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L'after Candy Crush… ▬ Jaysael & Mecky ▬J'ouvrais grand la bouche alors qu'il me dit de la fermer, tout en fronçant les sourcils, prête à riposter. Seulement le jeune Winthrop reprenait de plus belle dans une tirade qui me scotcha sur place. Ses paroles m'atteignaient en plein coeur. Je sentais les larmes me monter aux yeux, aussi avais-je choisis de détourner le regard pour ne pas avoir à le laisser me voir dans cet état d'embarras et de fragilité si flagrante. Il avait mis le doigt où ça faisait mal. Pile poil à cet endroit que je pensais inaccessible ! Mon point faible. Je fuyais ! Oui, en effet ; constamment. Je fuis toujours d'ailleurs. Eh bien sur comme si on lui avait soufflé les réponses, le voilà qui me balançait ma deuxième grosse vérité. Certes, Angel se fichait bien de ce que j'avais ressenti pour lui. Il se fichait du mal qu'il avait pu me faire, des dégats qu'il avait causé en moi. Il avait continué sa vie sans se retourner, et moi... Je piétinais. Le plus drôle de cette histoire, c'était que l'italien avait prétexté que j'étais la seule à blâmer, puisqu'il m'avait prévenu que c'était un enfoiré. La bonne excuse ! Trop facile n'est ce pas. Oui qu'à l'époque je m'imaginais pouvoir changer un homme. Quelle idiote j'avais fait !
Moi ? Jamais mise à sa place ! Il devait sans doute plaisanter ! J'y avais été avant lui ! Et j'en payais encore le prix aujourd'hui. Je ne le regardais toujours pas. Incapable de me reprendre, mâchoire serrée, je l'écoutais poursuivre. Ou peut-être avais-je cessée de l'écouter. Finalement nous en étions au même point. Il m'en voulais toujours autant, si ce n'était plus. A l'exception seule qu'aujourd'hui les choses étaient dites. Est ce que je ne culpabilisais ? Je supposais oui... Pour quelles autres raisons aurais-je voulu mettre les choses au clair avec lui ? Oh oui... Ca me revenait... Encore une bien drôle d'idée que de vouloir reconquérir. Bref ! Rien n'avait vraiment changer !
Je me souvenais cependant de ma dernière discussion avec Angel. Celle où j'avais choisi de mettre un terme à cette vendetta que je lui vouais. Une discussion au cours de laquelle il s'était excusé. Un miracle venant de lui ! Je me souvenais surtout du bien que ces quelques mots, insignifiant en apparence, m'avaient faits. J'avalais alors péniblement ma salive et relevait enfin mes yeux bleus brillants vers lui. Je suis désolée ok... commençais-je la voix légèrement cassée. J'inspirais profondément et reprenais tout bas. Je t'ai blessé. Ok. J'ai agis comme une imbécile. Pas de soucis. Je suis égoiste. Tout ce que tu veux. Je suis prête à tout entendre. Sans mentir tout ! Excepté le genre de qualificatif que tu m'as donné tout à l'heure. Ce fameux qualification en réponse à ma question : Quel est ton problème. Parce que bon sang si c'était ça le problème. Eh bien nous allons devoir remettre les choses au clair lui et moi. Je ne me suis pas fait ton père, ni ton frère, ni ton cousin. Alors je te défends de m'appeler comme ça. avais-je repris en haussant le ton.
©Mel'9 7
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