nesaël ☆ we could be extraordinary together.

Stressée ? J’admets l’être un peu. Pas beaucoup parce que ce n’était pas comme si je ne connaissais pas la personne avec qui je sortais ce soir. Sauf qu’entre son invitation et le moment où ce petit rendez-vous s’était finalement concrétisé, les semaines s’étaient écoulées. Puis, là, ce petit rendez-vous était à quelques jours de LA fête que je détestais le plus au monde. Non, mais en vrai, la Saint-Valentin servait à quoi ? À rappeler aux gens célibataires qu’ils sont seuls au monde. Les autres années, je sortais dans un bar/club et j’oubliais cette fête ridicule dans les bras d’un inconnu. Comme ça, je n’étais jamais bien seule à la Saint-Valentin. Sauf que là, je ne sais pas pourquoi, mais j’espérais presque que ce soit différent. Il fallait que je calme. En moins de deux minutes, une bouteille de vin était ouverte et j’en versais une petite quantité dans une coupe. Le vin m’aidait à me détendre tandis que j’attendais que Samaël vienne me chercher chez moi. Ce qui ne tarda pas à arriver puisque j’entendis la musique agaçante de ma sonnette. Avec une profonde inspiration, je me dirigeais vers l’entrée et j’ouvris celle-ci avant d’afficher un petit sourire. « Salut… Tu me laisses deux minutes ? Je dois aller prendre mon manteau. » Ouais parce que je ne risquais pas de sortir de chez moi avec ce que j’ai sur le dosa sans une petite protection contre le froid.

Je n'ai jamais été aussi stressé et pressé en même temps. J'ai hâte de revoir Nesayem, c'est un fait. D'un autre côté, je suis tout aussi stressé sur la façon dont la soirée va se dérouler. Faut dire que le rendez-vous avait mis un peu de temps à arriver. D'où le fait que je sois stressé à mort. Le pire ? C'est que le rendez-vous approcher de la saint-valentin. Une fête que je déteste par-dessus tout. Je n'ai jamais été en couple, dont je suis un anti saint-valentin et ça me convient parfaitement. Je m'en cache pas. Généralement, je passe mes soirées en compagnie de mes potes célibataires dans un bar où on drague tout ce qui bouge. Cette année, je vais changer mes habitudes. Je resterais chez moi avec un pot de glace dans les mains à regarder ce qu'il se trouve à la télévision. Passons. Je m'habille de mon plus beau costard avant de rejoindre la limousine que j'avais loué pour cette soirée. Je donne l'adresse où Nesayem habite pour la récupérer sur le passage. Entre temps, je m'étais arrêté à un fleuriste pour acheter des roses rouges pour marquer le coup. En espérant, qu'elle apprécie les fleurs. Sinon, ça serait déjà la première connerie de la soirée. Je m'arrête devant son immeuble, je grimpe jusqu'à la porte de son appartement et, je sonne à celle-ci. Je reste dans l'encadrement de la porte quand j'aperçois sa bouille. « Bonsoir Mademoiselle Al-Masri. Ces fleurs vous sont destinés. » Dis-je en lui tendant le bouquet de fleur. Elle était magnifique dans sa robe. Cela permettait ses formes en valeur et ça lui allait parfaitement au teint. Elle est belle tous les jours mais, ce soir elle me surprend en toute beauté. Je suis vachement impressionné. J'ai même l'air d'un petit nigaud à ses côtés. C'est à ce moment-là, que je me demande pourquoi elle a acceptée de sortir avec moi. On n'a clairement rien en commun.

Je n’ai même pas eu le temps de faire deux pas que je retournai à la porte pour déposer mon regard sur les roses rouges qu’il tient dans ses mains. J’adore les fleurs, je trouve que ça met de la couleur dans un appartement impeccable comme le mien. Léger sourire sur le visage, je lui prends les fleurs puis pour une raison que j’ignore, je vais le prendre dans mes bras – enfin mon bras puisque l’autre tient le bouquet –. C’est bizarre, je ne sais même pas pourquoi j’ai fais ça. « Merci, elles sont superbes. » Dis-je après m’être raclé la gorge et séparé de lui. Tout va bien, Nesayem, ne panique pas. C’est de cette manière que les gens remercient lorsqu’on offre des fleurs. Bref, cette fois, je tournai les talons et commençai à me diriger vers la cuisine en faisant claquer le talon de ma chaussure sur la céramique. Les fleurs dans l’eau, je reviens vers Samaël, pochette et manteau dans les mains. « Je suis prête. » Le suis-je réellement ? J’hésite grandement sur la robe. Osef, je ne peux pas aller me changer. Ce qui est bien avec Sam, c’est que même lorsque je porte des talons hauts, il est plus grand que moi. C’est un avantage. Bref, nous quittons l’immeuble et je reste surprise devant la limousine. Damn, il s’est donné à fond. « Alors, tu comptes me dire où tu m’emmènes ? Ou c’est surprise jusqu’au bout ? » Les surprises sont des choses dont je n’ai aucun contrôle et je n’aime pas avoir des choses qui sortent de mon contrôle. Porte ouverte, je grimpai à l’intérieur et tournai mon visage pour le regarder en attendant sa réponse.

Je ne lui ai pas laissé le temps à Nesayem de pouvoir récupérer son manteau ni même son sac à main, que je lui avoue que les fleurs lui étaient destinées. Je ne savais pas vraiment si elle aimait cela. Puisqu'il arrive que des gens n'aiment pas spécifiquement les fleurs. Ils préféraient qu'on leurs offres autre chose. Alors, que de mon côté je préfère offrir des fleurs à une jolie jeune femme. Surtout que ça habille un appartement. Je trouve ça jolie. J'aime bien. Après chacun ses goûts, comme le dit si bien le dicton. Je ne m'attendais pas un fragment de seconde que la demoiselle vient me prendre dans ses bras. Habituellement, ce n'est pas le genre à faire des câlins pour des raisons pareilles. « Ravi que ça puisse te plaire. » Réplique-je en souriant de plus belle ! Je la regarde de bas en haut, elle est magnifique dans sa robe. Elle arrive à me couper le souffle. J'en suis tout retourné. J'attendais patiemment dans l'encadrement de la porte, le temps que Nesayem revient à mon encontre. Chose qui arrive rapidement. « C'est parti beauté. » Je me surprends moi-même à lui donner de petits compliments de la sorte. On quitte l'immeuble pour s'arrêter devant la limousine que j'avais commandé pour la soirée. Je voulais que la soirée soit digne d'elle. Je voulais que tout soit parfaitement parfait. « C'est une surprise jusqu'au bout. Je ne t'en dirais pas plus. » Déclare-je en montant dans le véhicule après qu'elle s'est installée. Je donne l'adresse que j'avais écrit sur un bout de papier au chauffeur avant de refermer la vitre qui nous sépare de lui. Je voulais de l'intimité avec Nesayem. Le chauffeur n'avait pas à écouter notre conversation. Cela ne regarde qu'elle et moi. Je sors une bouteille de champagne du mini frigo avec deux coupes. « Désires-tu une coupe de champagne ? » Lui demandais-je avec un petit sourire en coin.

Finalement, je ne regrette pas le choix d’avoir enfilé cette robe. J’ai exactement le type de regard que j’attendais après avoir décidé de l’enfiler pour ce petit rendez-vous. L’entendre me dire beauté sonne étrange, mais c’est un compliment comme les autres alors je le prends. Mon Dieu, un jour ma tête allait exploser à force de s’enfler de cette manière. Du regard, je suis la vitre remonté nous laissant Samaël et moi dans ce petit espace intime. « C’est une surprise jusqu’au bout. Je ne t’en dirais pas plus. » Je n’aime pas les surprises, ce n’est pas une nouveauté pour personne. Sauf que je fais un effort considérable pour Samaël parce que je peux voir qu’il y a mis du sien dans cette soirée et je n’ai pas envie d’être la raison pour laquelle elle est tombée à l’eau. Si cela avait été une autre personne, je l’aurais fait sans scrupule, mais je tentai d’être moins froide et Eliot pour Samaël et ce, sans réellement savoir ce que nous étions. « Oui sinon je ne vais pas arrêter de te casser les pieds pour savoir où on va. » Et croyez-moi, je peux être très chiante à ce jeu-là. Lorsqu’il fait couler le champagne dans la coupe et qu’il me tend celle-ci, je m’empresse d’y tremper mes lèvres légèrement teintées. « Je n’ai même pas droit à un indice ? Un tout petit indice ! » J’accompagnai cette question de mon plus beau regard chat potté afin de le faire craquer. Ils finissent toujours par craquer face à mon adorable visage. Sauf que je vois bien que ça ne fonctionne pas avec Samaël, c’est l’expert du je-ne-dis-rien. C’est une défaite pour moi, ça fait presque mal à mon ego. « Alors, comment était le Maroc ? Tu t’es bien amusé ? » Ne sonne pas trop intéressé s’il te dit que oui, il s’est bien amusé, Nesayem. Ouais, ouais. De toute manière, je n’y peux rien, Sam ne m’appartient pas. Puis, je ne suis pas mieux.

Je ne suis pas habitué à faire des compliments auprès de jeune femme. C'est une première. Une première à tout. Puisque je n'ai jamais eu de rendez-vous avec quelqu'un. Faut impérativement que j'arrête de me poser autant de questions dans ma tête. Ça devient insupportable pour moi. Je regarde la vitre arrière remonter pour nous laisser un moment d'intimité avec Nesayem. Je maintiens le fait que je ne lui dise absolument rien sur la soirée. Elle devra attendre qu'on arrive sur place pour qu'elle découvre la surprise. Je n'ai pas envie de briser la soirée que j'ai mis du mal à faire. Je me suis donné du mal pour que tout soit parfait, ou du moins en apparence. « Il m'en faut beaucoup pour que je cède à quoique ce soit ma jolie. » Je sais tenir ma langue même sous la torture. Je viens à faire couler le champagne dans deux coupes pour lui en donner une. Jusque ici tout est parfaitement parfait. En espérant que ça puisse continuer ainsi. Peut-être que j'arriverais à combler de joie Nesayem, même si ce n'est que pour une soirée. Ce n'est déjà pas si mal. N'est-ce pas ? « Je ne te dirais rien Nesayem. Tu peux même me torturé, rien ne sortira de ma bouche. » Elle avait beau me faire son petit regard de chat potté, cela ne fonctionne pas. Ce n'est pas pour autant que je lui viens tout lui dévoiler. J'ai vraiment envie que tout se passe comme je l'ai prévu. Toutefois, je n'ai pas envie de faire du mal à son égo. C'était tout sauf, mon but pour cette soirée. « Honnêtement ? Le voyage au Maroc était extraordinaire. Je me suis bien éclaté là-bas. Puis les femmes sont vraiment ouvertes à tout. » Évidemment, en disant cela je voulais voir la réaction qu'elle pouvait avoir. Cependant, il ne s'était rien passé pendant ce voyage. Je m'étais simplement contenté de m'amuser avec mon amie Jules. Rien de plus rien de moins.

À l’intérieur de moi, c’est une tempête. J’aime tellement tout contrôler autour de moi que le simple truc que je ne contrôle pas m’enrage. C’est le cas de cette surprise. Il ne faut pas croire que je ne suis pas touchée par le geste de Samaël, je le suis. C’est mignon et ça change de toutes les relations sans sens auxquels j’ai pu m’accrocher aux cours des dernières années. Puis, je me dis que peut-être que cette soirée va me permettre de mettre une étiquette à la relation que j’ai avec Samaël. Parce que j’en ai marre de ne pas savoir. J’en ai marre de me demander ce que nous sommes, j’en ai marre de faire des comparaisons entre le temps à Los Angeles et celui de maintenant. J’en ai marre. Il faut absolument que je sache ce qu’il représente pour moi et moi pour lui. Bref. J’étais en compagnie d’une vraie huître, il ne cède même pas à mon regard de chat potté et ça me frustre légèrement. Princesse Nesayem, il ne faut pas poser de questions. Quand je n’ai pas ce que j’obtiens, je boude. Sauf que je ne boude pas dans mon coin en refusant de lui adresser la parole. Non, à la place, je porte la coupe à ma bouche et y trempe mes lèvres avant de lui poser une question sur son voyage au Maroc. Plus ouvertes ? Mais what the fuck ? Okay, Nesa, garde une attitude calme et une expression banale, un peu je-m’en-foutisme. « Il n’y a pas qu’au Maroc que les femmes sont ouvertes à tout. » Répliquai-je en haussant un sourcil et affichant un sourire en coin. « Tu as un exemple de ce qu’elles font que je ne pourrais pas faire ? » Premièrement, je sais déjà ce à quoi je ne suis pas ouverte d’esprit. Deuxièmement, j’ai besoin d’un exemple concret. « Puis, peut-être que je peux le faire ici et tu seras tellement impressionné que tu vas tout me dire. » Ouais, ouais, je peux toujours rêver, je sens venir la réplique ou le rire qui va me confirmer qu’il ne dira rien.

Je sais que la jeune femme aime bien tout contrôlé. C'est pour cette raison que je prends un malin plaisir à la faire tourner en bourrique. Ça n'empêche pas le fait que je me suis énormément saigné pour organiser cette soirée. Ce rendez-vous. Puisque oui c'était un rendez-vous. Cette soirée va m'aider à m'éclaircir les idées. De réussir à mettre un nom sur ma relation avec la jeune femme. J'en ai marre de ne pas savoir ce que ça me mène d'être en compagnie de la jeune femme. Par ailleurs, je ne cède pas à son regard de chat potté. Je vois que ma réaction ne plait pas spécialement à Nesayem. Il me semble que je l'ai un peu frustré. Elle ne me répond pas mais, elle se contente simplement de mouiller ses lèvres dans sa coupe de champagne. Son comportement me laisse perplexe. Je ne l'ai jamais vu se comporter de cette manière-là envers moi. On parlait de tout et de rien jusqu'à présent avec Nesayem. Sauf qu'elle vient à me quémander si j'ai passé un bon voyage au Maroc. Je lui confirme que oui. Je rajoute même qu'elles étaient vachement ouverte là-bas. C'était simplement pour sa réaction. Elle semble un peu perturbé sans pour autant me le montrer. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre avec elle. C'est frustrant. « Je suis entièrement d'accord avec toi. Mêmes les Américaines savent s'ouvrir  à tout. » Répondais-je en affichant un sourire en coin. J'aime bien la provoquer légèrement. Elle semble plonger la tête la première dans mon stratagème. « Elles savent m'embrasser d'une manière qu'aucune femme à réussir à faire jusqu'à présent. Elles sont aussi un très bon coup pour une soirée. C'est plaisant de voir ce genre de femme de nos jours. » Évidemment que je plaisante sur ma dernière phrase. Je n'ai passé aucune nuit torride là-bas. Je me suis contenté de passer un bon moment en compagnie de mon amie Jules. Rien de plus, rien de moins. « Tu n'es pas capable de me faire ce qu'elles m'ont fait au Maroc. Laisse tomber. » Au contraire, je m'empresse de lui répondre. J'ai vraiment envie de voir jusqu'au Nesayem est capable d'aller. Ni même si elle est capable de passer l'état de m'embrasser ce soir. Depuis notre rupture à Los Angeles, on n'a plus eu de contact physique. J'aimerais avoir confirmation sur le fait qu'on n'ait plus attirés l'un et l'autre. J'ai besoin de ça, pour réussir à mettre une étiquette sur ma relation avec elle.

J’ai beau ne pas le laisser transparaître sur mon visage ou même dans mon attitude, mais je ressens une légère jalousie à l’entendre dire des mots comme ça. Vas-y, Samaël, fait ton petit malin. Mais ça va, je suis Nesayem Al-Masri, je vais lui faire changer d’avis. Comment je le sais ? C’est assez simple : je suis la femme de sa vie même s’il dit le contraire à Palmyr, ahem. « Oui, mais à t’entendre parler les Marocaines sont plus ouvertes. » Allez, je lui fais une petite pique quant à son supposé intérêt pour les femmes du Maroc. Comme c’est un mec, je ne m’attends pas à ce qu’il comprenne le sous-entendu possible de mes mots. Parce que, oui, y a des trucs qui m’atteignent plus que d’autres. Entendre Samaël parler de cette manière en ma compagnie en est une. La seule différence est que je ne laisse rien transparaître. Sauf que je l’écoute attentivement et dès qu’il me dit laisse tomber ça me donne juste envie de lui prouver le contraire. Puis, déjà, je ne suis pas totalement Américaine. « Je vais faire mieux. » Confiante, je le suis peut-être un peu trop. Sauf que c’est ma manière de gérer les situations dont je ne possède pas le contrôle. Celle-ci en était une. Et c’est également ma façon de gérer les paroles de Samaël : en voulant lui prouver le contraire. J’en ai presque fait un défi personnel. Il n’y a aucun son qui sort de ma bouche lorsque j’étirai mon bras pour déposer la coupe de champagne ni même lorsque je me suis rapprochée de Samaël. Assez près pour être dans son espace personnel mais le problème est que je m’en fous. Je veux l’entendre me dire qu’il avait tort et que j’avais raison. Mais pas juste parce qu’en dehors de lui avoir pris le bras pour marcher à l’hôpital, nos contacts physiques s’étaient envolés. Alors, je n’hésite pas à me mettre à califourchon par-dessus lui malgré que nous soyons dans une limousine. Je n’hésite pas non plus à lui prendre le visage entre mes mains et y plonger mon regard en rapprochant mon visage du sien en m’arrêtant à quelques mètres. J’effleure ses lèvres du bout des miennes, créant du suspense puis affichai un sourire lorsque la limousine cessa d’être en mouvement. – « Oh! Nous sommes arrivés à destination, ce n’est que partie remise. » Mon plus beau sourire, je vais retrouver mon siège en ajustant ma robe.

Je prends un petit plaisir de faire enrager légèrement la jeune femme. Elle ne me montre absolument rien. Sauf, que je la connais un minimum. Elle avait la même attitude quand on était en couple à notre adolescence quand elle était un minimum, jalouse. Je ne préfère pas lui dire que je sais ce qu'elle ressent présentement. Je m'amuse simplement à prendre mon pied. « C'est le cas, je le confirme de A à Z. » Évidemment, j'en rajoute toujours plus dans mes propos. Puisque je n'ai jamais fait quoique ce soit avec une marocaine lors de mon voyage. Je viens le moment où je lui dis de laisse tomber. Uniquement pour voir ce qu'elle allait me répondre et ce qu'elle comptait faire pour me prouver le contraire. Or, elle vient à me dire ouvertement qu'elle pouvait faire mieux. Je la sens totalement confiante dans l'idée qu'elle avait en tête. Elle s'approchait petit à petit de mon espace personnel. Pourtant, elle sait que je n'aime pas qu'on pénètre à l'intérieur de mon espace. Pour elle, je fais un effort considérable pour pas la repousser ni même l'envoyer valsé. Elle reste Nesayem. La seule femme que j'ai réellement aimé et que j'ai osé dire je t'aime hormis Alaska avant qu'elle me brise le cœur. Je la laisse se mettre à califourchon sur mes genoux. Elle avait une idée en tête sauf, que la limousine s'arrête puisqu'on venait d'arriver à la destination que j'ai donnée au chauffeur. « J'en suis pas convaincu. Malgré tout, je te laisse le bénéfice du doute. » J'ouvre la porte de la limousine pour y sortir. Une fois dehors, je me décale pour laisser Nesayem sortir. J'espère que mon choix de restaurant conviendra à la princesse. Je n'ai pas choisi n'importe quel restaurant. J'ai choisi le restaurant le plus luxueux de Boston, sur l'une des plus belles terrasses pour y avoir une vue à couper le souffle. Je prends le bras de la jeune femme pour me diriger à l'intérieur pour rejoindre l'accueil. « J'ai réservé une table pour deux, au nom de Lancaster ? » C'est bien la première fois, que j'utilise le même nom de famille que mon frère.