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Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo)

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Pas d’heure sup ni pour l’un, ni pour l’autre à l’hôpital aujourd’hui, comme si finir à l’heure était un luxe auquel nous n’avions plus l’habitude, pas de cours non plus, de conférences, de dossier à rendre, nous nous étions retrouvés un instant en tête à tête Talya et moi, profitant de cette occasion pour nous balader un peu dans le centre ville. Mais cet aparté fut de courte durée, comme toujours, car l’heure d’aller chercher Charlie ainsi que notre fille Mila à la crèche était déjà arrivée. Il nous restait encore quelques courses à faire, alors d’un commun accord, Talya allait aller chercher les petites et moi je m’occuperais d’achever les achats du jour. Je saisis quand même ma petite amie par la taille pour l’attirer à moi un instant pour un baiser rapide et furtif, n’étant pas un grand fan des marques trop démonstratives d’affection surtout dans les lieux publics, et la blondinette fila ensuite. Je la regardais un instant s’éloigner avec un sourire conquis avant de me reconcentrer, listant mentalement les commissions qu’il me fallait faire : je devais passer à la pharmacie, ainsi qu’à l’épicerie… Et c’est d’ailleurs le chemin de cette dernière que je commençai à prendre quand mon regard croisa celui d’une vieille connaissance sur le trottoir d’en face, Nemo, avec qui je n’avais pas eu l’occasion de parler depuis bien longtemps. Je ne prêtais pas attention à son air surpris, surement du au furtif baiser que je venais d'échanger rapidement avec Talya et qu'il avait du apercevoir.  Je lui adressai un franc sourire ainsi qu’un signe de main avant de traverser la rue pour le rejoindre : « Hey alors ça alors la brindille ! Ca fait un bail ! Comment tu vas ? » Brindille, surnom hérité de notre petite partie de rugby, match qui avait marqué notre toute première rencontre lors du SB de l’an passé. On pouvait clairement dire que l’eau avait coulé sous les ponts depuis…


HJ : désolée pour le titre pourri Céline, j'écoute trop de comptines je crois Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo) 1779901633
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Tu t'étais mis en mode Veronica Mars, l'esprit dirigé vers tes compétences d'espionnage, le fidèle appareil photo en moins. Tu longeais les rues abruptement, tes yeux fixant deux silhouettes en plein mouvement sur le trottoir d'en face, ta figure cachée – tu l'espérais – derrière la masse de personnes faisant leur vie à l'intérieur de Boston. Voyez-vous, tu n'avais pas pour habitude de prendre en filature des êtres humains et de les suivre sur plusieurs mètres. Ce n'était pas quelque chose que les gens faisaient, au risque de paraître pour un harceleur professionnel, et ce n'était pas quelque chose qu'on t'avait initié. Mais là, tu avais été si choqué et en même temps si septique quant à ce que tu venais de voir, qu'il te semblait ne pas avoir eu d'autres choix – et tu espérais grandement que tu ne te faisais pas suivre par des paparazzis à ce moment-là, car ces clichés seraient assez comique. Tu venais de sortir de l'appartement de Graham qui se trouvait au centre ville de Boston, quand, alors que tu rentrais direction Cambridge, tes yeux qui balayaient la rue se posaient furtivement sur un couple, qui te semblait de suite familier. C'est pour cela que tu t'étais transformé en creeper number one : afin de pouvoir confirmer ou nier tes impressions. Car ça ne pouvait pas être eux – ça n'avait pas de sens. Non ? Au fil de tes pensées t'avais un peu perdu ta concentration, et tu te remettais dans la course du savoir trottinant en pensant les avoir perdu de vu – avant que tu sois témoin d'un baiser échangé, et voilà que la blonde s'éclipsait. Tu la regardais partir, toujours cette expression d'ahuri sur le visage – et merde, elle semblait bien ressembler à Talya. Ton regard se reposait sur l'homme avec qui elle était, et avec moins de surprise tu reconnaissais enfin Priape, qui t'avait également aperçu.  Tu tentais de lui rendre son sourire - mettant de côté pour quelques instants ce que tu venais peut-être de voir – car tu étais tout de même assez content de le retrouver, alors qu'il venait te rejoindre. Tu riais en entendant le fameux surnom. « Le grand Dieu. Tu peux l'dire que ça fait un bail, j'suis sûr que j't'ai affreusement manqué ! » Tu t'exclamais dans un grand sourire fendu, même si tu savais très bien que vous vous étiez vu que peu de fois, et que tu avais été sûrement le dernier de ses pensées. « Ça va super bien. J'essaie de prendre en main ma petite vie. Et toi alors ? » Il s'était quand même passé un peu plus de huit mois depuis le bal.


HJ : Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo) 1881463262 ne t'inquiète pas, c'est parfaaaait. Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo) 3997999705 surtout que je n'aurais pas trouvé mieux. Richard
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Un petit rire s’échappa de mes lèvres devant l’expression de Nemo en me voyant arrivé : -le grand Dieu-. « J’vais prendre la grosse tête arrête. » La garçon approuva qu’en effet, ça faisait un bail. Le campus était décidément trop grand. Et puis le fait que l’une de nos meilleures amies communes, May, soit partie, cela n’avait pas été très propice à de nouvelles rencontres entre la brindille et moi. Je lui donnai une petite tape sur l’épaule quand avec humour il souligna que j’avais du affreusement lui manquer. « Complètement, je suis sûr que ça va aller beaucoup mieux maintenant que je t’ai devant moi. » rigolai-je avant de reprendre plus sérieusement de ses nouvelles. « Prendre en main ta petite vie ? » interrogeai-je avec une curiosité piquée. Depuis le bal, auquel il s’était rendu avec notre coréenne préférée, il avait du se passer beaucoup de choses pour lui. Il n’y avait qu’à voir comment ça avait bougé de mon côté… Quand il s’inquiétait de mon moral c’est avec un large sourire que je répondis à mon tour : « Ca va super bien aussi… ‘Fin May me manque bien sûr, j’imagine qu’à toi aussi d’ailleurs. Tu as de ses nouvelles de temps en temps ? » Et puis soufflant un instant sur mes doigts pour les réchauffer, les températures hivernales ne rendant pas cette discussion sur bout de trottoir très agréable, je finis par désigner un café tout près de nous et proposai à mon interlocuteur : « Je te paie un verre là bas ? Ca sera plus agréable pour essayer de rattraper nos huit mois manqués… »
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Tu levais tes mains en l'air en signe d'innocence lorsqu'il te disait qu'il allait prendre la grosse tête à l’appeler le Dieu, et ce n'était tout de même pas de ta faute s'il avait le prénom d'un Dieu pas commun que tu avais plus facilement retenu qu'un autre. « Heeey, va falloir t'plaindre à tes parents. » Tu plaisantais, puis ça te ferait bien rire tu pensais, à imaginer un Priape à la grosse tête qui ne se prendrait pas pour de la merde. Avec une tape amicale sur l'épaule il te répondait qu'il allait certainement se sentir beaucoup mieux maintenant que tu étais en face de lui, et tu lâchais un petit rire en l'entendant t’accompagner dans la blague. « Tu vois, t'as déjà le sourire jusqu'aux oreilles gars, ça m'fait plaisir de te procurer autant d'bonheur. » Tu lui répondais avec un air un peu solennellement, comme si ça te touchait vraiment de le voir si bien grâce à toi – quelques secondes de Nemo et vous pouviez repartir faire votre petite vie heureux pendant deux semaines. Magique. Tu haussais ensuite tes épaules lorsqu'il te demandait des précisions sur ta phase prendre ta main en vie, et tu mordais doucement ta lèvre, hochant ton visage. « Ouais, du genre faire ce que je veux et écouter un peu moins les désirs de mon père. » Ce qui avait toujours été quelque chose de difficile à faire pour toi, étant donné qu'il avait toujours été comme un exemple depuis que tu étais petit, et que tu tentais enfin d'accomplir maintenant que tu avais Graham à tes côtés. Il évoquait ensuite May, qui était une amie que vous aviez tous les deux en commun, et qui était partie depuis un petit moment maintenant, même si elle était revenue pendant quelques mois. « De temps en temps j'ai quelques sms d'elle, des petites nouvelles, voir si elle va bien. C'est juste dommage de ne plus pouvoir juste sortir avec elle ici tu vois ? » Les relations même amicales à distances, tu en avais l'habitude, mais c'était toujours compliqué. Heureusement qu'il existait aujourd'hui le portable et autre bijou technologique. Priape te montrait ensuite un petit café, et ça te faisait rire de voir qu'il aimait autant le froid que toi – Monaco, qu'est-ce que la température te manquait. « J'veux bien ouais, j'prie toujours pour pas finir mort congelé chaque hiver ici. » Tu avouais, te dirigeant vers le-dit café.
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« Je rajouterais ça à la longue liste de reproches que je leur fais jour après jour… » me marrai-je avec un certain cynisme malgré tout. Oui, parce que mes géniteurs et moi, ce n’était pas l’amour fou. On avait même carrément coupé les ponts suite aux différents qui nous avaient opposé après le décès de l’un de mes frères Mais bon ça, Nemo ne pouvait pas le soupçonner. « Puis d’abord, c’est quoi ton vrai prénom ? » Nemo c’était un surnom pas vrai ? Au rugdby tout le monde l’avait appelé ainsi, j’avais toujours entendu May parler de lui de la sorte, alors si c’était véritablement son prénom, il avait plutôt intérêt à porter plainte contre ses parents aussi. Il me charria ensuite sur le bonheur qu’il m’apportait et j’entrais dans son jeu avec bonne humeur. « Enfin, mon anti dépresseur humain, elle est plutôt blonde et avec plus de formes si tu vois ce que je veux dire… » me marrai-je alors pour le contredire quand même un peu. Talya était surement responsable de mon bien être du moment c’était certain. Elle, notre deuxième chance, le fait que tout se passait bien entre nous jusqu’à présent. Je l’écoutais ensuite me parler de sa vie, m’éclairant sur ce qu’il avait voulu dire par le fait de la prendre en main. « Oh… Conflit avec ton paternel alors ? » grimaçai-je, sans oser me montrer trop curieux dans mes questions, laissant le choix ou non à mon interlocuteur de développer sur ce point si il le souhaitait. On se connaissait peu après tout, il était aussi en droit d’être sur la réserve. Prendre des nouvelles de May, ça par contre, c’était amplement dans mes cordes, et je savais que ça ne risquerait pas de le mettre mal à l’aise. J’hochai la tête pour approuver à ses mots : « Moi aussi, elle me manque beaucoup, alors je vois ce que tu veux dire. » May avait ce côté magique, elle débarquait chez vous, une bouteille sous le coude et vous embarquez dans des délires sans noms. Elle en avait improvisé des soirées, à l’arrache comme ça, qui étaient ensuite devenu des moments mémorables de notre amitié. C’était ce petit grain de folie qui me manquait, que tous les textos et appels téléphoniques ne pouvaient remplacer. Puis on avançait ensuite vers le café. « La météo de cette année c’était vraiment horrible, on se croirait au pôle nord… » Pas que j’y sois déjà allé, mais bon quand même entre les tempêtes de neige et les températures négatives on avait bien morflé, même si ça allait un peu mieux désormais. Je repérai une table de libre et entrainai mon ami vers celle-ci, impatient de me réchauffer avec un bon café.

HJ : Céline, me faut un lien avec Nemo sous Cole hanwii
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« Je vois, c'est pas la joie chez toi. » Tu remarquais dans une petite grimace, facilement soupçonnable au vu du ton de sa réponse et des ses mots choisis. Tu savais bien qu'il y avait des familles chez qui les membres s'entendaient très mal. Ça te faisait toujours bizarre, toi qui la plupart du temps avait une bonne relation avec tous, tu te demandais toujours par qu'elle énorme problème une famille pouvait finir divisées en plusieurs morceaux. Il te demandait ensuite ton vrai prénom – le coquin ! - chose que tu cachais la plupart du temps à ceux qui ne le connaissait pas, puisque même si tu avais un pincement singulier pour tout ce qui était tradition, tu n'aimais pas vraiment qu'on te nomme ainsi, Rainier, autrement que lors de sorties officielles. « Tu n'as pas besoin d'en savoir plus buddy. Nemo c'est très bien. Nemo ça fait référence à l'eau, au capitaine connu, même au petit poisson à la nageoire écorchée. Nemo c'est doux, ça fait pas trop sérieux, ça me colle bien. Pourquoi en chercher plus ? » Tu lui disais muni d'un grand sourire qui t'arrivait jusqu'aux oreilles, une main amicale venant tapoter son épaule. Il te contredisait ensuite un peu, indiquant à quoi ressemblait son anti-dépresseur plutôt qu'à toi. Ton regard devenait plus curieux à ses adjectifs, et tu tentas d'être subtil – Nemo, subtil ? On avait jamais encore vu ça – alors que tu cherchais à en savoir plus, à savoir qui était réellement la blonde qui venait de partir. « Blonde avec des formes, je connais ? » Tu demandais dans un petit sourire en coin, avant de soupirer doucement, et d'hocher tes épaules lorsqu'il te demandait si tu étais en conflit avec ton père. Oui ? Non ? Tu ne savais pas trop ? « On peut dire ça comme ça, j'ose toujours pas prendre le téléphone pour répondre à ses appels. Je suis marié, j'sais pas si tu le savais ? » Tu commençais à lui expliquer, lui montrant ton alliance sur ton doigt. Après tout, tu ne savais pas vraiment ce qu'il allait te dire, mais vu combien de fois il t’appelait par jour, tu pensais que c'était plus pour te passer un savon que pour te dire des mots d'amour. Tu souriais tendrement lorsqu'il te disait que May aussi lui manquait, et une petite idée te venait en tête pour plus tard. « Faudra qu'on lui prenne une petite photo de nous deux et qu'on lui envoie, j'pense que ça lui fera plaisir. » Tu entrais ensuite dans le café qu'avait trouvé Priape, et tu t'asseyais à la table libre, enlevant ton manteau qui était pourtant si confortable. « C'est vrai, déjà que j'suis très frileux. Par chance j'ai retrouvé une température disons... Normale lorsque j'ai passé la nouvelle année chez moi, mais là, le choc de se remettre au froid, c'est horrible. » Tu disais dans une petite moue, regardant brièvement la carte des boissons.

HJ : oh mais oui, quand tu veux, on va se trouver ça. Les petits poissons dans l'eau nagent aussi bien que les gros (Nemo) 4205929361 #fuckyeaheliot
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« Mouais… » On ne s’étalera pas sur les problèmes des Zacharias, je compensais bien avec toutes mes relations amicales à côté. J’étais du genre à penser que dans la vie y’avait de famille : celle dans laquelle on naissait, imposée, avec qui on pouvait parfois ne pas s’entendre et qu’on ne choississait pas, et puis il y avait ses amis, cette famille qu’on se fabrique au gré du temps et des rencontres, des gens qui au départ n’étaient que des inconnus et qui au final devenaient les essentiels de notre existence… Donc j’avais ma famille de substitution, ici, à Harvard, formée par ma bande de mes plus chers amis. Si Nemo me taquinait sur mon prénom, j’étais prêt à en faire de même. Seulement, il voulait qu’on garde son surnom et j’opinais donc avec un petit rire : « Ok, va pour Nemo. De toute façon, tu seras toujours la brindille pour moi. » D’ailleurs, une nouvelle petite tape amicale sur son épaule accompagna mes mots, ce qui me permit de reprendre en le charriant un peu plus : « Enfin pas si brindille que ça, t’as pris du muscle. Tu veux te refaire un rugby au SB c’est ça avoue ? » Et si ça me faisait plais’ de le croiser, c’était honnêtement à une toute autre personne que je devais mon regain de bonne humeur de ces derniers temps. Blonde avec des formes, cela ne manqua pas d’intriguer mon interlocuteur : « Oui tu connais… Mais je ne pense pas que tu l’apprécies… » Dans mes souvenirs, il avait été plutôt dur et direct avec Talya lors de notre fameux match, et si à l’époque j’étais tout aussi ferme à l’encontre de la blondinette, j’avais aujourd’hui baissé les armes et décidé de lui pardonner. Peut être que je redoutais un peu l’avis de Nemo à ce sujet, qu’il allait me prendre comme beaucoup comme le cocu trop con qui pardonne et qui se fera forcément ravoir… Le garçon avait apparemment d’autres soucis pour le moment, il évoqua son mariage et je répondis : « Tu m’en avais parlé l’année dernière en effet. » Enfin il ne s’était pas vraiment étalé sur le sujet mais il avait évoqué son statut d’homme marié. « C’est en rapport avec ton mariage qu’il essaie de t’appeler ? » Parlant ensuite de May, je trouvais la suggestion de Nemo excellente et j’approuvais : « On va faire ça au chaud à l’intérieur. » D’ailleurs on s’installa à une table en parlant de la météo. « Je vais prendre un expresso. » Il me fallait une boisson chaude. « C’était bien tes vacances alors ? Tu étais juste pour le réveillon chez toi ou tu as également passé noël là bas ? »
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Ses histoires semblaient aussi compliquées de son côté. Après tout, ce n'était jamais très glorieux lorsqu'il y avait des problèmes de famille, même si tu t'étais toujours assez bien entendu avec la tienne. Mais comme souvent, une simple dispute pouvait ressortir quelques dossiers des tréfonds et déboucher sur la troisième guerre mondiale. Par contre tu ne souhaitais pas lui avouer ton vrai prénom – pas encore en tout cas. Tu ne souhaitais juste pas donner la possibilité à quelqu'un de t'appeler Rainier juste pour t'énerver – et tu savais que certains le feraient constamment en sachant que tu n'appréciais pas. Priape laissait un peu tomber, puisque de toutes manières il avait déjà un surnom pour ta personne – et ça déjà, tu préférais. Tu riais alors qu'il te donnait une petite tape à l'épaule, et tu lui lançais un sourire en coin à ses mots. « Et pourquoi pas hein ? Si j'me sens compétent je tenterais peut-être d'intégrer les Crimson, qui sait ? » Ou peut-être pas. Te connaissant tu serais prêt à t'inscrire dans la moitié des clubs disponibles à Harvard, et ce n'était juste pas possible rien qu'au niveau de l'emploi de temps. T'allais sûrement rester dans le club de natation et celui des voyages humanitaires jusqu'à la fin de tes études, et ça t'allait pour le moment. La suite de ses paroles t'intriguaient, et tes yeux se plissaient encore plus lorsqu'il te disait que tu connaissais ladite blonde mais que tu ne l'appréciais sûrement pas trop... Ça sentait mauvais, très mauvais cette réponse. « Comment ça ..? » T'aurais bien sorti un j'm'entends avec tout le monde moi ! mais ce n'était pas tout à fait la vérité malheureusement : il y avait des comportements ou des paroles chez certaines personnes que tu ne supportais absolument pas. Tu lui avouais ensuite que tu n'osais pas réellement prendre les appels de ton père, et tu lui expliquais un peu mieux la cause de cette peur. « On peut dire ça ? On est pas... Amoureux avec ma femme. Et maintenant que je me montre avec mon copain, ça n'va plus tu vois ? » Tu lui expliquais, petite grimace gênée sur le visage. Un prince marié qui se montrait ouvertement avec une autre personne, ça faisait comme une grosse tâche en plein milieu du décor du parfait petit couple. Mais tant pis, hein ? Tu souriais alors qu'il approuvait ton idée de photo à envoyer à May, et voilà que tu te sentais bien au chaud à l'intérieur cosy dans un café. « Et moi un cappuccino caramel. » Tu indiquais, commandant les boissons lorsqu'un serveur s'arrêtait à votre table. Tu hochais ensuite ton visage en souriant doucement. « C'était top oui. J'ai surtout passé le plus clair de mon temps avec les jumeaux – mon frère et ma sœur - qui viennent d'avoir un an. J'aime pas trop me dire que je perds les plus jeunes années de leur vie en étant si loin, mais je tente de me rattraper comme je peux. Pour Noël, pour la première fois, je l'ai fêté à Boston. Et toi, t'es resté ici ? » Tu questionnais, avant de remercier le serveur qui revenait avec vos deux boissons.
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« Faut jamais se refuser quelque chose dans la vie. » affirmai-je alors que Nemo confiait que malgré son côté brindille, il allait peut être tenter d’intégrer les Crimson. Je ne connaissais pas encore assez l’Eliot pour savoir si il me faisait marcher ou si il avait vraiment des aspirations de grand sportif. Moi je trouvais sincèrement qu’il s’était bien défendu durant notre partie de rugby, malgré ses airs de gringalet. On dériva ensuite sur mes amours, lorsque je confiais ma préférence pour les blondes, étant de nouveau en couple avec ma Talya. Je savais très bien que le courant n’était pas passé entre eux, lors de ce même match où l’on s’était rencontré lui et moi, alors oui je restais évasif mais Nemo me demandait d’expliciter. Et puis, comme de toute façon ce n’était pas secret, et que j’avais aussi l’habitude d’entendre de tout les avis concernant notre réconciliation, je finis par lâcher le morceau : « Je me suis remis avec Talya. Talya Blackburn. Tu sais celle avec qui tu t’étais un peu pris le bec lors de la partie au SB… » Et concernant les amours du bleu, c’était un peu complexe, et apparemment pas simple à aborder non plus. « C’est une sorte de mariage arrangé c’est ça ? » Ca existait encore ces trucs là ? Je venais d’un milieu très modeste, et au moins l’avantage, c’était que ma famille ne m’avait jamais imposé quoi que ce soit concernant mes fréquentations. J’avais du mal à croire que chez les gens de la haute, il s’agissait encore de petit arrangement du genre, déterminant pour la vie future des époux. C’était tellement… moyenâgeux… Bref, Nemo ne se pliait pas vraiment au truc, parce qu’il avait un mec et qu’il s’affichait avec et que forcément, ça faisait jaser. « Aïe… Ca m’a l’air bien compliqué… Y’a pas moyen d’annuler le mariage ? » La conversation se poursuivait devant un café pour moi, un cappuccino pour lui et on évoqua nos vacances. Lui, en famille, avec ses petits frères et sœurs de un an. « Je comprends… » soufflai-je avec un petit air désolé quand il me confia son sentiment de manquer beaucoup en étudiant si loin. « Mais c’est Harvard quoi… » Une chance, une opportunité qu’aucun de nous ne saurait refuser. « J’ai passé Noël avec ma meilleure amie, ma fille, Matthéo un… » Non, pas un ami ça je pouvais pas le dire. Le gars avec qui Talya m’avait trompé l’an dernier ? Non, ça non plus je pouvais pas le dire, surtout si je voulais redorer l’image de ma petite amie aux yeux de mon interlocuteur… « …une connaissance et j’avais la petite de Talya aussi, son aînée. » Joyeux bordel pour Noël quoi. « Mais c’était sympa. Et pour le nouvel an, entre amis… Et c’était moins sympa. » Surtout la partie où je m’étais fait largué par Brynn…
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« C'est ton motto ? » Et s'en était plutôt un bon, tu pensais. Ne rien se refuser dans la vie, et se donner les moyens d'atteindre son but – à part si c'était pour des choses très illégales comme vouloir tuer quelqu'un ou laisser parler ses pulsions de viol sur une personne : là oui, il valait mieux se refuser ce petit plaisir si horrible. Et puis, il confirmait tes craintes, il confirmait l'identité de la silhouette que tu avais aperçu il y a quelques minutes, il confirmait que lui et l'autre blondasse, c'était reparti pour un tour. Et tu ne pus retenir une micro-expression de dégoût marquant les traits de ton visage, même pas par politesse, parce qu'au fond, ça te choquait réellement, et tu ne comprenais pas. « Tu t'es remis avec elle ? » Tu demandais, pas forcément comme une confirmation de l'information - puisqu'il t'avait même rappelé son nom de famille histoire que tu ne te trompes pas si jamais tu connaissais d'autres Talya - mais plutôt pour laisser exprimer ton désarrois. Il était réellement sérieux de retourner avec elle ? Elle l'humilie devant tout le monde en le trompant avec son meilleur pote, et lui, tel un amoureux transit et aveuglé par tant d'adoration, il signait pour un round deux. « Woaw, tu dois vraiment être masochiste. » Tu laissais doucement échapper, d'une manière assez innocente, comme une réflexion que tu te faisais à toi-même, alors que ton cerveau essayait en vain de comprendre comment quelqu'un qui a pu être si blessé puisse se remettre dans une position de vulnérabilité totale face à cette même personne. Tu hochais doucement ton visage alors qu'il te demandait si c'était un mariage arrangé, et tu haussais les épaules. « C'est plus courant qu'on ne le pense. » Tu avouais, connaissant déjà quelques amis qui on eu affaire à ce genre de pratique. Tu réfléchissais ensuite à sa question, et c'était vrai, l'annulation de mariage était une possibilité bien plus intéressante qu'un divorce, rien que pour l'aspect religieux, vu que tu étais assez dérangé d'avoir utilisé ta seule possibilité de mariage avec une personne que tu n'aimais pas. Seulement, il fallait des preuves et une extrêmement bonne raison pour arriver à une telle chose – un simple délit d’adultère comme pour le divorce ne suffisait en rien. « Faudra que j’approfondisse mes recherches, mais je ne pense pas pour mon cas, il y a des conditions très précises pour annuler un mariage civil. Et puis même religieusement, c'est une procédure longue et dure. Ma tante à l'époque s'était débrouillée jusqu'à aller supplier le pape pour faire annuler son premier mariage. » Tu racontais, un petit sourire aux lèvres face à la détermination de ta tante, qui avait du culot.

Une fois au chaud et les cafés servit, tu venais boire une petite gorgée, racontant où tu avais passé la meilleure période de l'année, malgré les difficultés de ne pas pouvoir voir les siens tous les jours ou lorsqu'ils te manquaient beaucoup. Tu lâchais un petit rire, hochant ton visage. « Ouais je sais. C'est Havard. On doit profiter à fond de cette chance quand on sait le monde qui voudrait l'intégrer sans y parvenir. » Si on oubliait le travail acharné qu'il fallait fournir pour rester dans le top, il y avait toujours de bonnes compensations, entre les différents voyages et les activités de groupe, qui permettaient de décompresser. Maintenant que tu y étais, tu n'avais envie de céder ta place à personne. Tu l'écoutais t'expliquer son Noël – Matthéo, c'était pas le prénom du mec sans valeurs-là ? Si tu te souvenais de CS, ce devait être ça... - puis tu fronçais les sourcils lorsqu'il parlait du nouvel an. « Tes potes ont tellement bu qu'ils ont dévastés ton appartement ? » Tu supposais, l'air amusé.
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