « Il sait que tu appelles les rouges ainsi ? » La description qu’il me servit ensuite était bien trop floue pour que mon cerveau ne mette un visage dessus. « Tu sais qu’ils sont des centaines de blond en psycho sur le campus. » rigolai-je pour justifier ma moue dubitative quand il me demanda si je connaissais. C’est sur une autre tête blonde que la conversation dériva. Brynn et ma courte liaison avec la demoiselle. « Je sais pas… Probablement un peu quand même. » Brynn était pas le genre de nana qui sortait facilement avec un mec, si elle avait fini par céder à mes avances c’était bien qu’il y avait eu une certaine complicité entre nous. « Mais je l’ai pas revue depuis, elle est partie voyager. Je me console en me disant que j’ai été le starter pour son tour du monde. » Je questionnais Nemo sur son mariage arrangé avec une naïveté sincère qui l’amusa et le fit rire. Il reprit ensuite la parole pour me répondre, me confiant la bizarrerie effective de la chose. Il me raconta l’ultimatum lancé par son mec après qu’il est découvert le mariage dans la presse people, et finalement sur le long terme, être juste le petit ami du prince marié, même si ce n’était plus secret et caché, cela ne lui suffirait surement pas. Et par chance, la demoiselle avec qui il était engagé était dans le même état d’esprit que lui à ne pas vouloir de ce cinéma. « Les seuls à convaincre c’est donc vos parents ? » Plus facile à dire qu’à faire surement…
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