Invité
est en ligne
Invité
Allongée dans le grand lit de Dean, je soupire en passant une main sur mon visage fatigué. Tournant ma tête pour attraper mon téléphone et voir l'heure, je me rend compte qu'il est parti depuis déjà trois heures et qu'il n'a pas prit la peine de me réveiller. C'était certainement que je devais bien dormir. En ce moment, les nuits de sommeils complètes se font rares et surtout les nuits où je dors plus de deux heures par nuit. Je me tourne alors avant de donner une caresse à Clyde qui est allongé au bout du lit. Lui visiblement, ses nuits de sommeils ne sont pas perturbés, pas comme celles de sa maîtresse. Mais qu'importe. Attrapant une chemise de celui qui partage ma vie, je l'enfile avant de me diriger jusque la douche dans le seul et unique but de me réveiller afin de pouvoir aller faire un peu de shoppings dans le quartier italien et pourquoi pas, manger des pâtes. J'ai une envie affolante de pâtes en ce moment, je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive. Il faudrait que j'arrête de manger tout le temps, ça en devient assez pénible. Mais bon, au moins, Dean n'avait pas à se plaindre que je ne mangeais pas, lui qui me criait presque dessus quand je prenais deux feuilles de salade au dîner. Courant à moitié nue dans l'appartement, je rentrais dans la chambre pour enfiler une tenue assez simple pour aujourd'hui. Je me mettais aussi en tête de le rejoindre dans son bureau quand il aurait terminé les cours ce soir histoire de lui apporter un café et de lui faire une surprise. C'était un bon programme pour une après-midi. Attrapant mon sac à main après avoir croqué dans un croissant, je descendais quatre à quatre les marches avant de m'enfouir dans le métro pour atterrir au quartier italien une vingtaine de minutes de transport plus tard. Arpentant minutieusement l'allée principale du quartier, mes écouteurs dans les oreilles, je me tournais quelques fois pour voir si je n'étais pas suivie. Un homme me semblait un peu louche, mais je n'en faisais rien, Dean m'ayant dit un bon nombre de fois que je me faisais des idées. Rien qu'à cette idée, je soupirais. Plus j'avançais, plus je me sentais emplie d'insécurité mais je me contentais juste de me tourner encore et encore avant de m'arrêter en plein milieu de la rue, faisant semblant d'envoyer un message.
(Invité)